Résumé
«Distincte de par son caractère francophone, ses édifices anciens et sa proximité au marché By,Vanier s’est trouvée confrontée à une augmentation du trafic de drogues et de la prostitution. Ses rues de plus en plus mal entretenues et ses résidences et commerces délabrés n’ont fait que renforcer une impression de déclin. Il semblait que les 15 726 résidants et résidantes de Vanier – dont 69 p. cent sont locataires comparativement à 37 p. cent pour la reste de la ville d’Ottawa – avaient abandonné l’espoir de jours meilleurs. Les gens du quartier signalaient rarement les crimes et activités suspectes à la police. Le centre de police communautaire, établi dans le quartier pour favoriser les relations avec les citoyens et éduquer le public en matière de crime et de sécurité, n’avait pas réussi à attirer l’attention de la population en général. Et il n’y avait aucun programme de surveillance de quartier. »--Page 1.