Premier anniversaire du rapport de l'Enquête sur les femmes et les filles Autochtones disparues et assassinées

Date : 3 juin 2020
Classification : Non classifié
Entièrement publiable (AIPRP)? Oui
Secteur / agence : GRC

Sujet :

La GRC fait le point sur les activités entreprises à la suite du rapport de l’Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

Réponse suggérée :

Contexte :

La GRC reste déterminée à améliorer ses relations avec les communautés autochtones, à soutenir les victimes de violence et les familles, et à veiller à ce que les enquêtes soient rigoureuses et professionnelles et qu’elles apportent justice aux victimes et à leurs familles.

Le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) a été publié le 3 juin 2019.

Lancée en 2016, cette enquête avait pour mandat d’examiner les causes systémiques de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles autochtones partout au Canada et d’en rendre compte. Elle devait aussi recommander des mesures concrètes afin d’éliminer les causes de cette violence et d’améliorer la sécurité des femmes et des filles autochtones, ainsi que proposer des façons d’honorer celles qui sont mortes ou disparues.

À la suite de la publication du rapport, intitulé Réclamer notre pouvoir et notre place, en 2019, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord a amorcé et dirigé l’examen et l’évaluation des appels à la justice pour les FFADA et met en place des initiatives collaboratives et multiorganismes afin de prévenir la violence contre les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones. De telles consultations sont nécessaires alors que le gouvernement du Canada travaille à l’élaboration d’un plan d’action national sur les FFADA. La GRC participe à ces consultations et poursuit le dialogue avec d’autres ministères fédéraux et des groupes et conseils consultatifs autochtones au sujet des prochaines étapes.

De plus, la GRC examine les appels à la justice en regard des activités en cours et a entrepris, au cours des dernières années, un travail important en se fondant sur ces appels à la justice, sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, sur les appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada et sur d’autres rapports.

La GRC a apporté plusieurs changements à ses politiques, à ses procédures et à ses programmes de formation au cours même de l’Enquête. En voici des exemples :

Formations : Approche adaptée aux traumatismes et sensibilisation culturelle
Dans le cadre de la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, la GRC a élaboré deux cours visant à enseigner aux employés comment utiliser une approche adaptée aux traumatismes dans les enquêtes et à les aider à comprendre l’incidence de la culture et de l’identité personnelle sur les actions, les perceptions, les interactions et les expériences.

Communication avec les familles
Depuis plusieurs années, la GRC s’emploie à améliorer la communication et à mettre en œuvre de nouvelles initiatives en ce qui concerne les enquêtes sur les personnes disparues. La GRC révise et met à jour périodiquement ses politiques opérationnelles ou en crée de nouvelles en fonction d’un éventail de facteurs et d’examens internes et externes. Dans le cadre de sa stratégie relative aux personnes disparues, la GRC a publié une politique révisée sur les personnes disparues en 2016 et été mis à jour en 2018, 2019 et 2020.

La GRC a aussi modifié ses procédures à la suite des témoignages des familles. Par exemple, les agents de la GRC doivent désormais s’abstenir d’utiliser une photo signalétique, sauf si c’est la seule photo dont ils disposent.

Dossiers de FFADA en cours et résolus
En 2014 et en 2015, la GRC a produit deux rapports détaillés sur le sujet des FFADA. Ces rapports ont contribué à orienter ses efforts pour élaborer des politiques, des pratiques opérationnelles et des initiatives de prévention.

La GRC demeure résolue à faire la lumière sur les cas non résolus de disparitions et de meurtres de femmes, de filles et de personnes 2ELGBTQQIA autochtones sur son territoire de compétence afin de donner des réponses aux familles touchées. Toute personne détenant des renseignements peut communiquer avec le détachement de la GRC de sa localité, ou encore appeler Échec au crimesi elle désire préserver son anonymat.

Tisser des liens avec les communautés autochtones
La GRC a établi plusieurs comités consultatifs sur les Autochtones à l’échelle nationale et divisionnaire qui formulent des avis aux cadres supérieurs sur la prestation de services de police dans les communautés autochtones.

Le principal mandat de la GRC demeure la prévention de la criminalité et le maintien de la paix et de l’ordre. Elle assure des services de police dans des centaines de communautés autochtones, et contribuer à la sécurité et à la santé des communautés autochtones est l’une de ses cinq priorités stratégiques et un élément essentiel de son modèle de prestation de services. 

L’une des grandes priorités de la GRC est d’adopter une démarche de réconciliation axée sur la collaboration et sur les communautés. Dans le cadre de ses efforts pour renforcer ses liens, la GRC a engagé le dialogue avec les communautés autochtones, les aînés, les jeunes, les employés et des partenaires consultatifs partout au Canada. 

Représentation des Autochtones dans l’effectif et les activités de recrutement
La GRC est déterminée à attirer un effectif diversifié et, pour ce faire, elle tient des exposés sur les carrières et participe à des ateliers, à des salons de l’emploi, à des camps pour les jeunes et à des activités spéciales dans différentes villes tout au long de l’année, y compris des activités axées sur les autochtones et d’autres groupes visés par l’équité en matière d’emploi.

En date du 1er avril 2020, la GRC comptait 1 397 membres réguliers qui se sont déclarés autochtones, ce qui représente 7,2 % de son effectif policier. Depuis le 1er avril 2019, la GRC a engagé 35 recrues autochtones. 

Personnes-ressources :

Préparée par : Maryanne Pearce, Ph.D., conseillère spéciale, Services nationaux de police autochtones et de prévention du crime, GRC (613-867-6346)
Approuvée par : Brian Brennan, sous-commissaire, Services de police contractuels et autochtones, GRC (613-617-1124)

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