Mesures renforcées à la frontière

Date : 21 mai 2020

Classification : non classifié
Entièrement publiable (AIPRP)? Oui
Secteur / agence : DGV/ASFC

Réponse Suggérée :

 Si l’on insiste sur les mesures prises en Alberta

 Si l’on insiste sur les voyageurs qui arrivent au Canada

Contexte :

Afin de prévenir la transmission potentielle au Canada du virus à l’origine de la COVID-19, le Centre des opérations du portefeuille de la santé (COPS) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a recommandé de renforcer les mesures frontalières aux points d’entrée afin d’identifier et de contrôler efficacement les personnes qui se sentent malades ou qui ne se sentent pas bien et d’informer les voyageurs de la nécessité de mettre en quarantaine pendant 14 jours.

Par conséquent, les agents des services frontaliers (ASF) de l’ASFC demandent à chaque voyageur s’il tousse, s’il a de la difficulté à respirer ou s’il fait de la fièvre. Si un voyageur répond par l’affirmative, il doit être isolé le plus tôt possible et recevoir un masque. En outre, on demande aux voyageurs de remplir le formulaire de l’ASPC sur le coronavirus, qui permet aux autorités sanitaires de surveiller et de suivre les personnes qui se sont rendues dans les régions touchées et qui sont invitées à s’isoler. Le formulaire permet de saisir les données de base, les données de vol et les coordonnées du passager pendant son séjour au Canada. Ces voyageurs seront automatiquement dirigés vers un agent de quarantaine de l’ASPC. En date du 15 avril, les ASF demandent aussi aux voyageurs s’ils ont un emplacement approprié pour leur mise en quarantaine, que cet emplacement n’est pas partager avec d’individus vulnérables et qu’ils sont en mesure de démontrer que les produits de de première nécessité (comme la nourriture et les médicaments) peuvent leur être livrés.

Les ASF utilisent une approche fondée sur le risque pour traiter les voyageurs. En ce qui concerne la COVID-19, les agents de l’ASFC doivent rester vigilants à l’égard des voyageurs provenant de pays et de régions où il existe un nombre important de cas confirmés. Les ASF doivent utiliser des techniques d’interrogation discrétionnaires pour établir si un voyageur peut être malade, malade ou susceptible de transmettre le COVID-19.

En vertu du Règlement sanitaire international, dont le Canada est signataire, tous les voyageurs arrivant au Canada qui sont malades ou qui pourraient être atteints d’une maladie transmissible doivent être renvoyées aux autorités sanitaires canadiennes pour évaluation et traitement médical jusqu’à ce qu’ils ne présentent plus de menace pour le public au Canada ou à l’étranger. Cela signifie que les ressortissants étrangers malades qui arrivent aux bureaux d’entrée ne peuvent pas recevoir l’ordre de retourner dans leur pays d’origine (en mode terrestre, retourner aux États-Unis) tout en présentant des signes d’une maladie transmissible suspecte et doivent toujours être adressés à un agent de quarantaine de l’ASPC pour une évaluation de santé.

Les procédures d’immigration et de douane, les interrogatoires et les examens sont suspendus jusqu’à ce que tous les examens de dépistage, l’évaluation de la santé et les examens/traitements médicaux prévus par la Loi sur la quarantaine aient été effectués.

Les coordonnées de tous les voyageurs faisant l’objet d’une mesure d’auto-isolement obligatoire sont saisies lorsque le voyageur cherche à entrer au Canada. La fourniture des informations demandées par l’ASFC au nom de l’ASPC est obligatoire en vertu de la Loi sur la quarantaine. Les voyageurs sont donc tenus de fournir leur adresse électronique, leur adresse pendant leur séjour au Canada et leur numéro de téléphone. Si un voyageur ne fournit pas ces informations, il peut faire l’objet de mesures supplémentaires, comme l’obligation de subir une évaluation de santé, ou être accusé d’une infraction à la Loi sur la quarantaine.

Réagir à l’arrivée de voyageurs symptomatiques

Les voyageurs malades en vol sont accueillis à la porte par des agents de l’ASFC, qui leur remettent une trousse comprenant un masque et des instructions, et leur demandent de porter le masque immédiatement. Ils seront accompagnés dans l’aéroport pour s’assurer qu’ils sont tenus à l’écart des autres passagers. Les agents de l’ASFC connaissent déjà cette procédure normalisée et travaillent avec les compagnies aériennes, les autorités aéroportuaires et l’ASPC pour s’assurer qu’un processus efficace et efficient est en place pour protéger le bien-être des autres.

Présence accrue

Dans tous les aéroports, des équipes supplémentaires d’agents itinérants ont été déployées dans la zone des arrivées et dans les zones de bagages afin d’entrer en contact avec les voyageurs et d’accroître la présence des agents par le biais de la conversation. Les agents supplémentaires procèdent à d’autres contrôles sanitaires et à des actions de sensibilisation du public en observant visuellement les voyageurs à leur arrivée, en les interrogeant sur leur état de santé et en s’assurant qu’ils connaissent les conseils fournis par l’ASPC. Les agents de l’ASFC utiliseront leur formation pour approcher tout voyageur présentant des signes de maladie afin de l’interroger. Les agents de l’ASFC distribuent des brochures révisées de l’ASPC contenant les derniers conseils de santé qui conseillent aux voyageurs de s’isoler. Avant de quitter la zone de l’ASFC, tous les voyageurs sont interrogés sur leur état de santé par les agents travaillant sur le podium ou par les agents de triage ou de vérification des documents. Cela s’ajoute au maintien des niveaux de personnel normaux, même si le nombre de voyageurs peut diminuer. 

Personne-ressource :

Approuvé par : Calvin Christiansen, Directeur Général, Groupe de travail de COVID-19, Direction générale des voyageurs, [CAVIARDÉ]

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