Nouveau-Brunswick
Pour appuyer l’objectif de la Division de mettre en oeuvre des services d’application de la loi et de prévention axés sur la preuve et le renseignement, la Division a embauché des analystes de la criminalité civils et des spécialistes de la prévention du crime civils appelés agents de programme communautaires (APC). L’idée d’embaucher des civils pour ces postes étaient une mesure de réduction des coûts. La prise de dispositions pour des civils accomplissent ces fonctions fait en sorte qu’ils se consacrent uniquement à leurs responsabilités et qu’ils ne soient pas appelés à intervenir en cas d’urgence comme c’est le cas lorsque ce sont des policiers en uniforme qui accomplissent ces fonctions. Les postes d’APC sont généralement financés en vertu d’une entente sur les services de police avec le Nouveau Brunswick; toutefois, certains postes d’APC sont financés en vertu de contrats municipaux directs (Codiac disposera bientôt de deux APC, et Sackville, d’un APC).
Fournir un modèle de services de police plus rentable, et ce :
La responsabilité est à deux niveaux : la portion stratégique est gérée par la Section divisionnaire des analyses criminelles (SDAC) et le Groupe de réduction de la criminalité. Tous les analystes des crimes (aux échelons fédéral et provincial) relèvent de la SDAC pour ce qui est de l’orientation stratégique, et ce, pour faire en sorte d’assurer la continuité de la formation, la tenue à jour d’une norme professionnelle uniforme pour tous les analystes, etc. Les APC relèvent de leurs districts respectifs, mais ils obtiennent des directives stratégiques de la part du Groupe de réduction de la criminalité, qui supervise les stratégies pour les jeunes, relative aux services de police autochtones, à la prévention du crime, à la prévention de la toxicomanie et à la réduction de la criminalité. En outre, le Groupe de réduction de la criminalité a une grande influence sur l’orientation stratégique de la SDAC.
Rick Shawrick.shaw@rcmp-grc.gc.ca
Les APC mobilisent de nombreux partenaires communautaires qui participent directement à nos efforts de prévention et de réduction de la criminalité. Toutefois, l’embauche de civils pour ces postes était une décision interne qui a été prise à la suite de consultation auprès de partenaires gouvernementaux et d’autres intervenants. Il existe des initiatives parallèles concernant les jeunes récidivistes, gérées par des groupes auxquels nous participons. La pluparts des districts, y compris Codiac, disposent maintenant des groupes de consultation de jeunes et des comités d’intervention et de déjudiciarisation. Nos APC entretiennent des liens quotidiens avec les analystes des crimes, pour les examens des cas touchant des jeunes, etc.
L’embauche des deux groupes a débuté en 2007.
Non. Il s’agissait de mesures ciblées visant à faire en sorte que nos ressources policières soient axées sur les bonnes personnes, et ce, au moyen d’une approche fondée sur des éléments probants.
Oui. Six analystes civils à temps plein, pour un total d’environ 600 000 $ et onze APC civils, pour un total d’environ 1,1 M$ par année – les deux catégories de postes étant bien moins coûteuses que les policiers en uniforme.
Le projet pilote a débuté dans la plus grande municipalité de la GRC, soit Moncton, en 2007, et a été élargi à l’ensemble de la province en 2008.
Les opérations policières sont mieux ciblées et axées sur le renseignement. Elles sont fondées sur des méthodes de services de police axées sur les problèmes et mettent l’accent sur la réduction de la criminalité, par l’élimination des causes de la criminalité. Les réductions des crimes liés à la pauvreté, en particulier, sont évidentes dans toute la province. Une réduction de plus de 20 % des crimes liés à la pauvreté a été signalée par le service régional de Codiac (GRC). En général, la GRC au Nouveau-Brunswick a constaté une réduction de plus de 7 000 appels de service en 2011. Les mesures étaient principalement des extrants pour les deux ou trois premières années (nombre de vérifications dans les rues, nombre de vérifications du respect des couvre feu, etc.). Cette année, dans notre plan du rendement de district, nous inclurons des mesures des résultats comme la réduction des appels ou de certains types de crimes. C’est également le cas pour la prévention du crime – notre stratégie pour les jeunes est dirigée par les APC et fait en sorte que les bons services soient offerts aux bons jeunes au bon moment en fonction d’enquêtes et d’évaluations validées par des preuves scientifiques. Le nombre d’aiguillages des jeunes vers les services communautaires sont passés de presque nul à environ 75 par mois. La demande relative à une capacité analytique additionnelle et à un plus grand nombre d’APC est très élevée. Les partenariats communautaires n’ont jamais été aussi efficaces. Nos données sur les crimes sont mises à profit et elles favorisent l’équilibre de nos fiches de rendement ainsi que de notre plan annuel du rendement à l’aide de cibles et de mesures solides. Le nombre d’appels de service a également été réduit, ce qui libère du temps pour les policiers en uniforme.
Oui
La principale stratégie était une campagne dans le cadre de laquelle il y a eu des réunions avec TOUS les policiers de première ligne de la GRC de la province du Nouveau Brunswick afin d’assurer la cohérence avec le message et de favoriser l’approbation.
La Division « J » vise à faire du Nouveau-Brunswick la province la plus sécuritaire du Canada. Grâce à la contribution des principaux partenaires et universitaires, la Division « J » a élaboré une formule permettant de déterminer quelle est la province la plus sécuritaire. Le Nouveau-Brunswick a obtenu la première position en 2010 et est maintenant en deuxième position. Importante réduction du nombre d’appels visant à obtenir les services de policiers de première ligne. Il y a également eu une réduction des crimes contre les biens. Les policiers de première ligne ont appris à être plus efficaces en ce qui a trait à la patrouille dans les lieux propices au crime, aux vérifications dans les rues et aux vérifications du respect du couvre feu. Des milliers de vérifications documentées dans les rues ont été enregistrées au cours de la dernière année, ce qui a mené à la résolution de nombreux crimes graves et à la collecte de renseignements criminels extrêmement utiles. Un pourcentage élevé (la majorité) de récidivistes qui doivent respecter un couvre-feu ne récideivent pas pendant la période où ils sont assujettis à un couvre feu. En raison de la réduction des crimes au Nouveau Brunswick, nous nous affairons à élaborer de nouvelles façons d’obtenir des gains d’efficience avec nos partenaires du système de justice.
S.O.
Le groupe de réduction de la criminalité s’améliore pour mieux traiter la victimisation. Nous continuerons à axer notre attention sur les récidivistes de crimes contre les biens, mais nous dressons également une liste des récidivistes afin d’inclure d’autres types de crimes qui peuvent causer des préjudices plus importants à la société. Ce processus est en cours. L’utilisation de civils pour certains postes clés permet de réduire les coûts des services de police pour les partenaires contractuels. En faisant un meilleur usage des données sur les crimes et des recherches disponibles, nous avons été en mesure d’axer nos ressources sur certains segments de population, ce qui a mené à une réduction de la criminalité et des appels de service. Le modèle de service de la Division « J » est un modèle de services de police axé sur les données probantes et le renseignement. La Division « J » fournit désormais des services de police contemporains dans le cadre desquels les employés participent à l’établissement d’objectifs liés à la réduction et à la prévention de la criminalité et peuvent communiquer leur rôle en matière de réduction de la criminalité et de la victimisation. Ils comprennent les processus et planifient les changements en conséquence. La consultation au niveau communautaire englobe un vaste éventail de clients. Les initiatives relatives au plan annuel du rendement sont claires, et les résultats mesurables sont la norme. Les travaux d’analyse sont évidents. Les gestionnaires d’unité font le suivi du volume des appels et de la charge de travail. Les partenaires de la justice partagent des objectifs et des stratégies communs pour la gestion des récidivistes et des délinquants chroniques ou prioritaires. La Division « J » vise à atteindre un niveau où la gestion des délinquants chroniques, récidivistes et prioritaires est englobé dans la collectivité et n’est pas un problème pour le système de justice en tant que tel; où les groupes sociaux communautaires participent et sont des acteurs clés des stratégies de gestion des délinquants qui visent à aborder les questions et les déterminants de la criminalité, comme les toxicomanies, les problèmes de santé mentale, la pauvreté, les problèmes d’emploi ou de logement et le manque d’alphabétisation; où les jeunes à risque sont une priorité; où les niveaux de criminalité et les taux de crimes élucidés sont suivis de près; où le nombre de délinquants récidivistes désignés est stable; où les initiatives de prévention sont fondées sur des données probantes et les initiatives de réduction de la criminalité, axées sur le renseignement. Certains districts ont déjà atteint ces objectifs; cependant, d’autres travaux sont nécessaires.Depuis novembre 2009, les APC mettent l’accent sur le plan de prévention de la criminalité chez les jeunes, établi par la Division « J » pour une durée de cinq ans. Voici certaines de leurs réalisations :
2013-08-01