Préparation en cas d’inondation et rôle du Centre des opérations du gouvernement (COG)

Classification : Non classifié

Direction générale/organisme : SGUP

Réponse suggérée :

Saison des inondations 2020

Rôles et responsabilités

Sécurité publique Canada :

Forces armées canadiennes (FAC) :

Environnement et changement climatique Canada (ECCC) :

Services autochtones Canada (SAC) :

Ressources naturelles Canada (RNCan) :

Saison des inondations de 2019

Les provinces de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick ont demandé de l’aide fédérale en raison de niveaux des eaux historiquement élevé. Les demandes d’aide fédérale (DAF) visaient les évacuations; le soutien aux personnes vulnérables; les vérifications du bien-être; les patrouilles sur les plans d’eau; les efforts d’atténuation visant à protéger les propriétés et les infrastructures (par exemple,

l’installation de sacs de sable); l’approvisionnement et le déploiement des moyens de lutte contre les inondations; et la planification et la coordination des opérations de secours.

Leçons tirées

Tout au long de la saison des inondations de 2019, le programme d’Amélioration continue de l’intervention fédérale en cas d’incident, qui fait partie du COG, a recueilli des observations sur les pratiques exemplaires et les points à améliorer.

Pratiques exemplaires

Points à améliorer

Activités de préparation – Saison des inondations de 2020

Impacts de COVID-19

2019 inondations printanières par les nombres

Description de l’image

Cette infographie résume les statistiques notables de la saison des inondations du printemps 2019.

Ces statistiques sont les suivantes :

  • 23,3 millions de dollars demandés par la province du Nouveau-Brunswick dans le cadre d’ententes d’aide financière en cas de catastrophe.
  • 1 200 déploiements de membres des Forces armées canadiennes en Ontario.
  • Au Québec, 14 229 victimes des inondations sont enregistrées par la Croix-Rouge canadienne.
  • 150 logements ont été inondés ou à risque dans le sud-centre du Manitoba.
  • 428 millions de dollars de pertes non assurées déclarées par la province de Québec dans le cadre d’ententes d’aide financière en cas de catastrophe.

Zone inondée par région touchée (Graphique à secteurs) :

  • 10 km2 – Sainte-Marthe-sur-le-Lac
  • 91 km2 – Région d’Ottawa-Gatineau
  • 124 km2 – Vallée de la rivière Rouge
  • 383 km2 – Région de Fredericton-Saint John
  • 609 km2 au total

Les routes à risque ou inondées par la région touchée (graphique à barres) :

  • Sainte-Marthe-sur-le-Lac – 53 kilomètres de route touchés
  • Région d’Ottawa-Gatineau – 101 kilomètres de route touchés
  • Région de Fredericton-Saint John – 238 kilomètres de routes touchés
  • Vallée de la rivière Rouge – 70 kilomètres de routes touchés

Provinces touchées

En 2019, les inondations printanières au Canada ont le plus touché les provinces de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Manitoba. De concert avec les partenaires provinciaux et fédéraux, le gouvernement du Canada a coordonné un effort d’intervention pangouvernemental à cet événement.

Manitoba

Les répercussions des inondations pour la saison des inondations printanières de 2019 au Manitoba ont été plus particulièrement observées dans la vallée de la rivière Rouge. La municipalité régionale de Montcalm a déclaré l’état d’urgence en raison d’inondations localisées le 22 avril, ce qui a entraîné l’évacuation obligatoire de plusieurs résidences. La réserve des Premières Nations de la rivière Roseau a également été touchée par l’élévation du niveau de l’eau.

Ontario

La saison des inondations du printemps 2019 en Ontario a été sans précédent et a eu des répercussions généralisées dans toute la province. La région de Muskoka, la région de la capitale nationale, le lac Nipissing et de nombreuses collectivités des Premières Nations du Nord qui bordent la baie d’Hudson ont été les plus touchés. L’élévation du niveau de l’eau sur la rivière des Outaouais a débuté le 18 avril et a entraîné la fermeture du pont de la Chaudière le 28 avril.

Québec

Les répercussions de la saison des inondations printanières de 2019 au Québec ont été considérables, plus de 250 municipalités ayant été touchées. Les villes riveraines de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent ont été les plus durement touchées, notamment Pointe-Calumet, Rigaud et Sainte-Marthe-sur-le-Lac – où un tiers de la ville a été inondé à cause d’une rupture de digues. La province a demandé l’aide du gouvernement fédéral pour mener des activités de rétablissement et pour atténuer les inondations.

Nouveau-Brunswick

Au Nouveau-Brunswick, les inondations printanières étaient surtout concentrées dans la partie sud de la province. Saint John, Fredericton et Oromocto ont été les plus touchés. Les dommages causés par des inondations localisées ont entraîné la fermeture de la Transcanadienne et l’enregistrement de plus de 1 200 victimes par la Croix-Rouge canadienne.

Niveaux d’eau moyens historiques de la rivière des Outaouais à Gatineau

Un graphique linéaire montre les mesures moyennes du niveau d’eau enregistrées par la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais pour mai de 2000 à 2019. Le graphique indique que les niveaux d’eau des inondations printanières augmentent. En 2000, le niveau moyen de l’eau était de 42,02 mètres. Au cours des 20 dernières années, ce niveau a augmenté constamment. Les inondations du printemps 2019 ont été sans précédent, avec des niveaux moyens d’eau atteignant 44,59 mètres – une augmentation de 1,78 mètre par rapport aux niveaux de 2018.

Source de données : Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais

Saison des inondations 2020 mise à jour no. 1

SOMMAIRE EXÉCUTIF - Évaluation préliminaire des risques d'inondations printanières en 2020

Les informations actuellement disponibles pour la saison des inondations de 2020 sont préliminaires; les évaluations des risques potentiels d'inondation sont en cours. Cette évaluation est basée sur les données recueillies auprès de divers acteurs clés tels que ECCC, RNCan, SAC et les bureaux provinciaux de gestion des urgences. Les prévisionnistes fédéraux et provinciaux élaborent des modèles basés sur l’accumulation de neige, la saturation du sol, les températures, les précipitations et les conditions de glace sur les rivières afin d’identifier les zones où des inondations importantes pourraient se produire. En plus de ces indicateurs, les intempéries pourraient affecter le potentiel pour des inondations.

AVERTISSEMENT : Les évaluateurs fédéraux et provinciaux évaluent les risques basé sur des indicateurs d'inondation tels que l'équivalence en eau de la neige, la saturation des sols, et l'état des glaces fluviales. Toutefois, d'autres indicateurs d'inondation tels que la température et les précipitations sont moins prévisibles dans une prévision à long terme et pourraient affecter l'évaluation globale des risques. Une mise à jour de cette évaluation des risques sera fournie dans le rapport quotidien des opérations du COG, à partir du 6 avril 2020.

Risque élevé

MB - Le sud du Manitoba, en particulier le bassin de la rivière Rouge (RR), présente un risque élevé d'inondations printanières en raison du niveau de saturation du sol qui atteint des niveaux presque records dans la partie américaine du bassin de la RR. Il existe un risque élevé d'inondation modérée sur la rivière Pembina et la rivière Roseau, car les deux bassins ont une humidité du sol supérieure à la normale.

C.-B. - Les régions du South Interior et du Southern Peace sont très exposées aux inondations en raison de précipitations supérieures à la normale et d'un manteau neigeux plus important que la moyenne.

Risque moyen

NB - La vallée de la rivière St. John et ses affluents présentent un risque moyen d'inondation dû aux risques d’embâcles en amont du barrage de Mactaquac, et d'inondation fluviale en aval. Les niveaux d'eau sont fortement influencés par les marées hautes dans la baie de Fundy.

QC - Les conditions menant à des inondations sont en place en raison des niveaux d'eau très élevés dans les 5 Grands Lacs, ainsi que dans le lac St-Pierre, le lac St-Louis et le fleuve Saint-Laurent. Les zones à risque moyen sont le Centre et l'Est du Québec.

ON - Les conditions conduisant à des inondations le long des rives des Grands Lacs et la rivière des Outaouais sont en place, puisque leurs niveaux d'eau sont supérieurs à la normale et proches/supérieurs aux extrêmes historiques depuis plusieurs mois, et que les précipitations totales sur ces zones sont supérieures à la normale depuis au moins 6 mois.

Évaluation des risques d'inondations printantères au Canada

Description de l’image

Cette carte présente l’évaluation préliminaire des risques d’inondation printanière de 2020 dans l’ensemble du Canada. La Colombie-Britannique et le Manitoba sont des régions à risque élevé. Les régions à risque modéré sont l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick. La carte montre également les collectivités des Premières Nations à risque modéré. Ces collectivités sont Attawapiskat 91A, Kashechewan et Moose Factory en Ontario, ainsi que la rivière Roseau au Manitoba et Metepenagiag au Nouveau-Brunswick.

Évaluation des risques d'inondations printantères au Canada
Région PRÉLIMINAIRE des risques en 2020
C.-B. ÉLEVÉ
Alb. FAIBLE
Sask. FAIBLE
Man. ÉLEVÉ
Ont. MOYEN
Qc MOYEN
N.-B. MOYEN
Î.-P.-É. FAIBLE
T.-N.-L. FAIBLE
N.-É. FAIBLE
Yn FAIBLE
T.N.-O. NON DISPONIBLE
Nt NON DISPONIBLE
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