Police de quartier – Mesure du rendement (Synopsis)

Service de police régional de Waterloo (SPRW)

Description : En 2008, le Service de police régional de Waterloo a mis en place le modèle de police de quartier pour mesurer le rendement des services de police. Prenant appui sur des mesures du rendement, ce modèle sert à établir des zones de patrouilles équitables à partir des appels reçus et permet de déployer stratégiquement les policiers aux bons endroits et en nombre suffisant selon la demande de services. Le fait d’affecter les policiers dans des zones précises permet de prendre en charge les problèmes locaux, d’accroître la visibilité des services policiers, d’améliorer la satisfaction au travail des agents et d’offrir des services de police par quartier, ce qui aide à régler les problèmes locaux et à nouer des partenariats.

À l’aide d’un logiciel de modélisation de gestion du rendement des patrouilles (Managing Patrol Performance – MPP), le Service de police régional de Waterloo peut continuellement évaluer les divers facteurs ayant trait aux appels et aux services fournis, en faire le suivi et en rendre compte. À l’aide de ces mesures quantifiables, il peut calculer le nombre d’agents de patrouille requis pour atteindre ou dépasser ses objectifs de rendement.
Objectif : Plusieurs objectifs sont associés au modèle :

  • accroître l’efficacité en assurant des services de police plus efficaces ou sous une forme différente dans les zones où la demande de services policiers est le plus élevée;
  • modifier les horaires ou les zones de déploiement des agents en fonction de la demande;
  • accroître le temps que les policiers peuvent consacrer à des initiatives policières proactives et réduire le temps qu’ils consacrent à des tâches administratives;
  • identifier d’autres organismes de services qui sont mieux placés pour répondre à certains appels (p. ex. des spécialistes en santé mentale);
  • améliorer le temps de réponse aux appels prioritaires;
  • assurer des services de police égaux partout dans la collectivité;
  • réduire le temps d’attente dans les hôpitaux;
  • assurer une intervention policière fondée sur les données aux problèmes locaux; et
  • accroître la disponibilité des agents dans leur zone respective.
Résultats : Le modèle de la police de quartier a été mis en place en 2008, mais on a commencé à constater des gains d’efficacité liés aux déploiements seulement en janvier 2011. À ce jour, le Service de police a obtenu les résultats mesurables suivants : renversement, après trois ans, d’une tendance à la baisse en ce qui concerne les patrouilles proactives, et légère augmentation de ces patrouilles; réduction du temps de réponse en cas d’urgence; centralisation du programme des éthyloscopistes dans la région; charge de travail des agents mieux équilibrée; uniformisation des services de police dans les quartiers en fonction des besoins. Il a également acquis la capacité de réaliser des analyses prévisionnelles et d’établir de prévisions en se fondant sur les expériences passées. En janvier 2011, il a établi de nouvelles zones de patrouilles, de nouvelles limites divisionnaires et une nouvelle approche d’équipes policières.

La commission des services policiers, le conseil municipal et le public ont formulé des commentaires positifs.
Ressources : Pour établir le modèle, il a fallu les ressources suivantes : expert-conseil (environ 30 000 $ par année), licence d’utilisation du logiciel MPP (20 000 $), un analyste (environ 60 000 $ par année) ordinateur et formation (environ 8 300 $). Les changements découlant de cette initiative reposent sur la restructuration des déploiements des agents au sein du service de police.
Piliers :
Province : Ontario
Mots clés :
Date de création : 2013-08-01
Date de modification :