Profil de risque organisationnel pour 2019 2020
- INTRODUCTION
- CONTEXTE OPÉRATIONNEL
- PRIORITÉS MINISTÉRIELLES
- PROFIL DE RISQUE ORGANISATIONNEL
- RISQUE ORGANISATIONNEL 1
- RISQUE ORGANISATIONNEL 2
- RISQUE ORGANISATIONNEL 3
- RISQUE ORGANISATIONNEL 4
- ANNEXE A : ÉCHELLES DE CLASSEMENT DES RISQUES
- ANNEXE B : ÉVALUATION DES RISQUES RÉSIDUELS
Le risque désigne l’effet de l’incertitude sur les objectifs. Il est l’expression de la probabilité et de l’incidence d’un événement qui pourrait nuire à la réalisation des objectifs du Ministère.
INTRODUCTION
Le Profil de risque organisationnel (PRO) établit les principaux risques organisationnels de Sécurité publique Canada (SP). Il décrit le contexte opérationnel du Ministère et ses objectifs eu égard à l’atténuation des risques, y compris les contrôles actuellement en place pour éliminer ou gérer l’incertitude. Étant donné que les contrôles existants ne permettent pas toujours d’atténuer l’incidence de certains risques, d’autres stratégies d’atténuation ont été établies de façon à centrer les efforts sur l’atténuation du risque résiduel à un niveau que l’organisation pourra tolérer. En tant que résultat du processus d’évaluation des risques, le PRO donne de l’information sur les risques permettant d’accroître la capacité de la haute direction de fixer des priorités, d’affecter des ressources, de prendre des décisions éclairées et d’améliorer les résultats en matière de rendement.
Le PRO, de même que le Cadre de gestion intégrée des risques ainsi que la Politique sur les risques constituent la gouvernance, le processus et la responsabilisation liés à la gestion ministérielle du risque au sein de Sécurité publique Canada.
Notre mission est de bâtir un Canada sécuritaire et résilient.
Le mandat du Ministère consiste à protéger le Canada d’une variété de risques, comme les catastrophes naturelles, la criminalité et le terrorisme.
CONTEXTE OPÉRATIONNEL
Le Ministère joue un rôle clé, par le truchement de ses 12 programmes (voir la figure 1), dans l’élaboration, la coordination et la mise en œuvre de politiques et de programmes visant à renforcer la sécurité nationale, la sécurité communautaire et la gestion des mesures d’urgence au Canada.
Évoluant dans un environnement dynamique, le Ministère doit faire preuve d’un haut niveau de connaissance, de mobilisation et de souplesse pour remplir son mandat, maintenir une approche cohésive et coordonnée à l’égard de la sécurité et générer des résultats pour les Canadiens, tout en gérant un éventail de risques. Le Canada est exposé à un grand nombre d’enjeux de sécurité publique, comme les cybermenaces, le terrorisme, le crime organisé et les catastrophes naturelles. Les partenariats avec divers intervenants sont essentiels à l’établissement et à la mise en œuvre de ses politiques et programmes.
Les menaces et incidents terroristes ont accentué l’importance de la vigilance constante du Canada, notamment en ce qui concerne les efforts de lutte contre la radicalisation menant à la violence. Le Ministère et ses partenaires collaborent de plus en plus pour renforcer et coordonner les initiatives mises en œuvre partout au pays pour contrer les menaces à l’égard de la sécurité nationale.
Les groupes du crime organisé sont complexes, adaptables et de nature transnationale. Le Ministère s’efforce de prévenir la criminalité tout en aidant à lutte contre les crimes tels que la traite de personnes, l’exploitation sexuelle des enfants, le trafic illicite de drogues et la violence armée.
La fréquence et la complexité accrues des catastrophes naturelles et des événements météorologiques extrêmes liés aux changements climatiques ont des répercussions sur le Canada et entraînent une augmentation des dommages et des coûts. Afin de composer avec cette tendance, il faut une collaboration entre les partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux et municipaux, ainsi qu’avec les peuples autochtones, et ce, pour accroître la résilience des collectivités et pour mieux atténuer les situations d’urgence, intervenir lorsqu’elles se produisent et se rétablir après‑coup.
Figure 1
Description d'image
Ce graphique illustre le répertoire des programmes de Sécurité publique Canada, selon les responsabilités essentielles du Ministère. La responsabilité essentielle no 1 est Sécurité nationale, la responsabilité essentielle no 2 est Sécurité communautaire et la responsabilité essentielle no 3 est Gestion des urgences. Les programmes du répertoire qui relèvent de la responsabilité essentielle Sécurité nationale sont Leadership en matière de sécurité nationale, Infrastructures essentielles et Cybersécurité. Les programmes du répertoire qui relèvent de la responsabilité essentielle principale Sécurité communautaire sont la Prévention du crime, Application de la loi et police, Crimes graves et le crime organisé, Politiques frontalières, Services de police autochtones et Services correctionnels. Les programmes du répertoire qui relèvent de la responsabilité essentielle Gestion des urgences sont Prévention et atténuation des urgences, Préparation aux urgences et Intervention et rétablissement en cas d’urgence.
PRIORITÉS MINISTÉRIELLES
Chaque année, le Ministère établit les priorités sur lesquelles il concentrera son attention et ses ressources. Les priorités ministérielles sont établies en fonction des priorités liées au mandat du Ministère ainsi que des événements critiques, du contexte opérationnel du Ministère et des risques avec lesquels le Ministère doit composer.
Les priorités suivantes ont été établies pour 2019‑2020 (elles sont mises à jour chaque année). | |
P1 |
Intensifier les efforts déployés par le gouvernement pour protéger les Canadiens et les infrastructures essentielles du Canada contre les cybermenaces et la cybercriminalité |
P2 |
Continuer d’intensifier les efforts déployés pour lutter contre la radicalisation menant à la violence et le terrorisme avec tous les ordres de gouvernement, les partenaires internes et les autres intervenants |
P3 |
Renforcer la résilience des collectivités aux situations d’urgence en collaboration avec les provinces et les territoires, les collectivités autochtones et les municipalités |
P4 |
Accroître l’efficience et l’efficacité de la sécurité communautaire en mettant l’accent sur les groupes à risque, y compris les populations autochtones et les personnes ayant des problèmes de santé mentale dans le système de justice pénale |
P5 |
Continuer de renforcer une culture ministérielle fondée sur l’éthique et les valeurs, en mettant l’accent sur les pratiques axées sur le respect et les employés, la santé mentale et le mieux‑être en milieu de travail |
P6 |
Veiller à accorder une grande importance aux résultats, grâce à une mesure efficace du rendement et à de saines pratiques de gestion |
PROFIL DE RISQUE ORGANISATIONNEL
Principaux risques
Des risques résiduels peuvent avoir une incidence sur la capacité du Ministère d’atteindre les résultats prévus malgré les mesures d’atténuation et les contrôles mis en place. On a ainsi déterminé, au moyen d’activités d’analyse et de mobilisation, que les quatre risques suivants requièrent des mesures et des contrôles supplémentaires pour réduire la probabilité qu’ils se concrétisent ainsi que réduire leur incidence potentielle. (Voir les détails sur le classement des risques à l’annexe A.)
ÉNONCÉ DU RISQUE | PROBABILITÉ |
INCIDENCE |
RISQUE RÉSIDUEL |
---|---|---|---|
1. Il y a un risque que certains résultats liés aux programmes qui reposent sur les mesures prises par les partenaires ne soient pas atteints. |
4,00 |
5,25 |
Élevé |
2. Il y a un risque que le Ministère ne soit pas capable de suivre le rythme des avancées technologiques et de tirer profit de celles‑ci. |
4,75 |
4,75 |
Élevé |
3. Il y a un risque que le Ministère ne réagisse pas efficacement au rythme et à l’ampleur du changement dans l’environnement de menace tous risques. |
5,25 |
5,5 |
Élevé |
4. Il y a un risque que le Ministère ne parvienne pas à attirer et à maintenir en poste les employés nécessaires pour atteindre ses objectifs organisationnels. |
5,25 |
5,5 |
Élevé |
Diagramme d’exposition aux principaux risques
Le diagramme d’exposition aux risques illustre les résultats du processus d’évaluation des risques, soit l’évaluation de la probabilité des risques résiduels et l’incidence potentielle de ces risques. Les quatre risques résiduels se retrouvent dans la zone de risque élevé. (Voir l’annexe B pour plus de renseignements sur le classement des risques sur le diagramme d’exposition aux risques.)
Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’int érieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré.
Sur la matrice des principaux risques apparaissent quatre points noirs numérotés. Les chiffres inscrits sur ces points vont de 1 à 4 et représentent les quatre principaux risques ministériels. Le point noir portant le chiffre 1 (qui indique le risque principal no 1) se trouve dans le carré qui correspond à une probabilité de 4,00 et à une incidence de 5,25. Le point noir portant le chiffre 2 (qui indique le risque principal no 2) se trouve dans le carré qui correspond à une probabilité de 4,75 et à une incidence de 4,75. Le point noir portant le chiffre 3 (qui indique le risque principal no 3) se trouve dans le carré qui correspond à une probabilité de 5,25 et à une incidence de 5,5. Le point noir portant le chiffre 4 (qui indique le risque principal no 4) se trouve dans le carré qui correspond à une probabilité de 5,25 et à une incidence de 5,5. Ce positionnement des points noirs correspond à un risque résiduel jugé « élevé ».
RISQUE ORGANISATIONNEL 1
Énoncé du risque |
IL Y A UN RISQUE QUE CERTAINS RÉSULTATS LIÉS AUX PROGRAMMES QUI REPOSENT SUR LES MESURES PRISES PAR LES PARTENAIRES NE SOIENT PAS ATTEINTS. |
Responsables du risque |
SSCN, SSCRC, SGUP, SAPC |
Priorités organisationnelles |
|
Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’intérieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré.
Sur la matrice des principaux risques apparaît un point noir numéroté. Le chiffre inscrit sur ce point représente le numéro du risque ministériel. Un point noir portant le chiffre 1 (qui indique le risque principal no 1) se trouve près du carré qui correspond à une probabilité de 4,00 et une incidence de 5,25. Ce positionnement du point noir correspond à un risque résiduel jugé « élevé ».
Contexte du risque
La majorité des programmes du Ministère doivent établir des partenariats afin de mettre en œuvre des initiatives et des dispositions en matière de financement, d’atteindre des objectifs et d’obtenir des résultats. Cela crée toutefois un certain degré de dépendance qui peut rendre le Ministère vulnérable aux mesures prises par des partenaires dont les intérêts et les approches peuvent différer des siens. Dans certains cas, on peut atténuer ce risque en mobilisant des partenaires dont les intérêts sont compatibles. Cela n’est toutefois pas toujours possible étant donné la portée des partenariats avec d’autres ministères et organismes gouvernementaux, d’autres ordres de gouvernement, des gouvernements étrangers, le secteur privé et des organisations non gouvernementales.
Sources de risque
- Les défis liés à l’établissement et au maintien de partenariats et de rapports efficaces avec les organismes du portefeuille, d’autres ministères, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des municipalités, des organisations non gouvernementales et des groupes d’intérêt particulier
- Le recours à des partenaires ou à des fournisseurs pour offrir des programmes et services fédéraux
- Un environnement politique national et international changeant
- Les responsabilités partagées et la coordination entre les divers secteurs, au Ministère et avec d’autres compétences
- Des ressources insuffisantes pour bien mobiliser toutes les populations
Contrôles
- Communiquer les priorités stratégiques, les risques et les enjeux aux organismes du portefeuille
- Coordonner l’élaboration des politiques pour veiller à une harmonisation entre les organismes du portefeuille
- S’assurer que les plans d’action avec les partenaires comprennent des réalisations, des échéanciers et des cadres clairement établis qui orientent et facilitent les activités
- Utiliser les mécanismes de reddition de comptes existants ou en établir de nouveaux pour cerner rapidement les enjeux et les occasions d’action avec les partenaires
- Préserver et promouvoir l’efficacité opérationnelle aux mécanismes de coordination et de gouvernance (c.-à-d. le Plan fédéral de lutte contre le terrorisme)
- Former des comités et des groupes de travail avec les ministères partenaires, les divers ordres de gouvernement et les leaders de l’industrie pour discuter des questions et initiatives transversales et pour faire avancer les priorités stratégiques. Note de bas de page1 (p. ex. SM FPT responsables de la justice et de la sécurité publique, CSMA FPT GU, COSPAS‑SARSAT, FNI, RMS, RMFIE, GT FPT IE et GCPPP)
- Établir des accords complets de financement sous forme de contribution avec les partenaires, en préciser les attentes et les résultats et inclure des systèmes d’incitatifs appropriés
- Négocier et ratifier des protocoles d’entente avec les provinces et les territoires (p. ex. le Programme de subvention commémoratif)
- Créer des liens avec les collectivités, l’industrie et d’autres partenaires (p. ex. par l’entremise du Centre canadien d’engagement communautaire et de prévention de la violence, du Plan fédéral d’intervention en cas de terrorisme, du Réseau des grands ministères fédéraux responsables des infrastructures essentielles et du Programme national d’atténuation des catastrophes)
- Miser sur la Stratégie nationale sur les infrastructures essentielles et le Plan d’action 2018‑2020 pour accroître la résilience en collaboration avec les partenaires des secteurs public et privé
- Collaborer avec les alliés par le biais de forums existants
- Communiquer les leçons retenues des incidents d’intervention collectifs par l’entremise du Portail d’interconnectivité des centres d’opérations. Note de bas de page2 (PICO)
Impacts
- Le Ministère pourrait être incapable de bien remplir son mandat.
- Il pourrait y avoir rupture de relations et apparition d’obstacles à de futures collaborations stratégiques.
- Le Ministère pourrait perdre de la crédibilité.
- La vie de Canadiens pourrait être mise en danger en raison d’une incapacité à établir des partenariats clés.
- Le Ministère pourrait se trouver en situation de non‑conformité par rapport aux normes, politiques et exigences nationales ou internationales en matière de vérification, d’évaluation et de reddition de comptes.
- Le Ministère pourrait agir de manière non coordonnée, inefficace ou inefficiente.
Stratégies d’atténuation et mesure du rendement
STRATÉGIE | RESPONSABILITÉ |
RESSOURCES NÉCESSAIRES |
ÉCHÉANCIER |
---|---|---|---|
1. PLAN DE MISE EN ŒUVRE DES PROCÉDURES DU CENTRE DES OPÉRATIONS DU GOUVERNEMENT |
|||
Élaborer un plan de mise en œuvre des procédures du Centre des opérations du gouvernement (COG) qui soit modulaire et qui puisse s’activer à des moments précis, lorsqu’elles sont disponibles (p. ex. lors d’incidents). |
SGUP |
À même les ressources actuelles |
Mars 2020 |
Indicateur : Le plan de mise en œuvre est créé et il sera mis à jour en place au courant des prochaines années afin de tenir compte des recommandations du rapport après action qui suit tout incident |
Cible : Niveau de référence à déterminer en 2020‑2021 |
||
2. COMMUNAUTÉ DE PRATICIENS D’EXERCICE |
|||
Créer une communauté de praticiens d’exercice en infrastructures essentielles et cybersécurité. |
SSCN |
À même les ressources actuelles |
Août 2019 |
Indicateur : Nombre de réunions ou d’occasions de mobilisation des intervenants tenues par la Direction générale des infrastructures essentielles et de la coordination stratégique |
Cible : 1 |
||
3. CADRE DE L’INITIATIVE HORIZONTALE DE LA SNCS |
|||
Terminer le Cadre de l’initiative horizontale qui répertorie les critères de mesure du rendement de chaque initiative découlant de la Stratégie nationale de cybersécurité (SNCS) et en assure le suivi pour garantir un lancement coordonné et transparent. |
SSCN |
À même les ressources actuelles |
Mars 2019 |
Indicateur : Pourcentage d’initiatives financées qui atteignent leurs objectifs au chapitre du rendement |
Cible : 80 % |
||
4. ENTENTES DE CONTRIBUTION AFIN DE FINANCER LA MISE EN ŒUVRE DE LA LOI PORTANT SUR LA CONDUITE AVEC FACULTÉS AFFAIBLIES PAR LA DROGUE |
|||
S’entendre avec les provinces et les territoires au moyen d’ententes de contribution afin de financer les organismes d’application de la loi pour leur permettre de développer et d’améliorer leurs capacités à faire respecter la nouvelle loi portant sur la conduite avec facultés affaiblies par la drogue. |
SSCRC |
À même les ressources actuelles |
Octobre 2019 |
Indicateur : Pourcentage des ententes de contribution qui sont signées par les provinces et les territoires Indicateur: Pourcentage des livrables correspondants aux résultats attendus identifiés au sein des ententes de contribution |
Cible : 100% Cible : 80% |
||
5. Plan d’action stratégique SP/PT en gestion des mesures d’urgence |
|||
Établir un groupe de travail en gestion stratégique des mesures d’urgence impliquant les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux afin de débuter l’élaboration d’un plan de travail FPT, lequel contribuera à faire progresser les priorités qui furent agréées par le groupe de travail FPT(approuvées en janvier 2019). |
SGUP |
À même les ressources actuelles |
La prochaine rencontre des ministres FPT (2020 - à confirmer) |
Indicateur : Rapport intérimaire |
Cible : 2020 (mois à déterminer) |
RISQUE ORGANISATIONNEL 2
Énoncé du risque |
IL Y A UN RISQUE QUE LE MINISTÈRE NE SOIT PAS CAPABLE DE SUIVRE LE RYTHME DES AVANCÉES TECHNOLOGIQUES ET DE TIRER PROFIT DE CELLES‑CI |
Responsable du risque |
SGM |
Priorités organisationnelles |
|
Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’intérieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré.
Sur la matrice des principaux risques apparaît un point noir numéroté. Le chiffre inscrit sur ce point représente le numéro du risque ministériel. Un point noir portant le chiffre 2 (qui indique le risque principal no 2) se trouve près du carré qui correspond à une probabilité de 4,75 et une incidence de 4,75. Ce positionnement du point noir correspond à un risque résiduel jugé « élevé ».
Contexte du risque
Le Ministère doit absolument suivre le rythme effréné des avancées technologiques afin de pouvoir efficacement soutenir ses effectifs, interagir avec les partenaires et les intervenants et améliorer les processus opérationnels qui sont vulnérables aux perturbations. En fait, si le Ministère reste à l’affût des avancées technologiques, il pourra mieux remplir son rôle de coordonnateur des interventions d’urgence.
Sources de risque
- Défis liés à la connectivité
- Nécessité de rester à l’affût des plus récentes avancées technologiques
- Difficultés au niveau de l’interface et du partage de données avec les partenaires et les intervenants
- Gestion de la centralisation des services de GI‑TI
- Diversité des compétences responsables des initiatives de communication du Ministère, donc l’existence de multiples systèmes
- Des défis à recruter et maintenir en poste le personnel hautement spécialisé
- Systèmes désuets, comme le Système ministériel de gestion des finances et du matériel (SMFGM), qui ne sont pas adaptés aux autres systèmes financiers ministériels (p. ex. le traitement électronique des factures, les renseignements organisationnels, les rapports, la qualité des données, etc.)
- Trop peu de ressources sont affectées au système des subventions et contributions du Ministère (le SGISP), ce qui rend difficile la mise à jour rapide des données
Contrôles
- Maintenir et mettre à jour régulièrement les systèmes essentiels
- Surveiller les nouvelles technologies et approches
- Faire l’acquisition de technologies pour accroître les capacités existantes et l’interopérabilité avec les partenaires clés (p. ex. le Projet de modernisation du COG)
- Maintenir un groupe de travail sur la gestion de l’information et la technologie pour discuter des nouvelles solutions technologiques aux problèmes centrés sur les processus (p. ex. les subventions et contributions)
- Se tenir informé des nouveaux développements en discutant régulièrement avec partenaires d’affaires en ce qui concerne la gestion de l’information et les technologies afin de discuter des solutions digitales à des problèmes liés à des processus
- S’assurer qu’une formation adéquate est offerte sur les nouvelles technologies et la sécurité de l’information (p. ex. pour les protocoles concernant le système de subventions et contributions du Ministère (le SGISP))
Impacts
- Le Ministère pourrait être incapable de remplir en temps opportun les engagements liés à son mandat.
- L’intervention en cas d’événements d’urgence et de sécurité publique pourrait être ralentie ou entravée, d’où des préjudices économiques et la perte de vies humaines.
- Les employés et les partenaires pourraient ne pas être au fait des nouvelles menaces ou ne pas avoir accès à des technologies ou des outils modernes et appropriés pour s’acquitter de leurs responsabilités.
- Les partenariats clés pourraient se détériorer.
- Les Canadiens pourraient ne pas être au fait des services offerts, donc ne pas les utiliser.
- Le Ministère pourrait ne pas avoir tous les renseignements nécessaires pour prendre rapidement des décisions fondées sur des données probantes.
Stratégies d’atténuation et mesure du rendement
STRATÉGIE | RESPONSABILITÉ |
RESSOURCES NÉCESSAIRES |
ÉCHÉANCIER |
---|---|---|---|
1. MISE EN ŒUVRE D’UNE SOLUTION RELATIVE AUX RENSEIGNEMENTS OPÉRATIONNELS |
|||
Mettre en œuvre une solution relative aux renseignements organisationnels à l’échelle du Ministère pour fournir à tous les secteurs un accès direct à l’ensemble des données ministérielles portant sur les subventions et contributions au moyen d’une interface conviviale, et permettre aux employés et aux cadres supérieurs d’organiser des données en temps réel et qu’elles soient adaptées à leurs besoins et à même de de contribuer à produire des rapports. |
SGUP |
À même les ressources actuelles |
Le 31 mars 2020 |
Indicateur : Pourcentage d’équivalents temps plein (ETP) du SGUP ayant suivi une formation sur la solution relative aux renseignements organisationnels |
Cible : 10 % |
||
2. MIGRATION VERS WINDOWS 10 |
|||
Migrer tous les systèmes d’exploitation vers Windows 10 et lancer les nouveaux outils et technologies qui s’y rattachent. |
SGM |
Ressources supplémentaires nécessaires : à déterminer |
Automne 2019 |
Indicateur : Pourcentage de systèmes d’exploitation ayant migré vers Windows 10 |
Cible : 100 % |
||
3. SALLES DE CONFÉRENCE DES BUREAUX RÉGIONAUX |
|||
Améliorer les salles de conférence des bureaux régionaux (mesure continue, suivant les ressources) en y installant de l’équipement audiovisuel acheté à cet effet. |
SGM |
À même les ressources actuelles |
Été 2019 |
Indicateur : Nombre de salles de conférence ayant été modernisées |
Cible : 9 |
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4. BANDE PASSANTE DANS LES BUREAUX RÉGIONAUX |
|||
Améliorer la connectivité (bande passante) dans les bureaux régionaux en y installant de l’équipement informatique supplémentaire. |
SGM |
À même les ressources actuelles |
Été 2019 |
Indicateur : Nombre de bureaux dont le réseau dispose d’une bande passante de 30 Mb/s |
Cible : 14 |
RISQUE ORGANISATIONNEL 3
Énoncé du risque |
IL Y A UN RISQUE QUE LE MINISTÈRE NE RÉAGISSE PAS EFFICACEMENT AU RYTHME ET À L’AMPLEUR DU CHANGEMENT DANS L’ENVIRONNEMENT DE MENACE TOUS RISQUES |
Responsables du risque |
SSCN, SSCRC, SGUP |
Priorités organisationnelles |
|
Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’intérieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré.
Sur la matrice des principaux risques apparaît un point noir numéroté. Le chiffre inscrit sur ce point représente le numéro du risque ministériel. Un point noir portant le chiffre 3 (qui indique le risque principal no 3) se trouve près du carré qui correspond à une probabilité de 5,25 et une incidence de 5,5. Ce positionnement du point noir correspond à un risque résiduel jugé « élevé ».
Contexte du risque
Un environnement de menace tous risques comprend l’éventail des activités naturelles et humaines pouvant entraîner la mort ou des blessures, des dommages matériels, des perturbations sociales et économiques et une dégradation de l’environnement. La probabilité qu’un événement survienne et la fréquence de tels événements – y compris des phénomènes météorologiques extrêmes comme des feux de forêt, des inondations et des tornades – sans oublier leurs répercussions, sont en hausse, d’où une augmentation du risque pour la sécurité nationale et la sécurité communautaire, d’où une pression au niveau de la gestion des urgences. Les menaces tous risques comprennent aussi les événements critiques qui changent rapidement et souvent et qui présentent une menace pour les Canadiens, les infrastructures essentielles, les cybersystèmes et la sécurité nationale.
Le Ministère élabore des politiques, des lois et des programmes pour soutenir la capacité du Canada à répondre à ce vaste éventail de menaces. Il assure, à l’échelle nationale, une coordination et un leadership auprès des partenaires et intervenants, et il s’emploie à renforcer l’état de préparation et la capacité du Canada à prévenir et à atténuer les événements tous risques, à intervenir lorsqu’ils surviennent et à se rétablir.
Sources de risque
- Complexité de la cybersécurité
- Événements météorologiques extrêmes découlant des changements climatiques
- Catastrophes environnementales d’origine anthropique
- Urbanisation et lien d’interdépendance entre les infrastructures essentielles
- Évolution des risques pour la sécurité
- Développements géopolitiques
- Nature interreliée des chaînes d’approvisionnement mondiales
Contrôles
- Effectuer régulièrement des analyses du contexte
- Respecter les procédures et suivre des processus rigoureux de planification et d’évaluation des risques pour traiter les menaces
- Maintenir et améliorer des mécanismes de coordination et de gouvernance des politiques et des opérations (c.‑à‑d., le Plan de gestion de la continuité des opérations et les plans d’intervention d’urgence des édifices)
- Soutenir le financement et la mobilisation des partenaires pour améliorer la prévention du crime ainsi que les activités frontalières et les activités d’application de la loi liées aux crimes graves et au crime organisé
- Collaborer avec la communauté de la sécurité et du renseignement pour se tenir au fait des principales menaces en ce qui concerne les actes terroristes et l’extrémisme menant à la violence à l’endroit du Canada
- S'engager avec les partenaires internationaux et les entreprises des technologies de l’information afin de mieux comprendre et de traiter la radicalisation menant à la violence
- Évaluer les installations des infrastructures essentielles dans le cadre du Programme d’évaluation de la résilience régionale (PERR) afin de cerner les vulnérabilités et en informer les propriétaires et exploitants afin qu’ils améliorent la résilience de ces infrastructures
- Développer et distribuer des produits d’analyse dans le cadre de la Cellule pour l’analyse virtuelle des risques (CAVR) et produire des évaluations des répercussions de perturbations aux infrastructures essentielles
- Donner une formation pratique aux experts en systèmes de contrôle industriels (SCI) au moyen de symposiums, d’exercices et d’ateliers du programme de cybermobilisation
- Mettre en œuvre des plans de formation du COG pour s’assurer que les employés disposent des connaissances et de l’expertise nécessaires pour s’acquitter de leurs responsabilités
- Collaborer avec des partenaires nationaux pour miser sur l’expertise existante dans le domaine du cyberespace
Impacts
- Le Ministère pourrait être incapable de remplir son mandat.
- Le Ministère pourrait perdre de la crédibilité.
- Le Ministère pourrait être incapable d’intervenir efficacement en cas de catastrophe ou dans le cadre d’efforts de rétablissement.
- Le Ministère pourrait être incapable de prendre des décisions adéquates.
Stratégies d’atténuation et mesure du rendement
STRATÉGIE | RESPONSABILITÉ |
RESSOURCES NÉCESSAIRES |
ÉCHÉANCIER |
---|---|---|---|
1. PLANS D’ACTION TOUS RISQUES |
|||
Élaborer un plan d’action FPT tous risques afin de mettre en œuvre les cinq secteurs prioritaires de la Stratégie de sécurité civile pour le Canada. Note de bas de page3 |
SGUP |
À même les ressources actuelles |
2021‑2022 |
Indicateur : Le plan d’action est présenté aux ministres responsables de la gestion des urgences du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux et territoriaux |
À déterminer |
||
2. RECOMMANDATIONS DÉCOULANT DE L’EXAMEN DE LA MODERNISATION DU COG |
|||
Mettre en œuvre les recommandations découlant de l’examen de la modernisation du COG pour améliorer la capacité d’intervenir lors d’un événement tous risques d’intérêt national. |
SGUP |
À même les ressources actuelles – des ressources supplémentaires pourraient être nécessaires (à déterminer) |
Mars 2022 |
Indicateur : Pourcentage de recommandations liées à la modernisation du COG ayant fait l’objet de mesures |
28 % d’ici 2019‑2020; |
||
3. OUTIL D’ÉVALUATION DE LA VULNÉRABILITÉ DES RÉSEAUX |
|||
Mettre à l’essai un outil d’évaluation de la vulnérabilité des réseaux dans le cadre des évaluations non techniques de la cybersécurité du PERR. |
SSCN |
À même les ressources actuelles |
Juillet 2019 |
Indicateur : Pourcentage des vulnérabilités relevées dans le cadre d’une évaluation des réseaux ayant été corrigées lors du suivi d’un an |
Cible : 60 % |
||
4. OUTILS LIÉS À LA CAPACITÉ D’ANALYSE |
|||
Évaluer deux outils Note de bas de page5 pour développer la capacité d’analyse et mieux comprendre les liens d’interdépendance des secteurs des infrastructures essentielles. Ces outils ont été conçus aux fins de modélisation des liens d’interdépendance des infrastructures et des risques connexes. |
SSCN |
À même les ressources actuelles |
Printemps 2019 |
Indicateur : Évaluation des outils fonctionnels pouvant être hébergés sur le Portail des infrastructures essentielles |
Cible : Terminer et présenter le résultat des évaluations |
||
5. ENTENTES DE CONTRIBUTION |
|||
Concevoir des ententes de contribution provinciales et territoriales lesquelles exposent un certain nombre d’activités éligibles pour lesquelles les récipiendaires peuvent recevoir du financement en appui aux activités afin de lutter contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs au Canada. |
SSCRC |
[Caviardé] |
Décembre 2019 |
Indicateur : Pourcentage des ententes de contribution signées par les provinces et les territoires |
Cible : 95% |
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6. STRATÉGIE NATIONALE |
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Élaborer une stratégie nationale afin de lutter contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs en coopération avec les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que les principales parties prenantes. |
SSCRC |
[Caviardé] |
Mars 2020 |
Indicateur: Nombre de réunions portant sur la lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs tenues impliquant les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que les principales parties prenantes. |
Cible : 5 |
RISQUE ORGANISATIONNEL 4
Énoncé du risque |
Il y a un risque que le Ministère ne parvienne pas à attirer et à maintenir en poste les employés nécessaires pour atteindre ses objectifs organisationnels. |
Responsables du risque |
SSCN, SSCRC, SGUP, SAPC, SGM |
Priorités organisationnelles |
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Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’intérieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré.
Sur la matrice des principaux risques apparaît un point noir numéroté. Le chiffre inscrit sur ce point représente le numéro du risque ministériel. Un point noir portant le chiffre 4 (qui indique le risque principal no 4) se trouve près du carré qui correspond à une probabilité de 5,25 et une incidence de 5,5. Ce positionnement du point noir correspond à un risque résiduel jugé « élevé ».
Contexte du risque
Le Ministère se trouve en concurrence avec d’autres ministères et organismes gouvernementaux ainsi qu’avec le secteur privé lorsqu’il s’agit d’attirer des personnes qui ont les compétences, les qualifications et les connaissances nécessaires pour exécuter les tâches prévues au mandat du Ministère. À la difficulté de maintenir les bonnes personnes en poste s’ajoute le fait que les employés changent fréquemment d’emploi. Les postes ainsi laissés vacants et une main‑d’œuvre jeune et nouvelle pourraient nuire à la capacité du Ministère de remplir son mandat.
Sources de risque
- Mobilité accrue des employés en raison d’une augmentation des occasions d’emploi dans la fonction publique et au sein de l’économie canadienne
- Pratiques d’embauche et long processus de recrutement
- Population vieillissante et nombre grandissant de départs à la retraite
- Mondialisation rapide et avancées technologiques qui modifient la nature du travail
- Pénurie de certains types d’employés, comme des agents des finances et des TI, ce qui entraîne un roulement ou mouvement important de l’effectif
- Complexité de la cybersécurité et compétences et responsabilités connexes
Contrôles
- Aider les gestionnaires à répondre à leurs besoins en matière de dotation en tenant à jour un répertoire de mobilité des talents des employés actuels du Ministère, encourager les promotions à l’interne et voir à la transition des candidats qualifiés
- Élaborer une approche stratégique pour attirer et maintenir en poste des employés en tenant une réunion mensuelle des SMA, DG et directeurs pour se pencher sur la situation des ressources humaines
- Mettre en œuvre des plans et stratégies de recrutement et de maintien en poste des ressources humaines
- Offrir aux cadres supérieurs et aux gestionnaires des séances d’information sur les options en matière de dotation
- Mettre en œuvre une stratégie ministérielle de gestion des talents pour voir à la mise en œuvre efficace de pratiques intégrées en matière de gestion des ressources humaines
- Participer à des salons de l’emploi et à des événements axés sur la diversité à l’intérieur et à l’extérieur de la région de la capitale nationale, tout au long de l’année, pour promouvoir le Ministère en tant qu’employeur de choix et pour recruter des personnes talentueuses
- Mettre à l’essai des offres conditionnelles sur place et s’en servir comme option de recrutement pour les gestionnaires intéressés
- Mettre en œuvre des initiatives axées sur la satisfaction du personnel, la santé mentale et le mieux‑être en milieu de travail (p. ex. le Groupe de travail sur la dotation, Connexion Culture, la campagne Respect, les journées et semaines de la santé mentale et le projet pilote Espace positif)
- Fournir des services d’aide aux employés et offrir une gestion informelle des conflits pour soutenir les employés et encourager un règlement rapide des conflits
Impacts
- Le Ministère pourrait être incapable de remplir son mandant.
- Le Ministère pourrait perdre de la crédibilité.
- Les partenariats du Ministère pourraient s’éroder.
- Le Ministère pourrait être incapable d’intervenir efficacement en cas de catastrophes ou dans le cadre d’efforts de rétablissement.
- Le Ministère pourrait être incapable de prendre rapidement des décisions éclairées.
Stratégies d’atténuation et mesure du rendement
STRATÉGIE | RESPONSABILITÉ |
RESSOURCES NÉCESSAIRES |
ÉCHÉANCIER |
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1. SOUS‑GROUPES DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES SOLUTIONS EN MATIÈRE DE DOTATION |
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Créer des groupes de travail pour amener les employés à explorer différentes options pour faire progresser les efforts de recrutement, de dotation et de maintien en poste. Entre autres options, notons la création d’un poste d’ombudsman pour le Ministère, la possibilité de lancer de nouveaux programmes et l’examen du processus de rétroaction de fin d’emploi dans le cadre de nos efforts visant à continuer à améliorer le milieu de travail et à accroître la rétention du personnel. |
SGM |
À déterminer suivant les conclusions des groupes de travail |
2019‑2020 |
Indicateur : Pourcentage d’employés qui ont répondu positivement à l’énoncé suivant : je recommanderai mon ministère ou mon organisation comme étant un milieu de travail stimulant (SAFF). |
Cible : ≥54% |
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Indicateur: Pourcentage d’employés qui ont répondu positivement à l’énoncé suivant : avez-vous l’intention de quitter votre poste au courant des deux prochaines années (SAFF)? |
Cible : ≤51% |
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2. ÉVALUATION DES RISQUES PSYCHOLOGIQUES |
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Faire la première évaluation des risques psychologiques Note de bas de page6, y compris l’analyse des résultatsNote de bas de page7. |
SGM |
À même les ressources actuelles |
Mars 2020 |
Indicateur : Pourcentage d’employés qui répondent par l’affirmative à l’énoncé suivant : je suis d’avis que mon milieu de travail est sain sur le plan psychologique (SAFF). |
Cible : ≥71 % |
ANNEXE A : ÉCHELLES DE CLASSEMENT DES RISQUES
Les échelles suivantes servent à évaluer la probabilité et l’incidence d’un risque donné.
Échelle de classement du risque – PROBABILITÉ
Échelle de classement du risque – IMPACT
ANNEXE B : ÉVALUATION DES RISQUES RÉSIDUELS
Un diagramme d’exposition aux risques est un outil qui permet de visualiser les résultats d’un processus d’évaluation des risques de manière utile et concise. Il consiste à évaluer la probabilité et l’incidence potentielle des risques qui ont été relevés.
Diagramme d’exposition aux risques
Description d'image
Ce diagramme prend la forme d’une matrice en couleurs qui présente les principaux risques dans un tableau de six carrés sur six carrés. Le diagramme consiste en un carré divisé en 36 petits carrés de même grandeur. L’axe des Y, situé du côté gauche du grand carré, indique l’impact des risques résiduels. Cet axe comprend une échelle verticale graduée de 1 à 6, de bas en haut. L’axe des X, situé à la base du grand carré, indique la probabilité de risque résiduel. Cet axe comprend une échelle horizontale graduée de 1 à 6, de gauche à droite. Les 36 petits carrés sont identifiés par les lettres A à E et par un code de couleurs, soit vert, jaune et rouge. L’intérieur du grand carré passe du vert, dans le coin inférieur gauche, au rouge, dans le coin supérieur droit, et une bande jaune diagonale traverse le milieu du carré. « A » signifie que le risque vaut la peine d’être accepté. « B » signifie que le risque vaut la peine d’être accepté et doit être surveillé. « C » signifie qu’il vaut la peine de déployer des efforts de gestion pour le risque. « D » signifie qu’une gestion considérable est nécessaire pour le risque. « E » signifie qu’une gestion poussée est essentielle pour le risque. Les carrés passent de la lettre « A », dans le coin inférieur gauche du carré, à la lettre « E », dans le coin supérieur droit.
La rangée 1 des carrés (en commençant par le bas) est étiquetée, de gauche à droite : A, A, A, B, B, C.
La rangée 2 des carrés est étiquetée, de gauche à droite : A, A, B, B, C, C.
La rangée 3 des carrés est étiquetée, de gauche à droite : A, B, B, C, C, D.
La rangée 4 des carrés est étiquetée, de gauche à droite : B, B, C, C, D, D.
La rangée 5 des carrés est étiquetée, de gauche à droite : B, C, C, D, D, E.
La rangée 6 des carrés est étiquetée, de gauche à droite : C, C, D, D, E, E.
A – Risque acceptable
B – Risque acceptable s’il y a surveillance
C – Il vaudrait la peine de déployer des efforts afin de gérer ce risque
D – Des efforts considérables sont nécessaires afin de gérer ce risque
E – Des efforts intenses sont essentiels afin de gérer ce risque
Notes
- 1
Les sous‑ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la justice et de la sécurité publique, le Comité des sous‑ministres adjoints fédéraux, provinciaux et territoriaux sur la gestion des urgences, le Forum national intersectoriel, le Réseau multisectoriel, le Réseau des grands ministères fédéraux responsables des infrastructures essentielles, le Groupe de travail fédéral, provincial et territorial sur les infrastructures essentielles et le Groupe consultatif du Programme de protection des passagers.
- 2
Le PICO est hébergé sur des serveurs gouvernementaux à l’extérieur du réseau du Ministère et est utilisé par les bureaux régionaux et les partenaires fédéraux.
- 3
Cette stratégie, qui a été approuvée en janvier 2019, établit des axes d’intervention pour renforcer la capacité du Canada à mieux prévenir les catastrophes, à s’y préparer, à intervenir et à se rétablir.
- 4
Cette cible corresponde aux objectifs annuels pour les années précédant 2021-2022.
- 5
Un de ces outils est un modèle d’interdépendance de la gestion des urgences qui simule les effets en cascade d’une perturbation sur les liens d’interdépendance des infrastructures dans un cycle de gestion des urgences de 72 heures (effet DOMINO). L’autre outil vise à extrapoler le risque futur et les coûts associés à des scénarios de changements climatiques ainsi que la probabilité de dangers environnementaux accrus (les systèmes XDI).
- 6
La phase initiale de la première évaluation des risques psychologiques s’est achevée au début de 2019 et on s’affaire à analyser les résultats.
- 7
L’évaluation est un exercice qui consiste à établir et évaluer les risques psychologiques en milieu de travail, à déterminer leur importance et à formuler des recommandations pour les contrôler.
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