Messages publiés dans les médias sociaux – Colten Boushie
Sujet :
En 2018, un article paru dans les médias faisait état de messages publiés dans un groupe Facebook non officiel de la GRC au sujet du verdict dans l'affaire Colten Boushie.
Réponse suggérée :
- Ces commentaires étaient scandaleux et n'étaient pas à l’image de la GRC.
- La GRC a besoin de la confiance des Canadiens pour pouvoir remplir efficacement son mandat, et ce genre de commentaires érodent certainement la confiance du public.
- Les membres doivent tenir compte des différences culturelles et agir conformément aux attentes concernant le traitement équitable de tous les Canadiens, sans préjugés fondés sur la race, la couleur ou le sexe.
- La politique de la GRC sur les services de police sans préjugés s'appuie sur les principes d'égalité et de non-discrimination.
- Lorsque des préoccupations sont soulevées concernant du contenu offensant écrit présumément par un employé de la GRC, celles-ci font l'objet d'une enquête déontologique et peuvent entraîner des conséquences.
- À cet égard, la GRC a lancé des enquêtes déontologiques concernant la publication de commentaires inappropriés dans des applications tierces ou sur des sites de réseautage social, et elle continuera de le faire lorsque de telles situations se produisent.
- La GRC est déterminée à établir avec les peuples autochtones des rapports solides fondés sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat.
- La GRC reconnaît qu'elle a une longue histoire, parfois difficile, avec les communautés autochtones au Canada.
- La GRC s'engage à apporter des changements positifs, notamment en renforçant ses relations vitales avec ces communautés.
Contexte :
En 2018, les médias ont rapporté que des commentaires offensants avaient été publiés par un membre actif de la GRC sur une page Facebook privée auxquels des policiers de partout au Canada étaient abonnés.
La publication sur Facebook ne respectait pas les normes de la GRC et la manière dont ses employés sont tenus de se comporter. Le groupe Facebook mentionné n'est pas géré ni administré par la GRC. Lorsque des préoccupations sont soulevées concernant du contenu irrespectueux écrit présumément par un employé de la GRC, celles-ci font l'objet d'une enquête et des mesures sont prises en conséquence. Par le passé, la GRC a lancé des enquêtes déontologiques concernant la publication de commentaires inappropriés dans des applications tierces ou sur des sites de réseautage social, et elle continuera de le faire lorsque de telles situations se produisent.
La GRC doit absolument avoir la confiance des Canadiens pour pouvoir remplir efficacement son mandat. Ses employés doivent donc se conduire de manière conforme aux attentes élevées qu’ont à juste titre les Canadiens. Qu'ils soient de service ou non, les membres sont tenus de se comporter de manière à respecter le code de déontologie de la GRC. L'utilisation d'Internet par les membres de la GRC à des fins de réseautage social doit être conforme à ces normes. Lorsqu’ils utilisent les réseaux sociaux, les employés doivent éviter de compromettre l’intégrité de la GRC, ou de se présenter ou de présenter l’organisation d’une façon qui soit scandaleuse ou qui jette le discrédit sur l’organisation.
Aujourd'hui, la GRC sert plus de 600 collectivités autochtones à l'échelle du pays. Servir les communautés autochtones constitue une priorité à la GRC et celle-ci est déterminée à améliorer la santé et la sécurité des membres de ces collectivités.
Pour certains aspects du travail de la GRC, comme ceux à l'appui de la réconciliation, il s’agit d’un engagement à long terme qui sera pris en compte dans les activités quotidiennes des membres et des employés de la GRC qui travaillent avec des communautés autochtones ou dans celles-ci, en milieu urbain et rural. Dans le cadre de son engagement à améliorer les relations avec les communautés autochtones, la GRC consulte les aînés, les communautés, les défenseurs des jeunes, les chercheurs et les organes consultatifs partout au Canada. Elle compte plusieurs comités consultatifs sur les Autochtones à l’échelle nationale et divisionnaire qui formulent des avis aux cadres supérieurs sur la prestation de services de police dans les communautés autochtones.
Les connaissances et les conseils transmis par ces comités ont une incidence directe sur le travail des employés de la GRC. Il existe aussi d'autres groupes nationaux et divisionnaires sur la diversité et la réconciliation auxquels les employés participent.
La GRC est déterminée à diversifier son effectif et à soutenir ses quelque 1 900 employés autochtones qui apportent une perspective et une contribution uniques à leur travail. Ils nous aident à faire en sorte que nos programmes et nos politiques soient culturellement pertinents.
La GRC reconnaît la nécessité de renforcer la sensibilisation culturelle chez ses employés pour faire progresser la réconciliation. Des initiatives et des occasions d’apprentissage culturel ont lieu et sont continuellement élaborées, tant au niveau national que divisionnaire. En voici quelques exemples :
La formation à la Division Dépôt couvre divers sujets dont l'éthique, les services de police exempts de préjugés, le harcèlement, la discrimination et les forums de justice communautaire. L'exercice des couvertures de KAIROS – un atelier de 90 minutes sur l’histoire commune des peuples autochtones et non autochtones au Canada – a aussi été ajouté au Programme de formation des cadets réguliers à la Division Dépôt.
Dans les deux ans après leur stage à Dépôt, tous les nouveaux membres sont tenus de suivre le cours en ligne intitulé « Comprendre les Autochtones et les Premières nations ».
La GRC a aussi élaboré une nouvelle formation sur la sensibilisation culturelle et l'humilité et le cours « Adoption d’une approche tenant compte des effets des traumatismes ». Offerts à tous les employés, ils visent à améliorer la capacité de l’organisation à intervenir efficacement et d'une manière adaptée à la culture dans les cas de violence fondée sur le sexe et de violence faite aux femmes et aux filles autochtones, et aux membres des communautés racisées et 2SLGBTQ+. Voici d’autres exemples d’initiatives :
- présentations faites par un expert des Premières Nations à la Division Dépôt et dans d’autres divisions;
- reconnaissance des journées commémoratives autochtones et possibilité pour les employés de la GRC d’en apprendre davantage sur les cultures et l’histoire autochtones;
- « Comprendre les Autochtones et les Premières Nations », un cours offert à l’ensemble des employés et suivi par l’ensemble des agents de la GRC;
- prestation du programme de sensibilisation aux cultures, aux traditions et à l’histoire autochtones locales dans les divisions.
Personnes-ressources
Préparée par : Nom, titre et numéro de téléphone (Arial 8)
Approuvé par : Nom, titre et numéro de téléphone (SMA ou équivalent seulement)
Veuillez vous assurer que le cabinet du ministre peut joindre ces personnes-ressources (numéro de téléphone cellulaire requis).
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