Police de quartier – Mesure du rendement (Détails)

Nom de la province/ territoire :

Ontario

Ville/ Région :

Waterloo

Description de l'initiative :

Le projet de gestion du rendement a débuté en novembre 2007 lorsque l’équipe de projet a été mise en place. Depuis, nous travaillons en étroite collaboration avec notre instructeur et conseiller en matière de gestion du rendement, M. Peter Bellmio.

Le modèle de la police des quartiers du SPRW vise à établir des zones de patrouilles équitables en fonction des appels de services. Il s’agit de déployer les agents de première ligne au bon endroit et dans le bon nombre selon les pointes de la demande de services. Le fait d’affecter des agents à des quartiers précis permet une prise en charge des problèmes; contribue à accroître la présence des policiers et la satisfaction au travail des agents; et assure un niveau de service de police dans les quartiers qui facilitent la résolution des problèmes et les partenariats locaux. Le SPRW doit périodiquement évaluer les besoins de la collectivité afin de pouvoir réagir rapidement et efficacement à l’augmentation et à l’évolution des besoins. Il doit mesurer les résultats des efforts déployés et apporter les changements nécessaires pour être le plus efficient possible. Par l’entremise du projet de police des quartiers, nous avons pu rendre compte au public des résultats grâce aux mesures mises en place et du rendement de leurs investissements dans les services policiers.

Pour évaluer le rendement des patrouilles, le SPRW doit quantifier les demandes du public à l’égard de nos agents de première ligne, de manière à mesurer le niveau de service offert à la collectivité et apporter les changements requis pour atteindre les nouveaux objectifs de rendement. À l’aide du logiciel de modélisation MPP (Managing Patrol Performance), les facteurs ci-dessous sont continuellement mesurés, suivis et rapportés :

  • pourcentage d’appels de services par les citoyens;
  • pourcentage d’appels par type de priorités;
  • nombre d’unités de patrouille déployées pour répondre à des appels de services des citoyens;
  • temps moyen pris par chaque agent répondant à l’appel;
  • écart quant à la durée des déplacements par type de priorités;
  • temps consacré à des fonctions administratives (et non en réponse aux appels);
  • région couverte par la patrouille; et
  • nombre réel d’unités de patrouille en service qui peuvent répondre aux besoins de la communauté.

L’équipe de secours contribue également à accroître la sécurité des policiers en veillant à ce que chaque détachement compte toujours deux agents en service en tout temps.

Les dix-huit premiers mois, le projet visait surtout à accroître la capacité organisationnelle pour assurer la qualité, l’intégrité et le caractère complet des données. Il nous a fallu mettre en place de nouveaux critères en matière de rapport pour nous assurer de bien saisir les éléments de données recherchés. Au milieu de 2009, nous avions suffisamment de données pour alimenter le logiciel MPP. Nous continuons à assurer la qualité, l’intégrité et le caractère complet des données.

En 2010, nous avons ajouté un programmeur et analyste de la recherche à notre équipe. Nous avons depuis élaboré tout un éventail d’outils de renseignements qui nous permettent de déterminer le moment et l’endroit du déploiement des effectifs, les services offerts par ceux-ci, les résultats obtenus grâce à la prestation de ces services, les répercussions sur la criminalité, ainsi que les appels et les troubles civiques dans la collectivité. Nous avons également mis en place la capacité de faire des analyses prédictives et des prévisions en fonction de l’expérience passée.

Tout au long de 2010, nous avons effectué des analyses approfondies et rendu compte des données tirées du MPP tous les trimestres. Notre but premier était de créer des zones et divisions de patrouilles équitables et équilibrées. Nos efforts ont porté fruit en janvier 2011. Nous avons alors mis en place de nouvelles zones de patrouilles et délimitations des divisions, ainsi que les services de police en équipe.

Nous avons établi et recommandé des changements touchant les pratiques qui contribueront à améliorer l’efficacité de la prestation de services (p. ex. modèle d’intervention policière différentielle, services centralisés d’alcootest pour conduite avec facultés affaiblies, réduction du temps d’attente dans les hôpitaux, et ravitaillement en carburant).

Les analyses effectuées à l’aide du MPP ont également permis de détecter et quantifier de graves problèmes liés à nos anciennes pratiques de dotation des patrouilles. Il a fallu redistribuer cinquante agents pour renforcer les troupes.

Tout au long de 2011, nous avons travaillé à mettre au point un horaire par quarts pour les patrouilles qui permettra d’affecter les ressources en fonction des besoins liés à la charge de travail, et ce selon l’heure du jour et la journée de la semaine.

En 2012, nous avons commencé à analyser les services d’enquêtes criminelles, toujours dans le but d’améliorer l’efficacité en ce qui concerne l’affectation des agents.

Vu notre expérience, nous disposons de beaucoup d’information. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions ou des préoccupations.

Objectifs principaux de l'initiative :

  • déterminer les zones où la demande est le plus élevé et s’efforcer de réduire la demande en assurant de manière plus efficace ou différente des services;
  • améliorer le déploiement des agents en fonction de la demande de services de police dans la collectivité, selon l’heure de la journée, la journée de la semaine et l’endroit;
  • accroître le temps dont disposent les agents pour mener des initiatives proactives, comme la prévention du crime, et réduire le temps consacré à des tâches administratives en fonction des gains réalisés;
  • trouver des organismes offrant d’autres services qui sont mieux placés pour répondre à certains appels ou qui peuvent aider à les gérer, par exemple les professionnels en santé mentale;
  • améliorer le temps de réponse aux appels prioritaires;
  • assurer et gérer des services de police équilibrés dans toute la collectivité;
  • réduire le temps d’attente dans les hôpitaux;
  • assurer une intervention policière fondée sur les données pour régler les problèmes dans la collectivité; et
  • accroître la disponibilité des agents dans leur zone respective.

Section responsable de l'accomplissement de cette initiative :

Bureau de la direction – Section de la recherche et de la planification

Contact principal :

Kevin Thaler
kevin.thaler@wrps.on.ca

Groupes/ agences/ partenaires impliqués :

  • groupes communautaires
  • instances civiles de gouvernance
  • association de police ou syndicat
  • entreprises ou organismes privés

Niveau d'implication (consultatif - partage d'information et/ou coopératif - implication directe) :

  • consultant – M. Peter Bellmio;
  • commission des services de police –a autorisé l’initiative et est régulièrement informée des progrès;
  • Conseil de la municipalité régionale et conseil municipal – Ces conseils sont informés des résultats des analyses aux fins du budget et sont au courant de la répartition des policiers;
  • Association des policiers – Certains membres feront partie d’un comité sur l’horaire par quart de travail. L’Association appuie pleinement la mise à l’essai du nouvel horaire, qui permet d’accroître virtuellement de 40 personnes l’effectif sans embauche ou transfert; et
  • Hôpital Grand River – Travaille en partenariat pour réduire le temps d’attente à l’aide de l’analyse des données.

Durée depuis la mise en place de l'initiative :

Le projet a été lancé de manière préliminaire en 2008. Les déploiements ont commencé à porter fruit en janvier 2011. L’Initiative est maintenant élargie pour comprendre les agents en tenue civile.

Raison d'entreprendre cette initiative :

Inquiétudes financières. Il fallait aussi montrer à la collectivité que des résultats mesurables étaient atteints à l’aide des fonds accordés aux services policiers.

Ressources requises afin de mettre en place cette initiative:

Les frais annuels liés au conseiller s’élèvent à environ 25 000 $, ce qui comprend le logiciel MPP (version allégée) et cinq licences d’utilisation. Le conseiller est payé 30 000 $ par année. Il n’y a pas de coût distinct pour la version allégée de MPP. Nous sommes depuis passés à la version complète de MPP avec licences illimitées, ce qui coûte 20 000 $. L’analyste reçoit un salaire allant de 54 000 $ à 65 000 $ par année. Nous avons dépensé 6 000 $ pour l’achat d’ordinateurs et 2 300 $ pour la formation.

Méthode d'accomplissement :

Le projet a été en grande partie mis en oeuvre graduellement. Le nouvel horaire par quarts de travail est un projet pilote qui sera assujetti à un vote à la fin de la période d’essai de deux ans.

Principaux résultats de l'initiative :

Principaux résultats à ce jour :

  • légère augmentation du temps de patrouille proactive, qui avait baissé dans les trois années précédant la mise en oeuvre de l’initiative;
  • réduction de 30 secondes du temps de réponse en cas d’urgence selon l’heure de la journée et la journée de la semaine;
  • réduction du temps d’attente dans les hôpitaux récemment en raison d’une nouvelle entente;
  • réduction du nombre de techniciens dans l’ensemble de la région grâce au programme centralisé d’alcootest, réduisant la demande et les coûts liés à la formation et à l’accréditation;
  • le Service a pu clairement établir « l’état de l’application de la loi» dans la région de Waterloo grâce aux données continuellement recueillies;
  • amélioration de l’équilibre travail et vie personnelle pour les agents en raison d’une meilleure répartition de la charge de travail (durée des appels de service dans toutes les zones est de 10 minutes ou moins sur une période de 24 heures); et
  • services de police égaux dans les quartiers fondés sur les besoins locaux.

Stratégie de communication disponible :

Oui

Principaux messages véhiculés afin de promouvoir l'initiative :

Le projet de police des quartiers permet d’offrir des services équilibrés partout dans la région et vise à optimiser la capacité des agents de prendre des mesures proactives dans le quartier où ils travaillent.

Le SPRW dispose d’informations détaillées indiquant ce que font les agents et quelle est la demande à laquelle ils font face. Le temps de patrouille des agents est analysé et réparti selon les trois catégories suivantes : réponse aux appels de services des citoyens, fonctions administratives (tribunaux, repas, rapports, etc.) et mesures proactives (prévention du crime, sécurité routière, etc.).

Nous cherchons continuellement des moyens d’améliorer l’efficacité des services de police.

Types d'évaluation de l'initiative :

  • formative
  • sommative
  • interne
  • externe
  • quantitative

Évaluation completée ou commentaires reçus de la communauté :

Oui

Sommaire des résultats

À ce jour, nous avons reçu une rétroaction de la commission des services de police et du conseil municipal au sujet des rapports d’étape reçus. Ils sont satisfaits des résultats et tableaux que nous leur avons remis pour montrer les changements réalisés un an après la mise en oeuvre.

Nous avons également remarqué une augmentation du nombre de remerciements liés à la présence des policiers dans les quartiers, même si nous n’avons pas fait de suivi officiel.

Sommaire des données de mesures de la performance recueillies :

S.O.

Piliers économiques des services de police :

Détails supplémentaires :

Le projet permet de relever les pratiques qui ne sont pas efficaces et d’apporter des changements. Il permet aussi d’assurer une forme équilibrée de gestion des divisions partout dans la région en égalisant le terrain. On peut rapidement déterminer qu’une division est inefficace à partir des données recueillies et analysées. Par exemple, nous avons constaté qu’une division consacrait 35 heures de plus par semaine à la rédaction de rapports que deux autres divisions, même si la charge de travail était répartie également. Nous avons procédé à un examen et leur avons communiqué les pratiques, la division en question a ainsi pu atteindre les mêmes résultats que les deux autres.

Les agents passent plus de temps dans leur zone respective, car la charge de travail est mieux équilibrée. Ils traversent moins souvent les limites de leur zone, de sorte que le temps de réponse en cas d’urgence est plus rapide.

Commentaires ou suggestions additionnels :

Il s’agit d’une vaste initiative comportant des avantages sans doute trop nombreux pour les expliquer dans le cadre du présent sondage. Nous pouvons toutefois produire de nombreux documents à l’appui de l’initiative.

Date de création :

2013-08-01

Date de modification :