Ontario
Waterloo
Le projet de gestion du rendement a débuté en novembre 2007 lorsque l’équipe de projet a été mise en place. Depuis, nous travaillons en étroite collaboration avec notre instructeur et conseiller en matière de gestion du rendement, M. Peter Bellmio.Le modèle de la police des quartiers du SPRW vise à établir des zones de patrouilles équitables en fonction des appels de services. Il s’agit de déployer les agents de première ligne au bon endroit et dans le bon nombre selon les pointes de la demande de services. Le fait d’affecter des agents à des quartiers précis permet une prise en charge des problèmes; contribue à accroître la présence des policiers et la satisfaction au travail des agents; et assure un niveau de service de police dans les quartiers qui facilitent la résolution des problèmes et les partenariats locaux. Le SPRW doit périodiquement évaluer les besoins de la collectivité afin de pouvoir réagir rapidement et efficacement à l’augmentation et à l’évolution des besoins. Il doit mesurer les résultats des efforts déployés et apporter les changements nécessaires pour être le plus efficient possible. Par l’entremise du projet de police des quartiers, nous avons pu rendre compte au public des résultats grâce aux mesures mises en place et du rendement de leurs investissements dans les services policiers. Pour évaluer le rendement des patrouilles, le SPRW doit quantifier les demandes du public à l’égard de nos agents de première ligne, de manière à mesurer le niveau de service offert à la collectivité et apporter les changements requis pour atteindre les nouveaux objectifs de rendement. À l’aide du logiciel de modélisation MPP (Managing Patrol Performance), les facteurs ci-dessous sont continuellement mesurés, suivis et rapportés :
Bureau de la direction – Section de la recherche et de la planification
Kevin Thalerkevin.thaler@wrps.on.ca
Le projet a été lancé de manière préliminaire en 2008. Les déploiements ont commencé à porter fruit en janvier 2011. L’Initiative est maintenant élargie pour comprendre les agents en tenue civile.
Inquiétudes financières. Il fallait aussi montrer à la collectivité que des résultats mesurables étaient atteints à l’aide des fonds accordés aux services policiers.
Les frais annuels liés au conseiller s’élèvent à environ 25 000 $, ce qui comprend le logiciel MPP (version allégée) et cinq licences d’utilisation. Le conseiller est payé 30 000 $ par année. Il n’y a pas de coût distinct pour la version allégée de MPP. Nous sommes depuis passés à la version complète de MPP avec licences illimitées, ce qui coûte 20 000 $. L’analyste reçoit un salaire allant de 54 000 $ à 65 000 $ par année. Nous avons dépensé 6 000 $ pour l’achat d’ordinateurs et 2 300 $ pour la formation.
Le projet a été en grande partie mis en oeuvre graduellement. Le nouvel horaire par quarts de travail est un projet pilote qui sera assujetti à un vote à la fin de la période d’essai de deux ans.
Principaux résultats à ce jour :
Oui
Le projet de police des quartiers permet d’offrir des services équilibrés partout dans la région et vise à optimiser la capacité des agents de prendre des mesures proactives dans le quartier où ils travaillent.Le SPRW dispose d’informations détaillées indiquant ce que font les agents et quelle est la demande à laquelle ils font face. Le temps de patrouille des agents est analysé et réparti selon les trois catégories suivantes : réponse aux appels de services des citoyens, fonctions administratives (tribunaux, repas, rapports, etc.) et mesures proactives (prévention du crime, sécurité routière, etc.).Nous cherchons continuellement des moyens d’améliorer l’efficacité des services de police.
À ce jour, nous avons reçu une rétroaction de la commission des services de police et du conseil municipal au sujet des rapports d’étape reçus. Ils sont satisfaits des résultats et tableaux que nous leur avons remis pour montrer les changements réalisés un an après la mise en oeuvre.Nous avons également remarqué une augmentation du nombre de remerciements liés à la présence des policiers dans les quartiers, même si nous n’avons pas fait de suivi officiel.
S.O.
Le projet permet de relever les pratiques qui ne sont pas efficaces et d’apporter des changements. Il permet aussi d’assurer une forme équilibrée de gestion des divisions partout dans la région en égalisant le terrain. On peut rapidement déterminer qu’une division est inefficace à partir des données recueillies et analysées. Par exemple, nous avons constaté qu’une division consacrait 35 heures de plus par semaine à la rédaction de rapports que deux autres divisions, même si la charge de travail était répartie également. Nous avons procédé à un examen et leur avons communiqué les pratiques, la division en question a ainsi pu atteindre les mêmes résultats que les deux autres. Les agents passent plus de temps dans leur zone respective, car la charge de travail est mieux équilibrée. Ils traversent moins souvent les limites de leur zone, de sorte que le temps de réponse en cas d’urgence est plus rapide.
Il s’agit d’une vaste initiative comportant des avantages sans doute trop nombreux pour les expliquer dans le cadre du présent sondage. Nous pouvons toutefois produire de nombreux documents à l’appui de l’initiative.
2013-08-01