Colombie-Britannique
Delta
Stratégies préventives et mesures de dissuasion visant la réduction de la participation à un gang, l’intimidation, l’extorsion, etc.
Empêcher la participation à un gang, l’intimidation, etc.
Section des services de police axés sur la collectivité
Melissa Granummgranum@deltapolice.ca
Les groupes ont travaillé en collaboration à l’élaboration de l’initiative. On note une participation quotidienne de la part du personnel de liaison et des autres membres des écoles ainsi que de la part des groupes de bénévoles de la collectivité.
Un programme de liaison dans les écoles est en place depuis 17 ans, et cette initiative particulière est en cours d’élaboration depuis un peu plus d’un an. Il s’agit d’une campagne contre l’intimidation qui s’est transformée en une initiative beaucoup plus vaste. Les agents de liaison dans les écoles étaient inquiets de ne pouvoir s’attaquer qu’aux situations qui se produisaient à l’école pendant les heures de classe. Ils ont relevé la nécessité de créer un programme qui tient compte des événements qui se déroulent après l’école et dans les zones que fréquentent les gangs.
L’initiative a été mise en place pour faire face à un problème communautaire. Les jeunes et les parents ont commencé à mentionner qu’il fallait mieux encadrer les jeunes (mentorat, activités après l’école, etc.). Les agents de liaison dans les écoles (présents dans chaque école intermédiaire et secondaire de Delta) ont fait part des mêmes préoccupations.
Nous estimons que les frais initiaux seront d’environ 1,5 million de dollars pour les coûts du programme et les coûts relatifs aux policiers. Il s’agit d’un travail à temps plein pour une équipe multidisciplinaire. L’objectif est de mettre sur pied une équipe à temps plein composée de policiers, de personnes qui travaillent avec les jeunes et de membres de la collectivité, pour régler ces problèmes.Les frais initiaux ne semblent pas importants lorsque l’on examine le montant beaucoup plus élevé que nous avons donné à l’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé (équipe intégrée de lutte contre le crime organisé dans les basses terres continentales), pour lequel nous estimons que notre investissement n’a pas entraîné des résultats aussi positifs que ceux escomptés. Nous savons que les mesures de dissuasion et les stratégies de prévention sont tout aussi importantes que les autres facettes de la prévention relative aux gangs.
Cette initiative n’a pas été complètement mise en œuvre pour le moment. Un comité de jeunes (30 adolescents de la région) est en place, de même qu’une communauté bénévole de Canadiens d’origine indienne. Nous travaillons actuellement à garantir le financement et à coordonner une équipe. Nous espérons que tout sera fonctionnel pour le début de 2013.
Ne s’applique pas, car le projet n’est pas encore en place.
Oui
Nous travaillons à décourager les activités criminelles chez les jeunes.
Non
S.O.
Nous savons tous qu’il faut en faire plus pour informer et mobiliser nos jeunes et les empêcher de commettre des actes criminels, ce qui se nécessite parfois des « activités de diversion », par exemple : donner quelque chose à faire aux jeunes, un endroit où aller, quelqu’un à qui parler. Cet élément est souvent rempli par le Club des garçons et des filles. Une initiative provinciale coordonnée devrait vraiment être en place à ce sujet.Nous essayons d’adopter une approche multidimensionnelle en matière de participation criminelle chez les jeunes, et nous travaillons avec l’avocat de la Couronne, les organisations sans but lucratif locales, les écoles, les conseils scolaires, les parents et les élèves. Nous visitons par ailleurs les zones dangereuses où se tiennent les jeunes. Nous croyons que cette façon de faire empêchera les jeunes d’emprunter un mauvais chemin, ce qui les conduira à une vie meilleure et contribuera à bâtir des collectivités plus sécuritaires.
2013-08-01