Établir une norme de données commune pour mesurer les attitudes envers la police au Canada

Sommaire

À l'heure actuelle, la plupart des services de police au Canada mènent régulièrement des sondages d'opinion publique, mais aucun ne pose les mêmes questions, et bon nombre d'entre eux varient leurs questions d'un sondage à l'autre. Ce manque d'uniformité crée des problèmes de comparabilité entre les administrations et au sein d'une administration donnée au fil du temps. C'est pourquoi nous n'avons pas une idée claire des attitudes de la population canadienne envers la police à l'échelle nationale, provinciale ou locale. Pour obtenir des mesures plus uniformes et valides des attitudes du public envers la police au Canada, Sécurité publique Canada et le Service de police régional d'Halifax ont mené une série d'activités de recherche tout au long de 2017 et de 2018. Le présent rapport décrit ces activités et présente les indicateurs clés recommandés pour mesurer les attitudes du public envers la police au Canada. La mise en œuvre de cette norme de données commune à l'échelle du pays facilitera une meilleure compréhension locale et nationale des perceptions qu'a le public de la police canadienne. Les services de police qui adoptent cette norme dans leurs sondages auprès de la collectivité sont invités à communiquer avec les auteurs du présent rapport, pour discuter des prochaines étapes en vue de la communication et de l'acquisition de données à l'échelle plurigouvernementale et nationale.

Note de l'auteur

Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des auteurs et ne traduisent pas nécessairement celles de Sécurité publique Canada. Prière d'acheminer toute correspondance à propos du présent rapport à l'adresse suivante :

Division de la recherche
Sécurité publique Canada
340, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1A 0P8

Courriel : PS.CPBResearch-RechercheSPC.SP@ps-sp.gc.ca

Remerciements

Les auteurs aimeraient remercier les organisations et personnes suivantes de leurs importantes contributions au projet : l'Association canadienne des chefs de police, en particulier le Comité des informations et statistiques policières (les coprésidentes actuelles Mary Silverthorn et Rebecca Kong), le Service de police d'Ottawa (Cameron Hopgood) et le Service de police de Calgary (Debi Perry, Kitt Chanthaboune et Leslie MacRae-Krisa). Les auteurs tiennent également à remercier les membres du groupe d'experts de leurs précieux conseils et contributions tout au long du projet : Ben Bradford, Terry Coleman, Jennie Gill, Jonathan Jackson, James Lea, Andrew Lejeune, Ed Maguire et William Trask. Seule l'équipe de recherche est responsable des erreurs ou omissions.

Sommaire

Il est primordial pour les services de police de recueillir des données sur les attitudes du public envers la police, surtout que ces attitudes prédisent certains résultats qui sont essentiels à la mission policière dans les sociétés démocratiques. À l'heure actuelle, la plupart des services de police au Canada mènent régulièrement des sondages d'opinion publique, mais aucun ne pose les mêmes questions, et bon nombre d'entre eux varient leurs questions d'un sondage à l'autre. Ce manque d'uniformité crée des problèmes de comparabilité entre les administrations et au sein d'une administration donnée au fil du temps. C'est pourquoi nous n'avons pas une idée claire des attitudes de la population canadienne envers la police à l'échelle nationale, provinciale ou locale.

Tout au long de 2017 et de 2018, Sécurité publique Canada et le Service de police régional d'Halifax ont mené une série d'activités de recherche dans le but d'obtenir des mesures plus uniformes et valides des attitudes du public envers la police au Canada. Ces activités ont conduit à la création d'une liste de 12 indicateurs dont les services de police au Canada peuvent se servir pour mesurer les attitudes envers la police de manière uniforme (voir l'annexe A).

Méthode

Ce projet comportait quatre grandes phases de recherche : (1) réunir un groupe d'experts pour recenser les mesures déjà utilisées que l'on juge essentielles pour déterminer les attitudes du public envers la police; (2) sélectionner un sous-ensemble de ces mesures à des fins d'essai pilote; (3) réaliser un sondage pilote; et (4) analyser les données et recommander un ensemble d'indicateurs clés en tant que norme de données commune.

Phase 1 : Groupe d'experts

Le groupe d'experts comprenait quatre experts universitaires de divers pays possédant une expertise des sondages d'opinion publique, ainsi que quatre représentants de services de police canadiens. Nous avons posé à ces experts la question suivante : « Si vous pouviez poser seulement 10 à 15 questions pour mesurer les attitudes du public envers la police, quelles seraient-elles? » Nous leur avons également demandé de fournir une courte justification, de recommander des catégories de réponse et d'indiquer si les questions avaient été validées dans des sondages antérieurs.

Le groupe d'experts nous a fait parvenir une vaste gamme de plus de 100 questions, dont la plupart touchaient des dimensions de la confiance (51 questions), suivies de l'efficacité perçue de la police (31 questions); des perceptions de la sécurité, de la criminalité et du désordre (28 questions); du contact avec la police et de la satisfaction envers ce contact (14 questions); des perceptions de la légitimité (10 questions); de la propension à coopérer avec la police (7 questions); et de la satisfaction (4 questions).

Phase 2 : Sélection des questions

Après avoir reçu les questions du groupe d'experts, l'équipe de projet en a sélectionné un sous-ensemble pour éclairer l'essai pilote. Dans la mesure du possible, elle a sélectionné des questions : (1) validées empiriquement dans des recherches antérieures; (2) appuyées sur le plan théorique; (3) proposées par plusieurs répondants; et (4) de nature quantitative. L'équipe de projet a aussi évalué les questions en fonction de leur clarté et de leur représentativité du concept afin de s'assurer qu'elles reflétaient toutes les dimensions des concepts clés.

Phase 3 : Sondage pilote

Au début 2018, le Service de police régional d'Halifax a dirigé un exercice de sondage avec l'appui du Service de police de Calgary et du Service de police d'Ottawa (N = 2 527). Au moyen de sondages en ligne, ces trois services de police ont ciblé un minimum de 500 répondants de chacun des groupes suivants : résidants de la Municipalité régionale d'Halifax, résidants de la région de Calgary, résidants de la région d'Ottawa, résidants de régions rurales partout au Canada et résidants ayant indiqué que le français était leur langue première.

Phase 4 : Analyse des données par les experts

Au printemps 2018, les experts ont analysé les données du sondage pilote en vue de formuler une recommandation éclairée par des données empiriques quant à un ensemble de 10 à 15 indicateurs clés dont les services de police au Canada pourraient se servir pour mesurer les attitudes du public envers la police (voir Jackson et Bradford, 2019).

Que le sondage ait été rempli en anglais ou en français, par des répondants vivant en région rurale ou en région urbaine, Jackson et Bradford (2019) ont observé de bonnes propriétés d'échelonnage dans les questions, ce qui signifie que les questions s'appliquent à tous ces groupes démographiques. Jackson et Bradford ont également constaté que les données appuyaient les principes clés de la théorie de la justice en matière de procédure, ce qui cadre avec les résultats des recherches antérieures.

En se basant sur leurs analyses, Jackson et Bradford (2019) ont recommandé les 12 indicateurs présentés à l'annexe A comme indicateurs clés servant à mesurer les attitudes envers la police. Nous sommes entièrement d'accord avec les questions qu'ils ont recommandées. En plus des indicateurs clés, Jackson et Bradford (2019) ont recommandé que les sondages incorporent des questions mesurant des corrélats clés des attitudes envers la police, dont certaines caractéristiques démographiques (p. ex., l'identité de genre, l'identité ethnique, l'âge, le revenu, la région [rurale ou urbaine]); le contact (amorcé par le citoyen et par la police); la victimisation antérieure; de même que la sécurité et le désordre perçus. Ces facteurs peuvent aider à expliquer la variation observée dans les attitudes des membres de la collectivité dans un sondage donné. Si possible, nous encourageons les services de police à se servir des questions utilisées dans notre projet (voir l'annexe E).

Recommandations et conclusion concernant les sondages

L'Association canadienne des chefs de police a approuvé les indicateurs clés en tant que norme de données commune pour mesurer les attitudes du public envers la police au Canada. Ces questions devraient être posées dans l'ordre et avec les échelles de réponse précisés à l'annexe A, comme cinq premières questions de tout sondage d'opinion publique. Au besoin, les indicateurs clés peuvent être placés après les questions démographiques qui visent à s'assurer que les répondants satisfont aux critères d'admissibilité au sondage, mais ne devraient pas être placés après d'autres questions servant à mesurer les attitudes. Les services de police qui adoptent cette norme dans leurs sondages auprès de la collectivité sont invités à communiquer avec la Division de la recherche de Sécurité publique Canada, pour discuter des prochaines étapes en vue de la communication et de l'acquisition de données à l'échelle plurigouvernementale et nationale.

Ces indicateurs ne visent pas à remplacer toutes les activités de sondage sur les attitudes du public menées par les services de police ou en leur nom. Le but est plutôt d'inclure ces indicateurs au début de tout sondage d'opinion publique, pour veiller à ce que les principales mesures des attitudes du public envers la police soient recueillies régulièrement et de manière uniforme dans l'ensemble des services de police du Canada. La mise en œuvre de cette norme de données commune à l'échelle du pays facilitera une meilleure compréhension locale et nationale des perceptions qu'a le public de la police canadienne.

Introduction

Il est primordial pour les services de police de recueillir des données sur les attitudes du public envers la police, surtout que ces attitudes prédisent certains résultats qui sont essentiels à la mission policière dans les sociétés démocratiques (p. ex., voir Brandl et al., 1994; Jackson et al., 2012). À l'heure actuelle, la plupart des services de police au Canada mènent régulièrement des sondages d'opinion publique, mais aucun ne pose les mêmes questions, et bon nombre d'entre eux varient leurs questions d'un sondage à l'autre. Ce manque d'uniformité crée des problèmes de comparabilité entre les administrations et au sein d'une administration donnée au fil du temps. C'est pourquoi nous n'avons pas une idée claire des attitudes de la population canadienne envers la police à l'échelle nationale, provinciale ou locale.

Pour obtenir des mesures plus uniformes et valides des attitudes du public envers la police au Canada, Sécurité publique Canada et le Service de police régional d'Halifax ont dirigé une série d'activités de recherche tout au long de 2017 et de 2018, lesquelles peuvent être divisées en quatre grandes phases de recherche : (1) réunir un groupe d'experts pour recenser les mesures déjà utilisées que l'on juge essentielles pour déterminer les attitudes du public envers la police; (2) sélectionner un sous-ensemble de ces mesures à des fins d'essai pilote; (3) réaliser un sondage pilote; et (4) analyser les données et recommander un ensemble d'indicateurs clés en tant que norme de données commune. La méthodologie et les résultats de chacune des phases sont décrits dans les sections ci-dessous. Les indicateurs clés recommandés et leurs échelles de réponse sont présentés à l'annexe A.

Phase 1 : Groupe d'experts

Méthode

Dans la première phase du projet, nous avons réuni un groupe d'experts composé de chercheurs universitaires et de spécialistes de la recherche appliquée. Ce groupe comprenait quatre experts universitaires de divers pays possédant une expertise des sondages d'opinion publique (Canada, Royaume‑Uni et États‑Unis), ainsi que quatre représentants de services de police responsables de concevoir et de réaliser des sondages d'opinion publique pour leur service de police au Canada.

Nous avons ensuite demandé aux experts de répondre à la question suivante :

Si vous pouviez poser seulement 10 à 15 questions pour mesurer les attitudes du public envers la police, quelles seraient-elles?

Pour chaque question, nous avons demandé aux membres du groupe d'experts de fournir une courte justification et des documents de référence, de même qu'une recommandation quant aux catégories de réponse. Nous leur avons également demandé d'indiquer si, à leur connaissance, les questions suggérées avaient été validées dans des sondages antérieurs, et de proposer d'autres indicateurs qui pourraient permettre de vérifier la validité des indicateurs recommandés (voir les instructions données au groupe d'experts à l'annexe B).

Après avoir reçu les suggestions des experts, nous les avons chargées dans le logiciel NVivo aux fins d'une analyse thématique qualitative, puis avons réparti les questions proposées ainsi que leur justification dans des groupes thématiques. Nous avons aussi examiné séparément chaque contribution et discuté entre nous des principaux thèmes qui en ressortaient.

Résultats

Les membres du groupe d'experts nous ont fait parvenir une vaste gamme de plus de 100 questions; il s'agissait de questions actuellement utilisées au Canada, aux États‑Unis, au Royaume‑Uni, en Union européenne ou dans d'autres pays, et dans certains cas de questions que les experts trouvaient importantes à poser même si elles ne figuraient dans aucun sondage d'opinion publique.

Si aucun d'entre eux n'a proposé exactement le même libellé pour les questions, les membres du groupe d'experts s'entendaient généralement sur les secteurs qu'il était le plus important d'examiner. En effet, l'analyse qualitative des recommandations formulées par les experts a révélé qu'il s'en dégageait sept grands thèmes (les chiffres entre parenthèses représentent le nombre d'experts qui ont proposé des questions dans le secteur thématique en questionNote1) :

Comme chacun de ces thèmes apparaissait dans la proposition d'au moins un expert universitaire et un expert du milieu policier, aucun n'intéressait qu'un seul des milieux composant le groupe d'experts. Bon nombre d'entre eux sont d'ailleurs interreliés; par exemple, les perceptions de l'efficacité peuvent, en partie, être considérées comme des jugements de la confiance (p. ex., voir Jackson et al., 2012), et les questions au sujet du contact récent avec la police portaient presque toujours sur la satisfaction envers ce contact (certaines des questions concernaient aussi la satisfaction globale, et non la satisfaction envers des contacts particuliers).

La vaste majorité des questions recommandées touchaient des dimensions de la confiance, dont la justice en matière de procédure, la justice distributive, le respect des limites du pouvoir légitime, l'engagement communautaire et les indicateurs globaux ou sommaires de la confiance (51 questions). Les autres questions portaient sur les thèmes suivants : l'efficacité perçue de la police (31 questions); les perceptions de la sécurité, de la criminalité et du désordre (28 questions); le contact avec la police et la satisfaction envers ce contact ou la qualité du contact (14 questions); les perceptions de la légitimité, ce qui comprend l'obligation morale d'obéir à la police et l'alignement normatif (10 questions); la propension à coopérer avec la police (7 questions); et la satisfaction générale envers la police (4 questions)Note2. Si la plupart de ces questions mesuraient des attitudes particulières envers la police, d'autres questions, comme celles concernant le contact avec la police et les perceptions de la sécurité, de la criminalité et du désordre, étaient considérées comme des variables explicatives importantes pouvant aider à comprendre la variation dans les attitudes envers la police.

Phase 2 : Sélection des questions

Méthode

Après avoir reçu les questions du groupe d'experts, nous en avons sélectionné un sous-ensemble pour éclairer l'essai pilote (phase 3). Suivant la suggestion d'un grand nombre des membres du groupe d'experts et de la littérature générale sur l'élaboration d'échelles (p. ex., Furr, 2011; Simms, 2007), comme première étape du processus d'élaboration (sélection) des questions, nous avons établi des définitions pratiques pour chacun des concepts suggérés par les experts comme étant les plus importants à mesurer pour cerner les attitudes envers la police (voir les définitions de tous les concepts clés servant à mesurer les attitudes à l'annexe C). Ensuite, nous avons pris appui sur quatre principes connexes pour déterminer les questions à inclure dans le sondage pilote. Ces questions devaient être :

Le but était de sélectionner les questions qui présentaient le plus grand nombre de ces caractéristiques possibleNote6. Les questions retenues devaient également être faciles à comprendre et entretenir un lien clair avec l'un des concepts d'intérêt définis. Nous avons ensuite réévalué collectivement les questions choisies au départ en fonction de la représentativité du concept (Kline, 2005; Simms, 2007). À titre d'exemple, nous avons vérifié si certaines questions comprises dans la liste semblaient mesurer toutes les dimensions importantes de la « confiance » (p. ex., justice en matière de procédure, justice distributive, engagement communautaire, efficacité).

Pour certains des thèmes principaux (p. ex. la confiance), un nombre considérable des questions suggérées remplissaient selon nous les critères ci-dessus (35 questions). Compte tenu de notre objectif de parvenir à un ensemble de questions limité tout en représentant les concepts de manière équilibrée, nous avons regroupé les questions par concept et les avons réévaluées en fonction de leur clarté, de leur redondance apparente et de leur pertinence pratique pour les cadres policiers. Nous avons ensuite répété ce processus jusqu'à obtenir un sous-ensemble de questions gérable pour chaque concept. Dans certains cas, pour atteindre l'uniformité dans le langage et la structure, nous avons apporté des changements mineurs au libellé des indicateurs proposés par les membres du groupe d'experts (par exemple, nous avons remplacé « la police » par « votre service de police local » ou fait passer l'échelle de 4 à 5 points).

Lorsque, selon nous, l'appui était plus ou moins égal ou l'inclusion à la phase pilote était tout aussi justifiable, nous nous sommes entendus pour utiliser les indicateurs qui figurent actuellement dans au moins un sondage d'opinion publique au Canada; ce paramètre ne constituait toutefois qu'un critère de départage, et non une caractéristique essentielle d'un bon indicateur à inclure à cette étape. Dans la même veine, lorsque les indicateurs proposés par les membres du groupe d'experts ressemblaient beaucoup à ceux actuellement employés dans l'Enquête sociale générale (ESG) au Canada, nous avons choisi de recommander la question de l'ESG au lieu de celle proposée par l'expert.

Résultats

La « confiance en la police » est un concept multidimensionnel complexe, et c'est pourquoi il faut de nombreux indicateurs pour bien la mesurer dans tout sondage d'opinion publique (Jackson et al., 2012)Note7. Sur les 51 indicateurs de la confiance recommandés, nous en avons sélectionné 28 à des fins d'essai pilote à l'aide des critères ci-dessus. Ces indicateurs mesuraient la justice en matière de procédure (12 questions), le respect des limites du pouvoir légitime (1 question), la justice distributive (4 questions), l'engagement communautaire (4 questions) et l'efficacité perçue (3 questions), en plus de comprendre des mesures globales ou sommaires de la confiance en la police (4 questions)Note8. En ce qui concerne les perceptions de la légitimité, nous avons retenu trois questions, soit une qui reflète l'obligation morale d'obéir à la police et deux qui reflètent l'alignement normatif. Enfin, comme il s'agit d'un résultat important de la confiance en la police, nous avons choisi cinq questions touchant la propension à coopérer avec la police.

En plus de questions portant sur des attitudes particulières, nous avons choisi des questions servant à mesurer d'autres facteurs que les recherches antérieures avaient associés aux attitudes envers la police (p. ex., Bradford et Myhill, 2015; Brown et Benedict, 2002). Comme l'a indiqué un expert, des mesures du genre sont nécessaires pour réaliser une analyse approfondie des facteurs qui peuvent aider à expliquer toute variation potentielle dans les attitudes du public envers la police (appelés « mesures explicatives »). Ces questions mesuraient le contact avec la police et la satisfaction envers ce contact (7 questions), les perceptions de la criminalité, de la sécurité et du désordre (10 questions), la victimisation antérieure (3 questions) et divers facteurs démographiques dont l'âge, le genre, l'identité ethnique, la région et le revenu (1 question par facteur). Vous trouverez la liste complète des questions sélectionnées lors de cette phase du projet dans l'instrument de sondage à l'annexe D.

Phase 3 : Sondage pilote

Au début 2018, le Service de police régional d'Halifax a dirigé un exercice de sondage avec l'appui du Service de police de Calgary et du Service de police d'Ottawa. Les données ont été collectées par Corporate Research Associates au moyen de sondages en ligne ciblant un minimum de 500 répondants de chacun des groupes suivants : résidants de la Municipalité régionale d'Halifax, résidants de la région de Calgary, résidants de la région d'Ottawa, résidants de régions rurales partout au Canada et résidants ayant indiqué que le français était leur langue première. La taille d'échantillon finale pour le sondage était de 2 527 répondants.

Les questions sélectionnées à la phase 2 du projet formaient la base du sondage. Les questions démographiques étaient posées aux répondants au début du sondage. Elles étaient suivies des questions servant à mesurer les attitudes, qui apparaissaient dans un ordre aléatoire par thème et à l'intérieur de chaque thème, de manière à ce que soient pris en compte les effets potentiels de l'ordre dans lequel les questions sont posées (voir le sondage à l'annexe D).

Phase 4 : Analyse des données et indicateurs recommandés

Méthode

Au printemps 2018, les experts ont analysé les données du sondage pilote en vue de formuler une recommandation éclairée par des données empiriques quant aux 10 à 15 indicateurs clés dont les services de police au Canada pourraient se servir pour mesurer les attitudes du public envers la police (voir Jackson et Bradford; 2019 pour le rapport technique complet). Pour éclairer leurs recommandations finales, ils ont effectué un certain nombre d'analyses statistiques :

  1. des analyses factorielles confirmatoires pour étudier les propriétés de mesure des questions (p. ex., pour déterminer si les diverses questions qui étaient censées mesurer différents concepts – comme la justice en matière de procédure, l'engagement communautaire et la légitimité – formaient les groupes prévus, lesquels constituaient des facteurs pouvant être considérés comme distincts l'un de l'autre sur le plan empirique);
  2. des analyses de régression pour étudier la variation dans les attitudes entre les groupes démographiques et d'autres facteurs explicatifs (p. ex., les perceptions du désordre, le contact avec la police et la victimisation);
  3. la modélisation par équation structurelle pour vérifier si les données concordent avec un cadre populaire utilisé dans la littérature didactique pour expliquer les relations entre la police et les citoyens, appelé « théorie de la justice en matière de procédure » (TJP; Tyler, 1990, 1994) (p. ex., pour déterminer si les relations prévues par la TJP entre les diverses questions servant à mesurer les attitudes se dégageaient de l'ensemble de données);
  4. une analyse de substituabilité pour déterminer quels indicateurs seuls il était possible d'utiliser à la place de multiples indicateurs pour obtenir des résultats semblables à ceux des étapes précédentes (p. ex., pour déterminer quelle question mesurant la justice en matière de procédure produisait à elle seule des résultats semblables à ceux obtenus en posant toutes les questions servant à mesurer la justice en matière de procédure pour prédire la légitimité).

Ce sont les analyses ci-dessus, en plus de considérations pratiques et théoriques, qui ont éclairé le choix de Jackson et Bradford (2019) quant aux indicateurs qu'ils ont fini par recommander.

Résultats

Les analyses donnent à penser que les questions touchant les principaux concepts mesurant les attitudes (c.‑à‑d. la justice distributive, la justice en matière de procédure, l'engagement communautaire, l'efficacité perçue, la légitimité perçue et la propension à coopérer avec la police) formaient les groupes prévus, lesquels constituaient des facteurs distincts mais reliés sur le plan empirique. Que le sondage ait été rempli en français ou en anglais, par des répondants vivant en milieu rural ou en milieu urbain, de bonnes propriétés d'échelonnage étaient évidentes, ce qui appuie l'utilisation de ces questions dans les sondages menés auprès de ces différents groupes démographiquesNote9.

Les répondants qui étaient plus âgés, qui touchaient un revenu plus élevé et qui se disaient principalement sud-asiatiques exprimaient généralement des attitudes plus positives envers la police que les répondants qui étaient plus jeunes, qui touchaient un faible revenu et qui se considéraient principalement comme des Blancs, respectivementNote10. Les répondants qui s'étaient identifiés comme étant principalement noirs avaient des attitudes plus négatives envers la police que les Blancs. Comparativement aux hommes, les femmes avaient des perceptions plus positives de la légitimité de la police et ont indiqué qu'elles étaient plus disposées à coopérer avec elle. Les répondants qui ont rempli le sondage en français évaluaient plus positivement l'équité de la police (ce qui comprend la justice en matière de procédure, la justice distributive et le respect des limites du pouvoir légitime) ainsi que son efficacité. Les répondants vivant dans des régions rurales percevaient la police comme étant moins efficace que ceux vivant dans des régions urbaines. Les répondants qui ont dit avoir été victimes d'un crime par le passé, être insatisfaits de leur sécurité personnelle par rapport à la criminalité et percevoir plus de désordre autour d'eux, avaient des attitudes plus négatives envers la police que les répondants qui ont dit ne jamais avoir été victimes d'un crime, être satisfaits de leur sécurité personnelle par rapport à la criminalité et percevoir moins de désordre autour d'eux, respectivementNote11.

En général, les données dont nous disposions nous ont permis d'observer la présence des relations prévues par la TJP entre les principaux concepts mesurant les attitudes (c.‑à‑d. la justice distributive, la justice en matière de procédure, le respect des limites du pouvoir légitime, l'engagement communautaire, l'efficacité perçue, la légitimité perçue et la propension à coopérer avec la police). Par exemple, la justice en matière de procédure et l'engagement communautaire prédisaient fortement la légitimité perçue de la police. À leur tour, la légitimité perçue de la police, l'engagement communautaire et la justice distributive entretenaient un lien étroit avec la propension à coopérer avec la police. Ces observations cadrent généralement avec les constatations de recherches menées auparavant aux États‑Unis, au Royaume‑Uni et en Australie. Une constatation unique à notre projet réside toutefois dans l'importance apparente de l'engagement communautaire (relativement aux autres concepts) lorsqu'il s'agit de prédire à la fois la légitimité perçue de la police et la propension à coopérer avec elle. Ces résultats portent à croire que les Canadiens qui perçoivent la police comme étant légitime et sont d'avis qu'elle comprend et remplit les besoins de la collectivité, sont plus susceptibles de coopérer avec la police que ceux qui ne perçoivent pas la police comme étant légitime ou sont d'avis qu'elle ne noue pas le dialogue avec la collectivité. Enfin, le contact avec la police, en particulier le contact négatif, entretenait une corrélation avec les perceptions de la justice en matière de procédure, de l'engagement communautaire et de la légitimité de la police. En effet, le contact négatif avec la police était associé à des scores plus faibles à ces facteurs, de même qu'à une tendance réduite à coopérer avec la police, alors que le contact positif avec la police était associé à des scores plus élevés à ces facteurs et à une tendance accrue à coopérer avec la police.

Indicateurs recommandés

En se basant sur leurs analyses, Jackson et Bradford (2019) ont recommandé les indicateurs présentés dans le tableau 1 ci-dessous. Nous avons changé l'ordre de certaines questions afin d'améliorer l'efficacité du sondage, mais sommes entièrement d'accord avec les questions recommandées.

Table 1 : Indicateurs clés servant à mesurer les attitudes envers la police au Canada

  1. Lorsque vous pensez à [INSÉRER SERVICE DE POLICE], dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivantsNote12?
    1. La police prend des décisions fondées sur des faits.
    2. La police traite les gens avec respect.
    3. La police offre la même qualité de service à tous les citoyens.
    4. La police s'occupe des questions importantes pour les membres de la collectivité.
    5. J'ai l'obligation morale de suivre les ordres de la police.
    6. J'appuie généralement la façon dont agit la police.
    7. J'aiderais la police si elle me le demandait.
  2. À quelle fréquence environ diriez-vous que la police dans votre voisinage abuse de son pouvoirNote13?
  3. En général, dans quelle mesure êtes-vous d'accord pour dire que [INSÉRER SERVICE DE POLICE] est efficace lorsqu'il s'agit deNote14 :
    1. résoudre les crimes impliquant de la violence?
    2. répondre rapidement aux demandes d'aide?
  4. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le voisinageNote15?
  5. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le paysNote16?

Autres questions recommandées

En plus des indicateurs clés, Jackson et Bradford (2019) ont recommandé que les sondages auprès de la collectivité incorporent des questions mesurant des corrélats clés des attitudes envers la police, comme les caractéristiques démographiques (p. ex., l'identité de genre, l'identité ethnique, l'âge, le revenu, la région [rurale ou urbaine]); le contact avec la police (amorcé par le citoyen et par la police); la victimisation antérieure; de même que la sécurité et le désordre perçus. Comme nous l'avons mentionné, ces facteurs peuvent aider à expliquer la variation observée dans les attitudes des membres de la collectivité dans un sondage donné.

Si possible, nous encourageons les services de police à se servir des questions utilisées dans le sondage pilote pour ces variables explicatives (voir la liste des autres questions recommandées à l'annexe E). Or, nous reconnaissons que certaines de ces questions abordent des sujets sur lesquels les services de police pourraient vouloir poser des questions différentes se rapportant à des problèmes de criminalité locaux ou à des types de victimisation précis, et donc modifier les questions en fonction de la situation locale.

Recommandations concernant les sondages

Dans la mesure du possible, nous encourageons les services de police à utiliser ces questions – dans cet ordre et avec les échelles de réponse proposées – comme cinq premières questions de tout sondage d'opinion publique (voir la liste complète des indicateurs avec leurs échelles de réponse respectives à l'annexe A). Au besoin, les indicateurs clés peuvent être placés après les questions démographiques qui visent à s'assurer que les répondants satisfont aux critères d'admissibilité au sondage, mais ne devraient pas être placés après d'autres questions servant à mesurer les attitudes.

Ces indicateurs ne visent pas à remplacer toutes les activités de sondage sur les attitudes du public envers la police menées par les services de police ou en leur nom. Le but est plutôt d'inclure ces indicateurs au début de tout sondage d'opinion publique, pour veiller à ce que les principales mesures des attitudes du public envers la police soient recueillies régulièrement et de manière uniforme dans l'ensemble des services de police canadiens. Ceci dit, si un service de police utilise actuellement des questions qui mesurent les mêmes concepts sous-jacents que celles proposées ici, nous l'encourageons à les remplacer par les indicateurs clés afin de se conformer à la norme de données commune.

Conclusion

L'Association canadienne des chefs de police a approuvé les indicateurs clés présentés dans le tableau 1 en tant que norme de données commune pour mesurer les attitudes du public envers la police au Canada. La mise en œuvre de cette norme de données commune à l'échelle du pays facilitera une meilleure compréhension locale et nationale des perceptions qu'a le public de la police canadienne. Les services de police qui adoptent cette norme dans leurs sondages auprès de la collectivité sont invités à communiquer avec la Division de la recherche de Sécurité publique Canada, pour discuter des prochaines étapes en vue de la communication et de l'acquisition de données à l'échelle plurigouvernementale et nationale.

Références

Bradford, B. et Myhill, A. (2015). Triggers of change to public confidence in the police and criminal justice system: Findings from the Crime Survey for England and Wales panel experiment. Criminology and Criminal Justice, 15, 4‑43.

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Brandl, S. G., Frank, J., Worden, R. E. et Bynum, T. S. (1994). Global and specific attitudes toward the police: Disentangling the relationship. Justice Quarterly, 11, 119‑134.

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Furr, R. M. (2011). Scale construction and psychometrics for social and personality psychology. Thousand Oaks, Californie : Sage.

Jackson, J. et Bradford, B. (2019). Mesurer les attitudes du public envers la police. Ottawa, Ontario : Sécurité publique Canada.

Jackson, J., Bradford, B., Stanko, B. et Hohl, K. (2012). Just authority? Trust in the police in England and Wales. New York, New York : Routledge.

Johnson, D., Maguire, E. R. et Kuhns, J. B. (2014). Public perceptions of the legitimacy of the law and legal authorities: Evidence from the Caribbean. Law and Society Review, 48, 947‑978.

Kline, T. (2005). Psychological testing: A practical approach to design and evaluation. Thousand Oaks, Californie : Sage.

Maguire, E. R. et Johnson, D. (2010). Measuring public perceptions of the police. Policing: An International Journal of Police Strategies & Management, 33, 703‑730.

Simms, L. J. (2007). Classical and modern methods of psychological scale construction. Social and Personality Psychology Compass, 2(1), 414‑433.

Tankebe, J., Reisig, M. D. et Wang, X. (2016). A multidimensional model of police legitimacy: A cross-cultural assessment. Law and Human Behavior, 40, 11‑22.

Tyler, T. R. (1990). Why people obey the law. New Haven : Yale University Press.

Tyler, T. R. (1994). Psychological models of the justice motive. Journal of Personality and Social Psychology, 67, 850‑863.

Tyler, T. R. et Huo, Y. J. (2002). Trust in the law: Encouraging public cooperation with the police and courts. New York, New York : Russell Sage.

Annexe A : Indicateurs clés

Ces questions devraient être utilisées dans l'ordre et avec les échelles de réponse précisés ici, comme cinq premières questions de tout sondage sur les attitudes du public. Au besoin, les indicateurs clés peuvent être placés après les questions démographiques qui visent à s'assurer que les répondants satisfont aux critères d'admissibilité au sondage, mais ne devraient pas être placés après d'autres questions servant à mesurer les attitudes. Les services de police qui adoptent cette norme dans leurs sondages auprès de la collectivité sont invités à communiquer avec la Division de la recherche de Sécurité publique Canada, pour discuter des prochaines étapes en vue de la communication et de l'acquisition de données à l'échelle plurigouvernementale et nationale.

1. Lorsque vous pensez à [INSÉRER SERVICE DE POLICE], dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?
Question Fortement en désaccord En désaccord Ni en accord ni en désaccord D'accord Fortement d'accord
a. La police prend des décisions fondées sur des faits.          
b. La police traite les gens avec respect.          
c. La police offre la même qualité de service à tous les citoyens.          
d. La police s'occupe des questions importantes pour les membres de la collectivité.          
e. J'ai l'obligation morale de suivre les ordres de la police.          
f. J'appuie généralement la façon dont agit la police.          
g. J'aiderais la police si elle me le demandait.          

2. À quelle fréquence environ diriez-vous que la police dans votre voisinage abuse de son pouvoir?

Jamais/Presque jamais
Rarement
Parfois
La plupart du temps
Toujours/Presque toujours

3. En général, dans quelle mesure êtes-vous d'accord pour dire que [INSÉRER SERVICE DE POLICE] est efficace lorsqu'il s'agit de :
Question Fortement en désaccord En désaccord Ni en accord ni en désaccord D'accord Fortement d'accord
a. résoudre les crimes impliquant de la violence?          
b. répondre rapidement aux demandes d'aide?          

4. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le voisinage?

Médiocre
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Excellente

5. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le pays?

Médiocre
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Excellente

Annexe B : Instructions pour les membres du groupe d'experts

Les directives suivantes ont été envoyées à tous les membres du groupe d'experts en juin 2017.

Nous vous demandons de faire partie d'un groupe d'experts dont les recommandations nous permettront d'établir un ensemble pilote d'indicateurs clés pour mesurer les attitudes du public envers la police au Canada. Un peu comme les indicateurs clés de la santé et du bien-être dans d'autres secteurs, nous espérons que les indicateurs que nous établirons seront ajoutés au début de tout sondage mené au Canada en vue de mesurer les attitudes du public envers la police.

Première étape : Indicateurs clés

Pour débuter l'exercice, nous vous demandons de répondre à la question suivante :

Si vous pouviez poser seulement 10 à 15 questions pour mesurer les attitudes du public envers la police, quelles seraient-elles?

Veuillez indiquer à la fois les questions et les catégories de réponse qui conviendraient selon vous. Pour chacune des questions que vous suggérez :

  1. fournissez une courte justification écrite expliquant pourquoi vous trouvez que la question et les catégories de réponse (c.‑à‑d. la terminologie et le nombre de choix de réponse) sont appropriées (veuillez fournir des documents de référence si possible);
  2. indiquez si la question a été validée par des recherches antérieures, notamment si elle a été validée auprès de différentes cultures (veuillez fournir des documents de référence si possible);
  3. expliquez quel concept vous croyez que la question permet de mesurer (veuillez fournir des documents de référence si possible).

Nous nous attendons à voir des termes tels que « confiance », « bon travail/mauvais travail » ou « satisfaction » dans les questions. Nous sommes toutefois disposés à tenir compte d'autres approches si vous croyez que d'autres secteurs ou concepts conviennent mieux à la tâche.

Il n'est pas nécessaire d'inclure les indicateurs démographiques de base comme l'âge, le sexe/genre ou l'emplacement géographique dans les questions (puisque nous pouvons supposer que ces données seront aussi recueillies), mais si vous croyez qu'il est essentiel de recueillir des indicateurs démographiques particuliers dans ce genre de sondage (race/ethnie, niveau de revenu, niveau d'instruction, etc.), veuillez nous en informer.

Deuxième étape : Indicateurs aux fins de vérification de la validité

Veuillez ensuite nous faire part de vos suggestions concernant d'autres questions, mesures ou échelles à inclure dans une étude pilote visant à évaluer la validité (concourante, convergente, d'une fonction discriminante) d'une échelle. Veuillez fournir des documents de référence si possible.

Toutes les réponses devraient être reçues au plus tard le 14 juillet 2017.

Prochaines étapes

Suivant la réception des réponses de tous les membres du groupe d'experts, nous établirons un ensemble provisoire d'indicateurs aux fins de distribution au groupe et de rétroaction finale.

Suivant la rétroaction finale du groupe, un certain nombre de services de police canadiens feront un essai pilote des indicateurs établis dans le cadre de leur processus de sondage normal.

Si, à tout moment, vous avez des questions sur ce processus, n'hésitez surtout pas à communiquer avec Anton Maslov (anton.maslov@canada.ca), Rebecca Mugford, Ph. D. (rebecca.mugford@canada.ca) ou Chris Giacomantonio, Ph. D. (giacomc@halifax.ca).

Annexe C : Définitions des principaux concepts mesurant les attitudes

Concept Définition
Confiance La croyance, parmi les membres du public, que la police a de bonnes intentions et s'acquitte avec compétence des tâches qui lui sont assignées (Jackson et al., 2012, p. 63).
Justice en matière de procédure L'équité perçue de la police, lorsqu'il s'agit du processus suivi pour obtenir un résultat donné (Johnson et al., 2014; Maguire et Johnson, 2010). La procédure en matière de justice est multidimensionnelle; elle englobe l'équité dans le traitement, l'équité dans le processus décisionnel et la prestation d'une voix aux citoyens (Jackson et Bradford, 2019).
Justice distributive La mesure dans laquelle la police traite tout le monde de la même manière, tant sur le plan des résultats qu'elle obtient que de l'affectation équitable des ressources policières à différents groupes de la société (Jackson et Bradford, 2019; Tankebe et al., 2016).
Engagement communautaire La mesure dans laquelle les citoyens estiment que la police comprend et remplit les besoins et les désirs de la collectivité qu'elle sert (Jackson et al., 2012; Jackson et Bradford, 2019).
Efficacité perçue de la police La mesure dans laquelle les citoyens considèrent que la police s'acquitte bien des rôles que lui a confiés la société, ce qui comprend la protection des citoyens, l'application des lois et la lutte contre la criminalité (Jackson et al., 2012).
Respect des limites du pouvoir légitime Perceptions de la mesure dans laquelle la police respecte les limites de son pouvoir et agit en conséquence.
Légitimité Une qualité que possède une autorité, une loi ou une institution qui amène les autres à se sentir obligés d'obéir à ses décisions et à ses directives de leur plein gré (Tyler et Huo, 2002, p. 102).
Alignement normatif Une composante de la légitimité, qui renvoie à la mesure dans laquelle les citoyens estiment que la police partage leurs valeurs et leurs attentes en matière de comportement approprié (Bradford et al., 2017; Jackson et al., 2012a).
Obligation d'obéir Une composante de la légitimité, qui renvoie à la mesure dans laquelle les citoyens ont intériorisé un sentiment d'obligation d'obéir à la police (Tyler et Huo, 2002).
Propension à coopérer avec la police La mesure dans laquelle les individus sont disposés à coopérer avec la police, soit de manière proactive (p. ex., en signalant un crime à la police) ou réactive (p. ex., en aidant la police dans le cadre d'une enquête à sa demande).

Annexe D : Instrument de sondage

Merci de prendre le temps de répondre au présent questionnaire. Il devrait vous prendre environ 10 minutes à remplir. Veuillez répondre aux questions honnêtement et tenter de fournir une réponse à toutes les questions. Vos réponses sont collectées de manière anonyme. Si vous ne savez pas quoi répondre à une question en particulier, veuillez passer à la question suivante. Votre participation est volontaire; toutes vos réponses demeureront confidentielles et anonymes, et ne seront utilisées qu'à des fins de recherche. Merci de votre temps et de votre aide.

1. Parmi les langues que vous comprenez, laquelle avez-vous apprise en premier?

Anglais
Français
Autre

2. [SI FRANÇAIS À LA Q.1] Nous aimerions recevoir vos réponses au questionnaire en français, si cela vous convient. Voudriez-vous répondre au questionnaire en français?

Oui – CONTINUER EN FRANÇAIS
Non – CONTINUER EN ANGLAIS

3. [SI ANGLAIS OU AUTRE À LA Q.1] Souhaitez-vous remplir le questionnaire en anglais ou en français?

Anglais
Français

4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

Alberta
Colombie-Britannique
Manitoba
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-et-Labrador
Nouvelle-Écosse
Ontario
Île-du-Prince-Édouard
Québec
Saskatchewan
Territoires du Nord-Ouest
Nunavut Yukon
Extérieur du Canada METTRE FIN AU QUESTIONNAIRE

5. [SI ALBERTA À LA Q.4] Habitez-vous dans la ville de Calgary?

Oui
Non

6. [SI NOUVELLE-ÉCOSSE À LA Q.4] Habitez-vous dans la Municipalité régionale d'Halifax?

Oui
Non

6b. [SI ONTARIO À LA Q.4] Habitez-vous dans la ville d'Ottawa?

Oui
Non

7. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

8. [tableau faisant le lien entre, d'une part, les réponses aux questions ci-dessus et, d'autre part, les exigences liées aux quotas ainsi que les critères d'inclusion et d'exclusion des répondants]

9. Quel âge avez-vous? (en années)

10. Quel est votre genre?
Masculin
Féminin
Non binaire
Je préfère ne pas répondre

11. À quels groupes raciaux ou culturels suivants appartenez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

Blanc
Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Est, Pakistanais, Sri-Lankais, etc.)
Chinois
Noir
Philippin
Latino-Américain
Arabe
Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais, etc.)
Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan, etc.)
Coréen
Japonais
Premières Nations (Indien de l'Amérique du Nord; comprend les Indiens inscrits et non inscrits)
Métis
Inuit
Autre
(Refuse de répondre)

12. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage en 2017, c'est-à-dire le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts?

Moins de 20 000 $
De 20 000 $ à tout juste moins de 40 000 $
De 40 000 $ à tout juste moins de 60 000 $
De 60 000 $ à tout juste moins de 80 000 $
De 80 000 $ à tout juste moins de 100 000 $
De 100 000 $ à tout juste moins de 150 000 $
150 000 $ et plus
Je préfère ne pas répondre

13. Lorsque vous pensez à [INSÉRER SERVICE DE POLICE], dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?
Question Fortement en désaccord En désaccord Ni en accord ni en désaccord D'accord Fortement d'accord
a. La police traite les gens équitablement. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
b. La police traite les gens avec respect. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
c. La police prend des décisions fondées sur des faits. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
d. La police respecte les droits des gens. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
e. La police s'adresse aux citoyens sur un ton respectueux et approprié. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
f. La police se soucie du bien-être des citoyens à qui elle a affaire. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
g. La police sait s'acquitter convenablement de ses fonctions officielles. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
h. La police vous traite avec respect si vous êtes entré en contact avec elle pour quelque raison que ce soit. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
i. La police explique ses décisions aux gens à qui elle a affaire. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
j. Le [INSÉRER SERVICE DE POLICE] est un organisme intègre. (Justice en matière de procédure – Bloc 1)          
k. Le [INSÉRER SERVICE DE POLICE] est un organisme ouvert et transparent. (Justice en matière de procédure Bloc 1)          
l. La police traite tout le monde équitablement, peu importe de qui il s'agit. (Justice distributive – Bloc 2)          
m. La police traite tout le monde de la même manière. (Justice distributive – Bloc 2)          
n. La police offre la même qualité de service à tous les citoyens. (Justice distributive – Bloc 2)          
o. La police applique la loi de façon uniforme dans ses interactions avec les gens. (Justice distributive Bloc 2)          
p. La police comprend les enjeux qui touchent la collectivité. (Engagement communautaire – Bloc 3)          
q. La police s'occupe des questions importantes pour les membres de la collectivité. (Engagement communautaire – Bloc 3)          
r. Vous pouvez compter sur la police pour être là lorsque vous en avez besoin. (Engagement communautaire – Bloc 3)          
s. La police est à l'écoute des besoins de différentes cultures. (Engagement communautaire – Bloc 3)          
t. La police a généralement le même sens du bien et du mal que moi. (Légitimité – Bloc 4)          
u. J'appuie généralement la façon dont agit la police. (Légitimité – Bloc 4)          
v. J'ai l'obligation morale de suivre les ordres de la police. (Légitimité – Bloc 4)          
w. J'aiderais la police si elle me le demandait. (Coopération – Bloc 5)          
x. J'appellerais la police pour obtenir de l'aide. (Coopération – Bloc 5)          
y. J'appellerais la police pour signaler un crime. (Légitimité/Coopération – Bloc 5)          
z. Je signalerais des activités suspectes à la police. (Coopération – Bloc 5)          
aa. J'aiderais la police en témoignant en cour. (Coopération – Bloc 5)          

14. À quelle fréquence environ diriez-vous que la police dans votre voisinage prend des décisions équitables et impartiales dans les dossiers qu'elle traite?

Jamais/Presque jamais
Rarement
Parfois
La plupart du temps
Toujours/Presque toujours

15. À quelle fréquence environ diriez-vous que la police dans votre voisinage abuse de son pouvoir?

Jamais/Presque jamais
Rarement
Parfois
La plupart du temps
Toujours/Presque toujours

16. En général, dans quelle mesure êtes-vous d'accord pour dire que [INSÉRER SERVICE DE POLICE] est efficace lorsqu'il s'agit de : ASSURER LA ROTATION DES QUESTIONS
Question Fortement en désaccord En désaccord Ni en accord ni en désaccord D'accord Fortement d'accord
a. résoudre les crimes impliquant de la violence?          
b. résoudre les crimes contre les biens, comme le vol?          
c. répondre rapidement aux demandes d'aide?          

17. En général, comment coteriez-vous votre satisfaction envers [INSÉRER SERVICE DE POLICE]?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

18. Au cours des deux dernières années, la police vous a-t-elle approché, arrêté ou contacté pour quelque raison que ce soit?

Oui
Non

19. [SI OUI À LA Q.18] À quel point avez-vous été insatisfait ou satisfait de la façon dont la police vous a traité la dernière fois que cela s'est produit?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

20. Au cours des deux dernières années, avez-vous approché ou contacté la police pour quelque raison que ce soit?

Oui
Non

21. [SI OUI À LA Q.20] À quel point avez-vous été insatisfait ou satisfait de la façon dont la police vous a traité la dernière fois que cela s'est produit?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

22. Approximativement combien de fois avez-vous eu un contact quelconque avec la police au cours des deux dernières années?

23. Approximativement combien de fois avez-vous été arrêté et interrogé par la police au cours des deux dernières années (comprend les fois où vous étiez en train de conduire un véhicule, de marcher ou de traîner dans un endroit public)?

24. [SI 1 OU PLUS À LA Q.22 ET/OU À LA Q.23] D'après vos interactions avec votre service de police local au cours des deux dernières années, dans quelle mesure votre service de police local…
a. vous a-t-il aidé lorsque vous le lui avez demandé? Ne vous a pas du tout aidé Ne vous a pas vraiment aidé Ni l'un ni l'autre Vous a aidé Vous a beaucoup aidé
         
b. a-t-il été poli avec vous? Très impoli Impoli Ni poli ni impoli Poli Très poli
         
c. s'est-il montré équitable durant vos interactions? Très inéquitable Inéquitable Ni équitable ni inéquitable Équitable Très équitable
         

25. Au cours des deux dernières années, avez-vous été victime d'un crime?

Oui
Non

26. [SI OUI À LA Q.25] Avez-vous signalé le crime à la police à n'importe laquelle des occasions où vous avez été victime d'un crime au cours des deux dernières années?

Oui
Non

27. [SI OUI À LA Q.25] À quel point avez-vous été insatisfait ou satisfait de la façon dont la police vous a traité la dernière fois que cela s'est produit?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait
Je n'ai eu aucun contact avec la police après avoir été victime d'un crime au cours des deux dernières années.

28. De façon générale, à quel point êtes-vous satisfait de votre sécurité personnelle par rapport à la criminalité?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

29. À quel point vous sentez-vous en sécurité face à la criminalité lorsque vous marchez seul dans votre voisinage lorsqu'il fait noir? Vous sentez-vous…?

Tout à fait en sécurité
Plutôt en sécurité
Pas très en sécurité
Pas du tout en sécurité
Je ne marche jamais seul

30. Au cours des cinq dernières années, croyez-vous que le nombre d'actes criminels commis dans votre voisinage…?

Ait augmenté
Soit demeuré à peu près le même
Ait diminué
J'ai déménagé récemment ou je n'ai pas vécu longtemps dans ce voisinage

31. Dans votre voisinage, à quel point est-ce que les situations suivantes sont un problème?
Question Un gros problème Un problème modéré Un petit problème Pas du tout un problème
a. Des soirées ou des voisins bruyants?        
b. Des gens qui traînent dans les rues?        
c. Des déchets ou des ordures qui traînent?        
d. Du vandalisme, des graffitis et d'autres dommages volontairement causés à des biens ou des véhicules?        
e. Des gens attaqués ou harcelés en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion?        
f. Des gens qui consomment ou vendent des drogues?        
g. Des gens en état d'ébriété ou faisant du tapage dans les endroits publics?        

32. Dans quelle mesure faites-vous confiance à la police?

Une grande confiance
Une certaine confiance
Très peu confiance
Aucune confiance

33. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le voisinage?

Médiocre
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Excellente

34. Tout bien considéré, quelle est selon vous la qualité du travail accompli par la police dans le pays?

Médiocre
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Excellente

Annexe E : Autres questions de sondage recommandées

Caractéristiques démographiques – Recommandations

1. Quel âge avez-vous? (en années)

2. Quel est votre genre?

Masculin
Féminin
Non binaire
Je préfère ne pas répondre

3. À quels groupes raciaux ou culturels suivants appartenez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

Blanc
Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Est, Pakistanais, Sri-Lankais, etc.)
Chinois
Noir
Philippin
Latino-Américain
Arabe
Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais, etc.)
Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan, etc.)
Coréen
Japonais
Premières Nations (Indien de l'Amérique du Nord; comprend les Indiens inscrits et non inscrits)
Métis
Inuit
Autre
(Refuse de répondre)

4. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage en 2017, c'est-à-dire le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts?

Moins de 20 000 $
De 20 000 $ à tout juste moins de 40 000 $
De 40 000 $ à tout juste moins de 60 000 $
De 60 000 $ à tout juste moins de 80 000 $
De 80 000 $ à tout juste moins de 100 000 $
De 100 000 $ à tout juste moins de 150 000 $
150 000 $ et plus
Je préfère ne pas répondre

5. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

Autres variables explicatives – Recommandations

1. Au cours des deux dernières années, la police vous a-t-elle approché, arrêté ou contacté pour quelque raison que ce soit?

Oui
Non

2. [SI OUI À LA QUESTION PRÉCÉDENTE] À quel point avez-vous été insatisfait ou satisfait de la façon dont la police vous a traité la dernière fois que cela s'est produit?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

3. Au cours des deux dernières années, avez-vous approché ou contacté la police pour quelque raison que ce soit?

Oui
Non

4. [SI OUI À LA QUESTION PRÉCÉDENTE] À quel point avez-vous été insatisfait ou satisfait de la façon dont la police vous a traité la dernière fois que cela s'est produit?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

5. Au cours des deux dernières années, avez-vous été victime d'un crime?

Oui
Non

6. De façon générale, à quel point êtes-vous satisfait de votre sécurité personnelle par rapport à la criminalité?

Très insatisfait
Insatisfait
Ni satisfait ni insatisfait
Satisfait
Très satisfait

7. Dans votre voisinage, à quel point est-ce que les situations suivantes sont un problème?
Question Un gros problème Un problème modéré Un petit problème Pas du tout un problème
a. Des soirées ou des voisins bruyants?        
b. Des gens qui traînent dans les rues?        
c. Des déchets ou des ordures qui traînent?        
d. Du vandalisme, des graffitis ou d'autres dommages volontairement causés à des biens ou des véhicules?        
e. Des gens attaqués ou harcelés en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion?        
f. Des gens qui consomment ou vendent des drogues?        
g. Des gens en état d'ébriété ou faisant du tapage dans les endroits publics?        

Notes en bas de page

  1. 1

    Un petit nombre des questions reçues ne correspondaient à aucun de ces thèmes et, dans la plupart des cas, n'avaient pas déjà été validées ou ne bénéficiaient pas d'un fort appui théorique. Ces questions n'ont pas été retenues pour la phase suivante du projet.

  2. 2

    Voir les définitions de ces concepts à l'annexe C.

  3. 3

    En ce sens, l'indicateur devrait non seulement constituer une mesure valide de quelque chose, mais idéalement aussi entretenir un lien théorique avec les résultats généralement attendus du travail de la police (p. ex., volonté de coopérer avec la police).

  4. 4

    Si aucun répondant n'a proposé exactement le même libellé, de nombreuses questions se ressemblaient énormément sur le plan du libellé et du concept qu'elles visaient à mesurer.

  5. 5

    L'information qualitative au sujet des attitudes du public est assurément importante, mais l'équipe de projet a déterminé que les questions d'ordre qualitatif ne convenaient pas à un ensemble d'indicateurs clés parce qu'il est difficile de résumer des données qualitatives et de les comparer d'un échantillon à l'autre.

  6. 6

    Il importe de noter qu'un grand nombre des indicateurs ne possédaient pas toutes ces caractéristiques.

  7. 7

    Veuillez consulter l'annexe C pour voir comment ces concepts et leurs diverses dimensions ont été définis pour les fins du projet.

  8. 8

    Dont une mesure générale de la satisfaction envers la police comme indicateur sommaire possible des attitudes envers la police.

  9. 9

    Les analyses factorielles confirmatoires n'incluaient pas le concept du respect des limites du pouvoir légitime parce qu'une seule question servait à mesurer ce concept dans le sondage pilote.

  10. 10

    Lorsque nous avons inclus des mesures de la sécurité perçue, du désordre et de la victimisation antérieure dans le modèle de régression en plus des variables explicatives d'ordre démographique, nous avons constaté une diminution de l'effet du revenu sur les attitudes. Comme l'indiquent Jackson et Bradford (2019), cette constatation porte à croire que comparativement aux personnes à revenu élevé, les personnes ayant un faible revenu sont plus susceptibles d'avoir des antécédents de victimisation, de ne pas se sentir en sécurité et de percevoir le désordre autour d'elles.

  11. 11

    Si l'échantillon du sondage couvrait une vaste gamme de contextes géographiques et de groupes démographiques, il ne se voulait pas représentatif à l'échelle nationale. Par conséquent, le lecteur devrait interpréter les résultats dans la mesure où ils sont pertinents pour un éventail de contextes canadiens, sans forcément les considérer comme une démonstration des attitudes globales au Canada.

  12. 12

    Catégories de réponse : Fortement en désaccord; En désaccord; Ni en accord ni en désaccord; D'accord; Fortement d'accord.

  13. 13

    Catégories de réponse : Jamais/Presque jamais; Rarement; Parfois; La plupart du temps; Toujours/Presque toujours.

  14. 14

    Catégories de réponse : Fortement en désaccord; En désaccord; Ni en accord ni en désaccord; D'accord; Fortement d'accord.

  15. 15

    Catégories de réponse : Médiocre; Mauvaise; Moyenne; Bonne; Excellente.

  16. 16

    Catégories de réponse : Médiocre; Mauvaise; Moyenne; Bonne; Excellente.

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