Qui peut être un cyberintidimateur
Caractéristiques de la victime et de l'agresseur selon les victimes

Tables des matières

Note sur l'accessibilité

Bien que le format des versions HTML et PDF du document puisse différer à certains endroits afin de répondre à des besoins d'accès différents, le contenu est le même.

Introduction

À l'aide des données de l'Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018, ce produit explore principalement la prévalence des expériences de cyberintimidation chez les jeunes adultes (âgés de 18 à 29 ans) tel que déclaré par les victimes. Il comprend des données sur les victimes et les auteursNotes de bas de page 1 de crimes organisées selon le sexe, l'identité sexuelle et les caractéristiques raciales perçut par la victime. Le produit comprend également une courte section sur les données déclarées par la police sur les accusés du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) de 2022.

Termes clés

CyberintimidationNotes de bas de page 1
Tout comportement adopté par voie électronique ou numérique par des personnes ou des groupes qui communiquent de façon répétée des messages hostiles ou agressifs dans le but de causer du tort ou de l'inconfort à autrui.Notes de bas de page 2
Agresseur
Dans le contexte de la cyberintimidation, l'agresseur est une personne qui pose un ou plusieurs actes inappropriés en ligne pour causer du tort ou de l'inconfort à une autre personne.
Victime
Dans le contexte de la cyberintimidation, une victime est une personne qui a subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite d'une cyberintimidation.Notes de bas de page 3

RésultatsNotes de bas de page 4

Selon les victimes, près des deux tiers des agresseurs de cyberintimidation étaient des hommes.

Figure 1 : Genre de l’agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Figure 1 : Le tableau 1 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
Description d'image

Diagramme à barres horizontales montrant le sexe des auteurs d'incidents de comportements inappropriés en ligne visant de jeunes adultes, selon les déclarations des victimes, en 2018.

Au total, 64,0 % des victimes ont déclaré que l'auteur était un homme; 18,7 %, que l'auteur était une femme; 4,1 %, que les auteurs étaient à la fois des hommes et des femmes; et 13,1 % des victimes ne connaissaient pas le sexe de l'auteur.

Tableau 1 : Genre de l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Genre de l'agresseur Total
Hommes 64,0 %
Femmes 18,7 %
Hommes et Femmes 4,1 %
Inconnu 13,1 %

Les femmes étaient plus susceptibles de déclarer être victimes de cyberintimidation de la part des hommes (72,7 % contre 13,1 % pour les femmes). Les hommes étaient également plus susceptibles de déclarer être victimes de cyberintimidation de la part des hommes (44,8 % contre 30,7 % pour les femmes).

La proportion de femmes ayant cyberintimidé des hommes (30,7 %) était plus élevée que celle des femmes ayant cyberintimidé d'autres femmes (13,1 %).

Figure 2 : Genre de la victime et de l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Figure 2 : Le tableau 2 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
Description d'image

Deux graphiques à barres horizontales montrant le sexe de la victime et de l’auteur des incidents de comportements inappropriés en ligne contre des jeunes adultes, en 2018.

Parmi les victimes qui étaient des hommes, 44,8 % ont déclaré avoir un agresseur qui était un homme, 30,7 % ont déclaré que l’agresseur était une femme, 5,6 % ont déclaré avoir à la fois des hommes et des femmes comme auteurs et 18,9 % des victimes qui étaient des hommes ne connaissaient pas le sexe de l’agresseur.

Parmi les victimes qui étaient des femmes, 72,7 % ont déclaré avoir un agresseur qui était un homme, 13,1 % ont déclaré que l’agresseur était une femme, 3,4 % ont déclaré avoir à la fois des hommes et des femmes comme auteurs et 10,7 % des victimes qui étaient des hommes ne connaissaient pas le sexe de l’agresseur.

Tableau 2 : Genre de la victime et de l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Genre de l'agresseur Victimes qui étaient des hommes Victimes qui étaient des femmes
Hommes 44,8 % 72,7 %
Femmes 30,7 % 13,1 %
Hommes et femmes 5,6 % 3,4 %
Inconnu 18,9 % 10,7 %

Dans tous les groupes d'âge, les victimes ont signalé que la majorité des personnes qui les ont cyberintimidées étaient des hommes.

Les données suggèrent que les agresseurs qui sont des hommes sont plus susceptibles de cibler les victimes dans toutes les tranches d'âge. En revanche, les agresseurs qui sont des femmes étaient plus susceptibles de s'attaquer à des victimes âgées de 18 à 21 ans.

Figure 3 : Genre de l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Figure 3 : Le tableau 3 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
Description d'image

Trois diagrammes à barres horizontales indiquant l'âge de la victime et le sexe de l'auteur des incidents de comportements inappropriés en ligne, en 2018.

Pour les victimes âgées de 18 à 21 ans, la majorité des auteurs étaient des hommes (65,0 %), ensuite des femmes (22,4 %), puis des personnes de sexe inconnu (9,8 %) et des personnes des deux sexes (2,8 %).

Pour les victimes âgées de 22 à 25 ans, la majorité des auteurs étaient des hommes (61,6 %), ensuite des personnes de sexe inconnu (17,1 %), puis des femmes (16,2 %) et des personnes des deux sexes (5,1 %).

Pour les victimes âgées de 26 à 29 ans, la majorité des auteurs étaient des hommes (66,1 %), ensuite des femmes (17,1 %), puis des personnes de sexe inconnu (12,4 %) et des personnes des deux sexes (4,1 %).

Tableau 3 : Genre de l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Genre de l’agresseur Victimes âgées de 18 à 21 ans Victimes âgées de 22 à 25 Victimes âgées de 26 à 29
Hommes 65,0 % 61,6 % 66,1 %
Femmes 22,4 % 16,2 % 17,1 %
Hommes et femmes 2,8 % 5,1 % 4,4 %
Inconnu 9,8 % 17,1 % 12,4 %

Les victimes qui sont membres de la communauté 2ELGBTQIA+ étaient plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de cyberintimidation par des hommes que les victimes non 2ELGBTQIA+.

Les données suggèrent également que les agresseuses agresseurs qui sont des femmes sont moins susceptibles de cibler les membres de la communauté 2ELGBTQIA+.

Figure 4 : Identité sexuelle de la victime et genre de l’agresseur lors d’incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Figure 4 : Le tableau 4 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
Description d'image

Deux diagrammes à barres horizontales montrant l'identité sexuelle des victimes et des auteurs d'incidents de comportements inappropriés en ligne visant de jeunes adultes, en 2018.

Parmi les victimes 2SLGBTQIA+, 75,2 % ont déclaré que l'auteur des faits était un homme; 6,9 % ont déclaré que l'auteur était une femme; 4,4 % ont déclaré que les auteurs étaient à la fois des hommes et des femmes; et 13,6 % des victimes 2SLGBTQIA+ ne connaissaient pas le sexe de l'auteur.

Parmi les victimes non 2SLGBTQIA+, 61,3 % ont déclaré que l'auteur des faits était un homme; 21,3 % ont déclaré que l'auteur était une femme; 4,1 % ont déclaré que les auteurs étaient à la fois des hommes et des femmes; et 13,3 % des victimes non 2SLGBTQIA+ ne connaissaient pas le sexe de l'auteur.

Tableau 4 : Identité sexuelle de la victime et genre de l’agresseur lors d’incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Genre de l'agresseur Victimes 2ELGBTQIA+ Victimes non-2ELGBTQIA+
Hommes 75,2 % 61,3 %
Femmes 6,9 % 21,3 %
Hommes et femmes 4,4 % 4,1 %
Inconnu 13,6 % 13,3 %

Plus de la moitié des victimes de cyberintimidation ont déclaré que leur agresseur était une personne qu'elles connaissaient.

Figure 5 : Relation entre la victime et l’agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Figure 5 : Le tableau 5 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
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Un diagramme à barres horizontales montrant la relation de la victime avec l'auteur des faits lors d'incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, en 2018.

En tout, 55,2 % des victimes ont déclaré que l'auteur des faits était une personne qu'elles connaissaient, contre 44,8 % qui ne le connaissaient pas.

Tableau 5 : Relation entre la victime et l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 5
Relation avec l'agresseur Total
Personne connueNotes de bas de page 6 55,2 %
Personne non connueNotes de bas de page 7 44,8 %

Personne connue comprend les amis, les voisins, les connaissances, les enseignants, les professeurs, les gestionnaires, les collègues de travail, les camarades de classe, les membres de la famille, les époux our ex-époux, les conjoints de fait ou les partenaires amoureux.

Personne non connue inclut les étrangers ou les personnes connues uniquement de vue.

Toutefois, les victimes qui font partie d'un groupe racisé étaient plus susceptibles d'être victimes de cyberintimidation de la part d'une personne qu'elles ne connaissaient pas.

Figure 6 : Relation entre la victime racialisée et l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 6
Figure 6 : Le tableau 6 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
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Un diagramme « papillon » montrant la relation de la victime avec l'auteur des faits lors d'incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, lorsque la victime appartient à un groupe racialisé, en 2018.

Parmi les victimes appartenant à un groupe racialisé, 43 % ont déclaré que l'auteur des faits était une personne qu'elles connaissaient, tandis que 57 % ont déclaré qu'elles ne le connaissaient pas.

Parmi les victimes n'appartenant pas à un groupe racialisé, 59 % ont déclaré que l'auteur des faits était une personne qu'elles connaissaient, tandis que 41 % ont déclaré qu'elles ne le connaissaient pas.

Tableau 6 : Relation entre la victime racialisée et l'agresseur dans les incidents de comportements inappropriés en ligne contre de jeunes adultes, 2018Notes de bas de page 6
Relation avec l'agresseur Victime membre d'un groupe racialisé Victime n'était pas membre d'un groupe racialisé
Personne connueNotes de bas de page 6 43,4 % 59,2 %
Personne non connueNotes de bas de page 7 56,6 % 40,8 %

Points saillants : Résultats du Programme de déclaration uniforme de la criminalitéNotes de bas de page 9

Dans l'ensemble, le nombre de garçons et de filles accusés de cybercriminalité signalé à la police a été plus élevé entre 2020 et 2022 qu'au cours des années précédentes.

Figure 7 : Jeunes âgés de 12 à 17 ans accusés d'incidents de cybercriminalité déclarés par la police, par genre, et infraction à la cybersécurité, Canada, 2014 à 2022
Figure 7 : Le tableau 7 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
Description d'image

Diagramme à barres indiquant le nombre de jeunes âgés de 12 à 17 ans mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police, par sexe, et le nombre d'infractions de cybercriminalité, de 2014 à 2022.

Entre 2014 et 2016, 1 668 garçons et 756 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Entre 2017 et 2019, 2 615 garçons et 1 022 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Entre 2020 et 2022, 2 761 garçons et 1 136 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Tableau 7 : Jeunes âgés de 12 à 17 ans accusés d'incidents de cybercriminalité déclarés par la police, par genre, et infraction à la cybersécurité, Canada, 2014 à 2022
Années Garçons (N) Filles (N)
2014 à 2016 1 668 756
2017 à 2019 2 615 1 022
2020 à 2022 2 761 1 136

Même si les filles continuent d'être victimes d'un plus grand nombre d'incidents de cybercriminalité violente signalés par la police que les garçons, le nombre de crimes contre les garçons est également en augmentation constante.

Figure 8 : Jeunes victimes âgées de 12 à 17 ans dans les incidents de cybercriminalité violents déclarés par la police, par genre, et infraction à la cybersécurité, Canada, 2014 à 2022
Figure 8 : Le tableau 8 et la description d'image ci-dessous présente les données dans leur intégralité
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Diagramme à barres indiquant le nombre de jeunes âgés de 12 à 17 ans mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité violents signalés à la police, par sexe, et le nombre d'infractions de cybercriminalité, de 2014 à 2022.

Entre 2014 et 2016, 974 garçons et 3 431 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Entre 2017 et 2019, 1 453 garçons et 5 039 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Entre 2020 et 2022, 3 062 garçons et 6 581 filles ont été mis en accusation relativement à des incidents de cybercriminalité signalés à la police.

Tableau 8 : Jeunes victimes âgées de 12 à 17 ans dans les incidents de cybercriminalité violents déclarés par la police, par genre, et infraction à la cybersécurité, Canada, 2014 à 2022
Années Garçons (N) Filles (N)
2014 à 2016 974 3 431
2017 à 2019 1 453 5 039
2020 à 2022 3 062 6 581

L'essentiel

Ces données montrent que, chez les jeunes adultes, la majorité des agresseurs de cyberintimidation étaient des hommes. Ces données révèlent également que les expériences de cyberintimidation des victimes varient en comparant des caractéristiques telles que le genre, l'identité sexuelle, la race et la relation avec l'agresseur. Il faut davantage de recherche sur la cyberintimidation et les caractéristiques des victimes pour mieux comprendre la relation entre les caractéristiques des victimes et des agresseurs et les expériences de cyberintimidation des jeunes adultes.

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