Sécurité de la recherche (SSNC)
CACN – Sécurité – Relations sino-canadiennes
22 février 2021
Date : 11 février 2021
Classification : Non classifié >
Secteur/organisme : SSCN/DGPSN
Sécurité de la recherche
Réponse proposée
- Le gouvernement du Canada accueille favorablement la collaboration sur les initiatives en matière de science, de technologie et d'innovation qui sont bénéfiques pour le Canada.
- Il reste toutefois des difficultés à surmonter. Notre gouvernement s'affaire à assurer que nos activités favorisent l'innovation et le progrès de la science tout en apportant des bienfaits de longue durée pour les Canadiens.
- Le gouvernement du Canada sait que des acteurs étrangers, [Caviardé] tentent de cibler les activités de pointe en recherche et en développement du Canada afin d'obtenir illégalement des données, des technologies et de la propriété intellectuelle.
- Il y a eu plusieurs cas d'auteurs de cybermenaces parrainées par des États étrangers, [Caviardé], tentant d'avoir accès à des recherches menées par des institutions canadiennes par divers moyens, dont les cyberattaques à distance, [Caviardé].
- [Caviardé].
- Les secteurs d'activités qu'ils ciblent sont parmi les plus essentiels à nos intérêts collectifs et à notre prospérité future, notamment la recherche en santé, en intelligence artificielle, en informatique quantique, en technologie océanique et en aérospatiale.
- [Caviardé] Cela représente un risque pour notre écosystème de recherches, pour notre économie et pour les droits et libertés des Canadiens.
- Pour faire face à cette situation, mon ministère communique activement avec les universités, les laboratoires fédéraux et les entreprises privées par l'initiative Science en sécurité pour protéger la sécurité de la recherche et des renseignements de nature exclusive au Canada. Cette initiative reçoit le soutien et la collaboration de dix ministères et organisations fédéraux. Jusqu'à présent, nous avons visité 34 universités et 19 laboratoires fédéraux, et le travail se poursuit.
- Cette initiative phare nous a aussi permis de mettre au point des outils concrets pour nos communautés de recherche afin de les aider à résister de façon plus efficace aux interférences étrangères. Cela comprend l'élaboration d'un plus grand nombre de conseils, d'orientations et de cours en ligne offerts aux chercheurs pour les aider à reconnaître et à atténuer les risques auxquels ils sont confrontés. Nous explorons également la possibilité d'une collaboration plus poussée avec nos partenaires du Groupe des cinq sur cette question. En outre, le Service canadien du renseignement de sécurité a informé plus de 200 organisations sur les menaces liées au COVID-19.
- [Caviardé]. Le gouvernement du Canada continuera de contribuer à assurer que ces menaces et d'autres menaces à la sécurité nationale sont traitées de façon appropriée, avec l'aide de partenaires nationaux et internationaux.
Contexte
La sécurité de la recherche peut être définie comme la volonté du gouvernement du Canada de défendre, protéger et promouvoir la sécurité de tous les aspects de la recherche dans les secteurs universitaire, public et privé. Il s'agit d'un enjeu qui touche plusieurs secteurs et qui concerne les mesures visant à contrer la prolifération des armes de destruction massive (ADM) et des technologies à double usage, à renforcer notre sécurité économique ainsi qu'à prévenir et à dissuader l'ingérence étrangère.
La sensibilisation est un élément clé des efforts déployés par Sécurité publique auprès des chercheurs canadiens dans le cadre de l'initiative Science en sécurité, tout comme la résilience et le renforcement des capacités. Malgré le manque de ressources affectées à cette fin en particulier, Science en sécurité a permis de sensibiliser les établissements de recherche canadiens aux risques de prolifération chimique, biologique, radiologique et nucléaire, à la lutte contre la prolifération au Canada, aux technologies à double usage, à la cybersécurité et aux moyens d'atténuer les risques. À ce jour, les ateliers de Science en sécurité ont été offerts dans 34 universités et 19 laboratoires fédéraux à travers le Canada. En 2020 seulement, malgré les limites imposées par la pandémie de COVID-19, plus de 200 chercheurs et scientifiques ont reçu un atelier de Science en sécurité. Des efforts sont actuellement déployés pour accroître l'offre aux secteurs privé, provincial et fédéral.
En septembre 2020, le gouvernement du Canada a également lancé le portail en ligne « Protégez votre recherche » pour rassembler les informations, les outils et les conseils accessibles au public sur le risque de vol et d'espionnage de la recherche; ce portail peut servir de point de départ pour l'élaboration d'autres conseils à l'avenir. Le gouvernement a également publié un énoncé de politique sur la sécurité de la recherche, signé conjointement par le ministre de la Sécurité publique, le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie et le ministre de la Santé.
Le Canada n'est pas le seul à être préoccupé par ces questions : plusieurs de nos alliés du Groupe des cinq sont aux prises avec les mêmes problèmes, de même que des partenaires internationaux comme la France, l'Allemagne, le Danemark, le Japon et la République tchèque.
Personnes-ressources
Préparé par : Maya Stewart, analyste principale des politiques, 613-290-8007
Approuvé par : Dominic Rochon, sous-ministre adjoint principal, 613-990-4976
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