Entités inscrites actuellement

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Avis de modifications


Al Chabaab

Autres noms
Harakat Shabaab Al Moudjahidine, Al Chabab, Chabaab, la Jeunesse, Mouvement des moudjahidin al Shabaab, Mouvement de la jeunesse moudjahidin, MJM, Jeunes moudjahidin, Hizbul Shabaab, Hisb'ul Shabaab, al-Shabaab al-Islamiya, Aile jeunesse, al Shabaab al-Islaam, al-Shabaab al-Jihad, l'Union de la jeunesse islamique, le Mouvement populaire de résistance dans la terre des deux migrations

Description
Al Chabaab est un groupe islamiste organisé, mais en évolution constante, voué à instaurer un califat en Somalie, à mener le jihad contre les ennemis de l’Islam, à chasser les forces étrangères du pays et à supprimer toute influence occidentale en territoire somalien. Bien qu’il soit principalement actif en Somalie, Al Chabaab a mené des attaques massives contre des civils et des forces militaires dans des pays considérés comme hostiles par le groupe, notamment le Kenya et l’Éthiopie, au cours des deux dernières décennies. Il s’agit du groupe militaire le plus puissant et le mieux organisé, financé et armé en Somalie à l’heure actuelle, il exerce une domination sur la plus vaste étendue de territoire dans le sud de la Somalie. Al Chabaab a perpétré des attentats suicides, réalisé des attentats à l’aide de mines terrestres et de bombes en bordure de route commandées à distance et commis des assassinats ciblés contre les forces de sécurité de l’Éthiopie et de la Somalie, des représentants officiels du gouvernement, des journalistes et des dirigeants de la société civile. Il a aussi perpétré des attentats suicides en Ouganda en représailles à la présence en Somalie des forces ougandaises de maintien de la paix. En octobre 2017, Al Chabaab a fait exploser des engins explosifs improvisés placés dans deux véhicules à Mogadiscio, faisant 512 morts et 312 blessés. En décembre 2019, Al-Chabaab a revendiqué la responsabilité pour l’explosion à une intersection très fréquentée de la banlieue de Mogadiscio, en Somalie, qui a fait au moins 78 morts et 51 blessés. En octobre 2022, Al Chabaab a revendiqué l’explosion d’engins explosifs improvisés placés dans deux véhicules, à quelques minutes d’intervalle, près d’une intersection très fréquentée de Mogadiscio où se trouvait l’édifice du ministère de l’Éducation. L’attaque a détruit des bâtiments et incendié des dizaines de voitures, faisant au moins 100 morts et 300 blessés. Le groupe serait étroitement lié à Al-Qaïda et a prêté allégeance officiellement à Oussama ben Laden et à son réseau terroriste.

Date d'inscription sur la liste
2010-03-05

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Al-Jamaa al-islamiya (AJAI)

Autres noms
Groupe islamique (GI)

Description
Al Jamaa al-Islamyia (AJAI) a vu le jour au début des années 70 en tant que mouvement étudiant islamiste sur les campus égyptiens. À la fin de la décennie, l’organisation a commencé à préconiser le recours à la violence pour obtenir des changements. Son objectif premier était de renverser le gouvernement égyptien et de le remplacer par un État islamique régi par la charia. Dans ses attentats, AJAI prenait principalement pour cible les policiers et les fonctionnaires, les informateurs et les sympathisants du gouvernement ainsi que les touristes étrangers et les coptes. AJAI a revendiqué l’attentat à la bombe de février 1993 dans un café au Caire, faisant au moins 3 morts et 15 blessés, dont un Canadien. AJAI a aussi tué 58 touristes étrangers et 4 Égyptiens à Louxor, en Égypte, en novembre 1997.

Date d'inscription sur la liste
2002-07-23

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Al-Mourabitoune

Autres noms
Al-Murabitoun, Mourabitounes, Al-Mourabitoun, Al-Morabitoune et Les Almoravides

Description
Al-Mourabitoune, qui est basé en Afrique de l’Ouest, est une organisation terroriste créée dans le cadre d’une fusion entre le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest et l’el Mouakine bi dima (MBD) en août 2013. Le principal objectif du groupe est de propager le jihad à l’ensemble de l’Afrique du Nord. Le groupe a été formé pour renforcer les efforts contre les forces militaires françaises et ses intérêts dans la région. Al-Mourabitoune a perpétré un acte terroriste : le 8 février 2014, il a enlevé cinq travailleurs humanitaires maliens près de Gao au Mali. En 2015, Al Mourabitoune a réaffirmé son adhésion permanente à l’idéologie jihadiste d’Al-Qaïda (AQ). Il a également mené des opérations conjointes avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Le 2 mars 2017, Al-Mourabitoune a fusionné avec trois autres groupes, dont l’aile du Sahara d’AQMI, pour former le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ou Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimine (JNIM), un groupe de coordination ayant fait serment d’allégeance à AQ. Aucun incident n’a été revendiqué par Al-Murabitoune ou ne lui a été attribué depuis 2018. Cependant, les combattants d’Al-Murabitoune continuent probablement de participer aux attaques revendiquées par le JNIM.

Date d'inscription sur la liste
2014-06-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


el-Mouakine bi dima (MBD)

Autres noms
Al Mouaquioune bi addimaa, Katibat al-Muqaoon bil-Dumaa, al-Muwaqun Bi-Dima, Al Muawaqqi'un bi 'l-Dima, al-Mouwakoune bi-Dimaa, al Mua'qi'oon Biddam, Les Signataires par le sang, El Mouwakaoune Bidame, Those Who Have Signed Through Blood, the Signatories for Blood, the Signatories in Blood et Ceux qui signent avec leur sang

Description
En décembre 2012, Mokhtar Belmokhtar, un ancien commandant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a créé el-Mouakine bi dima (MBD), avec l’objectif d’empêcher toute éventuelle intervention militaire occidentale ou africaine dans le nord du Mali et d’instaurer la charia en Afrique du Nord. Des exécutants de MBD ont perpétré des attentats suicides et s’en sont pris à des installations civiles. Par exemple, le MBD a revendiqué l’attentat commis le 16 janvier 2013 contre le complexe gazier de Tiguentourine, situé à proximité de la ville d’In Amenas, dans l’est de l’Algérie. Armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes et de mines antichars, des militants de MBD ont pris en otages des dizaines de travailleurs étrangers et algériens. L’attentat a fait au moins 48 morts parmi les otages. En août 2013, le MBD s’est fusionné avec le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) pour former Al-Mourabitoune.

Date d'inscription sur la liste
2013-11-07

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Al-Qaïda

Autres noms
Al Jihad (AJ), Jihad islamique égyptien (JIE), Avant-garde de la conquête (AGC), Islamic Army, Islamic Salvation Foundation, the Base, Group for the Preservation of the Holy Sites, Islamic Army for the Liberation of the Holy Places, World Islamic Front for Jihad Against Jews and Crusaders, Usama Bin Ladin Network, Usama Bin Ladin Organization et Qa'idat al-Jihad

Description
Fondé en 1988 par Oussama ben Laden, Al-Qaïda constitue le centre stratégique et l'élément moteur du mouvement terroriste islamiste à l'échelle mondiale. Le groupe vise, entre autres, à unir les musulmans contre les États-Unis et leurs alliés, à renverser les régimes qu'il juge ~ non islamiques ~ et à chasser les Occidentaux et les non-musulmans des pays musulmans. Parmi les activités d'Al-Qaïda, on compte des attentats suicide, des attentats à la bombe simultanés, des enlèvements et des détournements d'avions. Al-Qaïda a consolidé ses liens avec d'autres groupes terroristes islamistes attachés aux mêmes principes et exerce son emprise sur ceux-ci au point de vue stratégique. Il est une source d'encouragement et d'inspiration pour ses organisations alliées partout dans le monde. Le réseau d'Al-Qaïda a été lié, à la fois directement et indirectement, aux attentats à la bombe perpétrés en 1998 contre deux ambassades des États-Unis et en 2000 contre l'USS Cole. En outre, il était l'auteur des attentats commis le 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone ainsi que d'une tentative d'attentat à la bombe contre le système de métro new-yorkais en 2009. En avril 2017, Al-Qaïda a organisé un attentat-suicide à la bombe dans un wagon de métro à Saint-Pétersbourg, en Russie, faisant au moins 10 morts et 40 blessés. Al-Qaïda continue d’encourager publiquement ses adeptes à mener des attaques contre ses ennemis présumés.

Date d'inscription sur la liste
2002-07-23

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA)

Autres noms
Ansar al-Charia (AAC), Al-Qaida pour la péninsule arabique, Al-Qaida de l'organisation du Djihad dans la péninsule arabique, Tanzim Qa'idat al-Jihad fi Jazirat al-Arab, organisation Al-Qaida dans la péninsule arabique, Al-Qaida dans la péninsule sud-arabique, et Al-Qaida au Yémen (AQY)

Description
Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), une ramification yéménite du réseau al-Qaïda d’Oussama Ben Laden, a annoncé sa création en janvier 2009. Ses principaux objectifs sont de débarrasser la péninsule Arabique de toute influence étrangère – surtout des militaires et des entrepreneurs occidentaux – et d’établir un seul califat pour remplacer les régimes au pouvoir en Arabie saoudite et au Yémen. Les attentats les plus marquants perpétrés par AQPA sont des attentats suicides. Toutefois, le groupe a aussi lancé des raids de type guérilla contre des cibles militaires et l’appareil de sécurité. AQPA est responsable de l’attentat raté du 25 décembre 2009, lors duquel un de ses collaborateurs a tenté de faire détoner une bombe à bord d’un avion de la Northwest Airlines qui s’apprêtait à atterrir à Detroit. Le groupe est également responsable de l’attaque de 2015 contre le bureau du magazine Charlie Hebdo à Paris (France). En février 2020, AQPA a revendiqué l’attaque de la base aéronavale américaine de Pensacola (Floride), dans une vidéo. En février 2020, le chef d’AQPA, Qassem al-Rimi, a revendiqué l’attaque de décembre 2019 au cours de laquelle un stagiaire des forces aériennes saoudiennes royales a ouvert le feu dans une salle de classe de la base aéronavale américaine de Pensacola (Floride), tuant au moins trois marins américains et en blessant huit autres. En février 2022, des militants d’AQPA ont enlevé cinq employés de l’ONU, qui ont été relâchés en août 2023 après le versement d’une rançon à AQPA.

Date d'inscription sur la liste
2010-12-23

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Al-Qaïda dans le sous-continent indien (AQSI)

Autres noms
Al-Qaïda en guerre sainte dans le sous-continent indien et Jamaat Qaidat al Jihad fi Shibh al Qarrah al Hindiyah (Organisation de la base du djihad dans le sous-continent indien)

Description
Dans une vidéo diffusée le 3 septembre 2014, le chef d’al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a annoncé la création d’un nouveau groupe affilié à la mouvance : AQSI. Al-Zawahiri a nommé Assim Oumar au poste de chef et Oussama Mahmoud à celui de porte-parole du groupe. Depuis l’annonce de sa création, AQSI a revendiqué la tentative de prise de contrôle du navire militaire pakistanais Zulfiqar en septembre 2014, les attaques d’octobre 2015 contre deux éditeurs à Dacca, au Bangladesh, ainsi que plusieurs assassinats. Selon certains rapports, en octobre 2019, six militants d’AQSI auraient quitté l’Afghanistan pour aller à Karachi avec l’intention de réactiver leur cellule dormante en vue de mener des attaques terroristes. AQSI continue de propager le jihad violent contre les intérêts indiens dans le monde entier et contre le gouvernement indien et le personnel militaire. En octobre 2023, AQSI a publié une déclaration faisant l’éloge de l’attaque du 7 octobre par le Hamas contre Israël, exhortant les jihadistes à tuer les citoyens des pays alliés occidentaux d’Israël.

Date d'inscription sur la liste
2016-12-28

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)

Autres noms
Tanzim Qaedat bi-Bilad al-Maghrab al-Islami, Tanzim al-Qa’ida fi bilad al-Maghreb al-Islamiya, The Organization of Al-Qaida in the Islamic Maghreb, Al-Qa’ida Organisation in the Lands of the Islamic Maghreb, Al-Qa’ida in the Islamic Maghreb, Al-Qa’ida in the Lands of the Islamic Maghreb, al-Qaïda dans les pays du Maghreb islamique, Salafist Group for Call and Combat (GSPC), Groupe salafiste pour la prédication et le combat, the Salafist Group for Preaching and Combat

Description
AQMI est un groupe extrémiste sunnite militant qui a vu le jour sous le nom de Groupe islamique armé (GIA), un mouvement islamiste armé de résistance au gouvernement laïque d’Algérie. En 1998, une faction dissidente du GIA s’est déclarée indépendante du groupe original, estimant que les tactiques brutales du GIA nuisaient à la cause islamiste. Prenant le nom de Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), cette faction a obtenu l’appui de la population algérienne en jurant de continuer de lutter contre le gouvernement tout en évitant d’assassiner aveuglément des civils. Le GSPC s’est officiellement fusionné avec al-Qaïda en septembre 2006, adoptant le nom AQMI, et annonçant le changement en janvier 2007. Depuis sa fusion avec al-Qaïda, AQMI a aussi adopté l’idéologie du jihad mondial ; il applique des tactiques terroristes traditionnelles, comme les embuscades de style guérilla, l’utilisation d’engins explosifs improvisés contre des militaires et les attentats au camion piégé contre des cibles gouvernementales en Algérie et dans des pays de l’Afrique de l’Ouest. En 2016, 29 personnes, dont six Canadiens, ont été tuées lors d’une attaque perpétrée par AQMI dans un hôtel de Burkina Faso. En mars 2017, une aile d’AQMI basée au Mali, Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimine (JNIM), est formée. Le 2 mars 2018, un attentat coordonné par JNIM contre le quartier général de l’armée et l’ambassade de France à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a fait au moins huit morts et plus de 80 blessés. En janvier 2019, AQMI a revendiqué une attaque contre le camp des Nations Unies à Aguelhok, dans le nord du Mali, dans laquelle dix Casques bleus on tété tués et 25 autres ont été blessés. AQMI est toujours actif et poursuit ses activités terroristes par des attaques armées.

Date d'inscription sur la liste
2002-07-23

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Ansar al-Islam (AI)

Autres noms
Partisans de l’Islam, Aides de l’Islam, Supporters de l’Islam, Soldats de Dieu, talibans du Kurdistan, Soldats de l’Islam, Supporters de l’Islam du Kurdistan, Supporters de l’Islam au Kurdistan, Partisans de l’Islam au Kurdistan et Ansar al-Sunna

Description
Un des plus importants groupes anticoalition en Irak, Ansar al-Islam (AI) est le fruit de la fusion, en 2001, de plusieurs factions islamistes kurdes. Il est en relation avec Al-Qaïda, et des membres du groupe ont aussi fait serment d’allégeance à l’État islamique. AI a pour but d’expulser de l’Irak tous les soldats étrangers, de contrer l’influence grandissante des communautés chiite et kurde laïques au pays et de fonder un État irakien indépendant régi par la charia. En 2002, AI a tenté d’assassiner le premier ministre de l’Union patriotique du Kurdistan. En 2004, AI a été l’auteur d’un double attentat suicide perpétré contre le siège de deux partis politiques kurdes. Plus de 60 personnes ont été tuées et plus de 200 autres ont été blessées. Il est aussi reconnu pour enlever et exécuter des ressortissants étrangers. Il a souvent recours à la décapitation de ses otages et diffuse une vidéo de l’acte sur Internet. Le 20 février 2018, AI a publié une vidéo sur la chaîne Telegram montrant son développement d’armes en Syrie. En 2021, AI a revendiqué le tir de roquettes sur le camp militaire de Jurin, en Syrie, qui a blessé au moins deux civils. Depuis 2021, AI ne soutient plus les opérations d’Al-Qaïda et est devenu de plus en plus indépendant en ce qui a trait à sa propagande, à ses opérations et à sa prise de décision.

Date d'inscription sur la liste
2004-05-17

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Ansar Dine

Autres noms
Ansar al Dine, Ansar al Din, Ancar Dine, Ansar ul-Din, Ansar Eddine, défenseurs de la foi, Jum’a Ansar al-din al-salafiya, Harakat Ansar al-Dine, Harakat Ansar al-Din, Ansar Din, Ansar ed-Dine, Ansar Dine du Sud, Ansar Eddine katiba (brigade) Khalid Ibn al-Walid.

Description
Ansar Dine, élément de Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimine (JNIM), est un groupe extrémiste islamiste salafiste établi au Mali. Il a pour objectifs principaux d’établir la charia à l’échelle du Mali et de chasser l’influence étrangère du pays. Même si ses activités se concentrent principalement au Mali, Ansar Dine travaille en collaboration avec JNIM, et a indiqué qu’il adhérait à une idéologie djihadiste mondiale. Ansar Dine s’en prend principalement aux forces du Mali, de la France et des Nations Unies. Il enlève aussi des civils, dont des Occidentaux. Iyad ag Ghaly, chef d’Ansar Dine, dirige aussi JNIM.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Aryan Strikeforce

Autres noms
Aryan Strike Force, ASF

Description
Fondée au Royaume-Uni entre 2006 et 2010, l’Aryan Strikeforce (ASF) est un groupe néonazi qui vise à mener des activités violentes pour renverser les gouvernements, déclencher une guerre raciale et éradiquer les minorités ethniques. L’ASF se décrit comme étant une organisation nationaliste blanche qui a pour but de protéger l’honneur de ses femmes, les enfants et l’avenir de la race et de la nation, en ayant recours à la violence comme un outil nécessaire pour atteindre ses objectifs. L’ASF souscrit à la philosophie d’une résistance décentralisée et sans dirigeant, et a établi des sections au Royaume-Uni et aux États-Unis et des contacts en Europe de l’Est, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et au Canada. Des membres du groupe ont été reconnus coupables, au Royaume-Uni et aux États-Unis, de crimes impliquant la production d’armes chimiques, la préparation et la possession de matériel pouvant servir à commettre des actes de terrorisme, la facilitation de la communication d’instructions pour la fabrication de bombes ainsi que des tentatives d’obtenir des armes à feu illégales. Il convient de souligner que l’ASF avait prévu un attentat suicide à la bombe à l’endroit de contre-manifestants durant un rassemblement des tenants de la suprématie blanche en Pennsylvanie, en novembre 2016. Le groupe est associé à Combat 18, la division armée de Blood & Honour qui a commis des actes de violence, y compris des meurtres et des attentats à la bombe. Ces deux groupes sont aussi des entités inscrites au Canada.

Date d'inscription sur la liste
2021-06-25

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Asbat Al-Ansar (AAA) (« La Ligue des partisans »)

Autres noms
Partisans de Dieu, Rassemblement des partisans, Osbat Al Ansar, Usbat Al Ansar, Esbat Al-Ansar, Isbat Al Ansar, Usbat-ul-Ansar, Band of Helpers, Band of Partisans et League of the Followers

Description
Asbat Al-Ansar (AAA) est un groupe islamiste extrémiste libanais lié à Al-Qaïda dont le principal objectif consiste à promouvoir l'établissement d'un État islamique au Liban. Il s'oppose aux institutions chrétiennes, laïques et chiites du pays. Par le passé, AAA s'en est pris à l'État libanais et à des cibles au pays qu'il considère comme non-islamiques. Par exemple, deux membres d'AAA ont attaqué un tribunal de Saïda en 1999 et tué quatre personnes. AAA a participé à deux projets visant à assassiner l'ambassadeur des États-Unis au Liban. Entre 2005 et 2011, des membres d’AAA se sont rendus en Iraq pour combattre les forces de la coalition.

Date d'inscription sur la liste
2002-11-27

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Association mondiale tamoule (AMT)

Autres noms
S.O.

Description
Fondée en 1986, l’Association mondiale tamoule (AMT) est devenue un groupe de façade connu important des Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (TLET) au Canada. Les dirigeants de l’AMT suivent les ordres des TLET et ont joué un rôle prépondérant dans la collecte de fonds au Canada au profit des TLET. Les représentants de l’ATM sollicitent des dons auprès de la population tamoule canadienne et ont été mêlés à des actes d’intimidation et d’extorsion pour se procurer des fonds. L’AMT n’a pas participé à des complots terroristes récents, mais le groupe facilite encore les activités terroristes des TLET en recueillant des fonds pour le compte de ces derniers.

Date d'inscription sur la liste
2008-06-13

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Aum Shinrikyo (Aum)

Autres noms
Aum Shinri Kyo, Aum, Aum Supreme Truth (Vérité suprême de Aum), A. I. C. Comprehensive Research Institute, A. I. C. Sogo Kenkyusho et Aleph

Description
Fondée au Japon en 1987, Aum Shinrikyo (Aum) est une organisation religieuse qui regroupe un ensemble hétéroclite de croyances tirées de diverses religions, surtout du bouddhisme, et de science-fiction ainsi que des prophéties de Nostradamus. Aum aspirait à dominer le Japon, puis le monde, et, par la suite, à créer une société utopique à l’échelle mondiale. Même si elle était pacifique au début, l’organisation est devenue de plus en plus dangereuse et violente en tentant activement de provoquer la fin du monde. En 1994, Aum a perpétré son premier attentat au sarin contre des civils japonais en libérant l’agent neurotoxique à Matsumoto. Sept personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres ont été blessées. Puis, en 1995, Aum a libéré du sarin dans le métro de Tokyo. Dans cet attentat, le plus tristement célèbre de l’organisation, douze personnes ont été tuées et des milliers d’autres ont été blessées. En 2016, Aum exploitait toujours des installations au Japon et en Russie.

Date d'inscription sur la liste
2002-12-10

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Babbar Khalsa International (BKI)

Autres noms
Babbar Khalsa

Description
Babbar Khalsa – International (BKI) est une organisation terroriste sikhe dont le but est d’établir un État fondamentaliste sikh indépendant, le Khalistan (Terre des purs), sur le territoire actuel du Pendjab, en Inde. Il a participé à des centaines d’attaques contre les forces de sécurité indiennes et des civils, et est principalement connu pour s’être livré à des assassinats, à des prises d’otages, à des attentats à la bombe et à des attaques à l’arme à feu. Il a des membres au Pakistan, en Amérique du Nord, en Europe et en Scandinavie. Ces dernières années, la police indienne a arrêté des associés de BKI, récupéré des armes et des munitions illégales, et déjoué les efforts de narcotrafiquants qui tentaient de se procurer des armes pour le compte de BKI ou de fournir de l’argent aux terroristes et aux agents de BKI.

Date d'inscription sur la liste
2003-06-18

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Boko Haram

Autres noms
Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati Wal-Jihad (Partisans de la sunna pour la prédication et le djihad / Groupe engagé dans la propagation de l'enseignement du Prophète et du djihad)

Description
Boko Haram (BH) est un groupe jihadiste salafiste actif dans le nord du Nigeria, dont l’objectif ultime consiste à renverser le gouvernement de ce pays et à appliquer la charia. Le groupe souhaite instaurer au Nigeria un système politique calqué sur celui implanté en Afghanistan sous le régime des talibans. Les tactiques du groupe comprennent des attentats à l’aide d’armes légères, l’utilisation d’engins explosifs improvisés, des attentats-suicide à la bombe et des enlèvements. BH a perpétré un attentat suicide en août 2011 contre le siège des Nations Unies à Abuja, au Nigeria. L’explosion a fait 23 morts. En Avril 2014, BH a enlevé une religieuse canadienne et deux prêtres italiens au Cameroun. Quelques jours plus tard, au Nigeria, le groupe a pris en otage 276 étudiantes. En 2015, le chef de BH, Abubakar Shekau, a prêté allégeance à l’État islamique et son groupe a été rebaptisé « État islamique – Province d’Afrique occidentale » (EIPAO). Cependant, l’État islamique a nommé Abou Mosab al-Barnaoui chef de l’EIPAO, entraînant la formation de deux factions : une restée loyale à Shekau qui s’appelle BH et l’autre, sous la direction de Barnaoui, est l’EIPAO. Au cours des 9 premiers mois de 2016, BH a fait près de 400 morts au Nigeria, et environ 850 morts en 2017. Dans de nombreux attentats, BH se sert d’enfants, surtout des jeunes filles, comme bombe humaine. BH cible aussi continuellement les agriculteurs, les bûcherons et les éleveurs, qu’il accuse de transmettre des informations sur le groupe aux soldats et aux milices qui les combattent. En novembre 2020, des assaillants armés à moto ont fait entrer 50 agriculteurs d’un village du nord-est du Nigeria dans un bâtiment où ils leur ont tranché la gorge. Plus tard, d’autres corps ont été retrouvés à proximité des lieux, portant le nombre total de morts à 76. En outre, les militants ont enlevé une douzaine de femmes du village. La faction Shekau de BH a revendiqué l’incident. Durant la plus récente attaque du 12 août 2023, des militants de BH ont rassemblé 10 agriculteurs et les ont abattus alors qu’ils travaillaient dans leur champ dans le village de Maiwa, dans l’État de Borno.

Date d'inscription sur la liste
2013-12-24

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Blood & Honour (B&H)

Autres noms
S.O.

Description
Blood & Honour (B&H) est un réseau néonazi international dont les idéologies sont dérivées de la doctrine nationale-socialiste de l’Allemagne nazie. Par l’intermédiaire de leur division armée, Combat 18 (C18), le groupe a commis des actes de violence, y compris des meurtres et des attentats à la bombe. B&H a été fondé au Royaume-Uni en 1987 et a pris de l’ampleur pendant les années 1990, ce qui a entraîné la création de nouvelles divisions dans l’ensemble de l’Europe à la fin de la décennie. B&H a lancé des attaques en Amérique du Nord et dans plusieurs États membres de l’Union européenne. En janvier 2012, quatre membres de B&H de Tampa en Floride ont été condamnés pour le meurtre de deux hommes sans-abri en 1998, ces derniers ayant été tués parce que le groupe les considérait « inférieurs ». En février 2012, des membres de B&H et de C18 ont largué des bombes incendiaires sur un bâtiment qui était principalement occupé par des familles roms. B&H a poursuivi ses activités terroristes, notamment en faisant la promotion du symbolisme nazi et en organisant des concerts pour mobiliser la population.

Date d'inscription sur la liste
2019-06-21

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Brigades al-Qods des Gardiens de la révolution islamique

Autres noms
Pasdaran-e Enghelab-e Islami (Pasdaran), Sepah-e Qods, Qods/Quds, Al-Qods, Force Al-Qods, Force Qods, Qods Corps, Jerusalem Corps, Brigade de Jérusalem et Brigade al-Qods.

Description
Les Brigades al-Qods des Gardiens de la révolution islamique sont une unité clandestine des Gardiens de la révolution islamique (GRI) chargée des opérations menées à l’étranger et de la diffusion dans le monde de l’idéologie de la révolution islamique par l’entremise, entre autres, d’activités de facilitation du terrorisme. Les Brigades al-Qods des Gardiens de la révolution islamique fournissent des armes, des fonds et de l’entraînement paramilitaire à d’autres groupes extrémistes, dont aux talibans, au Hezbollah libanais, au Hamas, au Jihad islamique palestinien (JIP) et au Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG). Le 1er juin 2023, le département du Trésor des États-Unis a désigné Shahram Poursafi qui aurait fourni et tenté de fournir du soutien matériel à un complot de meurtre transnational au nom des Brigades al-Qods. Le complot visait un ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, possiblement en représailles à la mort du commandant des Brigades al-Qods, Qasem Soleimani en janvier 2020.

Date d'inscription sur la liste
2012-12-17

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Brigades Abdullah Azzam (BAA)

Autres noms
Brigades Abdallah Azzam, Brigades d'Abdullah Azzam, Brigades du martyr Abdullah Azzam, Bataillons Ziyad al-Jarrah, Bataillons de Ziyad al-Jarrah, Bataillon de Yousef al-Uyayri, Bataillon de Yousef al-Ayiri, Bataillon du cheik Yousef al-Ayiri et Brigades Marwan Hadid

Description
Groupe militant affilié à al-Qaïda, les Brigades Abdullah Azzam (BAA) souscrivent à une idéologie salafiste et forment un réseau fluide constitué de nombreux bataillons régionaux, dont les Bataillons Ziyad al-Jarrah au Liban. Les BAA ont revendiqué la responsabilité de plusieurs attaques à la roquette dans le nord d’Israël et ont également annoncé à maintes reprises leur intention de s’en prendre à des cibles occidentales au Moyen-Orient. Depuis le début des manifestations en Syrie, elles appuient dans leurs communiqués le renversement du régime. Les BAA ont surtout recours à des attaques à la roquette contre des civils israéliens et aux attentats-suicides. En 2014, les BAA et le Front al Nusra ont affirmé être les auteurs de tirs de roquette à Hermel, au Liban. En février 2014, les BAA ont également revendiqué deux attentats suicides commis à proximité du Centre culturel iranien à Beyrouth, au Liban. Les BAA ont continué de mener leurs opérations au Liban sous contrôle limité du gouvernement, principalement dans les 12 camps de réfugiés palestiniens du Liban. Elles se sont servi des camps palestiniens pour y entreposer des armes, y abriter des criminels recherchés et planifier des attaques terroristes. Les BAA n’ont revendiqué aucune attaque entre 2018 et 2020, et leurs dirigeants ont annoncé la dissolution du groupe au Levant (Syrie) en novembre 2019.

Date d'inscription sur la liste
2015-06-29

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Brigades al-Ashtar (BAA)

Autres noms
Saraya al-Ashtar, Brigades al Ashtar, Brigades Ashtar, Saraya Waad Allah, Wa’ad Allah Brigades, Islamic Allah Brigades, Imam al-Mahdi Brigades, al-Haydariyah Brigades

Description
Les Brigades Al-Ashtar (BAA) sont un groupe militant chiite financé par l’Iran qui vise à renverser la monarchie dominée par les sunnites à Bahreïn. Les BAA ont été créées en 2013 et ont incité la violence contre le leadership bahreïnien. Les BAA ont revendiqué la responsabilité de plusieurs attentats à la bombe qui ciblaient des forces de sécurité, notamment l’attentat du 14 février 2014 contre un minibus qui transportait des policiers et qui a fait plusieurs blessés ainsi que l’attaque à l’engin explosif improvisé du 3 mars 2014 qui a blessé plusieurs policiers et a fait trois morts. Les BAA revendiquent aussi la responsabilité de la mort d’un policier qui n’était pas en service près de la capitale de Bahreïn, Manama, le 29 janvier 2017. En 2019, les BAA ont juré s’en prendre aux intérêts américains et britanniques à Bahreïn.

Date d'inscription sur la liste
2019-06-21

Date de revue sur la liste
2020-11-25


Combat 18 (C18)

Autres noms
S.O.

Description
Blood & Honour (B&H) est un réseau néonazi international dont les idéologies sont dérivées de la doctrine nationale-socialiste de l’Allemagne nazie. Par l’intermédiaire de leur division armée, Combat 18 (C18), le groupe a commis des actes de violence, y compris des meurtres et des attentats à la bombe. B&H a été fondé au Royaume-Uni en 1987 et a pris de l’ampleur pendant les années 1990, ce qui a entraîné la création de nouvelles divisions dans l’ensemble de l’Europe à la fin de la décennie. B&H et C18 ont lancé des attaques en Amérique du Nord et dans plusieurs États membres de l’Union européenne. En janvier 2012, quatre membres de B&H de Tampa en Floride ont été condamnés pour le meurtre de deux hommes sans-abri en 1998, ces derniers ayant été tués parce que le groupe les considérait « inférieurs ». En février 2012, des membres de B&H et de C18 ont largué des bombes incendiaires sur un bâtiment qui était principalement occupé par des familles roms, y compris des enfants, à Aš en République Tchèque. C18 est la branche armée et extrémiste de B&H, qui prône la suprématie blanche, l’antisémitisme et l’islamophobie. Le mouvement est présent partout dans le monde. En 2020, le gouvernement allemand a banni C18 en raison de ses objectifs et de ses activités.

Date d'inscription sur la liste
2019-06-21

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Division Atomwaffen

Autres noms
DAW, Ordre national-socialiste, ONS.

Description
Fondée aux États-Unis en 2013, la Division Atomwaffen est un groupe terroriste international néonazi, qui est maintenant aussi établi au Royaume-Uni, au Canada, en Allemagne et ailleurs. Le groupe appelle à la violence contre les groupes raciaux, ethniques et religieux, ainsi que les informateurs, les policiers et les bureaucrates, de façon à provoquer l’effondrement de la société. La Division Atomwaffen a déjà tenu des camps d’entraînement, aussi connus sous « camps de la haine », dans le cadre desquels les membres sont formés au maniement d’armes et au combat corps à corps. Les membres de la Division Atomwaffen ont aussi mené des actes violents lors de rassemblements publics, incluant le rassemblement à Charlottesville, Virginie, en août 2017. En juillet 2019, le codirigeant de la Division, un citoyen américain, a été interdit de territoire au Canada par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, car il a été déterminé qu’il était membre d’une organisation qui se livre ou se livrera à des activités terroristes.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Division Fatemiyoun (DF)

Autres noms
Brigade des Fatemioun, Division des Fatemiyoun, Fatemiyoun, Bataillon des Fatemiyoun, forces Fatemiyoun, Fatemiyyun, Liwa Fatemiyoun, Liwa al-Fatemiyon, Fatemiyon Brigade, Fatemiyon Division, Brigade Fatemiyoun

Description
La Division Fatemiyoun (DF) est une milice Hazara-chiite qui prend part aux combats en Syrie et qui est principalement constituée de réfugiés afghans recrutés en Iran et en Afghanistan. Le groupe est dirigé, formé et soutenu par la Brigade al-Qods et par le Hezbollah. Bien qu’à l’origine, elle a été créée pour protéger les sanctuaires chiites en Syrie, en novembre 2017, le groupe a juré de continuer à lutter aux côtés de « l’axe de résistance » en vue d’anéantir Israël. La DF est aussi active dans certaines régions de l’Afghanistan où elle lutte principalement contre des groupes anti-chiites et anti-iraniens. Le 24 décembre 2019, les Afghans recrutés par les Iraniens affiliés à la DF ont publié une vidéo d’eux se trouvant près du plateau du Golan dans laquelle ils affirment qu’ils sont venus combattre les « Sionistes ».

Date d'inscription sur la liste
2019-06-21

Date de revue sur la liste
2020-11-25


Ejército de Liberación Nacional (ELN)

Autres noms
Armée nationale de libération et Armée de libération nationale

Description
Fondé en 1964, l’ELN a comme principal objectif de « faire la conquête du pouvoir pour le peuple » et d’instaurer un gouvernement révolutionnaire. Le groupe estime que la participation étrangère dans l’industrie pétrolière de la Colombie constitue une violation de la souveraineté du pays, et affirme que les entreprises étrangères exploitent injustement les ressources naturelles de la Colombie. L’ELN se livre à des enlèvements, à des détournements d’avion, à des attentats à la bombe, à l’extorsion et à la guérilla. De nombreuses attaques de l’ELN visent l’industrie pétrolière de la Colombie, les manifestations politiques, et les personnalités politiques. Les attentats au moyen d’engins explosifs improvisés contre des cibles énergétiques sont courants, comme l’illustrent les attaques fréquentes contre un oléoduc appartenant à la société pétrolière d’État. L’ELN a aussi utilisé, à l’occasion, des engins explosifs improvisés à bord d’un véhicule pour effectuer ses attaques. Le 29 mars 2023, l’ELN a attaqué une unité militaire qui surveillait un oléoduc dans le Nord à l’aide d’armes à longue portée et d’engins explosifs improvisés. L’attaque a fait neuf morts et blessé au moins huit autres personnes. Entre le 23 et le 26 février 2022, l’ELN a lancé une attaque armée à l’échelle de la Colombie pour protester contre les politiques économiques et sociales du gouvernement. Le premier jour, l’ELN a fait sauter un pont, a mis le feu à des véhicules, a bloqué des routes et a fait exploser des bombes qui ont blessé huit personnes. L’ELN s’est aussi étendu au Venezuela et a été décrit comme un groupe de guérilla binational. Après le désarmement des militants des FARC en 2017, les militants de l’ELN ont rempli le vide territorial.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Émirat du Caucase

Autres noms
Imarat Kavkaz et Émirat islamique du Caucase

Description
L’Émirat du Caucase est un réseau extrémiste islamiste salafiste sunnite qui a vu le jour en octobre 2007. Son objectif est de renverser les gouvernements laïcs des républiques du Nord-Caucase pour y instaurer un émirat islamique fondé sur une interprétation salafiste de la charia. L’Émirat du Caucase s’est livré à diverses activités terroristes en Russie et dans les républiques du nord Caucase : embuscades menées au moyen d’armes légères, assassinats ciblés perpétrés par des tireurs d’élite, attentats à la bombe artisanale et attentat suicide. Le réseau commet des attentats sur une base quasi quotidienne dans toutes les républiques du Nord-Caucase ainsi qu’en Russie, tuant ou blessant ainsi de nombreux citoyens et membres du personnel de sécurité. Depuis novembre 2014, plusieurs chefs du réseau ont changé d’allégeance pour se joindre à l’État islamique. Le 22 février 2017, un porte-parole de l’Émirat du Caucase demande aux militants en Tchétchénie de cibler des infrastructures et des installations militaires en Russie. En avril 2020, les autorités russes ont arrêté trois membres présumés de l’Émirat du Caucase qui avaient planifié une attaque dans un centre commercial de la ville de Lyantor, à Khanty-Mansiysk, en Sibérie. Selon l’agence de presse russe TASS, les suspects étaient en possession d’un engin explosif improvisé, d’armes et de munitions. La présence opérationnelle de l’Émirat du Caucase dans le Nord-Caucase est en déclin constant depuis le milieu des années 2010, ce qui est attribué aux efforts antiterroristes des services de sécurité russes, qui ont notamment permis de capturer et de tuer de nombreux hauts dirigeants de l’Émirat du Caucase.

Date d'inscription sur la liste
2013-12-24

Date de revue sur la liste
2024-06-07


État islamique

Autres noms
Daech, État islamique en Irak et au Levant, EIIL, État islamique d’Irak et d’al-Cham, EIIC, État islamique en Irak et en Syrie, EIIS, Al-Dawla Al-Islamiya fi al-Iraq wa al-Sham, Al-Qaïda en Irak, Al-Qaida en Irak, Al-Qaïda en Iraq, Al-Qaeda en Irak, Al-Qaida en Iraq, AQI, AQI-Zarqawi, al-Tawhid, Tawhid et Jihad, Kateab al-Tawhid, Brigades du Tawhid, Brigades de l’unicité de dieu, Monothéisme et jihad, Groupe monothéisme et djihad, Groupe du monothéisme et de la guerre sainte, Al Qaida du djihad au pays des deux fleuves, Al-Qaida du jihad au pays des deux fleuves, Al-Qaïda au pays des deux fleuves, Organisation du jihad d’al-Qaida dans le pays des deux fleuves, Al-Qaida du jihad en Irak, Al-Qaïda du djihad en Irak, Organisation de la base du djihad au pays des deux fleuves, Base du jihad au pays des deux fleuves, Organisation de la base du jihad au pays des deux fleuves, The Organization of al-Jihad’s Base of Operations in the Land of the Two Rivers, The Organization of al-Jihad’s Base in the Land of the Two Rivers, The Organization of al-Jihad’s Base of Operations in Iraq, The Organization of al-Jihad’s Base in Iraq, Base du jihad en Mésopotamie, Al-Qaïda en Mésopotamie, Tanzim Qa'idat Al-Jihad fi Bilad al-Rafidayn, Tanzim al-Qaeda al-Jihad fi Bilad al-Rafidain, Tanzeem Qa'idat al Jihad/Bilad al Raafidaini, Jama'at Al-Tawhid Wa’al-Jihad, JTJ, État islamique d’Irak, ISI, Conseil de la choura des moudjahidines, Unification et guerre sainte, Unification et djihad, Unicité et guerre sainte, Organisation de l’unicité et du djihad, Réseau Zarkaoui et Réseau al-Zarkaoui.

Description
L’État islamique est un groupe de militant sunnite jihadiste qui mène principalement ses activités en Irak et en Syrie et dont l’objectif est de renverser les régimes irakien et syrien pour les remplacer par un État islamique appliquant la charia (loi islamique). La version originale du groupe, Bayat al Imam, avait vu le jour en Jordanie au début des années 1990. Le groupe est entré en relation avec le noyau d’al-Qaïda en 1999 et il a combattu aux côtés de celui-ci et des talibans lors les frappes américaines en Afghanistan à la fin de 2001. Le groupe est ensuite allé s’installer en Irak en prévision de l’invasion états-unienne dans ce ce pays. En octobre 2004, le groupe a été officiellement renommé « al-Qaïda en Irak ». Le groupe a également opéré sous le nom « État islamique en Irak et en Syrie (EIIS) » et « État islamique d’Irak et d’al-Cham (EIIC) ». En 2013, le groupe a pris le nom « État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ». En juin 2014, le groupe s’est renommé « État islamique (EI) ». Les tactiques de l’État islamique comprennent notamment des attentats suicides avec des véhicules transportant des engins explosifs improvisés, des attentats armés, des prises d’otages et des décapitations filmée. En juin et en août 2017, l’EI a revendiqué trois attentats au véhicule bélier au Royaume-Uni et en Espagne. Ces attentats ont fait au moins 27 morts, dont deux Canadiens. En juillet 2021, l’explosion d’une bombe au marché al-Wuhailat dans le secteur Sadr City de Bagdad en Irak a tué au moins 35 civils et blessé au moins 60 autres personnes. L’attaque visait un quartier majoritairement chiite à la veille de la fête Aïd al-Adha. L’État islamique a revendiqué l’attaque, indiquant qu’il s’agissait d’un attentat suicide à la bombe. En avril 2023, des militants de l’État islamique ont tué au moins 16 civils et 10 membres des forces de sécurité en Syrie, et en février 2023, lors d’une fusillade, des militants de l’État islamique ont tué au moins 46 civils et sept militaires des forces locales. L’attaque a eu lieu au moment où les civils récoltaient des truffes.

Date d'inscription sur la liste
2012-08-20

Date de revue sur la liste
2024-06-07


État islamique en Asie de l’Est

Autres noms
EIAE, Daech dans la province de l’Asie de l’Est, Islamic State-Philippines, Ansarul Khilafa des Philippines, Combattants de la liberté islamique au Bangsamoro – Bungos, Combattants de la liberté islamique au Bangsamoro – Abubakar, Jama’atu al-Muhajirin wal Ansar fil Filibin, Dawlah Islamiyah, État islamique de Lanao, Le groupe Maute, Islamic State Ranao, Dawlatul Islamiyah Waliyatul Masrik, Islamic State Sunrise Province.

Description
L’État islamique en Asie de l’Est (EIAE) est un groupe extrémiste violent officiellement reconnu par l’État islamique comme un groupe lui étant affilié. L’EIAE a pour objectif principal d’établir un État islamique régi par la charia aux Philippines. De plus, il compte un certain nombre d’organisations extrémistes violentes qui ont prêté allégeance à Daech et ont commis des actes violents pour atteindre leurs objectifs, notamment des décapitations imitant celles exécutées par Daech. Un de ces groupes est le Groupe Abou Sayyaf (GAS), une entité terroriste liée à certains enlèvements et à certaines exécutions médiatisés, dont la décapitation de deux Canadiens en 2016. En mai 2017, l’EIAE a perpétré un attentat d’envergure dans la ville de Marawi aux Philippines, qui a fait beaucoup de morts chez les forces de la sécurité et les civils. Le groupe a assiégé la ville pendant cinq mois, période au cours de laquelle il a exécuté un certain nombre d’otages chrétiens. Plus récemment, le 27 janvier 2019, l’EIAE a revendiqué l’attentat perpétré à la cathédrale catholique de Jolo, où deux bombes ont tué 21 personnes et en a blessé au moins 100 autres.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


État islamique-Bangladesh

Autres noms
Daech-Bangladesh

Description
L’État islamique-Bangladesh est un groupe extrémiste violent qui a été fondé en août 2014, au moment où un groupe de Bangladais a prêté allégeance à l’État islamique et a fait le serment de placer les musulmans bangladais sous la direction du chef de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Le groupe a pour objectif principal d’unir le monde sous un seul califat musulman. Pour y parvenir, il incite ses partisans au Bangladesh à cibler les leaders politiques, les parlementaires et les membres des forces de sécurité et de l’application de la loi du pays, ainsi que les non-musulmans. On a cru que le groupe était dirigé par un Canadian d’origine bangladaise maintenant décédé, l’un des deux individus qui ont organisé l’attentat contre le café Holey Artisan à Dhaka en 2016, qui a fait 22 morts, surtout des étrangers.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


État islamique au Grand Sahara

Autres noms
EIGS, Daech au Grand Sahara, EI dans le Grand Sahara, État islamique du Grand Sahel, État islamique dans le Grand Sahel, ISIS in the Islamic Sahel, EI GS.

Description
L’État islamique au Grand Sahara (EIGS) a prêté allégeance à l’État islamique en mai 2015. Le groupe mène ses activités dans la région à la frontière du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il a pour objectifs principaux de remplacer les gouvernements régionaux par un État islamique et de déstabiliser le Sahel. L’EIGS s’en prend fréquemment aux forces régionales de la sécurité et de l’armée, dont les milices touaregs, les soldats français, les forces de la gendarmerie nigériane, les services de sécurité du Burkina Faso et les soldats maliens. Le groupe a revendiqué la responsabilité de l’assassinat d’un géologue canadien en janvier 2019 et est soupçonné d’avoir attaqué un convoi d’une société minière canadienne cette même année.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


État islamique en Libye

Autres noms
Daech en Libye, EI-Libye, État islamique – Libye, État islamique en Irak et au Levant-Libye, État islamique d’Irak et d’al-Sham – Libye, État islamique d’Irak et de Syrie – Libye, Wilayat Barqa, Wilayat Barqah, Wilayat Fezzan, Wilayat Tripolitaine, Wilayat Tarablus, Wilayat al-Tarabulus, Province de Tripoli, Province de Barqa, Province de Barqah, Province de Fezzan.

Description
L’État islamique en Libye (EI-Libye) est un groupe extrémiste violent fondé par des combattants étrangers libyens qui ont combattu au sein de la brigade Battar, affiliée à Daech et qui sont retournés en Libye après être passée en Syrie. Le groupe adhère à une interprétation extrême de l’islam qui s’oppose à l’Occident et prône la violence sectaire. L’EI-Libye a pour but de renverser le gouvernement d’union nationale, le gouvernement de transition libyen qui est soutenu par les Nations Unies. Le groupe s’en prend à des civils et à des policiers en plus de commettre des attentats suicides pour faire avancer ses objectifs. En mai 2018, des kamikazes ont pris d’assaut la commission électorale de la Libye à Tripoli et ont tué au moins une douzaine de personnes au cours de l’attaque. En septembre 2018, l’État islamique a revendiqué l’attaque perpétrée contre le siège social de la principale société pétrolière de la Libye, la National Oil Corp, au cours de laquelle les attaquants ont ouvert le feu sur le personnel et tué deux employés.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


État islamique – Province d’Afrique occidentale

Autres noms
EIPAO, Daech en Afrique de l’Ouest, État islamique – Afrique de l’Ouest, État islamique en Afrique de l’Ouest, Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique, Province de l’Afrique de l’Ouest de l’État islamique, État islamique en Irak et au Levant – Afrique de l’Ouest, West Africa Province, Wilayat Gharb Afriqiyya, Wilayat Gharb Afriqiyah, Islamic State in West Africa, EIAO, ISIL-WA.

Description
L’État islamique – Province d’Afrique occidentale (EIPAO) a été fondé en mars 2015. Le groupe EIPAO a pour objectif principal de remplacer le gouvernement du Nigéria et d’établir un État islamique régi par une interprétation stricte de la charia. L’EIPAO est le groupe de Daech comptant le plus de membres en Afrique (de 3 500 à 5 000 combattants), et il a accès à des armes légères et à des armes lourdes de type militaire. Le groupe concentre ses attaques sur des forces régionales de sécurité et de l’armée associées aux cinq pays faisant partie de la Force opérationnelle interarmées multinationale (Nigéria, Niger, Tchad, Cameroun et Bénin) ainsi que sur des cibles occidentales, chrétiennes et laïques et il a enlevé et exécuté des travailleurs humanitaires. Le 25 décembre 2019, les combattants de l’EIPAO ont attaqué les résidences de chrétiens dans l’État de Borno du Nigéria et ont tué huit personnes à l’aide de mitrailleuses et capturé deux autres personnes. Le lendemain, aussi dans l’État de Borno, une vidéo a été diffusée dans laquelle on pouvait voir des combattants du groupe exécuter 11 personnes identifiées comme étant des chrétiens.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


État islamique – Province du Khorassan (EIPK)

Autres noms
État islamique – Province du Khorasan; État islamique dans la province du Khorassan; État islamique dans la province du Khorasan; État islamique Khorassan; État islamique Khorasan; État islamique – Khorassan; État islamique – Khorasan; EI Khorassan; EI Khorasan; État islamique en Irak et au Levant – Khorassan (EIIL-K); État islamique en Irak et au Levant – Khorasan (EIIL-K);État islamique en Irak et en Syrie – Khorassan (EIIS-K); État islamique en Irak et en Syrie – Khorasan (EIIS-K); État islamique d'Irak et d'al-Cham – Khorassan (EIIC-K); État islamique d'Irak et d'al-Cham – Khorasan (EIIC-K); wilaya Khorassan; wilaya Khorasan; Daech Khorassan; Daech Khorasan; Section de l'Asie du Sud d'EIIL; EIIS wilaya Khorassan; EIIS wilaya Khorasan; Province du Khorassan de l'État islamique; Province du Khorasan de l'État islamique; Chapitre sud-asiatique d'EIIL; EIIL Khorassan (EIIL-K); EIIL Khorasan (EIIL-K); Chapitre Khorassan de l'État islamique; Chapitre Khorasan de l'État islamique; État islamique wilaya Khorassan (EIWK); État islamique wilaya Khorasan (EIWK); Section Khorassan d'EIIL; Section Khorasan d'EIIL.

Description
L'État Islamique – province du Khorassan (EIPK) est un violent groupe extrémiste sunnite, officiellement reconnu par l'État islamique (EI) comme un affilié basé dans la région Afghanistan-Pakistan. L'EIPK a pour objectif d'établir la « wilayat » (province) de Khorasan, qui ferait partie du califat mondial de l'EI. Depuis que l'État islamique a annoncé la création de l'EIPK en janvier 2015, ce dernier a mené des attentats-suicides à la bombe, de petites attaques aux armes, ainsi que des enlèvements contre des civils, des organisations d'aide humanitaire et des forces de sécurité en Afghanistan et au Pakistan. L'EIPK a démontré sa capacité de mener des attaques d'envergure, notamment contre les intérêts des pays occidentaux. L'EIPK a revendiqué la responsabilité de l'attentat à la bombe perpétré à Kaboul contre un bus transportant des gardes de sécurité engagés par l'ambassade du Canada, qui a coûté la vie à moins 14 personnes; de l'attaque commise en octobre 2016 contre un centre de formation policière à Quetta qui a fait au moins 59 personnes morts et 100 blessés; de l'attaque perpétrée en 2017 contre un convoi de l'OTAN à Kaboul qui a coûté la vie à huit civils et a fait 25 blessés. Le groupe a également revendiqué la responsabilité de l'attaque menée le 24 janvier 2018 à Jalalabad contre un organisme international, « Save the Children », faisant au moins 6 morts et 27 blessés. En novembre 2019, l’EIPK a publié des photos de combattants qui prêtaient allégeance au nouveau chef de l’EI et « calife », Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurashi.

Date d'inscription sur la liste
2018-05-23

Date de revue sur la liste
2020-11-25


Province du Sinaï (EIPS)

Autres noms
Ansar Beit al-Makdis; Partisans de Jérusalem; État islamique – État du Sinaï

Description
D’abord apparu en 2011, l’État islamique – Province du Sinaï (EIPS), anciennement Ansar Beit al-Makdis, est un groupe extrémiste islamiste salafiste sunnite qui est établi dans la péninsule du Sinaï, en Égypte. Son but premier est d’instaurer dans ce pays un État islamique régi par la charia. Ses actes de violence visent surtout l’armée et les services de sécurité égyptiens, des intérêts israéliens et des intérêts économiques israéliens. Il s’est servi d’armes légères, de bombes artisanales, de véhicules piégés et d’un missile sol-air pour perpétrer une série d’attentats contre les forces de sécurité ainsi que contre des politiciens et des civils en Égypte. En novembre 2014, l’EIPS a fait serment d’allégeance à l’État islamique (EI), et a élargi ses cibles pour y inclure des sites touristiques, des ambassades et des intérêts occidentaux et les médias. En août 2015, l’EIPS a déclaré avoir décapité un ressortissant croate enlevé en juillet de la même année et retenu en otage au Caire (Égypte). Deux mois plus tard, l’EIPS a revendiqué la responsabilité de la destruction de l’avion de ligne russe KGL9268 au-dessus du Sinaï à l’aide d’un engin explosif improvisé tuant la totalité des 224 passagers à bord. L’EIPS continue de perpétrer des attaques transfrontalières contre Israël ; il a notamment lancé des roquettes en février, en avril et en octobre 2017. En 2022, l’EIPS se classait au neuvième rang sur la liste des groupes ayant causé le plus de décès, soit 71. En mai 2022, au moins onze membres des forces militaires égyptiennes ont été tués dans une attaque armée sur la péninsule du Sinaï à une station d’élévation d’eau à l’est du canal de Suez. L’EIPS a revendiqué l’attaque.

Date d'inscription sur la liste
2015-04-07

Date de revue sur la liste
2024-06-07


État islamique – République démocratique du Congo

Autres noms
EI-RDC, État islamique d’Irak et de Syrie – République démocratique du Congo, ISIS-DRC, Daech – République démocratique du Congo, Forces démocratiques alliées, ADF, Madina at Tauheed Wau Mujahedeen, Cité du monothéisme et des guerriers sacrés, État islamique d’Afrique centrale, État Islamique dans la province de l’Afrique centrale, État islamique en Afrique centrale, ISCAP, Wilaya d’Afrique centrale, Wilayah Central Africa Media Office, Wilayat Wasat Ifriqiyah, ISIS-Central Africa

Description
En avril 2019, l’État islamique (EI) a annoncé la création de l’État islamique – Province d’Afrique centrale (EIPAC). L’EIPAC est composé de deux groupes d’insurgés distincts et séparés géographiquement. L’un se trouve dans le Nord du Mozambique. L’autre se trouve dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et est mené par l’État islamique – République démocratique du Congo (EI-RDC). En juillet 2019, l’EI a diffusé une vidéo de Musa Baluku, le chef des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe de rebelles affilié à l’État islamique en RDC, sur laquelle on le voit prêter allégeance au chef de l’EI. Plusieurs membres des ADF étaient en désaccord avec cette allégeance et se sont séparés du groupe cette même année. Depuis que les ADF ont prêté allégeance à l’EI, bon nombre de leurs activités ont été revendiquées par l’EI sous la bannière régionale de l’EIPAC. L’EI-RDC est responsable d’attaques contre des cibles civiles et militaires dans l’Est de la RDC. Le 13 mai 2020, l’EI a diffusé deux communiqués. Le premier déclarait que des combattants avaient capturé et tué trois soldats congolais dans la province du Nord-Kivu, en RDC. Le second déclarait que des combattants avaient abattu 10 personnes après avoir ouvert le feu sur une foule de chrétiens à Iringite, une ville près de Beni, en RDC. Les deux attaques ont été confirmées par les médias locaux comme ayant été perpétrées par les ADF. Le 20 octobre 2020, les ADF ont attaqué la prison centrale de Kangbayi à Beni, en RDC, et ont libéré plus de 1 300 prisonniers. Les ADF et l’EI ont tous deux revendiqué l’attentat.

Date d'inscription sur la liste
2021-06-25

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Euskadi Ta Askatasuna (ETA)

Autres noms
Pays basque et Liberté, Euzkadi Ta Azkatasuna, Euzkadi Ta Askatasuna, Basque Nation and Liberty, Basque Fatherland and Liberty et Basque Homeland and Freedom

Description
L'organisation Euskadi Ta Askatasuna (ETA) a été fondée en 1959 et elle est basée dans les provinces basques de l'Espagne et de la France. Elle a perpétré des attentats contre des intérêts espagnols et français au pays et à l'étranger. Elle a pour objectif de créer un État basque indépendant qui comprendrait les six provinces basques de l'Espagne et de la France ainsi que la province espagnole de Navarre. L'ETA a commis des attentats à la bombe et des assassinats et elle a eu recours à des enlèvements. En juillet 2009, l'ETA a revendiqué l'attentat à la bombe contre des casernes de la police en Espagne, faisant 40 blessés, dont 6 enfants. En mai 2018, l’ETA a été officiellement dissoute. Cependant, les autorités européennes continuent de porter des accusations criminelles contre d’anciens membres de l’ETA. L'ETA aurait tué plus de 800 personnes et commis environ 1 600 attentats terroristes depuis sa fondation.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Faction de Gulbuddin Hekmatyar du groupe Hezb-e Islami, Hezb-e Islami Gulbuddin (HIG)

Autres noms
S.O.

Description
La Faction de Gulbuddin Hekmatyar du Hezb-e Islami, ou le Hezb-e Islami Gulbuddin (HIG), est une entité souscrite à une idéologie islamiste radicale antioccidentale dont le but est de dissiper l’influence complète de l’Occident en Afghanistan ainsi que de fonder un État islamique. Les hommes d’Hekmatyar ont la réputation d’être ceux qui ont lutté le plus efficacement contre l’invasion soviétique et d’être les moudjahidin afghans les plus intégristes. Le HIG a maintenant des membres dans presque tout l’Afghanistan et reçoit un soutien au Pakistan, ce qui en fait un élément important de la résistance en Afghanistan. Entre autres activités, le HIG s’est livré à des attentats à la bombe, à des attentats suicides, à des attaques armées, à des assassinats, à des enlèvements et à la torture. Il a pris pour cible des civils, des journalistes, des étrangers, des travailleurs humanitaires étrangers et des représentants de l’Afghanistan et d’autres pays. Il collabore avec al-Qaïda et les talibans. Le 18 mai 2016, après plus de deux mois de négociations, le gouvernement républicain de l’Afghanistan a signé un accord de paix provisoire avec HIG.

Date d'inscription sur la liste
2006-10-23

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Front de libération de la Palestine (FLP)

Autres noms
FLP - Faction Abou Abbas

Description
Le Front de libération de la Palestine (FLP) est un petit groupe dissident armé, lié à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Son objectif est la destruction de l’État d’Israël et la création d’un État palestinien indépendant, dont Jérusalem serait la capitale. Fondé en 1961 par Ahmad Jibril, le groupe opère principalement en Europe, en Israël, au Liban et dans d’autres régions du Moyen-Orient. Pendant sa période la plus active, il a commis plusieurs attentats très médiatisés, dont l’opération pour laquelle il est le mieux connu, le détournement en octobre 1985 du paquebot italien Achille Lauro.

Date d'inscription sur la liste
2003-11-13

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Front de libération du Macina

Autres noms
FLM, Macina Liberation Front, Massina Liberation Front, katiba Massina, brigade Massina, brigade du Macina, katiba Macina, katibat Macina, Ansar Eddine du Macina, Harakat Ansar al-Din Macina Brigade, Ansar Dine du Sud, bataillon du Macina, Mouvement de libération du Macina, Force de libération du Macina, ML Movement, Massina Liberation Movement, Ansar Eddine Macina Brigade, katiba Macina – Ansar Eddine, Ansar Dine du Macina, MLF, MLM.

Description
Fondé en janvier 2015, le Front de libération du Macina (FLM) est un groupe extrémiste islamiste établi au Mali. Étant un constituant de Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimine (JNIM), le FLM s’en est pris aux forces de sécurité maliennes et internationales, à des civils et, plus récemment, à des écoles et à des enseignants. Le groupe a pour objectif principal de libérer les Foulani, un groupe composé principalement de musulmans répartis dans 21 pays d’Afrique, de l’ « oppression » exercée par le gouvernement du Mali. Le 20 novembre 2015, des militants de différents groupes, dont le FLM, ont perpétré une attaque au moyen d’armes à feu à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, laquelle a fait 20 morts. Plus de 170 personnes ont été prises en otage durant le siège, dont trois Canadiens.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général (FPLP-CG)

Autres noms
Al-Jibha Sha'biya lil-Tahrir Filistin-al-Qadiya al-Ama

Description
Le Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général (FPLP-CG), créé en 1968, est groupe islamiste communiste qui s'est engagé à fonder un État palestinien et à détruire Israël. Il s'oppose à toute négociation avec l'État hébreu et croit que seule une solution militaire peut mettre fin au conflit israélo-palestinien. Le FPLP-CG a également été le premier groupe palestinien à utiliser des kamikazes. En 1974, trois membres du groupe ont perpétré un attentat à Qiryat Shemona tuant 18 personnes avant d'être abattus par les soldats israéliens. Le FPLP-CG a eu recours à des bombes barométriques pour faire exploser des avions, a envoyé des colis piégés par la poste et a utilisé des delta-planes à moteur lors d'un raid en Israël. Durant les années 90, le FPLP-CG a limité ses activités pour ne dispenser qu'un entraînement à d'autres groupes terroristes, dont le Hamas et le Jihad islamique palestinien, et leur fournir du matériel. En décembre 2015, le FPLP-GC a revendiqué la responsabilité du tir de trois roquettes sur le nord d'Israël en guise de représailles pour l'assassinat d'un membre du Hezbollah en Syrie.

Date d'inscription sur la liste
2003-11-13

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)

Autres noms
Halhul Gang, Halhul Squad, Palestinian Popular Resistance Forces, PPRF, Gang des Aigles rouges, Groupe des Aigles rouges, Aigles rouges, Brigades Abou Ali Moustapha, Al-Jibha al-Sha'biya lil-Tahrir Filistin

Description
Les objectifs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), fondé en 1967, sont la destruction de l'État d'Israël et l'établissement d'un gouvernement communiste en Palestine. Durant les années 70, le groupe a participé à quelques-uns des attentats terroristes les plus hardis de cette époque, dont le détournement de trois avions de ligne civils le même jour et la prise d'assaut du siège social de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne. En 2000, le FPLP a de plus en plus souvent recours à des kamikazes, à la guérilla, aux voitures piégées et aux attaques au mortier. Le FPLP est également l'auteur de l'assassinat du ministre israélien du Tourisme, Rehavam Zeevi, en 2001. Il s'agissait de la première fois dans l'histoire d'Israël qu'un ministre était assassiné. En 2014, le FPLP a revendiqué la responsabilité d'un attentat commis en novembre à l'aide d'une arme à feu et d'un couteau de boucher dans une synagogue juive orthodoxe à Jérusalem-Ouest qui a tué 6 personnes. Le 16 juin 2017, 2 attaques coordonnées ciblant des policiers israéliens ont été perpétrées près de la porte de Damas dans l'ancienne ville fortifiée de Jérusalem. En septembre 2019, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté quatre membres du FPLP soupçonnés d’avoir fait détoner à distance un engin explosif improvisé qui a tué un adolescent israélien et grièvement blessé deux membres de sa famille, en Cisjordanie.

Date d'inscription sur la liste
2003-11-13

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC)

Autres noms
Forces armées révolutionnaires de Colombie, Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia-Ejército del Pueblo, FARC-EP), Commission nationale des finances (Comisión Nacional de Finanzas) et Coordinadora Nacional Guerrillera Simon Bolivar (CNGSB)

Description
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC d’après le nom espagnol) ont été fondées en 1964 en tant que faction armée du Parti communiste de la Colombie. Bien que l’organisation était présente dans les villes, elle a toujours été considérée comme un groupe de guérilla rural. Initialement, les FARC étaient animées par la volonté de renverser le gouvernement actuel en Colombie pour le remplacer par un régime antiaméricain de gauche qui contraindrait tous les intérêts américains à quitter la Colombie et l’Amérique latine. Les FARC sont les auteurs, entre autres, de multiples d’attentats à la bombe, de détournements d’avion, d’assassinats et d’enlèvements de fonctionnaires colombiens et d’Occidentaux. En septembre 2016, les FARC ont entré dans un processus de démobilisation avec le gouvernement colombien avec lequel ils ont signé un accord de paix, mettant fin officiellement fin à 52 années de conflit armé. En vertu de l’accord, certains commandants des FARC se sont désarmés, démobilisés, et ont participé aux processus de réintégration ; certains de leurs dirigeants principaux sont devenus des acteurs politiques au sein du Congrès colombien. Le gouvernement colombien a reconnu que les membres démobilisés des FARC qui respectent les engagements énoncés dans l’accord de paix de 2016 ne seraient plus considérés comme des terroristes. En janvier 2021, le parti politique des FARC a adopté le nom de Comunes, qui n’est pas inscrit sur la présente liste. Tandis que la plupart des membres des FARC ont adhéré au processus de paix et se sont démobilisés, il est important de noter que d’autres groupes au sein des FARC ont refusé de se désarmer et affirment être les vrais FARC. Notamment,, en août 2019, un commandant des FARC, Iván Márquez, a appelé ses partisans à reprendre les armes, annonçant une « nouvelle phase du conflit armé » et affirmant que le groupe de guérilla portait le même : FARC-EP (Forces armées révolutionnaires de Colombie – armée du peuple). Le 25 juin 2021, un hélicoptère transportant le président colombien Ivan Duque et d’autres hauts fonctionnaires a été touché par de multiples balles, alors qu’il se rendait à la ville de Cucuta. Un commandant mobilisé des FARC a revendiqué l’attaque.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Gardiens de la révolution islamique

Autres noms
Pasdarans (gardiens), Sepah, Pasdaran-e Inqilab, Pasdaran-e Enghelab-e Islami

Description
Les Gardiens de la révolution islamique (GRI) ont pour responsabilité de protéger le régime iranien contre les menaces internes et externes. Il constitue un élément important de la communauté de la sécurité et du renseignement de l’Iran, contrôle la force de missiles balistiques stratégiques de l’Iran, mène des opérations à l’étranger et représente le principal lien de l’Iran avec ses alliés de la région (à savoir l’« axe de la résistance ») et les entités terroristes désignées par le Canada comme le Hezbollah et le Hamas. L’IRGC est composé de forces terrestres, d’une force maritime, d’une force aérienne et spatiale, de forces paramilitaires (Basij) et de la force al-Qods (inscrite sur la liste des entités terroristes du Canada depuis 2012), ainsi que d’une direction de la contre-ingérence et de représentants du guide suprême de l’Iran. Le GRI joue un rôle très actif dans le milieu commercial et des affaires de l’Iran. Il contrôle de multiples entités commerciales au sein d’une vaste gamme de secteurs de l’économie iranienne. Les profits de ces activités servent à soutenir l’ensemble des activités illicites de l’IRGC, notamment le terrorisme. Grâce aux connaissances, au soutien et à la direction du régime iranien dont il bénéficie, l’IRGC s’est sciemment livré à des activités terroristes par l’entremise de son organisation du renseignement et agit en collaboration avec des entités terroristes inscrites sur la liste comme les forces al-Qods de l’IRGC, le Hezbollah, le Hamas et Jihad islamique palestinien.

Date d'inscription sur la liste
2024-06-19

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Groupe Abou Sayyaf (GAS)

Autres noms
Al Harakat Al Islamiyya (AHAI), Al Harakat-ul Al Islamiyya, Al-Harakatul-Islamia, Al Harakat Al Aslamiya, Bande armée Abou Sayaf (BAAS), Groupe Abou Sayaff, Groupe Abou Sayyef et Mujahideen Commando Freedom Fighters (MCFF)

Description
Fondé au début des années 1990, le Groupe Abou Sayyaf (GAS) est une organisation militante islamiste qui entretient des relations avec Al-Qaïda et la Jemaah Islamiyyah. Même si l’objectif premier du groupe est la création d’un État islamique régi par la charia dans le sud des Philippines, concrètement, le GAS a surtout recours au terrorisme à des fins lucratives. Il privilégie les enlèvements contre rançon, la guérilla, les attentats à la bombe meurtriers et les décapitations. En 2016, deux ressortissants canadiens ont été décapités après avoir été enlevés par ce groupe. Le 23 mai 2017, des membres de la faction de Basilan du GAS, s’inspirant de l’État islamique (EI), se sont alliés avec d’autres militants inspirés de l’EI pour assiéger Marawi, aux Philippines, un siège qui a duré 5 mois. Au moins 45 civils ont été tués et 1780 otages ont été secourus. Le Groupe Abou Sayyaf continue de se livrer à des activités terroristes et à la guérilla dans des affrontements ciblés avec les forces armées philippines, ainsi que de cibler les chrétiens et les Occidentaux, en plus d’enlever des membres de la population locale ou des étrangers qui semblent avoir les moyens financiers de payer une rançon. En 2021, le Groupe Abou Abou Sayyaf aurait détruit un pont dans la province de Basilan à l’aide d’un engin explosif improvisé.

Date d'inscription sur la liste
2003-02-12

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Gulbuddin Hekmatyar

Autres noms
Gulabudin Hekmatyar, Gulbuddin Khekmatiyar, Gulbuddin Hekmatiar, Gulbuddin Hekmartyar, Gulbudin Hekmetyar, Golboddin Hikmetyar et Gulbuddin Hekmetyar

Description
Gulbuddin Hekmatyar, le chef du groupe Hezb-e Islami Gulbuddin (HIG), promeut une idéologie islamiste radicale antioccidentale et cherche à renverser le gouvernement afghan pour y créer un État islamique. Il a exprimé l’intention de « mener le jihad » contre les troupes et les intérêts étrangers en Afghanistan jusqu’à ce que toutes les forces d’occupation soient chassées hors du pays. Hekmatyar a perpétré des attentats aveugles contre des civils, des fonctionnaires et des représentants étrangers. En 2006, il a prêté allégeance à Oussama ben Laden, le chef d’al-Qaïda, et s’est engagé à prendre part à la guerre sainte d’al-Qaïda. Le 18 mai 2016, le gouvernement de l’Afghanistan a signé un accord de paix provisoire avec HIG. En juillet 2016, Hekmatyar a ordonné à ses partisans de lutter contre les talibans en appui à l’État islamique.

Date d'inscription sur la liste
2005-05-24

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Hamas (Harakat Al-Muqawama Al-Islamiya) (« Mouvement de résistance islamique »)

Autres noms
S.O.

Description
Le Hamas, acronyme en arabe du groupe Harakat Al-Muqawama Al-Islamiya, est une organisation terroriste islamiste-nationaliste radicale issue de l'aile palestinienne des Frères musulmans, en 1987. Il utilise des moyens politiques et violents pour atteindre son objectif, soit la création d'un État palestinien islamique en Israël. Depuis 1990, le Hamas a commis des attentats terroristes contre des cibles aussi bien civiles que militaires. Pendant l'Intifada, qui a commencé en septembre 2000, le Hamas était l'un des principaux groupes impliqués dans les attentats suicide contre les Israéliens. En 2006, le Hamas a participé aux élections parlementaires en Palestine et les a remportées, ce qui lui a permis de négocier avec l'Autorité palestinienne au sujet de la formation d'un gouvernement de coalition. Toutefois, en 2007, le Hamas a renversé l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza et a pris le pouvoir. Même si les dirigeants politiques du groupe sont à Damas, le groupe concentre ses activités terroristes contre Israël dans la bande de Gaza.

Date d'inscription sur la liste
2002-11-27

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Harakat al-Sabireen (HaS)

Autres noms
Al-Sabirin Movement for Supporting Palestine, Al-Sabireen Movement for Supporting Palestine, Al-Sabirin, Al-Sabireen, organisation a-Sabrin, Mouvement des resilients pour une victoire de la Palestine, HISN, HOSN, Mouvement Sabirine, HESN, Mouvement des resilients et Mouvement des patients

Description
Le Harakat al-Sabireen (HaS) est un groupe chiite financé par l’Iran qui œuvre dans la bande de Gaza depuis 2014. Même s’il a été fondé à Gaza, il mène également ses activités en Cisjordanie. Le HaS adhère à des idéologies qui rejettent la solution à deux États entre Israël et la Palestine et qui demandent la destruction d’Israël. Il adopte l’approche sectaire de l’Iran d’une idéologie islamique dans la région et entretiendrait des liens forts et directs avec l’Iran. L’objectif du HaS, en 2015, était d’établir un puissant groupe mandataire dans la lignée du Hezbollah pour l’Iran à Gaza, qui servirait de fort rappel au Hamas que l’Iran a d’autres possibilités. Le HaS a tiré des missiles sur Israël, notamment pendant l’été 2014, et a visé des patrouilles de l’armée israélienne à l’aide d’engins explosifs. Les membres du HaS affirment qu’ils luttent contre Israël aux côtés du Hamas et du Jihad islamique palestinien. La Brigade al-Qods, avec l’aide du département palestinien des opérations du Hezbollah, a financé le HaS et lui a donné une couverture médiatique. Depuis 2019, le HaS n’aurait mené aucune activité, se pliant aux moindres pressions du Hamas dans la région.

Date d'inscription sur la liste
2019-06-21

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Harakat ul-Mudjahidin (HuM)

Autres noms
Al-Faran, Al-Hadid, Al-Hadith, Harkat-ul-Mujahideen, Harakat ul-Mujahideen, Harakat al-Mujahideen, Harakat-ul-Ansar, Harakat ul-Ansar, Harakat al-Ansar, Harkat-ul-Jehad-e-Islami, Harkat Mujahideen, Harakat-ul-Mujahideen al-Almi, Mouvement des combattants de la guerre sainte, Mouvement des moudjahidin, Mouvement des compagnons du Prophète, Mouvement des combattants islamiques, Al Qanoon et Jamiat ul-Ansar

Description
Harakat ul-Mujahidin (HuM) est une organisation islamiste cachemirienne radicale basée au Pakistan. Elle préconise la libération du Cachemire de la tutelle de l’Inde et son annexion au Pakistan, en plus d’appeler au jihad contre l’Amérique et l’Inde. HuM emploie diverses méthodes pour atteindre ses objectifs, notamment les détournements d’avion, l’enlèvement et l’exécution d’étrangers et de fonctionnaires de l’Inde. Le groupe a des liens avec Al-Qaïda et est l’un des signataires de la fatwa (décret religieux) de 1998 décrétée par Al-Qaïda contre les États-Unis et Israël. De 2017 à décembre 2021, aucun attentat terroriste mené par HuM n’a été signalé. Cela dit, rien n’indique que HuM a mis fin à ses activités terroristes ou y a renoncé.

Date d'inscription sur la liste
2002-11-27

Date de revue sur la liste
2024-06-07


HASAM (Harakat Saouad Misr)

Autres noms
Hassam, Mouvement Hasam, Hasm, Hassm, Harikat Souaid Misr, Harakah Sawa'id Misr, Mouvement des armes d'Égypte, Mouvement de garde-main d'Égypte

Description
HASAM se décrit comme un mouvement nationaliste qui veut renverser le gouvernement égyptien. HASAM s’est fait connaître le 16 juillet 2016 en revendiquant un attentat à Tameeya, en Égypte, tuant deux policiers et blessant une personne. Depuis, HASAM cible principalement l’appareil de sécurité égyptien, que l’organisation considère comme un instrument du régime. En plus d’autres attentats, HASAM a revendiqué l’attentat à la bombe du 26 mars 2017 contre le gouvernorat de Qalyubiya, blessant cinq membres des forces de sécurité égyptiennes ; le 1er mai 2017, une attaque nocturne contre une patrouille policière tuant au moins trois policiers ; et le 20 juillet 2017, une fusillade sur un convoi policier au cours de laquelle un agent a été tué et trois autres ont été blessés. Les preuves d’activités terroristes datent de 2016 à 2019 et comprennent des attentats à la bombe, diverses attaques, des assassinats et le recours à des engins explosifs improvisés.

Date d'inscription sur la liste
2019-02-11

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Hay'at Tahrir al-Sham

Autres noms
Jabhat al-Nusra (JN), Jabhet al-Nusra, The Victory Front, Front al-Nusra pour protéger le Levant, Jabhat al-Nusra li Ahl al-Sham min Mujahedi al-Sham fi Sahat al-Jihad (Front de soutien à la population du Levant par les Moudjahidines de Syrie dans les lieux du djihad), Front for the Defense of the Syrian People et Front de soutien à la population du Levant, Front al Nusrah pour le peuple du Levant, Front de soutien au peuple de la Syrie, Jabhat Fateh al-Sham, Jabhat Fatah al-Sham, Front Fath al-Sham, al-Jabha, Fath al-Sham, Tanzim al-Qaeda fi Bilad al-Sham, al Qaïda au Levant, Front de la conquête d'al Cham, Front de la conquête du Levant, Front Fatah al-Sham, Front Fateh al-Sham, Front de la conquête de la Syrie, Front de la conquête de la Syrie/du Levant, Jabhat Fath al-Sham, Jabhat Fath al Sham, Jabhat Fathah al-Sham, Hayat Tahrir al-Sham, Assemblée Tahrir al Sham, Assemblée pour la libération de la Syrie, Organisation pour la libération du Levant, Comité pour la libération du Levant, Commission pour la libération d'al-Sham, Assemblée pour la libération du Levant, Hay'et Tahrir al-Sham, Tahrir al-Sham, Liwa al-Haqq, Brigade d'al Haqq, Liwa al-Haq, Brigade du bien, Brigade de la vérité, Lewa' al-Haq, Bataillon d'al Haq, Jabhat Ansar al-Din, Front Ansar al-Din, Front des partisans de la religion, Jaish al-Sunnah, Jaysh al-Sunnah, Jaish al-Sunna et Jaysh al-Sunna.

Description
Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) est un groupe islamique en Syrie dont les objectifs sont prétendument le renversement du régime du président Bashar al-Assad en Syrie, suivi par la création d'un État islamique sous la loi islamique, la charia. En juillet 2016, Jabhat Al-Nursa (JN), un groupe islamique sunnite affilié à al Qaïda en Syrie, a changé son nom pour Jabhat Fateh al-Sham (JFS). Six mois plus tard, en janvier 2017, la JFS et quatre groupes plus petits ont fait une déclaration pour annoncer leur dissolution et leur fusion en un seul groupe nommé HTS. JN, qui fait maintenant partie de HTS, a revendiqué près de 600 attentats, tels que embuscades, enlèvements, assassinats, attentats à la bombe artisanale ou attentats-suicides à la bombe, qu'il a commis dans d'importants centres urbains comme Damas, Alep, Hamah, Deraa, Homs, Idlib et Deir ez-Zor. En mars 2017, 2 kamikazes de la HTS ont attaqué Damas, tuant au moins 74 personnes, dont 8 enfants. Plus récemment, le 21 décembre 2019, HTS revendique un attentat suicide qui a fait 30 victimes parmi des membres des forces du régime syrien à Raffa, une ville au sud est du gouvernorat d’Idlib.

Date d'inscription sur la liste
2013-11-07

Date de revue sur la liste
2020-11-25


Hezbollah

Autres noms
Hizbullah, Hizbollah, Hizballah, Hezballah, Hizbu'llah, Parti de Dieu, Jihad islamique (Guerre sainte islamique), Organisation du Jihad islamique, Résistance islamique, Jihad islamique de libération de la Palestine, Ansar al-Allah (Les Partisans de Dieu), Ansarollah (Les Partisans de Dieu), Ansar Allah (Les Partisans de Dieu), Al-Muqawamah al-Islamiyyah (Résistance islamique), Organisation des opprimés, Organisation des opprimés sur terre, Organisation de la justice révolutionnaire, Organisation du bien contre le mal et Disciples du prophète Mahomet.

Description
Le Hezbollah est un groupe radical chiite dont l'idéologie s'inspire de la révolution iranienne. De tous les groupes terroristes dans le monde, il est parmi ceux qui disposent des meilleurs moyens techniques. Ses objectifs sont la libération de Jérusalem, la destruction d'Israël et, finalement, l'établissement d'un État révolutionnaire chiite au Liban reprenant le modèle de l'Iran. Formé en 1982 en réaction à l'invasion d'Israël au Liban, le Hezbollah est responsable de certains des attentats terroristes les plus tristement célèbres de la guerre civile libanaise, notamment de l'attentat suicide contre des casernes des Marines américains et des parachutistes français à Beyrouth et du détournement du vol 847 de la TWA. Même si toutes les autres milices libanaises ont rendu les armes à la fin de la guerre civile en 1990, le Hezbollah a poursuivi le combat et a mené une guérilla contre les troupes d'Israël stationnées au Liban-Sud. Au lendemain du retrait d'Israël du Liban en 2000, le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre les forces israéliennes et concentré ses activités dans la région disputée des fermes de Chebaa. En 2006, le Hezbollah a enlevé deux soldats israéliens et en a tué 8 autres, provoquant ainsi une invasion d'Israël au Liban. Le 3 janvier 2018, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que le groupe cherchait à faire l'acquisition de toute sorte d'armes pour que le groupe puisse gagner la prochaine guerre. En septembre 2019, le Hezbollah a lancé des missiles antichars sur une petite collectivité agricole le long de la frontière libanaise avec Israël.

Date d'inscription sur la liste
2002-12-10

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Hizbul Mujahideen

Autres noms
HM, Hizb-ul-Mujahideen.

Description
Le groupe Hizbul Mujahideen (HM) a été fondé en 1989 à titre de groupe militant pour la libération du Cachemire, au moment du déclenchement de la première insurrection armée contre le régime indien dans la vallée du Cachemire. Le groupe a pour objectif principal d’unir les régions du Cachemire gérées par l’Inde et le Pakistan en une seule entité qui se joindrait au Pakistan. HM a perpétré des attentats contre les forces de sécurité indiennes, des politiciens, des cibles militaires et des infrastructures essentielles se trouvant au sein des territoires nouvellement formés du Jammu-et-Cachemire et du Ladakh. Entre autres, HM utilise comme tactiques les assassinats et les assauts armés. Le groupe a aussi enlevé et tué des policiers et des informateurs.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


International Relief Fund for the Afflicted and Needy – Canada (IRFAN – Canada)

Autres noms
International Relief Fund for the Afflicted and Needy, International Relief Fund for the Afflicted and Needy (Canada), IRFAN, IRFAN – Canada, IRFAN Society

Description
International Relief Fund for the Afflicted and Needy - Canada (IRFAN-Canada) est un organisme sans but lucratif actif au Canada. Entre 2005 et 2009, IRFAN-Canada a viré des ressources d’une valeur approximative de 14,6 millions de dollars canadiens en ressources à diverses organisations avec des liens au Hamas. IRFAN est une entité qui a sciemment agi au nom du Hamas, sous sa direction ou en collaboration avec lui, et s’est servie de son statut d’organisme de bienfaisance pour financer le Hamas, qui figure dans la liste des entités terroristes.

Date d'inscription sur la liste
2014-04-24

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Jaish-e-Mohammed (JeM)

Autres noms
Jaish-i-Mohammed (Mohammad, Muhammad, Muhammed), Jaish-e-Mohammad (Muhammed), Jaish-e-Mohammad Mujahideen E-Tanzeem, Jeish-e-Mahammed, Armée de Mohammed, Tehrik Ul-Furqaan, Mouvement national pour la restauration de la souveraineté du Pakistan et Armée du Prophète.

Description
Fondée au début de 2000, la Jaish-e-Mohammed (JeM) est une organisation islamiste extrémiste basée au Pakistan qui préconise la libération du Jammu-et-Cachemire de la tutelle de l'Inde et son annexion au Pakistan, et la création d'un État islamiste au pays. JeM est résolu à appliquer des tactiques de terreur aveugle pour atteindre ses objectifs, y compris des attentats visant des étrangers et des représentants politiques d'États étrangers. Entre 2016 et 2018, JeM a commis au moins 4 attentats, ciblant des camps policiers et militaires. Ces attentats ont fait au moins 23 morts, dont des soldats, des policiers et des civils. Certains de ces attentats avaient pour but de cibler des quartiers familiaux et des hôpitaux et de prendre des femmes et des enfants en otage. En novembre 2020, quatre militants affiliés de JeM ont attaqué les forces de sécurité à un poste de contrôle dans le secteur de Nagrota à Jammu, au Jammu-et-Cachemire. Deux policiers ont été blessés et une importante quantité d’armes à feu, de munitions et d’explosifs a été saisie par les forces de sécurité.

Date d'inscription sur la liste
2002-11-27

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimine

Autres noms
JNIM, Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimine, Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimin, Nusrat al-Islam wal Muslimeen, Nusrat al-Islam wal Muslimin, Jama’ah Nusrah al-Islam wal-Muslimin, Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin, Jama’a Nusrah al-Islam wa al-Muslimin, Islam and Muslims’ Support Group, Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans, Group to Support Islam and Muslims, Group of Support for Islam and All Muslims, Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, Union for Supporting Islam and Muslims, NIM, GSIM, GNIM, Rassemblement pour la victoire de l’islam et des fidèles, RVIF.

Description
Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimine (JNIM) est un groupe extrémiste violent établi au Mali qui a été fondé en mars 2017 à la suite de la fusion de quatre groupes adhérant à l’idéologie d’al-Qaïda : Ansar Dine, le Front de libération du Macina, le groupe du Sahara d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Al-Mourabitoune. Le groupe a pour objectifs principaux d’établir la charia à l’échelle de la région du Sahara et de chasser l’influence étrangère. JNIM est un affilié officiel d’al Qaïda au Mali et s’en prend principalement aux forces régionales, de la France et des Nations Unies. Il prend aussi pour cibles des endroits fréquentés par des étrangers, comme des hôtels et des restaurants, et retient des otages contre des rançons. Comme tactiques, il recourt aux engins explosifs improvisés, aux véhicules piégés, aux attentats suicides, aux attaques à la roquette et au mortier et aux attaques à l’arme légère complexes. En novembre 2018, JNIM a revendiqué un attentat suicide contre une base des Nations Unies à Gao, et a précisément désigné les forces canadiennes, britanniques et allemandes comme faisant partie des « forces croisées d’invasion ». Par la suite, JNIM a diffusé une deuxième déclaration indiquant que le Service de lutte antimines de l’ONU était la cible visée. JNIM est aussi soupçonné d’avoir perpétré en août 2017 un attentat contre un restaurant à Ouagadougou, au Burkina Faso, lequel a fait au moins 19 morts, dont deux Canadiens.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


James Mason

Autres noms
James Nolan Mason

Description
James Nolan Mason est un néonazi américain de longue date, né le 25 juillet 1952. En 1966, il est devenu membre du groupe jeunesse de l’American Nazi Party, à l’âge de 14 ans. Mason est responsable de la publication, dans les années 1980, d’une série de bulletins qui faisaient la promotion de l’idée d’acteurs solitaires menant des attaques terroristes contre le gouvernement des États-Unis afin de provoquer l’effondrement de la société et une guerre raciale. Les travaux collectifs de Mason, publiés sous la forme d’un livre intitulé Siege, ont servi de base idéologique à des groupes néonazis, comme la Division Atomwaffen (DAW), une entité terroriste inscrite au Canada. Ils servent aussi de fondement à la vision et au programme d’entraînement de la DAW. Mason a également fourni des directives tactiques sur la manière de diriger un groupe terroriste. Il a rencontré des membres de la DAW et leur a montré comment faire la propagande du meurtre et du génocide. La DAW a utilisé Mason comme porte-parole en diffusant des enregistrements sonores où il lit des messages du groupe. Mason et Siege ont aussi été cités comme étant à la base de l’idéologie de la Division Feuerkrieg et de la Division Sonnenkrieg, des groupes qui sont des entités terroristes proscrites au Royaume-Uni.

Date d'inscription sur la liste
2021-06-25

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Jaysh Al-Muhajirin Wal-Ansar (JMA)

Autres noms
Jaish al-Muhajireen wal Ansar, Jaysh al-Muhajireen wa'l-Ansar, Army of Migrants and Supporters, Army of the Emigrants and Helpers, Muhajireen Brigade, Mujahideen Army.

Description
Le JMA est un groupe militant composé de jihadistes étrangers qui mène surtout des activités dans la région d’Alep, dans le nord de la Syrie. Il a pour mission de renverser le régime du président syrien Bachar el-Assad. Le groupe est dirigé par des Tchétchènes issus du Nord-Caucase, en Russie, et composé essentiellement d’un millier de combattants étrangers. Le JMA a participé aux opérations réalisées par d’autres groupes jihadistes en Syrie, comme l’État islamique et le Front al-Nusra. Le JMA a recours, entre autres, aux véhicules piégés puissants, aux assauts terrestres, aux enlèvements et à la prise d’otages, notamment d’étrangers et de civils fidèles au régime syrien. Depuis 2013, aucun incident n’a été clairement associé au JMA ou n’a été revendiqué par ce dernier. Cependant, au cours de la dernière décennie, les combattants du JMA ont pris part à des attaques revendiquées par d’autres entités terroristes, comme l’État islamique. Les combattants du JMA, renommé Liwa Muhajirin Wal-Ansar (LMA), demeurent actifs à Lattaquié, à Alep et à Idleb, où ils ciblent les forces du régime syrien.

Date d'inscription sur la liste
2014-10-30

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Jemaah Islamiyyah (JI)

Autres noms
Jemaa Islamiyah, Jema'a Islamiyya, Jema'a Islamiyyah, Jema'ah Islamiyah, Jema'ah Islamiyyah, Jemaa Islamiya, Jemaa Islamiyya, Jemaah Islamiyya, Jemaa Islamiyyah, Jemaah Islamiah, Jemaah Islamiyah, Jemaah Islamiyyah, Jemaah Islamiya, Jamaah Islamiyah, Jamaa Islamiya, Jemaah Islam, Jemahh Islamiyah, Jama'ah Islamiyah, Al-Jama'ah Al Islamiyyah, Groupe islamique et Communauté islamique.

Description
La Jemaah Islamiyyah (JI) est issue du Darul Islam, un mouvement radical violent qui prônait l’application de la charia en Indonésie. Elle souscrit au salafisme et veut établir un califat qui couvrirait l’Indonésie, la Malaisie, le sud de la Thaïlande, Singapour, Brunéi et la partie sud des Philippines. La JI a déjà eu des cellules dans de nombreuses régions de l’Asie du Sud-Est. Elle s’en prend à ceux qu’elle perçoit comme les ennemis de l’islam au moyen du jihad qu’elle mène à l’échelle régionale et internationale. Elle est responsable d’une série de vols de banque et de détournements et a commis plusieurs attentats à la bombe importants contre des civils, telle que l’attaque dans une discothèque de Bali en 2002 ayant tué 202 personnes et blessé plus de 500 autres, incluant des citoyens canadiens.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Jihad islamique palestinien (JIP)

Autres noms
Harakat al-Jihad al-Islami fi Filistin, Saraya Al-Qods (les Brigades de Jérusalem), Brigades al-Qods, Jihad islamique, Jihad islamique de Palestine – Faction Shaqaqi, Jihad islamique palestinien – Shaqaqi, JIP – Faction Shaqaqi, JIP – Faction Shallah, Jihad islamique en Palestine, Abu Ghunaym Squad of the Hizballah Bayt Al-Maqdis, Al-Quds Squads, Brigades al-Awdah, Jihad islamique de Palestine (JIP), Jihad islamique — Faction palestinienne et Guerre sainte islamique

Description
Fondé à la fin des années 70, le Jihad islamique palestinien (JIP) est l'un des groupes terroristes palestiniens les plus violents. Il vise la destruction d'Israël et la libération de la Palestine. Selon le JIP, seuls une lutte armée des Palestiniens et le soutien actif des mondes arabe et musulman permettront d'y arriver. Le JIP est un des premiers à avoir eu recours aux attentats suicide contre Israël. En 1995, deux kamikazes du JIP ont perpétré un attentat coordonné à Beit Lid, attentat qui a fait 19 morts et 61 blessés. Le JIP a revendiqué l'attaque au couteau du 3 octobre 2015 à Jérusalem, tuant 2 Israéliens et blessant la femme et l'enfant de l'un des hommes décédés. Le 23 février 2020, des roquettes ont été tirées en direction du sud d’Israël après qu’Israël a déclaré avoir tué un militant palestinien qui avait tenté de placer une bombe le long de la barrière séparant Israël et Gaza. Le JIP a lancé plusieurs roquettes sur Israël avant l’annonce du cessez-le-feu.

Date d'inscription sur la liste
2002-11-27

Date de revue sur la liste
2021-06-04


Kahane Chai (Kach)

Autres noms
Meir's Youth, No'ar Meir, « Repression of Traitors » (Répression des traîtres), « State of Yehuda » (État de Yehuda), « Sword of David » (Épée de David), « Dikuy Bogdim », « DOV », « Judea Police » (Police de Judée), « Kahane Lives » (Kahane vit), « Kfar Tapuah Fund » (Fonds de Kfar Tapuah), « State of Judea » (État du Judée), « Judean Legion » (Légion judéenne), « Judean Voice » (Voix judéenne), « Qomemiyut Movement » (Mouvement Qomemiyut), « Way of the Torah » (Ordre de la Torah) et « Yeshiva of the Jewish Idea » (Yeshiva de la pensée juive)

Description
Kahane Chai (Kach) est un groupe juif marginal et extrémiste qui veut rétablir l’État d’Israël tel qu’il est décrit dans la Bible et remplacer le régime démocratique par un régime théocratique. Il milite pour l’expulsion des Arabes, l’annexion des territoires occupés et de certaines parties de la Jordanie et l’application rigoureuse de la loi juive en Israël. Il s’est ouvertement déclaré en faveur du recours à la violence contre les Arabes et le gouvernement israélien pour établir un État théocratique homogène. Entre autres activités, il a proféré des menaces visant des installations et des représentants du gouvernement, a commis des attentats à la grenade et des attentats à la bombe et a eu recours à la violence armée.

Date d'inscription sur la liste
2005-05-24

Date de revue sur la liste
2024-06-07


La Brigade des martyrs d'Al-Aqsa (BMAA)

Autres noms
BMAA, Groupe des martyrs de l’intifada d’Al-Aqsa, Brigades d’al-Aqsa, Groupe des martyrs d’al-Aqsa, le bataillon des martyrs d’al-Aqsa et Milices armées des bataillons des martyrs d’Al-Aqsa

Description
La Brigade des martyrs d’Al-Aqsa (BMAA) a été fondée en 2000, au début de l’intifada d’al-Aqsa en Palestine. Les racines idéologiques de la BMAA résident dans son allégeance au Fatah, une organisation politique et militaire de gauche fondée dans le but de soustraire la Palestine au contrôle d’Israël par des tactiques de guérilla de faible intensité. Bien que la BMAA soit fidèle au Fatah, elle ne relève pas directement de son autorité. La BMAA s’en prend à des cibles militaires et aux habitants des colonies israéliennes, car elle veut chasser Israël de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et y créer un État palestinien indépendant et souverain. Le 28 janvier 2023, la BMAA a lancé une attaque à l’arme légère qui a tué sept civils israéliens à Jérusalem-Est. Le 7 octobre 2023, après que le Hamas a lancé une attaque contre Israël qui a fait des centaines de morts, des dizaines d’affrontements entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens, dont la BMAA, ont fait au moins 12 morts. En raison de la structure décentralisée de la BMAA, on ne sait pas trop comment elle est financée. On croit toutefois que son financement provient principalement de l’Iran par l’intermédiaire de facilitateurs du Hezbollah. On croit que l’Iran exploite le manque de ressources et la structure de direction décentralisée de la BMAA pour « guider » l’organisation et appuyer les activités anti-israéliennes de diverses cellules de la BMAA.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


La Fédération internationale de la jeunesse sikh (ISYF)

Autres noms
S.O.

Description
La Fédération internationale de la jeunesse sikhe (ISYF) a été créée au Royaume-Uni en 1984, à titre de branche internationale de la All India Sikh Student Federation (AISSF). Elle a ouvert des centres dans plusieurs pays, notamment au Canada. La branche canadienne de la ISYF a été dissoute en 2002. La ISYF est une organisation sikhe qui prône la libération de la nation sikhe et la création d’un État sikh indépendant, qu’on appelle le Khalistan. Depuis 1984, ISYF a revendiqué un certain nombre d’attentats à la bombe de faible intensité, d’assassinats et d’enlèvements contre des hindous, des membres modérés de la communauté sikhe et des représentants du gouvernement indien. Elle a aussi été impliquée dans des attentats à la bombe et des fusillades manqués. La ISYF est associée ou collabore avec d’autres organisations terroristes sikhes comme le Babbar Khalsa. En 2023, un certain nombre d’associés de la ISYF, y compris son chef, ont été arrêtés pour avoir présumément passé clandestinement des armes, des munitions, des drogues et des explosifs à la frontière du Pendjab.

Date d'inscription sur la liste
2003-06-18

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Lashkar-e-Jhangvi (LJ)

Autres noms
Lashkar-i-Jhangvi, Lashkar-e-Jhangvie, Laskar-e-Jhangvi, Lashkare Jhangvi, Lashkar-e-Jhangwi, Lashkar-i-Jhangwi, Jhangvi Army, Lashkar-e Jhangvi, Lashkar Jhangvi, Lashkar-e-Jhanvi (LeJ), Lashkar-i-Jangvi, Lashkar e Jhangvi, Lashkar Jangvi, Laskar e Jahangvi

Description
Le Lashkar-e-Jhangvi (LJ), un groupe radical sunnite qui serait lié à Al-Qaïda, a pour but d’établir, par la violence s’il le faut, un État islamiste sunnite fondé sur la charia au Pakistan et de faire déclarer tous les chiites infidèles. Le LJ est réputé être l’un des groupes islamistes extrémistes les plus violents au Pakistan. Responsable de la mort de centaines de chiites depuis sa formation en 1996, il est à l’origine de certains des pires actes de violence sectaire de l’histoire du Pakistan. Il est également accusé d’avoir joué un rôle dans la mort de civils musulmans chiites en Afghanistan en 1997, en 2011 et en 2013, d’avoir participé à la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl en février 2002, et d’avoir perpétré l’attentat suicide avec un véhicule transportant un engin explosif improvisé à l’hôtel Marriott d’Islamabad en septembre 2008, où 53 personnes ont perdu la vie. En octobre 2015, par exemple, des membres du Lashkar-e-Jhangvi (LJ) ont perpétré un attentat suicide dans une mosquée chiite à Bolan dans la région du Baloutchistan faisant au moins 11 morts et 13 blessés. Plus récemment, en juin 2017, LJ a revendiqué un double attentat suicide à la bombe dans un marché achalandé de Parachinar, au Pakistan, faisant au moins 67 morts et plus de 200 blessés. Le 18 août 2023, dans le quartier Orangi Town de Karachi au Pakistan, des militants de LJ munis d’armes à feu ont tué Amjad Hussain, un dirigeant du Parti du peuple pakistanais. Dans une déclaration, LJ a revendiqué son meurtre, indiquant l’avoir tué parce qu’il était chiite.

Date d'inscription sur la liste
2003-06-18

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Lashkar-e-Tayyiba (LeT)

Autres noms
Jamaat-ud-Dawa (JuD) (Association de la profession de la foi), al-Anfal Trust, Tehrik-e-Hurmate-e-Rasool, Tehreek Hurmat-e-Rasool, al Mansoorian (les Vainqueurs), Armée des purs, Paasban-e-Kashmir (Brigade du Cachemire), Paasban-i-Ahle-Hadith (Brigade Ahle-Hadith), fondation Falah-i-Insaniat, Idara Khidmat-e-Khalq, Lashkar-e-Toiba, Lashkar-i-Toiba (LiT), Lashkar-i-Taiba (Saint Régiment), Lashkar-e-Tayyiba (LT) (Armée des justes), Lashkar-e-Taibyya, Lashkar-e-Taiba, Lashkar-e-Tayyiba (Armée des purs et des justes), Lashkar-e-Taiba (Armée des justes), Lashkar-Taiba (Armée des bons), Lashkar e Toiba, Lashkar e Taiba, Lashkar-E-Tayyaba, Lashkar e Tayyiba

Description
Le Lashkar-e-Taïba (LeT) est une organisation radicale basée au Pakistan. Fondée à la fin des années 80, elle mène des opérations dans l’État indien du Jammu-et-Cachemire. Le LeT intervient également en Afghanistan, le long de la frontière avec le Pakistan. Son objectif d’ensemble comprend trois volets : l’accession forcée du Cachemire sous administration indienne au Pakistan ; la mise en place d’une théocratie islamiste dans le nord de l’Inde et la création d’un état similaire dans le sud de l’Inde. Les activités du LeT comprennent des attentats suicides à la bombe et des attaques armées contre des civils, des représentants du gouvernement et les forces de sécurité indiennes. Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a indiqué en 2020 que le LeT facilite le passage de combattants terroristes en Afghanistan afin qu’ils y agissent comme experts des engins explosifs improvisés. De plus, le LeT a commis des assassinats ciblés de représentants du gouvernement et d’autres personnes. Le groupe a une relation de longue date avec Al-Qaida. Le LeT entretient des liens avec divers groupes militants islamistes, notamment les Moudjahidines indiens, le Réseau Haqqani, Jaish-e-Mohammed et les talibans. L’attentat terroriste de soixante heures qu’a mené le LeT à Mumbai du 26 au 28 novembre 2008 l’a fait connaître dans le monde entier. Récemment, le LeT a pris pour cible des employés chargés de la sécurité. En décembre 2014, il a perpétré un attentat au camp de l’artillerie à Mohara tuant 17 personnes, dont des soldats et des policiers. En février 2016, il a commis un attentat contre un convoi policier, causant la mort de deux policiers et blessant 10 personnes. Le 14 mai 2020, un kamikaze a fait explosé un véhicule chargé d’explosifs dans une installation militaire à Gardez, dans la province de Paktiya en Afghanistan, tuant six personnes et en blessant 19 autres.

Date d'inscription sur la liste
2003-06-18

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Les talibans

Autres noms
Talibans afghans, Tahreek-i-Islami-i-Taliban Afghanistan, et mouvement des étudiants islamiques, les talebans, les taleban, les Talebans, les Taleban, les taliban, les Taliban, le Taleban, Mouvement islamique des talibans (De Talebano Islami Ghurdzang ou Tehrik) et Émirat islamique d'Afghanistan (De Afghanistan Islami Emarat).

Description
Les talibans sont un mouvement politique fondamentaliste musulman en Afghanistan. Ils visent principalement le retrait de toutes les forces étrangères d’Afghanistan en vue de rétablir l’Émirat islamique d’Afghanistan. Depuis que les talibans ont établi leur autorité de fait en 2021, ils ont à nouveau concentré leurs efforts sur l’établissement d’une cohésion interne et l’exercice de leur autorité au pays. Les talibans utilisent des tactiques terroristes, notamment en ayant recours à des bombes artisanales et à des attentats suicides afin d’atteindre leurs objectifs politiques. Ils sont connus pour cibler les civils, les complexes gouvernementaux, les membres militaires dans des agglomérations et à des projets d’infrastructure. En 2011, les talibans ont été responsables d’une grande partie des victimes parmi les civils en Afghanistan et ont commis de nombreux attentats, en particulier contre des écoles de filles. En janvier 2018, les talibans ont revendiqué un attentat à Kaboul : un engin explosif improvisé a été placé dans une ambulance et a fait au moins 95 morts et plus de 150 blessés. Les talibans commettent publiquement des actes de violence généralisée et systémique, notamment des sévices corporels, de la torture, des amputations forcées, des disparitions forcées, des exécutions publiques et des exécutions extrajudiciaires. En juillet 2020, un kamikaze a foncé dans le quartier général du district de police Shah Wali Kot à Kandahar avec une voiture chargée d’explosifs. Les talibans ont revendiqué l’attaque ayant tué trois policiers et blessé au moins 14 autres personnes (civils et policiers). Tant avant qu’après l’établissement du soi-dit l’Émirat islamique d’Afghanistan, les civils qui auraient commis une infraction morale ou politique sont dans la mire des talibans. Parmi les mesures mises en œuvre par les talibans, on y compte les restrictions importantes envers les femmes et les filles dans tous les aspects de la vie publique, notamment au niveau du code vestimentaire, de l’éducation, de l’emploi et des coutumes religieuses tel que la participation obligatoire des hommes à la mosquée au moment de la prière. Les flagellations et les exécutions publiques se produisent couramment depuis leur réintroduction en 2021, moment où les talibans ont rétabli leur autorité. Par exemple, en décembre 2022, 27 hommes et femmes ayant été reconnus coupables de diverses accusations ont été flagellés en public dans un stade de la province de Parwan, au nord du pays. Cela a été répété, en juin 2024, dans la province nordique de Sari Pul où 63 hommes et femmes ont subi le même sort.

Date d'inscription sur la liste
2013-05-09

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul (TLET)

Autres noms
Tigres tamouls, Force Eellalan, Force Ellalan, Mouvement des Tigres, Force Sangilian, Tigres de l'air, Tigres noirs (Karum Puligal), Tigres de la mer, Service de renseignements et de sécurité de l'Organisation des Tigres (SRSOT) et Force combattante des femmes des Tigres de libération (FCFTL)

Description
Fondée en 1976, l’organisation terroriste Les Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (TLET) basée au Sri Lanka veut créer une patrie indépendante, l’« Eelam tamoul », pour l’ethnie minoritaire tamoule au Sri Lanka. Au fil des ans, elle a mené une violente campagne de sécession au moyen de forces terrestres, aériennes et navales et d’une unité de commandos suicide. Elle a employé divers moyens, y compris des opérations militaires intégrales, des attentats terroristes contre des centres civils et des assassinats politiques. Elle a notamment assassiné le premier ministre de l’Inde, Rajiv Ghandi, et le président du Sri Lanka, Ranasinghe Premadasa. De plus, elle possède un vaste réseau de collecteurs de fonds, d’agents politiques, de propagandistes et d’acquéreurs d’armes qui mènent leurs activités au Sri Lanka et dans le monde entier au sein de la diaspora tamoule. Même si l’armée a vaincu les TLET en mai 2009, ceux-ci poursuivent leurs activités de subversion, de déstabilisation, de financement et de terrorisme, en particulier au sein de la diaspora. En juin 2022, les TLET n’avaient pas commis d’attaque au Sri Lanka depuis leur défaite militaire de 2009. Cependant, bien qu’affaiblis, des militants des TLET demeurent actifs au Sri Lanka et au Tamil Nadu en Inde. De plus, les TLET disposent toujours d’un réseau international de collecteurs de fonds et d’approvisionnement.

Date d'inscription sur la liste
2006-04-08

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Moudjahidines indiens (MI)

Autres noms
Moudjahidins indiens, Mujahidin indien et Force de sécurité islamique – MI (FSI MI)

Description
Les MI sont un groupe militant islamiste sunnite formé principalement d’anciens membres du Mouvement indien des étudiants islamiques (SIMI). Il s’agit d’un réseau décentralisé dont la structure est plutôt floue, qui mène ses opérations par l’intermédiaire d’un certain nombre de cellules partout en Inde. Le but déclaré du groupe est de commettre des actes terroristes contre des non-musulmans à cause de leur oppression des musulmans. La principale méthode d’attaque des MI consiste à perpétrer une série d’attentats à la bombe coordonnés contre des cibles économiques et des civils dans des endroits très fréquentés, afin de semer la terreur et de faire le plus de victimes possible. Le groupe a aussi organisé des activités de formation au Pakistan avec des groupes de militants islamistes comme le Lashkar-e-Taïba, une entité inscrite à la liste établie en vertu du Code criminel. On a découvert que le MI a perpétré, le 13 juillet 2011, un attentat lors duquel trois engins explosifs ont été déclenchés l’un après l’autre à trois endroits différents à Mumbai, au Maharashtra. Au moins 22 personnes ont perdu la vie et 131 autres ont été blessées. En 2018, les médias rapportent que les MI tentent de se rétablir à la suite de l’arrestation d’agents clés, de différends à l’interne entre les dirigeants et de transfuges. De janvier 2019 à novembre 2021, les MI n’auraient revendiqué aucun événement terroriste. En 2022, les médias signalent que les MI se sont fixé pour objectif de préparer plus de 200 membres de la cellule dormante dans certaines régions du Bihar et du Bengale, au Népal.

Date d'inscription sur la liste
2016-12-28

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Mouvement impérial russe

Autres noms
MIR, Russkoie Imperskoe Dvizhenie, Russkoe Imperskoye Dvizheniye, RID, Légion Impériale, Russian Imperial Legion, RIL, Saint Petersburg Imperial Legion.

Description
Le Mouvement impérial russe (MIR) est un groupe nationaliste établi en Russie qui a pour objectif de créer un État mono-ethnique dirigé par une monarchie autocratique russe. Le MIR est surtout connu pour ses membres et ses sympathisants liés à des actes de violence commis à l’étranger. Il cherche aussi à établir des liens avec des organisations néonazies en Europe et aux États-Unis afin de leur offrir un entraînement paramilitaire et des instructions sur la manière de fabriquer des bombes. En 2015, selon son manifeste, le MIR a cofondé le « World National Conservative Movement » (WNCM), un mouvement transnational qui, idéologiquement, s’oppose aux principes occidentaux de « libéralisme, de multiculturalisme et de tolérance ». Les dirigeants du MIR misent sur le WNCM pour faciliter la transmission de compétences tactiques entre les organisations homologues et promouvoir leur propre programme d’entrainement paramilitaire. En outre, le MIR a versé de l’argent à des groupes néonazis et suprémacistes blancs étrangers associés au WNCM et a entraîné des membres qui ont par la suite mené des attentats à la bombe dans leur propre pays. En 2016, le groupe a entraîné deux Suédois qui ont ensuite perpétré des attentats à la bombe dans une librairie, un centre pour réfugiés et un terrain de camping hébergeant des demandeurs d’asile. La faction paramilitaire du MIR a aussi participé à des conflits en Ukraine, en Syrie et en Libye.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO)

Autres noms
O'zbekiston Islomiy Harakati, Harakat ul-Islamiyyah, Mouvement islamique du Turkestan, Parti islamique du Turkestan (PIT) et IMU-IPT

Description
Le Mouvement islamique d’Ouzbékistan (MIO) est une organisation terroriste dont le principal objectif est de renverser le gouvernement d’Ouzbékistan et d’y instaurer un gouvernement islamique régie par la charia. Le MIO a eu recours aux enlèvements, aux attaques armées contre des installations du gouvernement, aux incursions au-delà des frontières et à des efforts concertés avec d’autres groupes terroristes tels qu’al-Qaïda et les talibans. Le MOI avait principalement ciblé les forces internationales en Afghanistan. Le Mouvement a pris pour cible des Occidentaux et a déclaré son intention de continuer à s’allier à des groupes aux objectifs similaires. Il est à noter que le MOI n’a revendiqué d’attaques entre 2018 et 2021. En août 2021, une équipe de surveillance des sanctions des Nations Unies a signalé que le MIO demeure sous le contrôle des talibans et que ses forces continuent de mener leurs activités dans le nord de l’Afghanistan.

Date d'inscription sur la liste
2003-04-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO)

Autres noms
MUJAO, Movement for Oneness and Jihad in West Africa, MOJWA, Jamat Tawhid wal Jihad fi Garbi Afriqqiya et Jamaat Tawhid Wal Jihad Fi Garbi Ifriqiya

Description
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest est un groupe dissident d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Formé en 2011, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) cherche à propager l’idéologie du jihad dans toute l’Afrique de l’Ouest et d’imposer une forme stricte de la charia. Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest a perpétré divers actes terroristes comme des enlèvements, des attaques au moyen d’armes légères, des attaques au moyen d’engins explosifs improvisés et des attentats suicides à la bombe. Le 23 mai 2013, le MUJAO et l’el Mouakine bi dima (MBD) ont lancé un double attentat suicide contre une base militaire nigérienne et une mine française d’uranium au Niger, tuant 25 personnes. Le MUJAO s’est fusionné avec le MBD en août 2013 afin de former Al-Mourabitoune.

Date d'inscription sur la liste
2014-06-02

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Organisation Abou Nidal (OAN)

Autres noms
Conseil révolutionnaire Fatah, Conseil révolutionnaire, Conseil révolutionnaire du Fatah, Conseil révolutionnaire Al-Fatah, Fatah — le Conseil révolutionnaire, Juin noir, Brigades révolutionnaires arabes, Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes, Septembre noir, Révolution égyptienne, Cellules des fedayins arabes, Conseil révolutionnaire de la Palestine, Organisation Jund al Haq et Arab Revolutionary Council

Description
Du milieu des années 70 au début des années 90, l’Organisation Abou Nidal (OAN) était l’une des organisations terroristes transnationales les plus craintes au monde. Ses attentats terroristes perpétrés dans 20 pays ont fait quelque 900 morts et blessés. Fondée par Abou Nidal en 1974, l’OAN avait pour but de détruire l’État d’Israël et, à ses yeux, la lutte armée était la seule façon de libérer les Palestiniens. L’OAN est responsable du détournement du vol d’Egypt Air de novembre 1985 qui a fait au moins 58 morts, dont une Canadienne et son bébé. L’OAN est aussi responsable de l’explosion de deux bombes près d’un navire de croisière à Égine (Grèce) en juillet 1988 qui a fait neuf victimes, et l’assassinat en 1994 d’un diplomate de l’ambassade jordanienne à Beyrouth (Liban).

Date d'inscription sur la liste
2003-02-12

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)

Autres noms
Parti des travailleurs du Kurdistan, Partya Karkeren Kurdistan, Kurdistan Labor Party, Congrès pour la Liberté et la Démocratie au Kurdistan, KADEK, Congrès du peuple du Kurdistan, Kurdistan Halk Kongresi (KHK), Congrès populaire du Kurdistan, Kongra-Gel

Description
Fondé officiellement en 1978 par Abdullah Ocalan, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK/KADEK) est un parti politique kurde ayant pour objectif principal la création d’un état kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie et dans le nord de l’Irak (région qui fait partie du territoire traditionnel du peuple kurde). Le PKK a mené des embuscades dans le cadre d’une guérilla et des attaques éclairs visant les convois et les avant-postes de l’armée turque, généralement avec des armes d’assaut, des engins explosifs improvisés télécommandés et des grenades propulsées par fusée. Ses activités comprennent des attaques contre les forces armées du gouvernement turc et ses diplomates, ainsi qu’envers des commerces turcs du pays et de certaines villes d’Europe de l’Ouest. Ils auraient également bombardé des sites de villégiature et enlevé des touristes, afin d’essayer de déstabiliser le tourisme en Turquie. Des militants du PKK munis d’armes à feu ont affirmé avoir pris pour cible en septembre 2022 un poste de police, dans la région montagneuse de Bagok en Turquie, et avoir tué un policier et en avoir blessé au moins un autre. En octobre 2023, des kamikazes ont fait exploser un engin explosif près de l’entrée du bâtiment du ministère de l’Intérieur de la Turquie, blessant deux policiers. Les autorités turques ont indiqué qu’un des attaquants était membre du PKK.

Date d'inscription sur la liste
2002-12-10

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Proud Boys

Autres noms
S.O.

Description
Les Proud Boys est une organisation néofasciste qui se livre à la violence politique et a été formé en 2016. Les membres du groupe épousent des idéologies misogynes, islamophobes, antisémites, anti-immigrants et/ou suprématistes blanches et se sont engagés auprès des groupes suprématistes blancs. Les Proud Boys se compose de sections semi-autonomes situées aux États-Unis, au Canada et à l’étranger. Le groupe et ses membres ont ouvertement encouragé, planifié et mené des activités violentes contre ceux qu’ils perçoivent comme étant opposés à leur idéologie et à leurs convictions politiques. Les membres du groupe assistent régulièrement aux manifestations de « Black Lives Matter » (BLM) en tant que contre-manifestants, se livrant souvent à des violences visant les partisans de BLM. Le 6 janvier 2021, l’organisation Proud Boys a joué un rôle central dans l’insurrection au Capitole américain. Les dirigeants du groupe ont planifié leur participation en fixant des objectifs, en donnant des instructions et en dirigeant les membres pendant l’insurrection. Le leader des Proud Boys a été arrêté deux jours avant l’insurrection dans le cadre d’un effort déclaré par les forces de l’ordre américaines pour appréhender des individus qui prévoyaient de se rendre dans la région du D.C. avec l’intention de causer de la violence.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Réseau Haqqani

Autres noms
S.O.

Description
Le Réseau Haqqani est un groupe d’insurgés afghans et pakistanais qui est décrit comme l’une des organisations les plus puissantes et les plus violentes dans la région. Il s’agit d’une organisation militante islamiste dont le principal objectif est de rétablir l’émirat islamique d’Afghanistan et d’appuyer le retour au pouvoir des talibans afghans à l’échelle du pays. Le Réseau croit aussi que les forces occidentales doivent être chassées du pays. Sous la direction de son chef actuel, Sirajuddin Haqqani, le réseau est déterminé à soutenir le jihad à l’échelle mondiale, y compris le conflit armé pour élargir le monde islamique. Le Réseau collabore depuis longtemps avec les factions talibanes et est considéré comme l’arme la plus meurtrière des talibans. Il agit comme une branche autonome des talibans qui se livre à des attaques opérationnelles en plus de servir de vecteur pour les activités d’autres organisations terroristes. Il entretiendrait des liens étroits avec al-Qaïda. Le Réseau Haqqani représente une menace locale importante, ayant perpétré des attentats les plus médiatisés commis en Afghanistan. Il serait responsable d’environ 10 % des attaques contre les forces de la coalition et de 15 % des victimes. Le Réseau Haqqani a été le premier groupe à commettre des attentats suicides en Afghanistan. Ses attentats, qui se caractérisent par l’utilisation de véhicules bourrés d’engins explosifs improvisés, de vestes-suicide et d’essaims d’attaquants, ont fait les manchettes et ont fait douter de la capacité des forces afghanes de protéger leurs concitoyens sans le soutien de l’OTAN. Le Réseau Haqqani se spécialise dans les attentats coordonnés et favorise une approche de type militaire au moyen de luttes armées, de tentatives d’assassinat et d’attentats suicides, prônant une lutte d’insurrection contre l’Occident.

Date d'inscription sur la liste
2013-05-09

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Sendero Luminoso (SL)

Autres noms
Sentier lumineux, Partido Comunista del Peru en el Sendero Luminoso de Jose Carlos Mariategui, Parti communiste du Pérou sur le Sentier lumineux de Jose Carlos Mariategui, Partido Comunista del Peru, Parti communiste du Pérou, Parti communiste du Pérou le long du Sentier lumineux de Jose Carlos Mariategui; Marxisme, Léninisme, Maoïsme et les Pensées du président Gonzalo, Front révolutionnaire étudiant pour le Sentier lumineux de Mariategui, Parti communiste du Pérou dans la voie lumineuse de Mariategui, PCP - por el Sendero Luminoso de Mariategui, PCP et PCP-SL

Description
Établi en 1980, Sendero Luminoso (SL) est un groupe dissident du Parti communiste du Pérou. Son but est de détruire les institutions péruviennes existantes et de les remplacer par un régime révolutionnaire paysan communiste qui débarrasserait le pays des influences étrangères. Il limite ses opérations au Pérou, et mène la plupart d’entre elles dans les régions rurales, mais quelques-unes de ses attaques ont eu lieu dans la capitale, Lima. Il commet aveuglément des attentats à la bombe, des assassinats de politiciens et des attentats contre des civils et des intérêts étrangers au Pérou. En mars 2017, des tireurs d’élite présumés membres de SL ont attaqué un convoi policier à Cumumpiari, tuant trois agents. Le 23 mai 2021, seize personnes ont été tuées, notamment des enfants, par des militants présumés de SL dans le village de San Miguel del Ene, le bastion du PCP au Vizcatan dans le département de Junin. Le SL a revendiqué l’attaque et a laissé des dépliants avertissant les civils de ne pas aller voter lors des prochaines élections.

Date d'inscription sur la liste
2003-02-12

Date de revue sur la liste
2024-06-07


Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP)

Autres noms
Tehrik-e-Taliban Pakistan, Tehrik-I-Taliban Pakistan, Tehrik-e-Taliban, Pakistani Taliban, Tehreek-e-Taliban, Tehrik Taliban-I-Pakistan, Tehrik-i-Taliban Pakistan, Tehreek-e-Taliban Pakistan, Movement des talibans du Pakistan

Description
Le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) a été créé en décembre 2007 en tant qu’organisme de coordination des groupes protalibans opérant surtout dans les territoires tribaux fédéraux (FATA) et la province de Khyber-Pakhtunkhwa (l’ancienne Province de la frontière du Nord-Ouest). Il a été dirigé au départ par le commandant militant Baitullah Mehsud qui, après son décès, a été remplacé par Hakimullah Mehsud. Le TTP veut instaurer un émirat de style taliban régi par la loi islamique, d’abord dans les zones tribales du Pakistan, puis ailleurs dans le monde musulman. Il cherche à unir les groupes favorables aux talibans dans les FATA et la province de Khyber-Pakhtunkhwa, et a cherché à venir en aide aux talibans afghans dans leur campagne contre l’ancien président Karzaï et les forces internationales ’en Afghanistan. En 2018, le TTP a incité ses militants à cesser de prendre pour cible les civils et les minorités religieuses pour plutôt se tourner vers des actes de violence ciblés contre le personnel militaire et les agents du renseignement du Pakistan. De plus, en 2020, le TTP a revu à la baisse ses ambitions régionales et mondiales pour se concentrer plutôt sur sa lutte contre l’État pakistanais. Pour atteindre ces objectifs, il a lancé de nombreuses attaques armées et perpétré plusieurs attentats à la bombe et attentats suicides. Il s’est également livré à des activités criminelles, comme l’extorsion, le vol qualifié, le vol et l’enlèvement contre rançon pour financer ses opérations terroristes. Le TTP entretient des liens avec al-Qaïda, le Lashkar-e-Jhangvi (LJ) et le Jaish-e-Mohammed (JEM), qui sont tous inscrits sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel du Canada. À la suite de la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan en 2021, ces derniers ont libéré des centaines de militants du TTP qui se trouvaient dans des prisons à Kaboul. Le TTP a réitéré publiquement son appui aux talibans afghans et jouit depuis d’une liberté d’action en Afghanistan. Le 23 mai 2023, au moins 50 militants du TTP ont attaqué un site d’exploration de gaz et de pétrole à Mianji Khel, au Pakistan, tuant quatre membres du personnel et deux gardes privés.

Date d'inscription sur la liste
2011-07-05

Date de revue sur la liste
2024-06-07


The Base

Autres noms
S.O.

Description
The Base est groupe néonazi fondé en 2018. Ce groupe était principalement actif aux États Unis et fait la promotion de la rhétorique nihiliste et d’accélération qu’on retrouve dans l’idéologie adoptée par les partisans de la suprématie blanche, qui en sont venus à croire que l’effondrement de la société est imminent et nécessaire. Ils incitent leurs partisans à agir directement et, surtout, avec violence, pour entraîner le chaos, provoquer une guerre des races et établir un ethno-État blanc. The Base a distribué à ses membres des guides sur la perpétration d’attentats terroristes en solitaire, la fabrication de bombes, la contre-surveillance et la guérilla. Les membres de groupe ont planifié entreprendre des attaques violentes à un rassemblement en Virginie, aux États-Unis, en Janvier 2020. Le groupe a aussi organisé des camps d’entraînement sur le maniement des armes et les tactiques militaires un peu partout en Amérique du Nord. Le réseau cherche d’ailleurs spécifiquement à recruter des individus avec de l’expérience militaire afin de prendre avantage de leur entrainement.

Date d'inscription sur la liste
2021-02-03

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


Three Percenters

Autres noms
3%ers, III %, Threepers

Description
Three Percenters est une entité décentralisée au sein du mouvement plus large de la milice antigouvernementale aux États-Unis. Le nom « Three Percenters » fait référence à une fausse croyance selon laquelle le nombre d’Américains qui ont combattu les Britanniques durant la Révolution américaine ne représentait que trois pour cent de la population à l’époque. L’entité a une présence aux États-Unis et au Canada. Des membres du groupe Three Percenters ont été liés à des attentats à la bombe visant des bâtiments du gouvernement fédéral des États-Unis et des communautés musulmanes. En novembre 2015, un membre du groupe Three Percenters a été arrêté et reconnu coupable d’avoir blessé par balles cinq hommes lors d’une manifestation de Black Lives Matter à Minneapolis, au Minnesota. Notamment, en 2020, deux des leaders du groupe ont dirigé un complot visant l’enlèvement de la gouverneure du Michigan. Ce complot impliquait l’acquisition et la détonation d’explosifs pour détourner l’attention de la police durant l’enlèvement, ainsi que l’exécution publique de fonctionnaires par pendaison en direct à la télévision.

Date d'inscription sur la liste
2021-06-25

Date de revue sur la liste
Pas encore examine


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