ARCHIVÉE - Première série de projets de recherche sélectionnés dans le cadre du Projet Kanishka
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Le programme de contribution du Projet Kanishka est un investissement pluriannuel du gouvernement du Canada dans la recherche axée sur le terrorisme. Son objectif premier est la recherche, mais il financera également d’autres activités essentielles pour approfondir les connaissances et bâtir un dynamique réseau de chercheurs de différentes disciplines et universités. Par l’entremise de ce programme, le gouvernement finance des projets liés aux politiques qui permettront de mieux comprendre le terrorisme dans le contexte canadien, son évolution et la façon la plus efficace pour les politiques et les programmes de lutter contre ce phénomène et contre l’extrémisme violent au Canada.
Des fonds ont été accordés aux projets de recherche suivants lors du premier tour de sélection. Le deuxième tour s’est achevé le 30 avril 2012; les projets sont en cours d’évaluation. La date limite pour les prochaines possibilités de financement est le 31 octobre 2012.
Mise à jour :
La date limite pour la soumission des demandes est maintenant le 30 novembre 2012.
Réseau canadien de recherche sur le terrorisme, la sécurité et la société
(Université de la Colombie-Britannique; Dan Hiebert, chef de projet, en partenariat avec l’Université Simon Fraser et l’ University de Waterloo)
Le projet vise à mettre sur pied un réseau national de chercheurs qui agirait comme pôle de recherche dans la lutte contre le terrorisme fondée sur des données probantes au Canada. D’une durée de deux ans, le projet réunirait des chercheurs et des analystes des politiques tout aussi intéressés les uns que les autres à comprendre le processus de radicalisation terroriste et à évaluer les mesures de sécurité qui y sont liées ainsi qu’à situer ces deux éléments dans le contexte social global en mettant l’accent sur l’amélioration de la résilience.
Le réseau commandera des analyses documentaires sur les principaux sujets liés au terrorisme, à la sécurité et à la société; organisera des ateliers d’avant-garde sur chacun des thèmes; mettra sur pied un programme de stage pour les étudiants aux cycles supérieurs travaillant dans ces domaines; offrira des cours d’été pour former les étudiants aux cycles supérieurs et les décideurs en début de carrière; préparera une série d’exposés sur des recherches à Ottawa; organisera un appel concurrentiel de propositions de recherche fondamentale dans les trois domaines clés (les propositions seront évaluées en fonction de leur qualité et de leur pertinence); et créera un site Web qui rassemblera des ressources à l’intention des analystes des politiques et des chercheurs universitaires.
Le ministère de la Sécurité publique fournira un financement de 460 000 $ sur deux ans.
Conflit importé au Canada : perception et réalité
(The Mosaic Institute; John Monahan, directeur général)
Le projet est une étude de recherche nationale complète sur la prédominance, la persistance et les effets des conflits « importés » au sein des collectivités ethnoculturelles au Canada et entre celles‑ci. Il établira une mesure de référence pour déterminer à quel point les Canadiens originaires de pays ou de régions où des conflits durent retrouvent cette dynamique au Canada.
Le projet tiendra compte autant de la réalité que de la perception de ces conflits importés au Canada, et présentera des recommandations sur la prévention ou la réduction au minimum des effets de ces conflits.
Le ministère de la Sécurité publique fournira un financement de 350 000 $ sur deux ans.
Efficacité collective et capital culturel : bâtir et favoriser la résilience dans différentes communautés ethniques
(Université Ryerson et Université de Toronto; Sara Thompson et Sandra Bucerius, chercheuses principales)
La recherche proposée a pour but d’approfondir les connaissances sur ce qui contribue à bâtir et à favoriser une intégration sociale positive (et donc à éloigner les gens du crime, de la violence ou même du terrorisme) et, ainsi, à accroître la sécurité des collectivités et du Canada. Le projet examinera également en quoi les facteurs qui contribuent à bâtir et à favoriser la résilience peuvent différer d’un groupe ethnique à l’autre.
L’étude est la première du genre au Canada. Elle contribuera au savoir sur la façon dont différentes collectivités ethniques peuvent tirer parti des concepts d’efficacité collective et de capital culturel pour bâtir et favoriser la résilience. L’étude aidera à élaborer des programmes et des politiques promouvant la cohésion sociale et l’intégration sociale positive au sein de collectivités ethniques spécifiques, deux éléments clés de la résilience des collectivités. L’étude est conçue pour améliorer la compréhension des façons dont la dynamique collective peut augmenter ou réduire les risques d’extrémisme violent.
Le ministère de la Sécurité publique fournira un financement de 145 000 $ sur trois ans.
Les effets de l’organisation des groupes terroristes sur le comportement et la vulnérabilité de ceux-ci
(Université Carleton; Jeremy Littlewood, chef de projet)
Les fonds consacrés à ce projet serviront à étudier la structure organisationnelle de groupes terroristes qui ont utilisé, ou tenté d’utiliser ou d’acquérir, des armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). En tirant parti d’une base de données créée par un des chercheurs principaux et en examinant le dossier historique à l’aide de techniques statistiques, les auteurs établiront une typologie des groupes qui cherchent à acquérir ou à utiliser des armes CBRN.
Le ministère de la Sécurité publique fournira un financement de 60 000 $ sur deux ans.
Quatrième édition de l’École internationale d’été sur les terrorismes
(Université Laval; Aurélie Campana, professeure agrégée)
L’Université Laval a financé par le passé un programme d’école d’été axé sur l’étude des terrorismes. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires du portefeuille de la Sécurité publique pour présenter aux étudiants de grands conférenciers et d’importantes recherches. Cette année, l’accent est mis sur « le terrorisme 2.0 : comprendre les menaces réelles et surveiller l’invisible ». Les fonds serviront à élargir la portée de l’École et le réseau de conférenciers et de chercheurs.
Le ministère de la Sécurité publique fournira une contribution unique de 10 000 $ à la quatrième édition de l’École, qui se tiendra à l’été.
Perspectives canadiennes sur la sécurité, le terrorisme et la lutte contre le terrorisme
(Association d’études canadiennes; Jack Jedwab, chef de projet)
Avec ce projet, l’Association d’études canadiennes établira et mesurera de la sensibilisation, les connaissances et les perspectives des Canadiens sur les questions de sécurité, de terrorisme et de lutte contre le terrorisme. Les auteurs envisagent pour ce faire de cerner les questions les plus pertinentes à inclure dans une série de sondages d’opinion nationaux et d’entrevues ciblées. Un test initial de l’efficacité des questions sera suivi d’un sondage détaillé, qui sera préparé de façon à permettre l’analyse comparative et l’évaluation annuelle d’enjeux comme le sentiment de sécurité individuel et en groupe, la perception des menaces, la confiance envers les institutions, les connaissances ou la sensibilisation du public en lien avec les politiques dans les domaines de la sécurité et des risques pour la sécurité, du terrorisme et de la lutte contre le terrorisme et, dans une moindre mesure, de la résilience des collectivités.
Le ministère de la Sécurité publique fournira un financement de 115 000 $ sur deux ans.
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