Série de courtes vidéos sur la Plateforme régionale de 2017

En quoi consiste la série de courtes vidéos sur la Plateforme régionale de 2017 avec Jamie Tomlinson

Transcription

Bonjour je m'appelle Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

En quoi consiste la série de courtes vidéos sur la PR17?

  • Le gouvernement du Canada sera l'hôte de la Plateforme régionale de 2017 en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes.
  • Les moments importants de la PR17 seront captés sur vidéo et transmis sur Twitter. Par exemple, on pourrait voir :
    • des explications sur la PR17 et son importance;
    • les annonces présentées au cours de la PR17;
    • les femmes qui jouent un rôle clé dans la réduction des risques de catastrophes, étant donné que c'est la Journée internationale de la femme le 8 mars;
    • les résultats clés de la PR17.
  • Nous vous encourageons à suivre la conversation au cours des trois jours suivants à l'aide des mots-clics :
  • Nous vous encourageons à suivre les activités par webdiffusion en accédant au site Web eird.org.
  • Ne manquez pas notre prochaine vidéo.

PR17 et les activités prévues pour les prochains jours avec Stéphanie Durand

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada): Maintenant je suis avec Stéphanie Durand, la sous-ministre adjointe par intérim pour le secteur gestion des urgences et des programmes à Sécurité publique Canada. Stéphanie, bienvenue.

STÉPHANIE DURAND (sous-ministre adjointe par intérim, Secteur gestion des urgences et des programmes, Sécurité publique Canada) : Merci.

TOMLINSON : Il y a beaucoup d'action en arrière de nous. Stéphanie, pourriez-vous parler un peu de PR17?

DURAND : Absolument, avec grand plaisir. Donc comme vous voyez, il y a tellement d'activités qui est en train de se passer derrière nous. On se prépare pour accueillir au-dessus de mille participants provenant de 20 pays et territoires des Amériques. Donc une grosse journée aujourd'hui de préparation et puis on a hâte à commencer l'événement demain.

TOMLINSON : Excellent. Et quelles sont les activités prévues pour les prochains jours?

DURAND : Donc c'est trois journées remplies d'activités et de conférenciers intéressants qui proviennent non seulement du gouvernement du Canada et des experts canadiens mais ils sont aussi accompagnés d'une panoplie de conférenciers, d'experts provenant des Amériques. Donc on a une belle cérémonie d'ouverture qui va commencer l'événement avec une plénière et des sessions parallèles. Donc ça va être trois jours remplis avec de belles leçons pour nos participants.

TOMLINSON : Alors merci, Stéphanie, pour votre temps. Bonne conférence.

DURAND : Merci beaucoup.

TOMLINSON : En direct de PR17 à Montréal, je suis Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

Cartographie des plaines inondables au Canada avec Lori MacDonald

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : Je suis maintenant accompagné de Lori MacDonald, sous-ministre adjointe du Secteur de la gestion des urgences et des programmes à Sécurité publique Canada. Lori, je vous remercie de nous consacrer un peu de temps.

LORI MACDONALD (sous ministre adjointe, Secteur de la gestion des urgences et des programmes, Sécurité publique Canada) : Je suis heureuse d'être là.

TOMLINSON : Génial. Maintenant, Lori, ce matin, dans son mot d'ouverture à l'intention de la Plate forme régionale, le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a parlé de la façon dont les inondations sont devenues les catastrophes les plus coûteuses du Canada et une situation avec laquelle dont nous devons composer. Le ministre a poursuivi en parlant du Cadre fédéral de cartographie des plaines inondables. Pouvez nous nous parler un peu du cadre?

MACDONALD : Bien entendu. Nous sommes en réalité très excités que le ministre en ait fait l'annonce aujourd'hui. Il s'agit d'un cadre qui donne réellement des outils et des ressources aux provinces et aux territoires, aux intervenants, aux Canadiens et aux partenaires intéressés, en ce qui concerne la façon dont nous nous préparons en prévision des incidents y compris la façon dont réfléchissons à la gestion de la cartographie des plaines inondables au Canada.

TOMLINSON : Super. Quels sont les avantages pour les Canadiens?

MACDONALD : Cela présente un très grand nombre d'avantages pour les Canadiens, tout en partant de la préparation de la planification urbaine, les mesures préventives en ce qui concerne les inondations, mais aussi y réfléchir à partir d'un point de vue visant à les atténuer. Comment atténuons nous réellement les risques au Canada afin de sauver des vies, de réduire des coûts pour l'économie, de réduire les pertes, mais aussi de s'assurer que nous avons réellement une incidence positive sur notre économie, sur notre pays et en vue d'assurer la sécurité des Canadiens. Cela présente de très nombreux avantages pour les Canadiens.

TOMLINSON : Lori, une dernière question. C'est en fait extraordinaire d'avoir la plate forme régionale ... ici au Canada avec les Nations Unies. Nous y sommes, à mi chemin de la première journée. Quelles sont vos impressions jusqu'à présent?

MACDONALD : C'est génial. Il y a une grande énergie dans la salle, une il y a beaucoup d'effervescence. Les gens sont vraiment heureux de se réunir pour parler des questions qui les inquiètent du point de vue de la réduction des risques de catastrophe. Les gens sont préoccupés par les changements climatiques. Ils sont préoccupés par ce qui se passe dans notre monde en ce qui concerne les catastrophes. Les gens sont donc heureux d'être ici. Ils sont encouragés, ils sont inspirés et ils ont d'excellentes conversations sur la façon dont nous améliorons réellement notre monde.

TOMLINSON : Super. Je vous remercie grandement du temps que vous nous avez consacré, Lori.
MACDONALD : Je vous remercie.
TOMLINSON : Depuis la plate forme régionale à Montréal, je suis Jamie Tomlinson, de Sécurité publique Canada.

Devenez un agent de changement jeunesse avec Tiffany Hill

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : En préparation à la PR17, le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes a invité des jeunes de l'ensemble des Amériques à participer à un défi vidéo jeunesse et à devenir des agents du changement pour la réduction des risques de catastrophes. L'une des vidéos soumises a été celle de Tiffany Hill, de Victoria, en Colombie-Britannique. Tiffany, merci beaucoup d'être avec nous et félicitations pour votre vidéo. Je l'ai vue sur YouTube. Elle est absolument fantastique.

TIFFANY HILL (jeune de Victoria, Colombie-Britannique) : Merci de me recevoir.
JAMIE TOMLINSON : Nous sommes heureux de vous avoir avec nous. Il serait peut-être judicieux de commencer en vous posant cette question : « qu'est-ce qui vous a inspiré à produire la vidéo que vous avez soumise? »

TIFFANY HILL : Pour être honnête, je pense que l'appel à être un agent du changement signifie en quelque sorte ce qui m'a inspirée, et pour moi, être un agent du changement suppose de faire les choses de façon différente. Cela signifie explorer ce qui pourrait être fait et vraiment défendre ce en quoi vous croyez.

Et c'est un peu pour cette raison que j'ai décidé de faire partie de cette action et de parler de la participation des jeunes et de la raison pour laquelle il est important d'inclure les jeunes dans le dialogue sur la réduction des risques de catastrophes et dans le Cadre d'action de Sendai, dans des espaces comme celui-là et ailleurs.

JAMIE TOMLINSON : Qu'est-ce que cela signifie donc pour vous être un agent du changement?

TIFFANY HILL : Qu'est-ce que cela signifie pour moi? En toute honnêteté … pour créer un changement réel, je pense que nous devons arrêter d'aborder les mêmes problèmes avec les mêmes solutions.

Nous devons les examiner différemment et concevoir les choses autrement parce que, regardons les choses en face, ce que nous faisons ne fonctionne pas. Ainsi comment pourrions-nous agir et explorer ce qui est possible, parce que, pour ma part, je me soucie de ma maison, je me soucie de cette planète et je sais que je ne suis pas la seule à m'en soucier. Alors, comment pourrions-nous faire cela?

JAMIE TOMLINSON : Cette préoccupation saute véritablement aux yeux dans votre vidéo. Je tenais vraiment à le dire. Et, une dernière question, Tiffany, si vous me le permettez. C'était un excellent message et votre souci à l'égard de la planète et ce que vous venez de dire dans votre dernière réponse est clairement démontré dans votre vidéo. Alors que nous parlons avec des jeunes de toutes les Amériques, y a-t-il un message que vous aimeriez leur transmettre?

TIFFANY HILL : Il y a un message … Je pense que nous savons déjà qu'il est important de mobiliser les jeunes dans cette plateforme, dans la réduction des risques de catastrophes. Ils sont passionnés, intéressés, et ils peuvent proposer des solutions créatives et innovatrices à des problèmes complexes.

Et que cela nous plaise ou non, les jeunes sont investis dans la réduction des risques et des conséquences de catastrophes, parce que nous les vivons. C'est donc ici notre chance. Faire participer les jeunes de façon constructive aux conversations et dans les décisions sur la façon de répondre à ces risques.

JAMIE TOMLINSON : Formidable. Tiffany Hill, merci beaucoup de m'avoir accordé cette entrevue. Merci d'avoir été avec nous. Félicitations, encore une fois, pour votre vidéo. Depuis la PR17 à Montréal, mon nom est Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

TIFFANY HILL : Une dernière chose. Je travaille pour le Resilience by Design Research Lab de la Royal Roads University à Victoria, et je voudrais simplement dire de tendre la main parce que nous travaillons avec des jeunes sur des engagements significatifs.

L'habilitation des femmes et des filles, et l'égalité des sexes dans la réduction des risques de catastrophe avec Melanie Goodchild

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JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : Nous en sommes à la deuxième journée ici à la plateforme régionale des Amériques et il est très approprié en cette Journée internationale de la femme, l'une des principales séances de ce matin était axée sur l'habilitation des femmes et des filles, et l'égalité des sexes alors que nous nous penchons sur la réduction des risques de catastrophe.

La modératrice de la discussion de ce matin est mon invitée en ce moment. Melanie Goodchild est du Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience. Melanie, je vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme.

MELANIE GOODCHILD (Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience) : Je vous remercie beaucoup.
JAMIE TOMLINSON : Merci de votre présence parmi nous.
MELANIE GOODCHILD : Oui, ça me fait plaisir.

JAMIE TOMLINSON : Il s'agissait d'une discussion absolument fascinante ce matin avec un groupe d'expertes très solide et qui se penche réellement sur un vaste éventail de questions, de la façon dont nos politiques et nos lois reflètent l'égalité des sexes aux considérations très pratiques...

Alors que nous avons entendu les histoires et les expériences personnelles de personnes en Haïti qui aident les citoyens à récupérer de l'ouragan Matthew. Je me demande, puisque, en quelque sorte, vous écoutiez et vous participiez à la discussion ce matin, quelles étaient certaines des choses que vous retirez de cette séance?

MELANIE GOODCHILD : Bien, je crois que l'étendue de l'expérience des expertes, bien qu'il se soit agi exclusivement de femmes, elles parlaient à partir d'un point de vue de base, elles parlaient d'un point de vue national ou régional et ont réellement donné un exemple de la diversité de l'expérience.

Lorsque nous avons parlé des sexes, non pas en y pensant d'une seule façon, mais en réfléchissant à propos de l'égalité des sexes, en réfléchissant à propos des droits des femmes, mais les expertes des îles Turks et Caicos ont parlé de la façon dont les femmes assument effectivement un rôle dans la réduction des risques de catastrophes, et que nous devons toujours nous souvenir d'établir un équilibre.

Elles ont donc réellement… Je crois que nous tous – et c'est une réflexion que j'ai faite – elles ont parlé d'équilibre. Ce n'est pas que vous avez priorisé les droits d'un groupe par rapport à ceux d'un autre, c'est que vous trouvez un équilibre, et que vous cherchez la justice et vous concevez en fonction de la justice.

JAMIE TOMLINSON : La vraie équité.
MELANIE GOODCHILD : Oui, exactement.
JAMIE TOMLINSON : Je suppose, en deuxième lieu, en sortant de la séance de ce matin, selon vous, quel est le message pour les Amériques alors que nous quittons ce lieu et, en quelque sorte, nous continuons la conversation?

MELANIE GOODCHILD : Je crois qu'un message fort d'un grand nombre des expertes ce matin était d'assurer qu'il existe une voix pour les femmes à toutes les étapes de la réduction des risques de catastrophe, ainsi qu'à tous les niveaux et dans toutes les plateformes, qu'il y ait…

Si cela ne se produit pas naturellement, que vous conceviez et que vous vous assuriez que les voix des femmes de la base aux ordres de gouvernement et aux politiques, aux personnes qui rédigent les politiques, qu'on y sente la voix des femmes, le point de vue des femmes, de sorte que nous puissions comprendre que nous ne tenons personne à l'écart de ces décisions importantes.

JAMIE TOMLINSON : Formidable. Melanie Goodchild, je vous remercie beaucoup de nous avoir consacré du temps aujourd'hui, je vous en suis reconnaissant.
MELANIE GOODCHILD : Merci beaucoup.
JAMIE TOMLINSON : Depuis la PR17 à Montréal, mon nom est Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

Communiquer le risque de catastrophe avec Chris St. Clair, de The Weather Network

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : C'est tout simplement la nature humaine que, lorsque les gens se réunissent, ils aiment souvent parler de la météo. Et qui pourrait mieux parler de la météo sinon l'un des plus grands présentateurs météo du Canada, Monsieur Chris St. Clair, de The Weather Network. Dans un premier temps, bonjour.

Bonjour. Je suis heureux d'être ici. Nous parlions hier à propos de l'année que nous avons, ne serait-ce que sur le plan géographique dans l'est de l'Amérique du Nord et je vous parlais des voyages que j'ai effectués, et je me suis rendu dans deux blizzards dans le Canada atlantique qui ont été quelque peu paralysants, comme les blizzards peuvent l'être.

Ensuite, je suis allé à Fort McMurray en raison des incendies feux de forêts là-bas et, je veux dire, il s'agissait d'unee l'avant-dernière histoire d'envergure sans pareil l'an dernier au Canada l'an dernier, seulement en ce qui a trait aux répercussions que cela a eues, non seulement sur les personnes qui y vivent, les écosystèmes dans les environs de Fort McMurray, mais l'économie, pour le pays et pour l'Alberta.

Ensuite, peu de temps après cela, nous avons eu, vous savez, les orages pendant l'été. En fait, l'un de nos chasseurs de tempêtes se trouvait dans la région de Windsor et, avant même que les avertissements ou quoi que ce soit d'autre, il avait vu des tornades commencer à se développer et avait alerté Environnement Canada pour que les avertissements puissent être communiqués le plus rapidement possible.

Ensuite, nous voyagions en Floride pour Matthew, qui a été une tempête dévastatrice. Matthew était une tempête très intéressante, lorsque vous réfléchissez à la portée des dommages et l'étendue géographique qu'elle a couverte. Vous savez, elle a causé 2,7 milliards de dollars de dommage… tout comme à Haïti.

Lorsqu'on analyse les dommages dans les Bahamas et l'inondation qu'on ne voit qu'une seule fois au cours d'une vie qui, vous savez, devient beaucoup plus fréquente dans le sud-est des États Unis, mais la tempête a ensuite continué le long de la côte est et elle a causé une inondation exceptionnelle à Cape Breton, au Canada.

On examine donc une tempête qui s'est étendue sur une période de deux semaines, deux semaines et demie, et l'étendue des dommages qu'elle a causés et nous n'en sommes environ qu'au huitième mois de 2016 et seulement dans une région géographique des dommages. C'est donc la raison pour laquelle les événements de ce genre sont si importants.

JAMIE TOMLINSON : Bien, il s'agit là d'un excellent point et, en quelque sorte, cela témoigne des conditions météorologiques extrêmes qui deviennent de plus en plus fréquentes, de plus en plus graves. Donc, par surcroît, quel est notre rôle collectif, selon vous, en ce qui concerne la communication avec les citoyens et la communication avec les collectivités et, collectivement, réduire d'une certaine façon le risque de catastrophe, qui est ce dont il est question cette semaine?

CHRIS ST. CLAIR : Oui et, ce qui est vraiment génial, c'est que la façon dont les personnes réfléchissent a tellement évolué et changé, et maintenant les partenariats entre les organismes gouvernementaux et le secteur privé sont beaucoup plus entremêlées que jamais auparavant. Je crois que c'est l'avenir.

Je sais que, à The Weather Network, nous exécutons le système d'alerte, ce qui signifie que, si une situation, vous savez, comme celle du Lac Mégantic se reproduit, s'il y a des tornades, nous nous assurons que ces avertissements sont diffusés à tous dans toutes les formes de média au Canada.

Lorsque des avertissements proviennent du gouvernement ou de toute autre personne, nous nous assurons que le message se répande. C'est une étape qui informe à tout le moins que quelque chose est imminent. Cependant, ce qui est réellement important, c'est que ce qui s'est produit ici concerne la façon dont nous nous assurons d'atténuer les pertes que toutes ces catastrophes nous causent.

JAMIE TOMLINSON : Chris, je vous remercie beaucoup de votre temps. Je vous suis vraiment reconnaissant de nous avoir accordé quelques instants et je vous souhaite de profiter du reste de la conférence.
CHRIS ST. CLAIR : Bien, je vous remercie beaucoup. Je suis heureux d'être ici.
JAMIE TOMLINSON : Je vous remercie. Depuis la PR17 à Montréal, mon nom est Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

La recherche et sauvetage en milieu urbain à l'aide d'équipement lourd (RSMUEL) avec Sue Henry

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : Je suis accompagné en ce moment de Sue Henry, chef adjointe, de l'Agence de gestion des urgences de Calgary, et commandante adjointe de la force opérationnelle canadienne no 2. Nous sommes aussi avec Kit Hoffer (ph), maître-chien K9 de la force opérationnelle canadienne no 2, et Bailey, également de la force opérationnelle canadienne no 2. Sue, merci de vous être jointe à nous et de prendre un peu de temps pour bavarder avec nous aujourd'hui.

SUE HENRY (chef adjoint, de l'Agence de gestion des urgences de Calgary, et commandant adjoint de la force opérationnelle canadienne no 2) : Merci de nous avoir invités.
TOMLINSON : C'est merveilleux que vous soyez ici à la RP17. Nous pourrions peut-être parler un peu de la recherche et sauvetage en milieu urbain de niveau opérationnel lourd, au Canada, et un peu de la force opérationnelle canadienne no 2.

SUE HENRY : Bien sûr. Il y a actuellement cinq équipes dans l'ensemble du pays. Ses équipes de recherche et sauvetage en milieu urbain de niveau opérationnel lourd sont aussi conçues et configurées pour toutes les interventions en cas de catastrophe.

La force opérationnelle canadienne no 2 se trouve à l'extérieur de Calgary, et nous avons établi un excellent partenariat avec notre organisme provincial, l'Agence de gestion des urgences de Calgary, et Sécurité publique Canada afin de nous assurer de disposer d'une capacité d'intervention à grande échelle en Alberta.

Nous avons eu la chance d'être déployée dans un certain nombre d'événements et, nous sommes allée à Fort McMurray.

TOMLINSON : Peut-être que nous pourrions nous tourner vers le travail de Kit et de Bailey. Kit, merci beaucoup de vous être joint à nous.
KIT HOFFER (maître-chien K9, force opérationnelle canadienne no 2) : Oui, je suis très heureux d'être ici.
TOMLINSON : Depuis combien de temps Bailey a-t-elle été membre de l'équipe?

KIT HOFFER : Elle est membre de l'équipe depuis maintenant trois ans. Il nous faut environ 18 mois pour que les chiens reçoivent leur certification standard de déploiement. C'est un border collie d'un peu plus de quatre ans.

TOMLINSON : Décrivez-nous, si vous le pouvez, le travail que Bailey accomplit lorsqu'elle arrive sur les lieux d'une catastrophe.

KIT HOFFER : En effet, Bailey est une chienne de recherche et de sauvetage en milieu urbain. Le travail de Bailey fera partie de celui de l'équipe initiale lorsqu'elle arrive sur les lieux de l'une de ces catastrophes majeures, l'effondrement d'un immeuble, ce genre de choses.

Nous y envoyons Bailey pour qu'elle tente de trouver des personnes vivantes, à qui nous consacrons des ressources de sauvetage.

TOMLINSON : Incroyable. Je suis certain que Bailey a fait face à une multitude de situations

KIT HOFFER : Oui. Il s'agit d'un travail exigeant pour les chiens, c'est certain, mais ils peuvent accomplir beaucoup de choses que nous ne pouvons pas faire grâce à leur museau, qui est un instrument en lui-même. C'est étonnant la vitesse avec laquelle ils peuvent libérer l'accès d'un immeuble pour nous, ce qui est tout aussi important pour nous que de trouver une personne.

TOMLINSON : Quelle est la durée de la carrière d'un chien comme Bailey normalement?

KIT HOFFER : J'espère que Bailey aura une longue carrière. Un chien qui a travaillé sur l'un site des attentats du 11 septembre a pris sa retraite seulement en 2015. Il s'agissait d'un border collie. Habituellement, les chiens de plus petites races, ont une vie de travail plus longue. Ceux des races les plus grandes comme des bergers allemands et de retrievers du Labrador peuvent espérer ordinairement une carrière de huit à dix ans, ce qui est une bonne vie de recherche. J'espère que Bailey ait 10 ou 12 ans de travail et qui sait, peut-être plus longtemps.

TOMLINSON : Merci infiniment de nous avoir consacré du temps.

KIT HOFFER : Merci de votre intérêt à nos forces opérationnelles canadiennes.
TOMLINSON : Merci. Depuis la PR17 à Montréal, mon nom est Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

Réflexion sur les derniers jours avec Lori MacDonald et Ricardo Mena

Transcription

JAMIE TOMLINSON (Sécurité publique Canada) : Nous approchons de la fin de la Plate forme régionale de 2017 à Montréal. Nous sommes sur le point de terminer, mais avant, nous allons tenir une brève conversation avec deux personnes qui ont été très importantes au cours des derniers jours. En ce moment, je suis accompagné de Lori MacDonald, de Sécurité publique Canada, et de Ricardo Mena du Bureau régional pour les Amériques de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes de l'Organisation des Nations Unies (ONU/SIPC). Je vous remercie d'être des nôtres et de passer un peu de temps avec nous.

LORI MACDONALD (sous-ministre adjointe, Secteur de la gestion des urgences et des programmes, Sécurité publique Canada) : Merci, Jamie.
RICARDO MENA (responsable, Bureau régional pour les Amériques, Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes de l'Organisation des Nations Unies – ONU/SIPC) : Merci, c'est un plaisir.

JAMIE TOMLINSON : M. Mena, je commencerai avec vous. Dans le cadre de notre réflexion sur les derniers jours et les discussions que nous avons tenues, pouvez-vous nous parler de la PR17 et du Cadre de Sendai?

RICARDO MENA : Eh bien, il s'agissait de la première réunion de la région après l'adoption du Cadre de Sendai au cours de la conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophe.

Par conséquent, c'était là une excellente occasion de réunir un grand nombre de dirigeants de toute la région des Amériques afin de discuter de la mise en œuvre du cadre de Sendai et d'apprendre les uns des autres en ce qui concerne les éléments qui fonctionnent et les difficultés, afin qu'ils puissent mettre l'accent sur ces aspects.

La réunion a été très efficace, le Canada a placé la barre assez haut et nous sommes très heureux et reconnaissants du fait que le Canada a organisé cette séance et d'avoir obtenu de si bons résultats.

Je suis certain que Lori parlera plus tard du résultat de la conférence mais je tiens à préciser que nous sommes très satisfaits d'avoir réuni ici un groupe de représentants de gouvernements, d'organisations de société civile, du secteur privé, du secteur universitaire, d'organisations autochtones et d'organisations de femmes.

Tous les intervenants qui traitent de la réduction des risques de catastrophe dans les Amériques, soit les principaux responsables de ce secteur, étaient présents à cette séance.

JAMIE TOMLINSON : Lori, vous pourriez peut-être revenir sur le dernier point de M. Mena lié à la présence des intervenants clés. Naturellement, la troisième journée a été marquée par la réunion des ministres et des autorités de haut niveau, et l'un des principaux points de leurs discussions portait sur le plan d'action régional. Peut-être pourriez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet?

LORI MACDONALD : Bien sûr. Merci, Jamie. Tout d'abord, je poursuivrai dans la même veine que Ricardo en mentionnant que nous avons travaillé sur le plan d'action, nous en avons discuté au cours de la dernière année dans le cadre d'une réunion que nous avons tenue en juin dernier au Paraguay et, lorsque nous avons entamé cette conversation, nous avons annoncé que, cette année, le Canada serait l'hôte de la Plate-forme régionale ici, à Montréal.

Au cours des derniers mois, nous avons discuté avec quelques pays sur la façon d'élaborer un plan qui pourrait véritablement aider à faire progresser le Cadre de Sendai, du point de vue d'un plan d'action régional.

Par conséquent, au cours des derniers jours, comme Ricardo l'a dit, de nombreuses personnes très encourageantes et sources d'inspiration sont venues nous parler de tout ce qui touche la réduction des risques de catastrophe, l'environnement et les changements climatiques, ainsi que l'importance des femmes, des enfants et des adolescents sur le plan de la réduction des risques de catastrophe...

...et du regroupement des pays pour parler de ce que nous devons faire à l'échelle mondiale en tant qu'Amériques et en tant que pays individuels, en vue d'élaborer un plan d'action qui appuie véritablement le Cadre de Sendai.

Nous avons donc travaillé fort, nous avons discuté pendant de longues heures, nous avons tenu compte de certaines des véritables questions clés qui sont importantes pour soutenir, encourager et aider les pays à mettre en œuvre certaines de ces mesures clés qui permettront de promouvoir ce que nous voulons vraiment faire, c'est à dire sauver des vies, sauver des moyens de subsistance, réduire les dommages, assurer la sécurité des personnes et faire de notre monde un endroit plus sécuritaire.

JAMIE TOMLINSON : Je m'en voudrais de vous laisser partir tous les deux sans vous demander de nous faire part de vos réflexions et de ce que vous retiendrez de ces trois derniers jours que vous avez passés à Montréal. Nous pouvons peut-être commencer avec vous, M. Mena.

RICARDO MENA : En effet, je pense que nous avons maintenant un plan d'action qui, bien sûr, trace le chemin que nous devons suivre pendant la période à venir, jusqu'à ce que nous ayons une nouvelle plate forme régionale.

Aussi, naturellement, l'un des aspects importants sera de surveiller la mise en œuvre du plan d'action et d'être en mesure d'établir des rapports sur ce qui a été accompli, alors que nous progressons vers notre objectif de 2030 prévu dans le Cadre de Sendai. Je crois donc qu'il s'agit de l'un des principaux éléments qui découleront de la plate forme.

De plus, je tiens à souligner l'accueil formidable dont le Canada a fait preuve au cours des derniers jours pour tous les délégués, en plaçant la barre assez haut.

JAMIE TOMLINSON : Merci. Lori?

LORI MACDONALD: Je veux simplement dire que c'est un privilège d'avoir tenu cette conférence qui a réuni dans un même endroit un si grand nombre d'experts de tous les horizons qui sont clairement passionnés et déterminés à changer les choses pour notre monde.

De plus, le Canada est tout simplement ravi d'avoir été l'hôte de cette rencontre et de soutenir ce genre de concepts à l'avenir.

Par conséquent, dans le cadre des travaux que nous accomplirons au cours des prochains mois pour soutenir le plan d'action ainsi que nos collègues au Mexique qui se préparent à la plate forme mondiale, le Canada jouera aussi un rôle important en offrant son soutien.

Et ensuite, nous progresserons au cours des deux prochaines années pour la prochaine plate forme régionale et, comme le dit Ricardo, pour les travaux que nous avons accomplis et que nous accomplirons en ce qui a trait au plan d'action régional.

En terminant, l'énergie dans la salle, les pourparlers et le vrai sens de vouloir changer les choses ont été, à mon avis, les principaux points de cette conférence.

JAMIE TOMLINSON : Je vous remercie tous les deux de nous avoir accordé ce moment. Nous l'apprécions vraiment beaucoup.
JAMIE TOMLINSON: De la PR17 à Montréal, je suis Jamie Tomlinson, Sécurité publique Canada.

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