2009 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
Table des matières
Section A. Contexte - la criminalité et le système de justice pénale
- Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1991
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
- Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
- Le taux d'adultes accusés a baissé depuis 1982
- Les accusations relatives à l'administration de la justice représentent 24 % des accusations portées devant les tribunaux pour adultes
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
- La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
- La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
- Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
- Le taux de jeunes inculpés a atteint un sommet en 1991 ; depuis, il ne cesse de diminue
- Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse
- Moins de jeunes sont placés sous garde en vertu de la LSJPA
Section B. Administration des services correctionnels
- Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2007-2008
- Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
- Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté
- Le nombre d'employés de la Commission nationale des libérations conditionnelles
- Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
- Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Section C. La population des délinquants
- Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada
- Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a diminué en 2008-2009
- Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a diminué
- Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie
- L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
- L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
- Dix-huit pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
- Soixante-sept pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
- Onze pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale ont un diagnostic de troubles mentaux à l'admission
- La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones
- La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
- Les admissions assorties d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou pour une période indéterminée ont diminué en 2008-2009
- Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 22 % de la population totale de délinquants
- Soixante-neuf pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence
- Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté
- Le nombre de délinquants décédés dans les établissements fluctue
- Le nombre d'évasions a diminué
- Depuis 2004-2005, le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent, sous surveillance, leur peine dans la collectivité a augmenté
- Au cours des cinq dernières années, le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent, sous surveillance, leur peine dans la collectivité a diminué
- Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué
Section D. Mise en liberté sous condition
- Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale s'est stabilisé
- Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a diminué en 2008-2009
- Le nombre d'audiences de libération conditionnelle avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a diminué pour une troisième année de suite
- Les délinquants purgent environ 40 % de leur peine avant leur libération conditionnelle totale
- Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
- Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle
- La grande majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur semi-liberté
- La majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur liberté conditionnelle totale
- La majorité des délinquants mènent à bien leur liberté d'office
- Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
- Plus de 25 % des délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée n'ont pas fait l'objet d'un examen de libération conditionnelle
- Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a diminué depuis 1999-2000
Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
- Le nombre d'examens de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération a fluctué au cours des cinq dernières années
- À l'issue de 83 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la liberation conditionnelle est avancée
- Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux s'est stabilisé ces quatre dernières années
- La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
- Le nombre de demandes de réhabilitation traitées a augmenté
Section A : Contexte - la criminalité et le système de justice pénale
Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1991
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux de criminalité continue de baisser depuis 1991, année où il avait atteint son point le plus élevé. En 2008, le taux de criminalité était à son point le plus bas en 25 ans.
- Le taux de crimes contre les biens a baissé de 50 % depuis 1991 et, en 2008, il avait également atteint son point le plus bas en 25 ans.
- Le taux de crimes violents a atteint son point le plus élevé en 1992. En 2008, il avait baissé de 14 %, pour atteindre 932 par 100 000 habitants. Il s'agit du taux le plus bas de crimes violents depuis 1989.
Nota
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes contre les biens incluent l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur, d'autres vols, le recel et la fraude.
Ces statistiques sur la criminalité sont basées sur les crimes qui sont signalés à la police. Vu que les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sont en deçà de la réalité. Voir à la figure A6 les taux calculés d'après les résultats d'une enquête sur la victimisation (l'Enquête sociale générale) ; il s'agit là d'une autre façon de mesurer la criminalité.
Les données qui figurent dans ce figure ne reflètent pas les modifications apportées à la classification des groupes d'infractions tels qu'ils ont été diffusés dans l'article du Juristat intitulé « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2008 ».
Année |
Type d'infraction |
|||
---|---|---|---|---|
Crimes contre les biens |
Crimes de violence |
Autres infractions au C. cr. |
Total |
|
1984 |
5 501 |
701 |
2 185 |
8 387 |
1985 |
5 451 |
735 |
2 227 |
8 413 |
1986 |
5 550 |
785 |
2 392 |
8 727 |
1987 |
5 553 |
829 |
2 575 |
8 957 |
1988 |
5 439 |
868 |
2 613 |
8 919 |
1989 |
5 289 |
911 |
2 692 |
8 892 |
1990 |
5 612 |
973 |
2 900 |
9 485 |
1991 |
6 160 |
1 059 |
3 122 |
10 342 |
1992 |
5 904 |
1 084 |
3 052 |
10 040 |
1993 |
5 575 |
1 082 |
2 881 |
9 538 |
1994 |
5 257 |
1 047 |
2 821 |
9 125 |
1995 |
5 292 |
1 009 |
2 707 |
9 008 |
1996 |
5 274 |
1 002 |
2 656 |
8 932 |
1997 |
4 880 |
993 |
2 603 |
8 475 |
1998 |
4 569 |
995 |
2 529 |
8 093 |
1999 |
4 276 |
971 |
2 449 |
7 695 |
2000 |
4 081 |
996 |
2 534 |
7 610 |
2001 |
4 004 |
995 |
2 593 |
7 592 |
2002 |
3 976 |
980 |
2 560 |
7 516 |
2003 |
4 125 |
978 |
2 670 |
7 773 |
2004 |
3 976 |
957 |
2 668 |
7 601 |
2005 |
3 744 |
962 |
2 620 |
7 326 |
2006 |
3 604 |
968 |
2 673 |
7 245 |
2007 |
3 331 |
951 |
2 618 |
6 900 |
2008 |
3 079 |
932 |
2 578 |
6 589 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Les taux correspondent au nombre d'incidents signalés pour 100 000 habitants.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Les données qui figurent dans ce tableau ne reflètent pas les modifications apportées à la classification des groupes d'infractions tels qu'ils ont été diffusés dans l'article du Juristat intitulé « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2008 »
Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest, et c'est dans les territoires qu'il est le plus élevé. Ces tendances générales se maintiennent.
- Le taux de criminalité au Canada est passé de 6 900 en 2007 à 6 589 en 2008.
Nota
Le taux de criminalité englobe toutes les affaires d'infractions au Code criminel, excluant les délits de la route et les infractions à d'autres lois fédérales, comme les infractions relatives aux drogues.
Les données qui figurent dans ce figure ne reflètent pas les modifications apportées à la classification des groupes d'infractions tels qu'ils ont été diffusés dans l'article du Juristat intitulé « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2008 ».
Province/territoire |
Taux de criminalité |
||||
---|---|---|---|---|---|
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
|
Terre-Neuve-et-Labrador |
6 359 |
6 166 |
6 145 |
6 388 |
6 322 |
Île-du-Prince-Édouard |
8 225 |
7 661 |
6 796 |
6 063 |
6 208 |
Nouvelle-Écosse |
8 712 |
8 149 |
8 082 |
7 494 |
6 956 |
Nouveau-Brunswick |
7 271 |
6 443 |
6 022 |
5 586 |
5 665 |
Québec |
5 397 |
5 321 |
5 415 |
5 129 |
5 065 |
Ontario |
5 450 |
5 258 |
5 399 |
5 106 |
4 879 |
Manitoba |
12 732 |
11 808 |
11 642 |
10 934 |
9 911 |
Saskatchewan |
14 975 |
14 142 |
13 659 |
13 402 |
12 892 |
Alberta |
9 981 |
9 797 |
9 362 |
9 160 |
8 808 |
Colombie-Britannique |
12 199 |
11 719 |
11 178 |
10 462 |
9 580 |
Yukon |
23 261 |
22 188 |
19 922 |
20 781 |
21 805 |
Territoires du Nord-Ouest |
41 840 |
42 734 |
40 544 |
43 124 |
43 509 |
Nunavut |
36 745 |
34 862 |
31 277 |
30 265 |
34 867 |
Canada |
7 601 |
7 326 |
7 245 |
6 900 |
6 589 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Le taux de criminalité englobe toutes les affaires d'infractions au Code criminel, excluant les délits de la route et les infractions à d'autres lois fédérales, comme les infractions relatives aux drogues.
Les données qui figurent dans ce tableau ne reflètent pas les modifications apportées à la classification des groupes d'infractions tels qu'ils ont été diffusés dans l'article du Juristat intitulé « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2008 ».
Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
Source : 1World Prison Population List (septième édition), International Centre for Prison Studies, 2World Prison Population List (huitième édition), International Centre for Prison Studies.
- Le taux d'incarcération du Canada est plus élevé que les taux de la plupart des pays occidentaux, mais beaucoup plus faible que celui des États-Unis, qui, selon les données les plus récentes, ont enregistré un taux d'incarcération de 756 pour 100 000 habitants.
- Le taux d'incarcération au Canada a diminué de 8 %, passant de 126 pour 100 000 habitants en 1997 à 116 pour 100 000 habitants en 2008.
Nota
Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants.
Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au tableau A2 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.
|
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
20061* |
20082* |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis |
649 |
682 |
682 |
699 |
700 |
701 |
714 |
723 |
738 |
756 |
Nouvelle-Zélande |
137 |
150 |
149 |
149 |
145 |
155 |
168 |
168 |
186 |
185 |
Angleterre et pays de Galles |
120 |
125 |
125 |
124 |
125 |
141 |
142 |
141 |
148 |
153 |
Écosse |
119 |
119 |
118 |
115 |
120 |
129 |
132 |
136 |
139 |
152 |
Australie |
95 |
110 |
108 |
108 |
110 |
115 |
117 |
120 |
126 |
129 |
Canada |
126 |
123 |
118 |
116 |
116 |
116 |
108 |
107 |
107 |
116 |
France |
90 |
88 |
91 |
89 |
80 |
93 |
91 |
91 |
85 |
96 |
Autriche |
86 |
86 |
85 |
84 |
85 |
100 |
106 |
110 |
105 |
95 |
Italie |
86 |
85 |
89 |
94 |
95 |
100 |
98 |
96 |
104 |
92 |
Allemagne |
90 |
96 |
97 |
97 |
95 |
98 |
96 |
98 |
95 |
89 |
Suisse |
88 |
85 |
81 |
79 |
90 |
68 |
81 |
81 |
83 |
76 |
Suède |
59 |
60 |
59 |
64 |
65 |
73 |
75 |
81 |
82 |
74 |
Norvège |
53 |
57 |
56 |
-- |
60 |
59 |
65 |
65 |
66 |
69 |
Finlande |
56 |
54 |
46 |
52 |
50 |
70 |
71 |
66 |
75 |
64 |
Danemark |
62 |
64 |
66 |
61 |
60 |
64 |
70 |
70 |
77 |
63 |
Source : 1World Prison Population List (septième édition), International Centre for Prison Studies, 2World Prison Population List (huitième édition), International Centre for Prison Studies
Nota
*Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au tableau A2 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.
Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
-- Chiffres non disponibles.
Le taux d'adultes accusés a baissé depuis 1982
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux d'adultes accusés a constamment diminué entre 1991 et 1999, et il a fluctué depuis.
- Le taux de femmes condamnées pour des crimes violents a doublé entre 1984 et 2001. Il s'est depuis stabilisé pour atteindre environ 155 femmes condamnées pour 100 000 femmes dans la population générale. Par comparaison, le taux d'hommes condamnés pour des crimes violents a atteint son point le plus élevé en 1993 (1 080 hommes condamnés pour 100 000 hommes dans la population générale). Il a depuis baissé, se situant à 762 pour 100 000 habitants en 2008.
Nota
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes contre les biens incluent l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur, d'autres vols, le recel et la fraude.
Le nombre total de personnes inculpées comprend les personnes adultes accusées d'infractions au Code criminel, ainsi que les personnes adultes accusées d'infractions à d'autres lois fédérales, comme la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les pêches, la Loi sur les douanes, la Loi sur les Indiens et la Loi sur l'assurance-chômage, abstraction faite des infractions aux lois provinciales et aux règlements municipaux.
Année |
Code criminel |
|
Lois fédérales |
||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Crimes de violence |
Crimes contre les biens |
Autres infractions au |
Total des infractions au |
Drogues |
Autres* |
Nbre total d'accusés** |
|
1984 |
363 |
1 122 |
620 |
2 104 |
203 |
57 |
2 364 |
1985 |
374 |
1 007 |
582 |
1 963 |
194 |
41 |
2 199 |
1986 |
405 |
974 |
641 |
2 021 |
190 |
43 |
2 254 |
1987 |
439 |
962 |
683 |
2 085 |
198 |
40 |
2 323 |
1988 |
462 |
941 |
684 |
2 087 |
195 |
43 |
2 324 |
1989 |
489 |
880 |
677 |
2 047 |
217 |
44 |
2 308 |
1990 |
529 |
905 |
683 |
2 118 |
198 |
38 |
2 354 |
1991 |
582 |
968 |
732 |
2 282 |
194 |
40 |
2 516 |
1992 |
587 |
925 |
713 |
2 225 |
198 |
50 |
2 474 |
1993 |
596 |
839 |
677 |
2 112 |
183 |
51 |
2 345 |
1994 |
573 |
739 |
619 |
1 932 |
178 |
42 |
2 152 |
1995 |
530 |
719 |
597 |
1 846 |
171 |
36 |
2 053 |
1996 |
523 |
727 |
579 |
1 829 |
172 |
29 |
2 030 |
1997 |
510 |
651 |
552 |
1 713 |
158 |
26 |
1 896 |
1998 |
494 |
615 |
561 |
1 670 |
168 |
24 |
1 862 |
1999 |
479 |
569 |
570 |
1 618 |
185 |
30 |
1 832 |
2000 |
496 |
528 |
593 |
1 617 |
198 |
26 |
1 842 |
2001 |
517 |
522 |
638 |
1 677 |
202 |
28 |
1 907 |
2002 |
499 |
507 |
640 |
1 647 |
199 |
29 |
1 875 |
2003 |
482 |
515 |
650 |
1 647 |
172 |
23 |
1 842 |
2004 |
469 |
515 |
663 |
1 648 |
187 |
30 |
1 866 |
2005 |
472 |
492 |
654 |
1 617 |
185 |
29 |
1 831 |
2006 |
478 |
473 |
674 |
1 624 |
198 |
27 |
1 849 |
2007 |
463 |
436 |
696 |
1 595 |
208 |
28 |
1 830 |
2008 |
454 |
413 |
698 |
1 565 |
203 |
31 |
1 799 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
*Exemples d'autres lois fédérales : la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les pêches, la Loi sur les douanes, la Loi sur les Indiens et la Loi sur l'assurance-chômage ou Loi sur l'assurance-emploi.
**N'inclut pas les personnes inculpées d'infractions aux lois provinciales et aux règlements municipaux.
Les taux sont basés sur 100 000 habitants, âgés de 18 ans ou plus.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Les accusations relatives à l'administration de la justice représentent 24 % des accusations portées devant les tribunaux pour adultes
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Les accusations liées à l'administration de la justice (c'est-à-dire à la procédure, par exemple défaut de comparaître en justice ou de se conformer à une ordonnance de probation) représentent presque un quart des accusations.
- Outre les accusations relatives à l'administration de la justice, la conduite avec facultés affaiblies, qui a connu une baisse au cours des trois dernières années, est l'infraction aux lois fédérales la plus fréquente devant les tribunaux pour adultes.
Nota
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes du présent rapport afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Les statistiques tirées de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne devraient pas être comparées à celles figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Type d'accusation |
Accusations portées en vertu du Code criminel et des autres lois fédérales |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Crimes contre la personne |
228 606 |
22,53 |
246 687 |
23,36 |
251 371 |
23,41 |
Homicides et crimes connexes |
421 |
0,04 |
448 |
0,04 |
483 |
0,04 |
Tentative de meurtre |
525 |
0,05 |
633 |
0,06 |
589 |
0,05 |
Vol qualifié |
9 606 |
0,95 |
9 906 |
0,94 |
10 090 |
0,94 |
Agression sexuelle |
8 152 |
0,80 |
7 890 |
0,75 |
8 439 |
0,79 |
Autres crimes sexuels |
5 037 |
0,50 |
4 663 |
0,44 |
4 652 |
0,43 |
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) |
41 089 |
4,05 |
44 405 |
4,20 |
44 957 |
4,19 |
Voies de fait simples (niveau 1) |
79 127 |
7,80 |
84 580 |
8,01 |
84 965 |
7,91 |
Proférer des menaces |
41 783 |
4,12 |
45 120 |
4,27 |
44 667 |
4,16 |
Harcèlement criminel |
7 226 |
0,71 |
7 419 |
0,70 |
7 690 |
0,72 |
Armes |
28 489 |
2,81 |
33 940 |
3,21 |
36 325 |
3,38 |
Autres crimes contres la personne |
7 151 |
0,70 |
7 683 |
0,73 |
8 514 |
0,79 |
|
||||||
Crimes contre les biens |
273 256 |
26,93 |
264 837 |
25,07 |
263 541 |
24,54 |
Vol |
83 032 |
8,18 |
79 888 |
7,56 |
80 138 |
7,46 |
Introduction par effraction |
29 680 |
2,93 |
28 842 |
2,73 |
28 680 |
2,67 |
Fraude |
65 357 |
6,44 |
63 254 |
5,99 |
63 237 |
5,89 |
Méfait |
34 096 |
3,36 |
34 581 |
3,27 |
36 051 |
3,36 |
Recel |
57 634 |
5,68 |
55 504 |
5,26 |
53 187 |
4,95 |
Autres crimes contre les biens |
3 457 |
0,34 |
2 768 |
0,26 |
2 248 |
0,21 |
|
||||||
Administration de la justice |
227 503 |
22,42 |
247 120 |
23,40 |
257 112 |
23,95 |
Omission de comparaître |
24 014 |
2,37 |
23 421 |
2,22 |
23 377 |
2,18 |
Violation de probation |
79 775 |
7,86 |
87 289 |
8,26 |
90 675 |
8,44 |
En liberté non autorisée |
6 924 |
0,68 |
5 708 |
0,54 |
5 827 |
0,54 |
Omission d'obéir à un décret |
111 303 |
10,97 |
124 734 |
11,81 |
131 018 |
12,20 |
Autres administration de la justice |
5 487 |
0,54 |
5 968 |
0,57 |
6 215 |
0,58 |
|
||||||
Autres infractions au Code criminel |
58 532 |
5,77 |
71 057 |
6,73 |
74 033 |
6,89 |
Prostitution |
3 727 |
0,37 |
3 346 |
0,32 |
3 616 |
0,34 |
Troubler la paix |
6 307 |
0,62 |
6 172 |
0,58 |
6 207 |
0,58 |
Autres infractions au Code Criminel |
48 498 |
4,78 |
61 539 |
5,83 |
64 210 |
5,98 |
|
||||||
Code Criminel – Circulation |
122 816 |
12,11 |
121 361 |
11,49 |
117 288 |
10,92 |
Conduite avec facultés affaiblies |
101 672 |
10,02 |
99 672 |
9,44 |
95 503 |
8,89 |
Autres infractions de circulation – CC |
21 144 |
2,08 |
21 689 |
2,05 |
21 785 |
2,03 |
|
||||||
Infractions à d'autres lois fédérales |
103 863 |
10,24 |
105 150 |
9,96 |
110 392 |
10,28 |
Possession de drogues |
30 676 |
3,02 |
32 715 |
3,10 |
35 001 |
3,26 |
Trafic de drogues |
25 757 |
2,54 |
25 520 |
2,42 |
26 910 |
2,51 |
Autres infractions aux lois connexes |
47 430 |
4,67 |
46 915 |
4,44 |
48 481 |
4,52 |
Total des infractions |
1 014 576 |
100,00 |
1 056 212 |
100,00 |
1 073 737 |
100,00 |
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Dans le présent rapport, les infractions commises avec des armes sont classées dans la catégorie « Crimes contre la personne ». Dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, elles entrent dans la catégorie « Autres infractions au Code criminel ». Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Les données de la présente enquête ne sont pas le reflet exhaustif de l'ensemble du Canada puisqu'elles ne comprennent pas celles du Manitoba pour les années antérieures à 2005-2006. En outre, les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes du présent rapport afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Les statistiques tirées de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne devraient pas être comparées à celles figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999 et 2004.
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels était plus élevé en 2004 qu'en 1999.
- Le taux de victimisation concernant les voies de fait était légèrement plus bas en 2004 qu'en 1999.
Nota
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
La prochaine Enquête sociale générale aura lieu en 2009.
Les taux sont établis en fonction des réponses de 1 000 personnes âgées de 15 ans ou plus.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Type d'incident |
Année |
|
---|---|---|
1999 |
2004 |
|
Vol de biens personnels |
75 |
93 |
Agression sexuelle |
21 |
21 |
Vol qualifié |
9 |
11 |
Voies de fait* |
81 |
75 |
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999 et 2004.
Nota
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
La prochaine Enquête sociale générale aura lieu en 2009.
Les taux sont établis en fonction des réponses de 1 000 personnes âgées de 15 ans ou plus.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Plus de la moitié (53,5 %) des victimes de crimes de violence déclarés en 2008 avaient moins de 30 ans, alors que 37,4 % de la population canadienne a moins de 30 ans.
- Dans le groupe des 15 à 44 ans, les personnes du sexe féminin étaient plus susceptibles d'être victimes de crimes de violence que les personnes du sexe masculin.
- Les Canadiens âgés (65 ans ou plus), qui forment 13,7 % de la population générale, représentent 2,1 % des victimes.
Nota
Par crime avec violence, on entend notamment les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, les enlèvements, les vols qualifiés et les infractions aux règlements de la circulation causant des lésions corporelles et la mort.
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. En 2008, 155 services de police dans les dix provinces et les trois territoires ont fourni les données pour toute l'année aux fins de la DUC2, ce qui représente environ 98 % de la population canadienne. Ces données excluent 4 661 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 2 076 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 651 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge de la victime |
Sexe masculin |
Sexe féminin |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
De 1 à 4 ans |
1 731 |
0,9 |
1 868 |
1,0 |
3 599 |
1,0 |
De 5 à 9 ans |
3 860 |
2,1 |
3 744 |
2,0 |
7 604 |
2,0 |
De 10 à 14 ans |
15 105 |
8,2 |
13 684 |
7,2 |
28 789 |
7,7 |
De 15 à 19 ans |
30 116 |
16,3 |
31 100 |
16,5 |
61 216 |
16,4 |
De 20 à 24 ans |
26 174 |
14,2 |
28 930 |
15,3 |
55 104 |
14,7 |
De 25 à 29 ans |
20 715 |
11,2 |
23 102 |
12,2 |
43 817 |
11,7 |
De 30 à 34 ans |
16 757 |
9,1 |
19 492 |
10,3 |
36 249 |
9,7 |
De 35 à 39 ans |
16 683 |
9,0 |
18 592 |
9,8 |
35 275 |
9,4 |
De 40 à 44 ans |
16 035 |
8,7 |
16 861 |
8,9 |
32 896 |
8,8 |
De 45 à 49 ans |
14 168 |
7,7 |
13 244 |
7,0 |
27 412 |
7,3 |
De 50 à 54 ans |
9 765 |
5,3 |
7 967 |
4,2 |
17 732 |
4,7 |
De 55 à 59 ans |
6 027 |
3,3 |
4 367 |
2,3 |
10 394 |
2,8 |
De 60 à 64 ans |
3 589 |
1,9 |
2 435 |
1,3 |
6 024 |
1,6 |
De 65 à 69 ans |
1 855 |
1,0 |
1 382 |
0,7 |
3 237 |
0,9 |
De 70 à 74 ans |
998 |
0,5 |
789 |
0,4 |
1 787 |
0,5 |
75 ans ou plus |
1 157 |
0,6 |
1 313 |
0,7 |
2 470 |
0,7 |
Total |
184 735 |
100,0 |
188 870 |
100,0 |
373 605 |
100,0 |
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. En 2008, 155 services de police dans les dix provinces et les trois territoires ont fourni les données pour toute l'année aux fins de la DUC2, ce qui représente environ 98 % de la population canadienne. Ces données excluent 4 661 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 2 076 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 651 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Plus de la moitié (54,6 %) des peines d'emprisonnement imposées par les tribunaux provinciaux pour adultes ont une durée inférieure à un mois.
- En général, la peine de détention à purger est plus longue chez les hommes que chez les femmes. Près des trois quarts (69,9 %) des femmes et un peu plus de la moitié des hommes (52,9 %) qui sont condamnés à l'incarcération après avoir été déclarés coupables se voient infliger une peine de un mois ou moins, et respectivement 92,1 % et 85,1 % ont à purger une peine de six mois ou moins.
- Seulement 4,2 % des déclarations de culpabilité qui aboutissent à l'incarcération entraînent l'imposition d'une peine de ressort fédéral (c.-à-d. d'une durée de deux ans ou plus).
Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
N'inclut pas les cas où la durée de la peine de détention n'était pas connue.
Les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Durée de la peine de détention |
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage |
|||||
1 mois ou moins |
|
|
|
|
|
Femmes |
65,2 |
68,0 |
68,3 |
68,7 |
69,9 |
Hommes |
50,8 |
51,7 |
52,1 |
52,4 |
52,9 |
Total |
52,2 |
53,3 |
53,7 |
54,2 |
54,6 |
De plus d'un mois à 6 mois |
|
|
|
|
|
Femmes |
21,5 |
19,9 |
22,6 |
22,9 |
22,2 |
Hommes |
31,9 |
31,5 |
32,5 |
32,5 |
32,2 |
Total |
30,9 |
30,4 |
31,5 |
31,5 |
31,1 |
De plus de 6 mois à 1 an |
|
|
|
|
|
Femmes |
3,3 |
2,4 |
4,6 |
3,9 |
4,0 |
Hommes |
5,8 |
5,6 |
6,7 |
6,8 |
6,8 |
Total |
5,6 |
5,3 |
6,5 |
6,5 |
6,7 |
De plus d'un an à moins de 2 ans |
|
|
|
|
|
Femmes |
1,7 |
1,4 |
1,7 |
1,9 |
1,9 |
Hommes |
2,8 |
2,9 |
3,6 |
3,7 |
3,6 |
Total |
2,7 |
2,8 |
3,4 |
3,5 |
3,5 |
2 ans ou plus |
|
|
|
|
|
Femmes |
1,7 |
2,2 |
2,0 |
2,1 |
2,0 |
Hommes |
4,0 |
4,3 |
4,5 |
4,2 |
4,5 |
Total |
3,8 |
4,1 |
4,3 |
4,0 |
4,2 |
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
N'inclut pas les cas où la durée de la peine de détention n'était pas connue.
Les données de la présente enquête ne sont pas le reflet exhaustif de l'ensemble du Canada puisqu'elles ne comprennent pas celles du Manitoba pour les années antérieures à 2005-2006, ni celles des Territoires du Nord-Ouest en 2002-2003 et 2003-2004. En outre, les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada ; 2Service correctionnel du Canada.
- Environ 2,5 millions de crimes ont été signalés à la police en 2008.
- En 2008-2009, 4 825 délinquants ont été condamnés à une peine de ressort fédéral (c.-à-d. de deux ans ou plus).
Nota
*Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le processus judiciaire. Par conséquent, ces données ne devraient pas être comparées aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
#Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).
|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total d'infractions signalées à la police1 |
2,680,215 |
2,608,736 |
2,606,882 |
2,534,730 |
2,473,087 |
Déclarations de culpabilité dans un tribunal1*# |
238 456 |
244 572 |
242 988 |
Non disponible |
Non disponible |
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territoriales1 |
62 388 |
88 273 |
85 371 |
85 748 |
Non disponible |
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux2 |
4 553 |
4 784 |
5 115 |
5 010 |
4 825 |
Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada ; 2Service correctionnel du Canada.
Nota
*Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le processus judiciaire. Par conséquent, ces données ne devraient pas être comparées aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
#Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).
Le taux de jeunes inculpés a atteint un sommet en 1991 ; depuis, il ne cesse de diminuer
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux d'adolescents* accusés est descendu depuis 1991.
- En 2003, on a assisté à une baisse notable dans toutes les grandes catégories de crimes. Celle-ci est en partie attribuable à l'entrée en vigueur, en avril 2003, de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, qui encourage davantage la déjudiciarisation.
Nota
*Aux fins de la justice pénale, un adolescent, au sens des lois canadiennes, est une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes contre les biens incluent l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur, d'autres vols, le recel et la fraude.
En 2008, chez 43,3 % des jeunes inculpés de crime de violence, le crime en question était des voies de fait de niveau 1 (voies de fait simples).
Année |
Type d'infraction |
|||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Crimes de violence |
Crimes contre les biens |
Autres infractions au Code Criminel |
Total |
|||||||||
|
Filles |
Garçons |
Total |
Filles |
Garçons |
Total |
Filles |
Garçons |
Total |
Filles |
Garçons |
Total |
1989 |
235 |
964 |
614 |
1 186 |
5 456 |
3 401 |
371 |
1 880 |
1 153 |
1 944 |
8 714 |
5 168 |
1990 |
286 |
1 072 |
696 |
1 335 |
5 912 |
3 712 |
364 |
1 982 |
1 202 |
2 178 |
9 430 |
5 610 |
1991 |
333 |
1 288 |
832 |
1 492 |
6 357 |
4 031 |
451 |
2 267 |
1 396 |
2 491 |
10 464 |
6 258 |
1992 |
365 |
1 327 |
869 |
1 450 |
5 615 |
3 629 |
480 |
2 197 |
1 375 |
2 539 |
9 709 |
5 874 |
1993 |
429 |
1 368 |
923 |
1 325 |
4 945 |
3 221 |
461 |
2 083 |
1 307 |
2 500 |
8 995 |
5 450 |
1994 |
406 |
1 382 |
918 |
1 186 |
4 511 |
2 924 |
421 |
1 983 |
1 234 |
2 288 |
8 502 |
5 077 |
1995 |
424 |
1 411 |
941 |
1 246 |
4 321 |
2 856 |
470 |
1 991 |
1 263 |
2 420 |
8 385 |
5 061 |
1996 |
432 |
1 386 |
932 |
1 200 |
4 185 |
2 761 |
599 |
1 938 |
1 250 |
2 419 |
8 158 |
4 943 |
1997 |
452 |
1 320 |
908 |
1 020 |
3 637 |
2 389 |
511 |
1 909 |
1 242 |
2 284 |
7 465 |
4 539 |
1998 |
451 |
1 307 |
902 |
953 |
3 331 |
2 198 |
542 |
1 925 |
1 266 |
2 250 |
7 162 |
4 365 |
1999 |
421 |
1 247 |
855 |
858 |
2 935 |
1 945 |
512 |
1 875 |
1 224 |
2 072 |
6 634 |
4 025 |
2000 |
455 |
1 332 |
915 |
851 |
2 796 |
1 869 |
541 |
1 977 |
1 291 |
2 152 |
6 717 |
4 075 |
2001 |
480 |
1 369 |
947 |
862 |
2 673 |
1 811 |
600 |
2 053 |
1 359 |
2 257 |
6 705 |
4 118 |
2002 |
481 |
1 307 |
916 |
850 |
2 484 |
1 708 |
567 |
1 931 |
1 280 |
2 215 |
6 309 |
3 904 |
2003 |
406 |
1 155 |
800 |
553 |
2 058 |
1 338 |
471 |
1 700 |
1 113 |
1 684 |
5 369 |
3 250 |
2004 |
397 |
1 107 |
770 |
472 |
1 806 |
1 167 |
469 |
1 616 |
1 068 |
1 582 |
4 967 |
3 005 |
2005 |
387 |
1 136 |
780 |
433 |
1 606 |
1 044 |
431 |
1 593 |
1 036 |
1 486 |
4 767 |
2 860 |
2006 |
389 |
1 135 |
780 |
450 |
1 469 |
982 |
442 |
1 615 |
1 052 |
1 514 |
4 647 |
2 814 |
2007 |
405 |
1 165 |
802 |
460 |
1 399 |
950 |
489 |
1 742 |
1 140 |
1 593 |
4 722 |
2 892 |
2008 |
404 |
1 120 |
778 |
448 |
1 273 |
878 |
497 |
1 674 |
1 108 |
1 590 |
4 486 |
2 764 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Aux fins de la justice pénale, un adolescent, au sens des lois canadiennes, est une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux de la colonne Total sont basés sur une population de 100 000 jeunes (âgés de 12 à 17 ans).
Les taux se rapportant aux filles sont basés sur une population de 100 000 jeunes filles (de 12 à 17 ans) et les taux concernant les garçons sont basés sur une population de 100 000 jeunes garçons (de 12 à 17 ans).
Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en 2003, peu d'adolescents se retrouvent devant les tribunaux.
- Le vol est la cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse.
- Les homicides et crimes connexes représentent 0,1 % des affaires jugées par ces tribunaux.
- La proportion de causes portant sur des infractions commises par des filles est de 22 %, mais elle passe à 35 % lorsqu'il s'agit plus spécifiquement de cas de voies de fait simples.
Nota
*La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer, défaut de respecter un engagement, évasion et illégalement en liberté.
**Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Type de cause |
Nombre de causes instruites par les tribunaux de la jeunesse |
||||
---|---|---|---|---|---|
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|||||
Crimes contre la personne |
20 342 |
18 570 |
16 988 |
16 805 |
17 122 |
Voies de fait simples |
7 440 |
6 768 |
5 953 |
5 940 |
5 682 |
Voies de fait graves |
3 892 |
3 633 |
3 400 |
3 488 |
3 435 |
Vol qualifié |
2 598 |
2 227 |
2 021 |
1 990 |
2 228 |
Armes/armes à feu/explosifs |
1 896 |
1 854 |
1 861 |
1 839 |
1 996 |
Agression sexuelle/infraction sexuelle |
1 499 |
1 451 |
1 305 |
1 252 |
1 165 |
Meurtre et infractions connexes |
75 |
66 |
61 |
56 |
63 |
Autres crimes contre la personne |
2 942 |
2 571 |
2 387 |
2 440 |
2 553 |
|
|||||
Crimes contre les biens |
31 359 |
25 532 |
22 722 |
21 522 |
21 279 |
Vol |
12 413 |
9 211 |
7 977 |
7 503 |
7 687 |
Introduction par effraction |
7 344 |
6 653 |
6 087 |
5 607 |
5 066 |
Recel |
5 218 |
4 262 |
3 680 |
3 504 |
3 505 |
Méfait |
4 647 |
3 765 |
3 557 |
3 728 |
3 878 |
Fraude |
1 345 |
1 181 |
1 009 |
827 |
817 |
Autres crimes contre les biens |
392 |
460 |
412 |
353 |
326 |
|
|||||
Administration de la justice |
5 924 |
5 186 |
4 904 |
4 793 |
4 945 |
Évasion/en liberté non autorisée |
1 131 |
889 |
666 |
596 |
549 |
Autres administrations de la justice* |
4 793 |
4 297 |
4 238 |
4 197 |
4 396 |
|
|||||
Autres infractions au Code criminel |
4 119 |
3 819 |
3 475 |
3 558 |
3 561 |
Prostitution |
28 |
27 |
11 |
26 |
19 |
Troubler la paix |
363 |
260 |
230 |
228 |
244 |
Conduite avec facultés affaiblies/autres inf. CC |
1 329 |
1 216 |
1 136 |
1 049 |
1 086 |
Autres infractions au Code Criminel |
2 399 |
2 316 |
2 098 |
2 255 |
2 212 |
|
|||||
Infractions à d'autres lois fédérales |
14 409 |
10 895 |
9 499 |
9 393 |
9 556 |
Possession de drogues |
3 899 |
2 214 |
2 198 |
2 236 |
2 430 |
Trafic de drogues |
1 635 |
1 427 |
1 309 |
1 243 |
1 305 |
Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents** |
8 678 |
7 118 |
5 828 |
4 966 |
4 795 |
Autres infractions aux lois connexes |
197 |
136 |
164 |
948 |
1 026 |
Total |
76 153 |
64 002 |
57 588 |
56 071 |
56 463 |
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
*La catégorie des autres infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.
**Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Moins de jeunes sont placés sous garde en vertu de la LSJPA
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Conformément aux objectifs de la LSJPA, moins de jeunes ont été placés sous garde. En 2006-2007, environ 17 % de toutes les causes avec condamnation ont abouti au placement sous garde du jeune, comparativement à 27 % de toutes ces causes en 2002-2003.
- En 2006-2007, 59 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer une ordonnance de probation, comparativement à 70 % en 2002-2003, dernière année d'application de la Loi sur les jeunes contrevenants.
- Des nouvelles peines prévues dans la LSJPA, les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ont été le plus souvent imposées. En 2006-2007, une telle ordonnance a été prononcée dans 3 % de toutes les causes avec condamnation.
Nota
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling et les absolutions sous condition. Depuis 2003-2004, elle inclut également les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Type de décision |
Sexe |
Année |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
||
|
|
Pourcentage |
||||
Probation |
Filles |
70,0 |
61,0 |
60,1 |
59,6 |
57,4 |
|
Garçons |
70,1 |
63,8 |
63,1 |
61,1 |
59,5 |
|
Total |
70,0 |
63,2 |
62,4 |
60,1 |
58,6 |
Détention |
Filles |
22,6 |
17,0 |
16,2 |
15,3 |
13,5 |
|
Garçons |
28,1 |
23,4 |
22,4 |
19,9 |
18,1 |
|
Total |
26,9 |
22,1 |
21,1 |
18,4 |
16,6 |
Ordonnance de service |
Filles |
26,6 |
26,0 |
25,6 |
23,9 |
22,3 |
communautaire |
Garçons |
27,2 |
27,7 |
27,7 |
26,1 |
25,1 |
|
Total |
27,1 |
27,4 |
27,2 |
24,8 |
23,8 |
Amende |
Filles |
5,2 |
5,2 |
4,9 |
4,1 |
4,0 |
|
Garçons |
7,3 |
6,4 |
6,0 |
5,8 |
5,8 |
|
Total |
6,9 |
6,2 |
5,8 |
5,5 |
5,5 |
Ordonnances différées de |
Filles |
0,0 |
1,0 |
2,7 |
3,0 |
2,5 |
placement sous garde et de surveillance |
Garçons |
0,0 |
1,5 |
3,0 |
3,7 |
3,5 |
|
Total |
0,0 |
1,4 |
3,0 |
3,5 |
3,2 |
Autres* |
Filles |
28,4 |
34,2 |
40,1 |
37,4 |
36,8 |
|
Garçons |
31,1 |
35,6 |
42,1 |
41,0 |
40,3 |
|
Total |
30,5 |
35,3 |
41,8 |
38,9 |
38,1 |
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling et les absolutions sous condition. Depuis 2003-2004, elle inclut également les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Section B : Administration des services correctionnels
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2007-2008
Source : Service correctionnel du Canada ; Commission nationale des libérations conditionnelles ; Bureau de l'Enquêteur correctionnel ; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.
- En 2007-2008, les dépenses au chapitre des services correctionnels fédéraux au Canada s'élèvent à environ 2,02 milliard de dollars.
- Les dépenses fédérales au titre des services correctionnels, en dollars constants, ont augmenté de 19,1 % de 2003-2004 à 2007-2008.
- Le coût par habitant rajusté pour l'inflation était inférieur en 2003-2004 à ce qu'il était en 2007-2008.
- Les dépenses fédérales dans ce domaine correspondent à moins de 1 % du budget total du gouvernement.
- Les dépenses des provinces et territoires se sont élevées à un peu moins de 1,64 milliard de dollars en 2007- 2008 (voir Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Statistique Canada).
Nota
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada (SCC), de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et du Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC). Les dépenses du SCC incluent à la fois les frais de fonctionnement et les dépenses en capital. Elles n'englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.
Année |
Dollars courants |
Dollars constants de 2002 |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction-nement |
Capital |
Total |
Par habitant |
Fonction-nement |
Capital |
Total |
Par habitant |
|
|
en milliers $ |
|
|
en $ |
en milliers $ |
|
|
en $ |
2003-2004 |
||||||||
SCC |
1 411 746 |
110 530 |
1 522 276 |
48,11 |
1 385 831 |
108 501 |
1 494 332 |
47,23 |
CNLC |
35 700 |
-- |
35 700 |
1,13 |
35 045 |
-- |
35 045 |
1,11 |
BEC |
2 790 |
-- |
2 790 |
0,09 |
2 739 |
-- |
2 739 |
0,09 |
Total |
1 450 236 |
110 530 |
1 560 766 |
49,33 |
1 423 614 |
108 501 |
1 532 115 |
48,42 |
2004-2005 |
||||||||
SCC |
1 480 721 |
105 893 |
1 586 614 |
49,67 |
1 422 813 |
101 752 |
1 524 564 |
47,73 |
CNLC |
41 200 |
-- |
41 200 |
1,29 |
39 589 |
-- |
39 589 |
1,24 |
BEC |
2 871 |
-- |
2 871 |
0,09 |
2 759 |
-- |
2 759 |
0,09 |
Total |
1 524 792 |
105 893 |
1 630 685 |
51,05 |
1 465 160 |
101 752 |
1 566 912 |
49,06 |
2005-2006 |
||||||||
SCC |
1 533 498 |
116 843 |
1 650 341 |
51,18 |
1 440 716 |
109 774 |
1 550 489 |
48,08 |
CNLC |
42 800 |
-- |
42 800 |
1,33 |
40 210 |
-- |
40 210 |
1,25 |
BEC |
3 115 |
-- |
3 115 |
0,10 |
2 927 |
-- |
2 927 |
0,09 |
Total |
1 579 413 |
116 843 |
1 696 256 |
52,60 |
1 483 853 |
109 774 |
1 593 626 |
49,42 |
2006-2007 |
||||||||
SCC |
1 743 847 |
124 538 |
1 868 386 |
57,35 |
1 608 418 |
114 866 |
1 723 285 |
52,90 |
CNLC |
43 400 |
-- |
43 400 |
1,33 |
40 030 |
-- |
40 030 |
1,23 |
BEC |
3 156 |
-- |
3 156 |
0,10 |
2 911 |
-- |
2 911 |
0,09 |
Total |
1 790 403 |
124 538 |
1 914 942 |
58,78 |
1 651 359 |
114 866 |
1 766 226 |
54,21 |
2007-2008 |
||||||||
SCC |
1 827 839 |
140 641 |
1 968 480 |
59,78 |
1 650 717 |
127 013 |
1 777 730 |
53,99 |
CNLC |
48 600 |
-- |
48 600 |
1,48 |
43 891 |
-- |
43 891 |
1,33 |
BEC |
3 132 |
-- |
3 132 |
0,10 |
2 829 |
-- |
2 829 |
0,09 |
Total |
1 879 571 |
140 641 |
2 020 212 |
61,35 |
1 697 436 |
127 013 |
1 824 449 |
55,41 |
Source : Service correctionnel du Canada ; Commission nationale des libérations conditionnelles ; Bureau de l'Enquêteur correctionnel ; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.
Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des montants en dollars constants ne soit pas égale au montant total.
Le coût par habitant est calculé en divisant la somme totale des dépenses par le nombre total d'habitants au Canada et représente donc le coût des services correctionnels fédéraux que doit assumer chaque Canadien.
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.
Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le Service correctionnel du Canada (SCC) compte à peu près 16 500 employés.**
- Quelque 76 % des employés du SCC travaillent dans les établissements.
- Le personnel chargé d'assurer la surveillance dans la collectivité représente environ 8 % de l'effectif total
Nota
*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
**Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces catégories d'employés ont été enlevées du nombre total de 2005-2006. Ce nombre représente les employés actifs au 31 mars 2009.
Secteur de service |
Nombre d'employés |
Pourcentage |
---|---|---|
|
||
Administration centrale et services centraux |
2 609 |
15,8 |
Personnel de soutien administratif |
2 198 |
13,3 |
Personnel des programmes |
108 |
0,7 |
Travailleurs des services de santé |
111 |
0,7 |
Agents de correction |
44 |
0,3 |
Instructeurs/surveillants |
17 |
0,1 |
Agents de libération conditionnelle |
2 |
0,0 |
Autres** |
129 |
0,8 |
|
||
Établissements de détention |
12 590 |
76,1 |
Agents de correction |
6 382 |
38,6 |
Personnel de soutien administratif |
2 126 |
12,9 |
Travailleurs des services de santé |
988 |
6,0 |
Agents de libération conditionnelle* |
727 |
4,4 |
Personnel des programmes |
839 |
5,1 |
Instructeurs/surveillants |
444 |
2,7 |
Autres** |
1 084 |
6,6 |
|
||
Surveillance communautaire |
1 337 |
8,1 |
Agents de libération conditionnelle |
714 |
4,3 |
Personnel de soutien administratif |
336 |
2,0 |
Personnel des programmes |
198 |
1,2 |
Travailleurs des services de santé |
69 |
0,4 |
Agents de correction |
18 |
0,1 |
Autres** |
2 |
0,0 |
Total*** |
16 536 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
** La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.
***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces catégories d'employés ont été enlevées du nombre total de 2005-2006. Ce nombre représente les employés actifs au 31 mars 2009. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté
Source : Comptes publics du Canada, Service correctionnel du Canada.
- Le coût quotidien moyen d'un détenu sous responsabilité fédérale a augmenté entre 2003-2004 et 2007-2008, passant de 228 $ à 278 $ .
- En 2007-2008, l'incarcération d'un détenu coûtait en moyenne 101 666 $ par année, par rapport à 83 276 $ en 2003-2004. En 2007-2008, l'incarcération d'un détenu de sexe masculin coûtait 99 205 $ par année, tandis que l'incarcération d'une détenue coûtait 182 506 $ .
- Il est beaucoup moins coûteux d'assurer la garde d'un délinquant dans la collectivité que de le maintenir en incarcération (24 825 $ par année comparativement à 101 666 $).
Nota
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.
Catégories |
Coût annuel moyen par délinquant ($ courants) |
||||
---|---|---|---|---|---|
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
|
Délinquants en détention |
|
||||
Sécurité maximale (hommes seulement) |
110 223 |
113 591 |
113 645 |
121 294 |
135 870 |
Sécurité moyenne (hommes seulement) |
71 640 |
75 661 |
75 251 |
80 545 |
87 498 |
Sécurité minimale (hommes seulement) |
74 431 |
83 643 |
82 676 |
83 297 |
89 377 |
Établissements pour femmes |
150 867 |
166 642 |
170 684 |
166 830 |
182 506 |
Accords d'échange de services |
56 393 |
65 932 |
71 605 |
77 428 |
77 762 |
Moyen |
83 276 |
87 919 |
88 067 |
93 030 |
101 666 |
Délinquants dans la collectivité |
20 698 |
20 320 |
23 105 |
23 076 |
24 825 |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité |
65 991 |
68 216 |
71 004 |
74 261 |
81 932 |
Source : Comptes publics du Canada, Service correctionnel du Canada.
Nota
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.
Le nombre d'employés de la Commission nationale des libérations conditionnelles
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Le nombre d'équivalents temps plein utilisés par la Commission nationale des libérations conditionnelles a augmenté depuis 1999-2000.
Nota
L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 45 le nombre de membres à temps plein de la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Équivalents temps plein |
|||||
---|---|---|---|---|---|
|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
Résultat stratégique* |
|
|
|
|
|
Décisions sur les mises en liberté sous |
296 |
305 |
278 |
288 |
291 |
Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition |
-- |
-- |
57 |
53 |
58 |
Décisions sur les pardons et recommandations de clémence |
40 |
65 |
32 |
36 |
39 |
Gestion ministérielle |
49 |
34 |
49 |
39 |
40 |
Total |
385 |
404 |
416 |
416 |
428 |
Type d'employés |
|
|
|
|
|
Commissaires à temps plein |
41 |
43 |
40 |
41 |
37 |
Commissaires à temps partiel |
15 |
18 |
19 |
22 |
25 |
Personnel |
329 |
343 |
357 |
353 |
366 |
Total |
385 |
404 |
416 |
416** |
428 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*À compter de 2006-2007, les exigences visant l'établissement de rapports du Receveur Général du Canada et du Secrétariat du Conseil du Trésor sont passées des Secteurs d'activités aux Résultats stratégiques. Par conséquent, aucune donnée sur la catégorie Transparence et responsabilité - mises en liberté sous condition n'est disponible pour les exercices précédant 2006-2007.
** La Commission nationale des libérations conditionnelles a transféré la fonction de technologie de l'information au Service correctionnel du Canada le 1er avril 2007, ce qui constitue une réduction de 23 équivalents temps plein.
L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 45 le nombre de membres à temps plein de la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
- Le nombre d'équivalents temps plein au Bureau de l'Enquêteur correctionnel est resté stable au cours des cinq dernières années.
- En 2008-2009, le Bureau de l'Enquêteur correctionnel a reçu environ 6 100 plaintes et demandes de renseignements.*
Nota
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
Équivalents temps plein |
|||||
---|---|---|---|---|---|
|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
Type d'employés |
|
|
|
|
|
Enquêteur correctionnel |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
Cadres supérieurs et Conseillers juridiques/politiques |
5 |
5 |
5 |
5 |
5 |
Services d'enquête |
13 |
13 |
13 |
13 |
16 |
Services administratifs |
4 |
4 |
4 |
4 |
2 |
Total |
23 |
23 |
23 |
23 |
24 |
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
- En 2008-2009, le Bureau de l'Enquêteur correctionnel a reçu 6 059 plaintes et demandes de renseignements*.
- Les questions touchant les soins de santé (14,0 %), les transfèrement institutionnels (7,4 %), et les isolement préventif (7,0 %) représentaient 28 % de toutes les plaintes.
- Le nombre de plaintes individuelles qu'a traité le BEC a diminué au cours des dernières années parce que le BEC a réaffecté des ressources afin de se concentrer davantage sur les enquêtes en matière de problèmes systémiques et de décès en établissement.
Nota
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
Catégorie de plainte |
Nombre de plaintes* |
||||
---|---|---|---|---|---|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|
|
Nombre |
||||
Soins de santé |
891 |
913 |
916 |
849 |
851 |
Transfèrements interpénitentiaires |
653 |
613 |
610 |
555 |
447 |
Effets gardés en cellule |
567 |
617 |
686 |
520 |
416 |
Isolement préventif |
468 |
467 |
453 |
406 |
423 |
Préparation des cas en vue de décisions |
348 |
410 |
429 |
379 |
257 |
Conditions d'incarcération |
330 |
427 |
374 |
350 |
373 |
Rendement du personnel |
429 |
363 |
452 |
316 |
357 |
Visites |
467 |
384 |
357 |
315 |
311 |
Renseignements consignés au dossier |
351 |
284 |
343 |
297 |
253 |
Procédures de règlement des griefs |
378 |
293 |
296 |
264 |
209 |
Questions financières |
261 |
275 |
248 |
196 |
140 |
Téléphone |
211 |
195 |
180 |
189 |
195 |
Programmes |
220 |
291 |
239 |
180 |
186 |
Sécurité du délinquant |
215 |
199 |
167 |
176 |
165 |
Classement par niveau de sécurité |
183 |
227 |
193 |
172 |
138 |
Emploi |
104 |
149 |
146 |
100 |
101 |
Placement en cellule |
93 |
118 |
128 |
79 |
43 |
Autres** |
1 234 |
1 046 |
1 155 |
852 |
978 |
Cas hors mandat du BEC |
293 |
320 |
290 |
203 |
216 |
Total |
7 696 |
7 591 |
7 662 |
6 398 |
6 059 |
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
Nota
*Le Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
**La catégorie « Autres » comprend les autres types de plaintes qui ne sont pas précisés dans le tableau, notamment : réclamations contre la Couronne, programmes communautaires/surveillance, correspondance, décès ou blessures graves, décisions (en général) – mise en application, régime alimentaire, discipline, discrimination, services alimentaires, harcèlement, santé et sécurité – lieu de travail, détecteur ionique/chien antidrogue, santé mentale, méthadone, langues officielles, fonctionnement/décisions du BEC, placement pénitentiaire, procédures de mise en liberté, fouille et confiscation, administration et calcul des peines, décision relative à une permission de sortir, analyse d'urine et recours à la force.
Le nombre de plaintes individuelles qu'a traité le BEC a diminué au cours des dernières années parce que le BEC a réaffecté des ressources afin de se concentrer davantage sur les enquêtes en matière de problèmes systémiques et de décès en établissement.
Section C : La population de délinquants
Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du service correctionnel du Canada
Source : Service correctionnel du Canada.
Définitions
La population totale de délinquants comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont en détention (ceux qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial et ceux qui bénéficient d'une permission de sortir), en détention temporaire, sous surveillance active, en liberté sous caution, évadés, illégalement en liberté ou expulsés.
Les délinquants en détention comprennent les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les délinquants sous surveillance active comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, et ceux qui sont soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.
Les délinquants en liberté sous caution comprennent les délinquants en liberté provisoire ; ils en ont appelé de leur condamnation ou de leur peine et ils ont été libérés en attendant les résultats d'un nouveau procès.
Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un centre provincial de détention ou un établissement fédéral par suite de la suspension de leur liberté pour violation d'une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir un tel manquement.
Les délinquants expulsés comprennent les délinquants visés par une mesure d'expulsion qui a été exécutée par Immigration Canada.
Les délinquants évadés incluent les délinquants qui se sont évadés d'un établissement correctionnel ou qui ont pris la fuite pendant une sortie, et dont on a perdu la trace.
Les délinquants illégalement en liberté comprennent les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui font l'objet d'un mandat de suspension ou de révocation qui n'a pas encore été exécuté.
Situation |
Délinquants sous responsabilité fédérale |
|||
---|---|---|---|---|
|
Nbre |
|
% |
|
En détention |
13 286 |
|
58,4 |
|
En liberté sous caution |
72 |
|
0,3 |
|
Sous surveillance active |
7 316 |
|
32,2 |
|
En semi-liberté |
|
1 013 |
|
4,5 |
En liberté conditionnelle totale |
|
3 585 |
|
15,8 |
En liberté d'office |
|
2 489 |
|
10,9 |
Assujettis à une surveillance de longue durée |
|
229 |
|
1,0 |
Détention temporaire |
1 035 |
|
4,5 |
|
En semi-liberté |
|
127 |
|
0,6 |
En liberté conditionnelle totale |
|
134 |
|
0,6 |
En liberté d'office |
|
753 |
|
3,3 |
Assujettis à une surveillance de longue durée |
|
21 |
|
0,1 |
Expulsés |
365 |
|
1,6 |
|
Évadés |
130 |
|
0,6 |
|
Illégalement en liberté |
545 |
|
2,4 |
|
Total |
22 749 |
|
100,0 |
|
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Certains délinquants sous responsabilité fédérale purgent leur peine dans un établissement provincial. Ces délinquants sont inclus dans les données, car ils relèvent toujours de la compétence des autorités fédérales.
Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a diminué en 2008-2009
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a diminué en 2008-2009, alors qu'il a augmenté chaque année de 2004-2005 à 2007-2008.
- Le nombre de délinquants en établissement purgeant une peine de ressort provincial ou territorial a diminué de 1999-2000 à 2007-2008, tandis que le nombre de délinquants en détention provisoire a augmenté au cours de la même période. Depuis 2005-2006, le nombre de délinquants en détention provisoire surpasse celui des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux ou territoriaux.
Nota
*Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Le terme « détenus » désigne les délinquants condamnés à une peine de deux ans ou plus qui purgent actuellement celle-ci dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils n'incluent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance, les délinquants en liberté sous caution, ni les délinquants évadés qui n'avaient toujours pas été repris au moment du dénombrement.
**Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes - Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistiques Canada.
Année |
Détenus |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Sous responsabilité provinciale/territoriale2 |
Total |
|||||
Sous responsabilité fédérale1 |
Condamnés |
Prévenus Autres/Dét. temporaire |
Total |
|||
1999-2000 |
12 816 |
11 436 |
6 664 |
531 |
18 631 |
31 447 |
2000-2001 |
12 794 |
10 978 |
7 427 |
415 |
18 820 |
31 614 |
2001-2002 |
12 663 |
10 956 |
7 972 |
334 |
19 262 |
31 925 |
2002-2003 |
12 652 |
10 621 |
8 728 |
337 |
19 686 |
32 338 |
2003-2004 |
12 413 |
9 863 |
9 163 |
342 |
19 368 |
31 781 |
2004-2005 |
12 624 |
9 832 |
9 642 |
346 |
19 820 |
32 444 |
2005-2006 |
12 671 |
9 618 |
10 879 |
332 |
20 829 |
33 500 |
2006-2007 |
13 171 |
9 978 |
11 925 |
337 |
22 240 |
35 411 |
2007-2008 |
13 581 |
9 750 |
12 888 |
387 |
23 026 |
36 607 |
2008-2009 |
13 286 |
-- |
-- |
-- |
-- |
-- |
Source : 1Service correctionnel du Canada ; 2Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les chiffres relatifs aux délinquants sous responsabilité fédérale présentent un profil annuel d'après la dernière journée de chaque exercice. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars. Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.
-- Données non disponibles.
Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a diminué
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après avoir culminé à 8 614 en 2006-2007, le nombre d'admissions a diminué de 4,5 % pour s'établir à 8 226 en 2008-2009.
- Le nombre d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt a fluctué au cours de la dernière décennie, et a diminué de 3,7 % entre 2007-2008 et 2008-2009.
- Le nombre de femmes admises dans des établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt est passé de 236 en 2004-2005 à 313 en 2008-2009.
Nota
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de pays étrangers et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
|
Mandats de dépôt |
|
|||||||||
1re peine de ressort fédéral |
216 |
3 025 |
239 |
3 160 |
276 |
3 407 |
274 |
3 356 |
278 |
3 272 |
Autres |
20 |
1 292 |
35 1 |
350 |
42 1 |
390 |
34 1 |
346 |
35 1 |
240 |
Total partiel |
236 |
4 317 |
274 |
4 510 |
318 |
4 797 |
308 |
4 702 |
313 |
4 512 |
Total |
4 553 |
4 784 |
5 115 |
5 010 |
4 825 |
|||||
Révocations |
153 |
3 090 |
162 |
3 125 |
156 |
3 219 |
147 |
3 237 |
167 |
3 065 |
Total |
3 243 |
3 287 |
3 375 |
3 384 |
3 232 |
|||||
Autres* |
16 |
151 |
12 |
149 |
8 |
116 |
11 |
156 |
20 |
149 |
Total |
167 |
161 |
124 |
167 |
169 |
|||||
|
405 |
7 558 |
448 |
7 784 |
482 |
8 138 |
466 |
8 095 |
500 |
7 726 |
Total des admissions |
7 963 |
8 232 |
8 614 |
8 561 |
8 226 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des dix dernières années, le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux a augmenté de 37,9 %, passant de 227 en 1999-2000 à 313 en 2008-2009. Durant la même période, il y a eu une augmentation de 9,5 % du nombre d'hommes admis dans les établissements fédéraux.
- Au cours des trois dernières années, le nombre de femmes admises dans des établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a fluctué entre 308 et 318, c'est-à-dire très peu.
- De manière générale, les femmes continuent de représenter une petite proportion du nombre total d'admissions (soit 6,5 % en 2008-2009).
- Au 12 avril 2009, 500 femmes étaient incarcérées dans des établissements fédéraux au Canada.
Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Année |
Admissions en vertu d'un mandat de dépôt |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|
Femmes |
Hommes |
||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
1999-2000 |
227 |
5,2 |
4 122 |
94,8 |
4 349 |
2000-2001 |
231 |
5,4 |
4 044 |
94,6 |
4 275 |
2001-2002 |
202 |
4,9 |
3 914 |
95,1 |
4 116 |
2002-2003 |
204 |
4,8 |
4 070 |
95,2 |
4 274 |
2003-2004 |
237 |
5,6 |
3 990 |
94,4 |
4 227 |
2004-2005 |
236 |
5,2 |
4 317 |
94,8 |
4 553 |
2005-2006 |
274 |
5,7 |
4 510 |
94,3 |
4 784 |
2006-2007 |
318 |
6,2 |
4 797 |
93,8 |
5 115 |
2007-2008 |
308 |
6,1 |
4 702 |
93,9 |
5 010 |
2008-2009 |
313 |
6,5 |
4 512 |
93,5 |
4 825 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal
L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2008-2009, 36,5 % des délinquants avaient entre 20 et 29 ans, et 27,2 % avaient entre 30 et 39 ans au moment de leur admission dans des établissements fédéraux.
- Si l'on fait une comparaison entre les deux sexes, on voit que la répartition des délinquants selon l'âge à l'admission est semblable.
- L'âge médian des délinquants à l'admission était de 33 ans en 2008-2009, contre 31 en 1999-2000.
- Le nombre de délinquants âgés de 40 à 49 ans au moment de l'admission est passé de 686 (15,8 %) en 1999-2000 à 1 056 (21,9 %) en 2008-2009, tandis que le nombre de délinquants ayant entre 30 et 34 ans est passé de 754 (17,3 %) en 1999-2000 à 670 (13,9 %) pendant la même période.
Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Âge à l'admission |
1999-2000 |
2008-2009 |
||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|||||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Moins de 18 ans |
1 |
0,4 |
8 |
0,2 |
9 |
0,2 |
0 |
0,0 |
3 |
0,1 |
3 |
0,1 |
18 ou 19 ans |
15 |
6,6 |
216 |
5,2 |
231 |
5,3 |
9 |
2,9 |
145 |
3,2 |
154 |
3,2 |
De 20 à 24 ans |
43 |
18,9 |
818 |
19,8 |
861 |
19,8 |
41 |
13,1 |
821 |
18,2 |
862 |
17,9 |
De 25 à 29 ans |
51 |
22,5 |
755 |
18,3 |
806 |
18,5 |
54 |
17,3 |
844 |
18,7 |
898 |
18,6 |
De 30 à 34 ans |
34 |
15,0 |
720 |
17,5 |
754 |
17,3 |
61 |
19,5 |
609 |
13,5 |
670 |
13,9 |
De 35 à 39 ans |
41 |
18,1 |
650 |
15,8 |
691 |
15,9 |
42 |
13,4 |
601 |
13,3 |
643 |
13,3 |
De 40 à 44 ans |
21 |
9,3 |
410 |
9,9 |
431 |
9,9 |
50 |
16,0 |
554 |
12,3 |
604 |
12,5 |
De 45 à 49 ans |
12 |
5,3 |
243 |
5,9 |
255 |
5,9 |
27 |
8,6 |
425 |
9,4 |
452 |
9,4 |
De 50 à 59 ans |
6 |
2,6 |
215 |
5,2 |
221 |
5,1 |
25 |
8,0 |
356 |
7,9 |
381 |
7,9 |
De 60 à 69 ans |
3 |
1,3 |
72 |
1,7 |
75 |
1,7 |
4 |
1,3 |
120 |
2,7 |
124 |
2,6 |
70 ans ou plus |
0 |
0,0 |
15 |
0,4 |
15 |
0,3 |
0 |
0,0 |
34 |
0,8 |
34 |
0,7 |
Total |
227 |
4 122 |
4 349 |
313 |
4 512 |
4 825 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
Source : Service correctionnel du Canada.
- Une proportion de 45,2 % des délinquants autochtones admis dans des établissements fédéraux en 2008-2009 avaient moins de 30 ans, contre seulement 38,6 % des non autochtones.
- L'âge médian des délinquants autochtones à l'admission est de 31 ans, comparativement à 34 ans pour les non autochtones.
Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Âge à l'admission |
1999-2000 |
2008-2009 |
||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones |
Non Autochtones |
Total |
Autochtones |
Non Autochtones |
Total |
|||||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Moins de 18 ans |
6 |
0,8 |
3 |
0,1 |
9 |
0,2 |
1 |
0,1 |
2 |
0,1 |
3 |
0,1 |
18 et 19 ans |
56 |
7,3 |
175 |
4,9 |
231 |
5,3 |
40 |
4,8 |
114 |
2,9 |
154 |
3,2 |
De 20 à 24 ans |
199 |
25,8 |
662 |
18,5 |
861 |
19,8 |
178 |
21,1 |
684 |
17,2 |
862 |
17,9 |
De 25 à 29 ans |
163 |
21,2 |
643 |
18,0 |
806 |
18,5 |
162 |
19,2 |
736 |
18,5 |
898 |
18,6 |
De 30 à 34 ans |
114 |
14,8 |
640 |
17,9 |
754 |
17,3 |
137 |
16,3 |
533 |
13,4 |
670 |
13,9 |
De 35 à 39 ans |
114 |
14,9 |
577 |
16,1 |
691 |
15,9 |
110 |
13,1 |
533 |
13,4 |
643 |
13,3 |
De 40 à 44 ans |
58 |
7,5 |
373 |
10,4 |
431 |
9,9 |
93 |
11,0 |
511 |
12,8 |
604 |
12,5 |
De 45 à 49 ans |
36 |
4,7 |
219 |
6,1 |
255 |
5,9 |
67 |
8,0 |
385 |
9,7 |
452 |
9,4 |
De 50 à 59 ans |
18 |
2,3 |
203 |
5,7 |
221 |
5,1 |
46 |
5,5 |
335 |
8,4 |
381 |
7,9 |
De 60 à 69 ans |
5 |
0,6 |
70 |
2,0 |
75 |
1,7 |
7 |
0,8 |
117 |
2,9 |
124 |
2,6 |
70 ans ou plus |
1 |
0,1 |
14 |
0,4 |
15 |
0,3 |
1 |
0,1 |
33 |
0,8 |
34 |
0,7 |
Total |
770 |
3 579 |
4 349 |
842 |
3 983 |
4 825 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Dix-huit pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
Source : Service correctionnel du Canada ; Statistique Canada.
- En 2008-2009, 56,1 % des détenus sous responsabilité fédérale avaient moins de 40 ans, alors que 38,7 % de la population canadienne avaient moins de 40 ans.
- En 2008-2009, 17,9 % des détenus sous responsabilité fédérale avaient 50 ans ou plus, tandis que 41,9 % de la population canadienne appartenait à ce groupe d'âge.
- Les délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans la collectivité étaient en moyenne plus âgés que les délinquants en établissement : 28,9 % des délinquants dans la collectivité avaient 50 ans ou plus, comparativement à 17,9 % des délinquants en établissement.
Nota
*Les estimations postcensitaires provisoires, 1er juillet 2008 ; Division de la démographie de Statistique Canada.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.
Âge |
En détention |
Dans la collectivité |
Total |
Pourcentage de la population adulte canadienne* |
|||
---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
% |
Moins de 18 ans |
2 |
0,0 |
0 |
0,0 |
2 |
0,0 |
-- |
18 et 19 ans |
115 |
0,9 |
11 |
0,1 |
126 |
0,6 |
3,5 |
De 20 à 24 ans |
1 536 |
11,6 |
664 |
7,6 |
2 220 |
10,0 |
8,7 |
De 25 à 29 ans |
2 140 |
16,1 |
1 134 |
13,0 |
3 274 |
14,9 |
8,7 |
De 30 à 34 ans |
1 818 |
13,7 |
1 115 |
12,8 |
2 933 |
13,3 |
8,4 |
De 35 à 39 ans |
1 842 |
13,9 |
1 062 |
12,2 |
2 904 |
13,2 |
8,8 |
De 40 à 44 ans |
1 863 |
14,0 |
1 116 |
12,8 |
2 979 |
13,5 |
9,7 |
De 45 à 49 ans |
1 591 |
12,0 |
1 097 |
12,6 |
2 688 |
12,2 |
10,4 |
De 50 à 54 ans |
1 012 |
7,6 |
813 |
9,3 |
1 825 |
8,3 |
9,6 |
De 55 à 59 ans |
635 |
4,8 |
651 |
7,5 |
1 286 |
5,8 |
8,2 |
De 60 à 64 ans |
381 |
2,9 |
465 |
5,3 |
846 |
3,8 |
6,8 |
De 65 à 69 ans |
203 |
1,5 |
291 |
3,3 |
494 |
2,2 |
5,1 |
70 ans ou plus |
148 |
1,1 |
297 |
3,4 |
445 |
2,0 |
12,2 |
Total |
13 286 |
100,0 |
8 716 |
100,0 |
22 002 |
100,0 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada ; Statistique Canada.
Nota
*Les estimations postcensitaires provisoires, 1er juillet 2008 ; Division de la démographie de Statistique Canada.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 12 avril 2009.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Soixante-sept pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
Source : Service correctionnel du Canada.
- La population de délinquants sous responsabilité fédérale est diverse, mais se compose majoritairement (66,6 %) de Blancs.
- Depuis 2003-2004, la population de délinquants autochtones est passée de 3 474 à 3 894.
Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord.
La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud-Est et de l'Asie du Sud.
La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains.
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Population de délinquants |
||||
---|---|---|---|---|
|
2003-2004 |
2008-2009 |
||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Autochtones |
3 474 |
16,1 |
3 894 |
17,1 |
Inuits |
118 |
0,5 |
163 |
0,7 |
Métis |
948 |
4,4 |
1 035 |
4,5 |
Indiens de l'Amérique du Nord |
2 408 |
11,2 |
2 696 |
11,9 |
Asiatiques |
878 |
4,1 |
1 097 |
4,8 |
Arabes/Asie du Sud-Ouest |
133 |
0,6 |
213 |
0,9 |
Asiatiques |
210 |
1,0 |
107 |
0,5 |
Chinois |
113 |
0,5 |
140 |
0,6 |
Indes orientales |
51 |
0,2 |
32 |
0,1 |
Philippins |
40 |
0,2 |
56 |
0,2 |
Japonais |
9 |
0,0 |
7 |
0,0 |
Coréens |
15 |
0,1 |
12 |
0,1 |
Asie du Sud-Est |
205 |
0,9 |
346 |
1,5 |
Asie du Sud |
102 |
0,5 |
184 |
0,8 |
Noirs |
1 387 |
6,4 |
1 684 |
7,4 |
Blancs |
15 138 |
70,1 |
15 157 |
66,6 |
Hispaniques |
121 |
0,6 |
188 |
0,8 |
Espagnols |
38 |
0,2 |
19 |
0,1 |
Latino-Américains |
83 |
0,4 |
169 |
0,7 |
Autres/inconnues |
584 |
2,7 |
729 |
3,2 |
Total |
21 582 |
100,0 |
22 749 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
Source : Service correctionnel du Canada.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population actuelle de délinquants sous responsabilité fédérale. Les deux religions les plus fréquemment déclarées sont le catholicisme (39,2 %) et le protestantisme (20,0 %).
- La religion de 7,5 % des délinquants demeure inconnue, et 15,2 % des délinquants ont affirmé ne pratiquer aucune religion.
Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens. La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.
La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les moraviens, les protestants de spiritualité autochtone, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église Unie, Methodist Christ, Wesleyan Christ, et de la Worldwide Church.
La catégorie « Autres » inclut les autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaisme, la Science chrétienne, l'hindouisme, les témoins de Jéhovah, les mormons, les rastafariens, les taoïstes, les zoroastriens de même que les adeptes de la scientologie, du Siddha Yoga, Pagan, Sufiism et du Wicca.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Population de délinquants |
||||
---|---|---|---|---|
|
2003-2004 |
2008-2009 |
||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Catholiques |
9 304 |
43,1 |
8 916 |
39,2 |
Protestants |
4 557 |
21,1 |
4 555 |
20,0 |
Musulmans |
758 |
3,5 |
919 |
4,0 |
Spiritualité autochtone |
682 |
3,2 |
844 |
3,7 |
Bouddhistes |
381 |
1,8 |
402 |
1,8 |
Juifs |
156 |
0,7 |
168 |
0,7 |
Orthodoxes |
107 |
0,5 |
105 |
0,5 |
Sikhs |
88 |
0,4 |
141 |
0,6 |
Autres |
1 449 |
6,7 |
1 516 |
6,7 |
Aucune religion déclarée |
2 911 |
13,5 |
3 468 |
15,2 |
Inconnues |
1 189 |
5,5 |
1 715 |
7,5 |
Total |
21 582 |
100,0 |
22 749 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Onze pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale ont un diagnostic de troubles mentaux à l'admission
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le pourcentage de délinquants incarcérés dans un établissement fédéral qui ont un diagnostic de troubles mentaux au moment de l'admission est en hausse.
- En 2007-2008, 11.1 % des délinquants incarcérés dans un établissement fédéral avaient un diagnostic de troubles mentaux au moment de l'admission et 6.1 % avaient été des patients externes avant l'admission.
- En 2007-2008, 30.1 % des femmes, comparativement à 14.5 % des hommes, avaient déjà été hospitalisées en raison de troubles psychiatriques.
- Le pourcentage de délinquants incarcérés dans un établissement fédéral qui se sont vu prescrire des médicaments pour des troubles psychiatriques à l'admission a presque doublé de 11.0 % en 1998-1999 à 21.3 % en 2007-2008.
- La probabilité d'avoir un diagnostic de troubles mentaux au moment de l'admission est deux fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
Nota
Les données viennent du processus d'évaluation initiale des délinquants au Service correctionnel du Canada, qui consiste à examiner tous les délinquants nouvellement admis afin de voir s'ils présentent des besoins liés à des facteurs dynamiques auxquels il pourrait être nécessaire de répondre par un traitement.
Les pourcentages sont basés sur les réponses « oui » et « non » tirés de l'indicateur de santé mentale au moment de l'admission. Les réponses inconnues ou laissés en blanc ne sont pas prises en considération dans le dénominateur.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
Indicateur de santé mentale au moment de l'admission |
Femmes |
Hommes |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Diagnostic |
52 |
21,8 |
394 |
10,4 |
446 |
11,1 |
Médicaments prescrits pour troubles psychiatriques |
78 |
33,2 |
772 |
20,6 |
850 |
21,3 |
Hospitalisation antérieure dans un établissement psychiatrique |
72 |
30,1 |
547 |
14,5 |
619 |
15,5 |
Patient externe d'un établissement psychiatrique |
21 |
8,7 |
225 |
5,9 |
246 |
6,1 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Les données viennent du processus d'évaluation initiale des délinquants au Service correctionnel du Canada, qui consiste à examiner tous les délinquants nouvellement admis afin de voir s'ils présentent des besoins liés à des facteurs dynamiques auxquels il pourrait être nécessaire de répondre par un traitement.
Les pourcentages sont basés sur les réponses « oui » et « non » tirés de l'indicateur de santé mentale au moment de l'admission. Les réponses inconnues ou laissés en blanc ne sont pas prises en considération dans le dénominateur.
Ces données proviennent du document Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (2008). Aucune nouvelle donnée n'est disponible.
La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 12 avril 2009, la proportion de délinquants autochtones en détention (69,1 %) était supérieure de 10 % environ à la proportion enregistrée chez les non autochtones (58,6 %).
- Les femmes autochtones comptent pour 31,4 % de toutes les femmes incarcérées, tandis que les hommes autochtones représentent 19,2 % de la population carcérale chez les hommes.
- En 2008-2009, les délinquants autochtones représentaient 17,2 % de la population totale de délinquants sous responsabilité fédérale alors que les autochtones adultes forment 4,0 % de la population adulte du Canada*.
- Durant la même année, les délinquants autochtones représentaient 19,7 % de la population carcérale et 13,4 % des délinquants en liberté sous condition.
Nota
*Recensement du Canada de 2006.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
|
En détention |
Dans le collectivité |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|---|
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
|
Hommes |
||||||
2005-2006 |
Autochtones |
2 245 |
68,3 |
1 041 |
31,7 |
3 286 |
|
Non-Autochtones |
10 018 |
59,5 |
6 824 |
40,5 |
16 842 |
|
Total |
12 263 |
60,9 |
7 865 |
39,1 |
20 128 |
2006-2007 |
Autochtones |
2 432 |
71,1 |
989 |
28,9 |
3 421 |
|
Non-Autochtones |
10 263 |
59,6 |
6 944 |
40,4 |
17 207 |
|
Total |
12 695 |
61,5 |
7 933 |
38,5 |
20 628 |
2007-2008 |
Autochtones |
2 493 |
70,7 |
1 031 |
29,3 |
3 524 |
|
Non-Autochtones |
10 593 |
60,8 |
6 842 |
39,2 |
17 435 |
|
Total |
13 086 |
62,4 |
7 873 |
37,6 |
20 959 |
2008-2009 |
Autochtones |
2 460 |
69,9 |
1 058 |
30,1 |
3 518 |
|
Non-Autochtones |
10 326 |
59,3 |
7 083 |
40,7 |
17 409 |
|
Total |
12 786 |
61,1 |
8 141 |
38,9 |
20 927 |
Femmes |
||||||
2005-2006 |
Autochtones |
128 |
56,1 |
100 |
43,9 |
228 |
|
Non-Autochtones |
280 |
41,2 |
400 |
58,8 |
680 |
|
Total |
408 |
44,9 |
500 |
55,1 |
908 |
2006-2007 |
Autochtones |
148 |
59,0 |
103 |
41,0 |
251 |
|
Non-Autochtones |
328 |
44,4 |
410 |
55,6 |
738 |
|
Total |
476 |
48,1 |
513 |
51,9 |
989 |
2007-2008 |
Autochtones |
164 |
58,8 |
115 |
41,2 |
279 |
|
Non-Autochtones |
331 |
42,6 |
446 |
57,4 |
777 |
|
Total |
495 |
46,9 |
561 |
53,1 |
1 056 |
2008-2009 |
Autochtones |
157 |
58,1 |
113 |
41,9 |
270 |
|
Non-Autochtones |
343 |
42,6 |
462 |
57,4 |
805 |
|
Total |
500 |
46,5 |
575 |
53,5 |
1 075 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
Source : Service correctionnel du Canada.
- Environ deux tiers (65,2 %) des délinquants sous responsabilité fédérale sont dits « à sécurité moyenne ».
- En comparaison avec les délinquants non-autochtones, un plus faible pourcentage de délinquants autochtones sont dits « à sécurité minimale » (14,4 % par rapport à 20,6 %), alors qu'un plus grand pourcentage d'entre eux sont dits « à sécurité moyenne » (67,5 % par rapport à 64,6 %) et « à sécurité maximale » (18,1 % par rapport à 14,8 %).
Nota
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 12 avril 2009.
Niveau de sécurité |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Minimum |
360 |
14,4 |
2 054 |
20,6 |
2 414 |
19,4 |
Moyen |
1 685 |
67,5 |
6 424 |
64,6 |
8 109 |
65,2 |
Maximum |
453 |
18,1 |
1 470 |
14,8 |
1 923 |
15,5 |
Total classifié |
2 498 |
100,0 |
9 948 |
100,0 |
1 246 |
100,0 |
Pas encore déterminé* |
119 |
|
721 |
|
840 |
|
Total |
2 617 |
10 669 |
13 286 |
Source : Service correctionnel du Canada
Nota
*La catégorie « Pas encore déterminé » inclut les délinquants auxquels on n'a pas encore assigné de cote de sécurité.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 12 avril 2009.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
Les admissions assorties d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou pour une période indéterminée ont diminué en 2008-2009
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 1999-2000 à 2008-2009, le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux pour y purger une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée a fluctué entre 162 et 178.
- En date du 12 avril 2009, 3 070 délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. De ce nombre, 2 990 (97,4 %) étaient des hommes et 80 (2,6 %), des femmes ; 586 (19,1 %) étaient autochtones et 2 484 (80,9 %) appartenaient à un autre groupe.
- En date du 12 avril 2009, 22,3 % des délinquants sous responsabilité fédérale purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. De ce groupe, 62,5 % étaient en établissement et 37,5 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
Nota
*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Année |
Délinquants autochtones |
Délinquants non autochtones |
Total |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|
1999-2000 |
4 |
27 |
31 |
4 |
128 |
132 |
8 |
155 |
163 |
2000-2001 |
2 |
31 |
33 |
8 |
124 |
132 |
10 |
155 |
165 |
2001-2002 |
2 |
31 |
33 |
4 |
121 |
125 |
6 |
152 |
158 |
2002-2003 |
1 |
34 |
35 |
3 |
111 |
114 |
4 |
145 |
149 |
2003-2004 |
0 |
18 |
18 |
2 |
120 |
122 |
2 |
138 |
140 |
2004-2005 |
1 |
22 |
23 |
5 |
119 |
124 |
6 |
141 |
147 |
2005-2006 |
4 |
38 |
42 |
8 |
124 |
132 |
12 |
162 |
174 |
2006-2007 |
4 |
33 |
37 |
11 |
125 |
136 |
15 |
158 |
173 |
2007-2008 |
4 |
27 |
31 |
3 |
144 |
147 |
7 |
171 |
178 |
2008-2009 |
3 |
30 |
33 |
2 |
127 |
129 |
5 |
157 |
162 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Le tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.
Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 22 % de la population totale de délinquants
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 12 avril 2009, on dénombrait 4 955 délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée, soit 21,8 % de la population totale de délinquants. La majorité (62,7 %) de ces délinquants étaient incarcérés. Sur les 1 850 délinquants sous surveillance dans la collectivité, la majorité (80,5 %) purgeaient une peine à perpétuité pour meurtre au deuxième degré.
- Vingt délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité et d'une durée indéterminée. Par ailleurs, 440 délinquants purgeaient non seulement une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une désignation spéciale, mais aussi une peine d'une durée déterminée pour les crimes qu'ils avaient commis. Les 4 495 autres délinquants n'ont pas fait l'objet d'une désignation spéciale, mais ils purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité.
- 95,9 % des 392 délinquants dangereux purgeant une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée étaient incarcérés et 4,1 % d'entre eux étaient supervisés dans la collectivité. En revanche, 48,8 % des 41 délinquants sexuels dangereux étaient incarcérés, mais aucun des 9 des repris de justice ne l'était.
Nota
*Même si une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée peuvent donner lieu à l'emprisonnement à perpétuité, ce sont des peines différentes. Une peine d'emprisonnement à perpétuité est imposée par le juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre. Une peine d'une durée indéterminée fait suite à une désignation, lorsqu'une demande est présentée à la cour pour faire déclarer un individu « délinquant dangereux ». Il en découle une peine d'une durée indéterminée. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
|
Délinquants |
Situation actuelle |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
En détention |
Sous surveillance dans la collectivité |
|||||
Incarcérés |
En semi-liberté |
En liberté conditionnelle totale |
Autres*** |
|||
|
Nbre |
% |
|
|
|
|
Délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité pour : |
||||||
Meurtre au premier degré |
983 |
4,3 |
781 |
41 |
150 |
11 |
Meurtre au deuxième degré |
3 292 |
14,5 |
1 802 |
199 |
1 152 |
139 |
Autres infractions* |
220 |
1,0 |
109 |
12 |
78 |
21 |
Total |
4 495 |
19,8 |
2 692 |
252 |
1 380 |
171 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une désignation spéciale : |
||||||
Délinquant dangereux |
392 |
1,7 |
376 |
4 |
11 |
1 |
Délinquant sexuel dangereux |
40 |
0,2 |
20 |
2 |
16 |
2 |
Repris de justice |
8 |
0,0 |
0 |
0 |
3 |
5 |
Total |
440 |
1,9 |
396 |
6 |
30 |
8 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée (à la suite d'une désignation spéciale) et une peine d'emprisonnement à perpétuité (à la suite d'une infraction) : |
||||||
|
20 |
0,1 |
17 |
0 |
2 |
1 |
Nombre total de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée |
4 955 |
21,8 |
3 105 |
258 |
1 412 |
180 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée** |
17 794 |
78,2 |
11 216 |
755 |
2 173 |
3 650 |
Total |
22 749 |
100,0 |
14 321 |
1 013 |
3 585 |
3 830 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*Les « autres infractions » comprennent les infractions prévues à l'annexe 1 et à l'annexe 2, ainsi que les infractions qui ne sont pas prévues aux annexes.
**Ces chiffres comprennent quatre délinquants déclarés délinquants dangereux qui purgent une peine d'une durée déterminée.
***Les « autres » dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous caution, visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (délinquants à contrôler), expulsés, évadés ou illégalement en liberté. Comme les délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée ne sont pas admissibles à la libération d'office, ce chiffre comprend un total de 136 délinquants qui ont été expulsés du pays, de quatre délinquants en liberté sous caution, de douze délinquants qui se sont évadés et de 28 délinquants illégalement en liberté.
Les délinquants en détention comprennent les délinquants qui sont détenus temporairement et qui se trouvent actuellement dans un pénitencier.
Parmi les 20 délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée (en raison d'une déclaration spéciale) ou une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour avoir commis une infraction) se trouvent un délinquant sexuel dangereux et un récidiviste.
Un délinquant qui a été déclaré « délinquant dangereux » le 3 avril 2009 n'est pas représenté dans le tableau ci-dessus (C14).
Soixante-neuf pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence*
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 12 avril 2009, 80,1 % des délinquants autochtones ont purgé une peine pour une infraction avec violence, contre 66,1 % des délinquants non autochtones.
- En ce qui concerne plus spécifiquement les femmes, 73,0 % des délinquantes autochtones ont purgé une peine pour une infraction avec violence, contre 45,8 % des délinquantes non autochtones.
- Concernant les délinquants qui ont purgé une peine pour meurtre, 3,9 % étaient des femmes et 16,5 % étaient des Autochtones.
- 61,9 % des délinquants autochtones ont été condamnés pour une infraction figurant à l'annexe I, comparativement à 47,1 % des délinquants non autochtones.
- 7,0 % des délinquants autochtones ont été condamnés pour une infraction figurant à l'annexe II, comparativement à 19,1 % des délinquants non autochtones
- 31,3 % des femmes ont été déclarées coupables d'une infraction visée à l'annexe II, comparativement à 16,3 % pour les hommes.
Nota
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.
|
Délinquants autochtones |
Délinquants non autochtones |
Total |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|
Meurtre au 1er degré |
3 |
140 |
143 |
25 |
831 |
856 |
28 |
971 |
999 |
Pourcentage |
1,1 |
3,9 |
3,7 |
3,0 |
4,6 |
4,5 |
2,5 |
4,5 |
4,4 |
Meurtre au 2e degré |
38 |
528 |
566 |
103 |
2 638 |
2 741 |
141 |
3 166 |
3 307 |
Pourcentage |
13,7 |
14,6 |
14,5 |
12,3 |
14,6 |
14,5 |
12,6 |
14,6 |
14,5 |
Annexe I |
162 |
2 248 |
2 410 |
257 |
8 617 |
8 874 |
419 |
10 865 |
11 284 |
Pourcentage |
58,3 |
62,2 |
61,9 |
30,6 |
47,8 |
47,1 |
37,5 |
50,2 |
49,6 |
Annexe II |
51 |
221 |
272 |
299 |
3 305 |
3 604 |
350 |
3 526 |
3 876 |
Pourcentage |
18,3 |
6,1 |
7,0 |
35,6 |
18,3 |
19,1 |
31,3 |
16,3 |
17,0 |
Inf. non prévue aux annexes |
24 |
479 |
503 |
156 |
2 624 |
2 780 |
180 |
3 103 |
3 283 |
Pourcentage |
8,6 |
13,2 |
12,9 |
18,6 |
14,6 |
14,7 |
16,1 |
14,3 |
14,4 |
Total |
278 |
3 616 |
|
840 |
18 015 |
|
1 118 |
21 631 |
|
|
3 894 |
|
18 885 |
|
22 749 |
|
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Ces chiffres sont basés sur la population de délinquants recensée le 12 avril 2009.
Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 1999-2000 à 2008-2009, le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté de 20,1 %.
- Le nombre d'Autochtones du sexe féminin qui sont en détention augmente constamment ; entre 1999-2000 et 2008-2009, il est passé de 84 à 157, ce qui représente une hausse de 86,9 % en dix ans. Durant la même période, on a observé un accroissement de 17,4 % chez les hommes, dont le nombre est passé de 2 095 à 2 460.
- Le nombre de délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité a connu une hausse de 13,1 % au cours des dix dernières années, passant de 1 035 à 1 171. Leur nombre équivaut à 13,4 % de la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité en 2008-2009.
Nota
*Le groupe des détenus inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
**Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Délinquants autochtones |
Exercice |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
||
En détention |
|
|
|
|
|
|
Région de l'Atlantique |
Hommes |
83 |
75 |
110 |
120 |
118 |
|
Femmes |
3 |
9 |
7 |
4 |
5 |
Région du Québec |
Hommes |
184 |
201 |
218 |
226 |
250 |
|
Femmes |
3 |
3 |
6 |
14 |
10 |
Région de l'Ontario |
Hommes |
290 |
296 |
323 |
351 |
373 |
|
Femmes |
11 |
12 |
24 |
25 |
25 |
Région des Prairies |
Hommes |
1 213 |
1 268 |
1 367 |
1 357 |
1 292 |
|
Femmes |
69 |
85 |
93 |
99 |
89 |
Région du Pacifique |
Hommes |
426 |
405 |
414 |
439 |
427 |
|
Femmes |
14 |
19 |
18 |
22 |
28 |
Total |
Hommes |
2 196 |
2 245 |
2 432 |
2 493 |
2 460 |
|
Femmes |
100 |
128 |
148 |
164 |
157 |
|
Total |
2 296 |
2 373 |
2 580 |
2 657 |
2 617 |
Dans la collectivité |
|
|
|
|
|
|
Région de l'Atlantique |
Hommes |
31 |
33 |
25 |
37 |
45 |
|
Femmes |
5 |
8 |
8 |
10 |
6 |
Région du Québec |
Hommes |
67 |
82 |
85 |
81 |
83 |
|
Femmes |
2 |
3 |
1 |
1 |
2 |
Région de l'Ontario |
Hommes |
112 |
109 |
121 |
152 |
142 |
|
Femmes |
10 |
9 |
12 |
21 |
21 |
Région des Prairies |
Hommes |
598 |
605 |
550 |
543 |
574 |
|
Femmes |
57 |
66 |
68 |
62 |
64 |
Région du Pacifique |
Hommes |
186 |
212 |
208 |
218 |
214 |
|
Femmes |
17 |
14 |
14 |
21 |
20 |
Total |
Hommes |
994 |
1 041 |
989 |
1 031 |
1 058 |
|
Femmes |
91 |
100 |
103 |
115 |
113 |
|
Total |
1 085 |
1 141 |
1 092 |
1 146 |
1 171 |
Total des délinquants en détention |
3 381 |
3 514 |
3 672 |
3 803 |
3 788 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l'Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Le nombre de délinquants décédés dans les établissements fluctue
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Dans la décennie allant de 1998-1999 à 2007-2008, 532 détenus sous responsabilité fédérale et 381 détenus sous responsabilité provinciale sont décédés pendant leur incarcération.
- Au cours de cette période, 20,3 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 40,9 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale sont dus au suicide. Le taux de suicide était d'environ 84 suicides pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale et d'environ 78 pour 100 000 chez les détenus sous responsabilité provinciale**. Ces taux sont significativement plus élevés que le taux de suicide de la population canadienne, qui est de 11,3 pour 100 000.
- Entre 1998-1999 et 2007-2008, 6,8 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 2,9 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des homicides. Le taux de décès par homicide chez les détenus sous responsabilité fédérale était d'environ 28 décès par homicide pour 100 000 personnes et d'environ 6 pour 100 000 chez les détenu sous responsabilité provinciale**. Ces taux sont significativement plus élevés que le taux national de décès par homicide dans la population canadienne, qui était de 1,8 décès par homicide pour 100 000 personnes en 2007.
Nota
*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.
**Pour calculer les taux, on a utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 1998-1999 à 2007-2008 à titre de dénominateur.
Année |
Cause du décès |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Homicide |
Suicide |
Autres* |
Total |
||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
Fédéral |
|||||||
1998-1999 |
7 |
10,9 |
17 |
26,6 |
40 |
62,5 |
64 |
1999-2000 |
8 |
13,6 |
11 |
18,6 |
40 |
67,8 |
59 |
2000-2001 |
0 |
0,0 |
9 |
20,9 |
34 |
79,1 |
43 |
2001-2002 |
1 |
2,0 |
13 |
25,5 |
37 |
72,5 |
51 |
2002-2003 |
2 |
4,1 |
12 |
24,5 |
35 |
71,4 |
49 |
2003-2004 |
8 |
11,9 |
11 |
16,4 |
48 |
71,6 |
67 |
2004-2005 |
3 |
6,1 |
9 |
18,4 |
37 |
75,5 |
49 |
2005-2006 |
3 |
6,1 |
10 |
20,4 |
36 |
73,5 |
49 |
2006-2007 |
3 |
4,9 |
10 |
16,4 |
48 |
78,7 |
61 |
2007-2008 |
1 |
2,5 |
5 |
12,5 |
34 |
85,0 |
40 |
Total |
36 |
6,8 |
107 |
20,1 |
389 |
73,1 |
532 |
Provinciale |
|||||||
1998-1999 |
3 |
7,9 |
19 |
50,0 |
16 |
42,1 |
38 |
1999-2000 |
3 |
6,3 |
26 |
54,2 |
19 |
39,6 |
48 |
2000-2001 |
1 |
2,0 |
28 |
57,1 |
20 |
40,8 |
49 |
2001-2002 |
0 |
0,0 |
16 |
40,0 |
24 |
60,0 |
40 |
2002-2003 |
2 |
7,4 |
14 |
51,9 |
11 |
40,7 |
27 |
2003-2004 |
0 |
0,0 |
7 |
38,9 |
11 |
61,1 |
18 |
2004-2005 |
0 |
0,0 |
12 |
25,0 |
36 |
75,0 |
48 |
2005-2006 |
2 |
4,0 |
20 |
40,0 |
28 |
56,0 |
50 |
2006-2007 |
0 |
0,0 |
8 |
23,5 |
26 |
76,5 |
34 |
2007-2008 |
0 |
0,0 |
6 |
20,7 |
23 |
79,3 |
29 |
Total |
11 |
2,9 |
156 |
40,9 |
214 |
56,2 |
381 |
Nombre total de décès de détenus sous responsabilité fédérale et provinciale |
47 |
5,1 |
263 |
28,8 |
603 |
66,0 |
913 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Le calcul du pourcentage tient compte des décès dont la cause était inconnue. Entre 1998-1999 et 2007-2008, neuf décès de détenus sous responsabilité fédérale et 43 décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des causes inconnues.
**Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.
Le nombre d'évasions a diminué
Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.
- En 2008-2009, il y a eu 22 évasions dans lesquelles étaient impliqués 24 détenus. Sur ces 24 détenus, 21 avaient été repris au 1er avril 2009.
- En 2008-2009, presque tous les évadés étaient incarcérés dans des établissements à sécurité minimale ; seul un d'entre eux purgeait sa peine dans un établissement à niveaux de sécurité multiples.
- Les détenus qui se sont évadés d'établissements fédéraux en 2008-2009 représentaient moins de 0,2 % de la population carcérale.
Type of Escapes |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|
Évasions d'établissements à niveaux de sécurité |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Nombre d'évadés |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Évasions d'établissements à sécurité maximale |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nombre d'évadés |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Évasions d'établissements à sécurité moyenne |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nombre d'évadés |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Évasions d'établissements à sécurité minimale |
30 |
23 |
31 |
29 |
21 |
Nombre d'évadés |
31 |
26 |
37 |
33 |
23 |
Total nombre d'évasions |
32 |
23 |
31 |
29 |
22 |
Nombre total d'évadés |
33 |
26 |
37 |
33 |
24 |
Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.
Nota
Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Depuis 2004-2005, le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent, sous surveillance, leur peine dans la collectivité a augmenté
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 1999-2000 à 2004-2005, le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale sous surveillance active** dans la collectivité avait baissé, mais il a connu une légère augmentation au cours des quatre derniers exercices.
- En 2008-2009, il y avait 6 576 hommes et 511 femmes qui étaient sous surveillance active dans la collectivité.
Nota
*Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
**Les données ci-dessus n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Type de liberté dont bénéficient les délinquants sous responsabilité fédérale |
||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année |
Semi-liberté |
Liberté conditionnelle totale |
Liberté d'office |
Totaux |
Chang. (en %)* |
|||||
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Les deux |
Les deux |
|
1999-2000 |
83 |
1 200 |
334 |
4 013 |
35 |
2 184 |
452 |
7 397 |
7 849 |
1,9 |
2000-2001 |
68 |
1 097 |
328 |
3 925 |
51 |
2 112 |
447 |
7 134 |
7 581 |
-3,4 |
2001-2002 |
55 |
1 018 |
298 |
3 654 |
56 |
2 109 |
409 |
6 781 |
7 190 |
-5,2 |
2002-2003 |
71 |
969 |
267 |
3 469 |
54 |
2 132 |
392 |
6 570 |
6 962 |
-3,2 |
2003-2004 |
67 |
986 |
259 |
3 412 |
42 |
2 120 |
368 |
6 518 |
6 886 |
-1,1 |
2004-2005 |
90 |
872 |
249 |
3 296 |
69 |
1 999 |
408 |
6 167 |
6 575 |
-4,5 |
2005-2006 |
75 |
1 002 |
285 |
3 231 |
64 |
1 998 |
424 |
6 231 |
6 655 |
1,2 |
2006-2007 |
97 |
973 |
289 |
3 243 |
64 |
2 116 |
450 |
6 332 |
6 782 |
1,9 |
2007-2008 |
102 |
957 |
292 |
3 251 |
89 |
2 100 |
483 |
6 308 |
6 791 |
0,1 |
2008-2009 |
86 |
927 |
322 |
3 263 |
103 |
2 386 |
511 |
6 576 |
7 087 |
4,4 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l'année précédente.
Ces chiffres indiquent le nombre de délinquants qui étaient sous surveillance active au moment où l'exercice a pris fin (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Les données présentées n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.
Au cours des cinq dernières années, le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent, sous surveillance, leur peine dans la collectivité a diminué
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- De 2002-2003 à 2007-2008, le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité a diminué de 8,5 %.
- Depuis l'introduction, en septembre 1996, des peines d'emprisonnement avec sursis en tant que peines de substitution, le nombre de délinquants purgeant ce type de peines a progressivement augmenté jusqu'en 2005-2006. Par contre, au cours des deux dernières années, ce nombre a diminué de 7 % et 2,7 %, respectivement.
- En 2007-2008, on comptait 95 419 probationnaires au total.
- Le nombre de probationnaires fluctue depuis plus de dix ans, se situant à environ 100 000 délinquants.
Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2008-2009 n'étaient pas disponibles.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Les données sur la probation ne sont pas disponibles pour le Nunavut pour 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004, ni pour le Nouveau-Brunswick de 2000-2001. Il n'y a pas de données concernant les Territoires du Nord-Ouest pour la période visée sauf 2002-2003.
--La déclaration de données sur les condamnations avec sursis a débuté en 1997-1998, car c'était la première année complète où il existait des données. Les chiffres ne sont pas disponibles pour l'Île-du-Prince-Edouard en 1998-1999 et 1999-2000, pour le Nouveau-Brunswick de 1997-1998 à 2000-2001, pour les Territoires du Nord-Ouest de 1997-1998 à 2005-2006, ni pour le Nunavut en 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004.
Année |
Nombre mensuel moyen de probationnaires |
Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une ordonnance de sursis |
Total |
---|---|---|---|
1998-1999 |
101 868 |
7 627 |
109 495 |
1999-2000 |
102 785 |
8 984 |
111 769 |
2000-2001 |
100 441 |
9 885 |
110 326 |
2001-2002 |
103 956 |
12 209 |
116 165 |
2002-2003 |
105 062 |
13 193 |
118 255 |
2003-2004 |
100 993 |
13 632 |
114 625 |
2004-2005 |
98 736 |
13 912 |
112 648 |
2005-2006 |
98 073 |
14 143 |
112 216 |
2006-2007 |
95 660 |
13 148 |
108 808 |
2007-2008 |
95 419 |
12 797 |
108 216 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2006-2007 n'étaient pas disponibles.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Les données sur la probation ne sont pas disponibles pour le Nunavut pour 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004, ni pour le Nouveau-Brunswick de 2000-2001. Il n'y a pas de données concernant les Territoires du Nord-Ouest pour la période visée sauf 2002-2003.
--La déclaration de données sur les condamnations avec sursis a débuté en 1997-1998, car c'était la première année complète où il existait des données. Les chiffres ne sont pas disponibles pour l'Île-du-Prince-Edouard en 1998-1999 et 1999-2000, pour le Nouveau-Brunswick de 1997-1998 à 2000-2001, pour les Territoires du Nord-Ouest de 1997-1998 à 2005-2006, ni pour le Nunavut en 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004.
Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Au cours des dix dernières années, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué de 60 %, passant de 2 434 en 1998-1999 à 973 en 2007-2008.
Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2008-2009 n'étaient pas disponibles.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Depuis le 1er avril 2007, la Commission nationale des libérations conditionnelles est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Année |
Nombres mensuels moyens de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Commissions provinciales |
Commission nationale des libérations conditionnelles |
Total |
Changement (en %) |
||||
Québec |
Ontario |
Colombie-Britannique |
Total |
||||
1998-1999 |
1 334 |
574 |
239 |
2 147 |
287 |
2 434 |
-13,5 |
1999-2000 |
1 291 |
406 |
203 |
1 900 |
336 |
2 236 |
-8,1 |
2000-2001 |
903 |
322 |
249 |
1 474 |
287 |
1 761 |
-21,2 |
2001-2002 |
846 |
276 |
265 |
1 387 |
229 |
1 616 |
-8,2 |
2002-2003 |
581 |
210 |
223 |
1 014 |
195 |
1 209 |
-25,1 |
2003-2004 |
550 |
146 |
189 |
885 |
190 |
1 075 |
-11,1 |
2004-2005 |
517 |
127 |
166 |
810 |
176 |
986 |
-8,3 |
2005-2006 |
628 |
152 |
147 |
927 |
163 |
1 090 |
10,3 |
2006-2007 |
593 |
142 |
120 |
855 |
136 |
991 |
-9,1 |
2007-2008 |
531 |
205 |
Not available |
736 |
237 |
973 |
-1,8 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2008-2009 n'étaient pas disponibles.
*Ces données représentent le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale qui ont été mis en liberté par la Commission nationale des libérations conditionnelles et qui sont surveillés par le Service correctionnel du Canada.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Depuis le 1er avril 2007, la Commission nationale des libérations conditionnelles est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Section D : Mise en liberté sous condition
Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale s'est stabilisé
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- En 2008-2009, les taux d'octroi de la mise en semi-liberté et de la libération conditionnelle totale s'élevaient respectivement à 68,9 % et à 44,0 %.
- Les taux d'octroi de la semi-liberté ont fluctué depuis 1999-2000, mais la tendance est à la baisse, tandis que les taux d'octroi de la libération conditionnelle totale sont demeurés stables. Le taux d'octroi de la semi-liberté a atteint le point le plus bas en dix ans.
- Les taux d'octroi de la mise en semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes.
Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Type de libération |
Année |
Octrois |
Refus |
Taux d'octroi (%) |
||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Total |
||
Mise en semi-liberté |
1999-2000 |
231 |
3 609 |
38 |
1 428 |
85,9 |
71,6 |
72,4 |
|
2000-2001 |
224 |
3 236 |
27 |
1 325 |
89,2 |
70,9 |
71,9 |
|
2001-2002 |
189 |
2 981 |
29 |
1 228 |
86,7 |
70,8 |
71,6 |
|
2002-2003 |
196 |
2 830 |
24 |
1 181 |
89,1 |
70,6 |
71,5 |
|
2003-2004 |
213 |
2 909 |
25 |
1 047 |
89,5 |
73,5 |
74,4 |
|
2004-2005 |
258 |
2 819 |
24 |
1 027 |
91,5 |
73,3 |
74,5 |
|
2005-2006 |
247 |
2 961 |
33 |
1 087 |
88,2 |
73,1 |
74,1 |
|
2006-2007 |
263 |
2 902 |
41 |
1 312 |
86,5 |
68,9 |
70,1 |
|
2007-2008 |
285 |
2 855 |
38 |
1 264 |
88,2 |
69,3 |
70,7 |
|
2008-2009 |
276 |
2 767 |
38 |
1 338 |
87,9 |
67,4 |
68,9 |
Libération-cond, totale |
1999-2000 |
195 |
1 974 |
84 |
2 739 |
69,9 |
41,9 |
43,4 |
|
2000-2001 |
173 |
1 641 |
57 |
2 407 |
75,2 |
40,5 |
42,4 |
|
2001-2002 |
148 |
1 512 |
53 |
2 128 |
73,6 |
41,5 |
43,2 |
|
2002-2003 |
113 |
1 391 |
57 |
1 965 |
66,5 |
41,4 |
42,7 |
|
2003-2004 |
156 |
1 449 |
48 |
1 897 |
76,5 |
43,3 |
45,2 |
|
2004-2005 |
155 |
1 376 |
72 |
1 750 |
68,3 |
44,0 |
45,7 |
|
2005-2006 |
168 |
1 486 |
67 |
1 958 |
71,5 |
43,1 |
45,0 |
|
2006-2007 |
168 |
1 450 |
82 |
2 058 |
67,2 |
41,3 |
43,1 |
|
2007-2008 |
168 |
1 398 |
70 |
2 008 |
70,6 |
41,0 |
43,0 |
|
2008-2009 |
209 |
1 427 |
60 |
2 018 |
77,7 |
41,4 |
44,0 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a diminué en 2008-2009
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Le taux d'octroi de semi-liberté a diminué chez les délinquants autochtones et non autochtones en 2008-2009. Cependant, le taux d'octroi chez les délinquants autochtones était inférieur à celui des délinquants non autochtones.
- Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale chez les délinquants autochtones a diminué en 2008-2009, tandis que celui des délinquants non autochtones a augmenté.
Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Type de libération |
Année |
Autochtones |
Non Autochtones |
Nbre total |
||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'octrois |
Nombre de refus |
Taux d'octroi (%) |
Nombre d'octrois |
Nombre de refus |
Taux d'octroi |
|||
Mise en semi-liberté |
1999-2000 |
533 |
230 |
69,9 |
3 307 |
1 236 |
72,8 |
5 306 |
|
2000-2001 |
531 |
194 |
73,2 |
2 929 |
1 158 |
71,7 |
4 812 |
|
2001-2002 |
479 |
163 |
74,6 |
2 691 |
1 094 |
71,1 |
4 427 |
|
2002-2003 |
484 |
178 |
73,1 |
2 542 |
1 027 |
71,2 |
4 231 |
|
2003-2004 |
495 |
157 |
75,9 |
2 627 |
915 |
74,2 |
4 194 |
|
2004-2005 |
487 |
149 |
76,6 |
2 590 |
902 |
74,2 |
4 128 |
|
2005-2006 |
570 |
194 |
74,6 |
2 638 |
926 |
74,1 |
4 328 |
|
2006-2007 |
514 |
243 |
67,9 |
2 651 |
1 110 |
70,5 |
4 518 |
|
2007-2008 |
477 |
209 |
69,5 |
2 663 |
1 093 |
70,9 |
4 442 |
|
2008-2009 |
445 |
243 |
64,7 |
2 598 |
1 133 |
69,6 |
4 419 |
Libération cond, totale |
1999-2000 |
245 |
443 |
35,6 |
1 924 |
2 380 |
44,7 |
4 992 |
|
2000-2001 |
207 |
366 |
36,1 |
1 607 |
2 098 |
43,4 |
4 278 |
|
2001-2002 |
185 |
314 |
37,1 |
1 475 |
1 867 |
44,1 |
3 841 |
|
2002-2003 |
173 |
323 |
34,9 |
1 331 |
1 699 |
43,9 |
3 526 |
|
2003-2004 |
197 |
290 |
40,5 |
1 408 |
1 655 |
46,0 |
3 550 |
|
2004-2005 |
187 |
287 |
39,5 |
1 344 |
1 535 |
46,7 |
3 353 |
|
2005-2006 |
195 |
372 |
34,4 |
1 459 |
1 653 |
46,9 |
3 679 |
|
2006-2007 |
154 |
375 |
29,1 |
1 464 |
1 765 |
45,3 |
3 758 |
|
2007-2008 |
162 |
331 |
32,9 |
1 404 |
1 747 |
44,6 |
3 644 |
|
2008-2009 |
149 |
354 |
29,6 |
1 487 |
1 724 |
46,3 |
3 714 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Le nombre d'audiences de libération conditionnelle avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a diminué pour une troisième année de suite
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- En 2008-2009, 36,4 % de toutes les audiences de contrevenants autochtones se sont déroulées en présence d'un conseiller culturel autochtone.
- En 2008-2009, 418 audiences de contrevenants autochtones se sont déroulées en présence d'un conseiller culturel autochtone, comparativement à 278 en 1999-2000.
- Sur les 478 audiences tenues en présence d'un conseiller culturel autochtone en 2008-2009, 60 (12,6 %) étaient des audiences pour des contrevenants non autochtones.
Nota
La Commission a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Année |
Audiences tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone |
||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones |
Non Autochtones |
Total |
|||||||
Total des audiences |
Avec conseiller culturel |
Total des audiences |
Avec conseiller culturel |
Total des audiences |
Avec conseiller culturel |
||||
|
Nbre |
Nbre |
% |
Nbre |
Nbre |
% |
Nbre |
Nbre |
% |
1999-2000 |
1 248 |
278 |
22,3 |
5 581 |
14 |
0,3 |
6 829 |
292 |
4,3 |
2000-2001 |
1 141 |
329 |
28,8 |
5 254 |
35 |
0,7 |
6 395 |
364 |
5,7 |
2001-2002 |
1 113 |
429 |
38,5 |
4 761 |
43 |
0,9 |
5 874 |
472 |
8,0 |
2002-2003 |
1 179 |
477 |
40,5 |
5 018 |
51 |
1,0 |
6 197 |
528 |
8,5 |
2003-2004 |
1 234 |
552 |
44,7 |
5 117 |
71 |
1,4 |
6 351 |
623 |
9,8 |
2004-2005 |
1 295 |
616 |
47,6 |
5 080 |
96 |
1,9 |
6 375 |
712 |
11,2 |
2005-2006 |
1 356 |
643 |
47,4 |
5 219 |
99 |
1,9 |
6 575 |
742 |
11,3 |
2006-2007 |
1 308 |
598 |
45,7 |
5 326 |
87 |
1,6 |
6 634 |
685 |
10,3 |
2007-2008 |
1 199 |
465 |
33,8 |
4 800 |
56 |
1,2 |
5 999 |
521 |
8,7 |
2008-2009 |
1 149 |
418 |
36,4 |
4 482 |
60 |
1,3 |
5 631 |
478 |
8,5 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
La Commission a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Les délinquants purgent environ 40 % de leur peine Avant leur libération conditionnelle totale
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- La proportion de la peine purgée avant la première libération conditionnelle totale était de 38,3 % en 2008-2009.
- En 2008-2009, les délinquantes ont purgé en moyenne 2,4 % de moins de leur peine avant d'obtenir une première libération conditionnelle totale et 4,2 % de moins de leur peine avant une première semi-liberté par rapport aux délinquants de sexe masculin (36,2 % comparativement à 38,6 % et 28,1 % par rapport à 32,3 % respectivement).
- Le pourcentage de la peine purgée avant une première libération conditionnelle totale sous surveillance a très peu changé depuis 1999-2000.
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Année |
Type de libération |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté |
Première libération conditionnelle totale |
|||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|
|
Proportion de la peine purgée |
|||||
1999-2000 |
24,8 |
31,2 |
30,7 |
37,4 |
39,5 |
39,4 |
2000-2001 |
26,0 |
31,2 |
30,7 |
36,8 |
39,3 |
39,0 |
2001-2002 |
26,8 |
32,0 |
31,6 |
36,6 |
39,1 |
38,8 |
2002-2003 |
26,9 |
31,5 |
31,1 |
37,4 |
39,0 |
38,8 |
2003-2004 |
27,5 |
33,4 |
33,0 |
37,5 |
39,6 |
39,4 |
2004-2005 |
28,8 |
33,3 |
32,9 |
37,2 |
39,6 |
39,4 |
2005-2006 |
28,5 |
33,0 |
32,6 |
36,1 |
39,3 |
39,0 |
2006-2007 |
27,4 |
33,2 |
32,6 |
36,9 |
39,3 |
39,1 |
2007-2008 |
30,3 |
32,3 |
32,1 |
37,1 |
38,2 |
38,1 |
2008-2009 |
28,1 |
32,3 |
31,8 |
36,2 |
38,6 |
38,3 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- En 2008-2009, la proportion de la peine purgée avant la première libération conditionnelle totale était moindre chez les délinquants non autochtones que chez les Autochtones (38,1 % contre 41,3 %).
- De même, durant cette période, les délinquants non autochtones ont purgé une moins grande partie de leur peine avant d'être mis en semi-liberté pour la première fois, soit 31,0 % comparativement à 38,0 % pour les Autochtones.
- Sur les 102 délinquants autochtones mis en liberté conditionnelle totale pour la première fois en 2008-2009, 47,1 % l'ont été à l'issue d'une procédure d'examen expéditif, comparativement à 68,9 % des non Autochtones.
- Pour ce qui est des 214 délinquants autochtones ayant obtenu une mise en semi-liberté pour la première fois durant cette même année, c'est 32,7 % d'entre eux qui avaient eu droit à une procédure d'examen expéditif, contre 55,3 % des non Autochtones.
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Année |
Type de libération |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté |
Première libération conditionnelle totale |
|||||
Autochtones |
Non Autochtones |
Total |
Autochtones |
Non Autochtones |
Total |
|
|
Proportion de la peine purgée |
|||||
1999-2000 |
34,6 |
30,1 |
30,7 |
41,6 |
39,1 |
39,4 |
2000-2001 |
34,2 |
30,1 |
30,7 |
40,1 |
38,9 |
39,0 |
2001-2002 |
37,1 |
30,7 |
31,6 |
42,7 |
38,4 |
38,8 |
2002-2003 |
35,4 |
30,4 |
31,1 |
40,6 |
38,6 |
38,8 |
2003-2004 |
38,8 |
31,9 |
33,0 |
42,9 |
38,9 |
39,4 |
2004-2005 |
37,2 |
32,1 |
32,9 |
42,1 |
39,0 |
39,4 |
2005-2006 |
36,6 |
31,9 |
32,6 |
42,4 |
38,5 |
39,0 |
2006-2007 |
37,5 |
31,9 |
32,6 |
40,9 |
38,9 |
39,1 |
2007-2008 |
38,5 |
31,2 |
32,1 |
40,8 |
37,8 |
38,1 |
2008-2009 |
38,0 |
31,0 |
31,8 |
41,3 |
38,1 |
38,3 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semiliberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- En 2008-2009, la partie de la peine purgée avant que débute la première période de liberté conditionnelle totale a été plus grande chez les hommes que chez les femmes (38,6 % comparativement à 36,2 %).
- Au cours de la même année, les femmes ont purgé un pourcentage moindre de leur peine avant leur première mise en semi-liberté, soit 28,1 %, contre 32,3 % pour les hommes.
- Sur les 1 256 femmes ayant obtenu une libération conditionnelle totale depuis 1999-2000, 72,5 % ont bénéficié de la procédure d'examen expéditif, comparativement à seulement 61,2 % des 11 430 hommes mis en liberté conditionnelle totale.
- Si l'on compare les chiffres concernant la première mise en semi-liberté depuis 1999-2000, on constate qu'une plus grande proportion de femmes l'ont obtenue au terme d'une procédure d'examen expéditif (61,6 % contre 45,0 % pour les hommes).
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semiliberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Année |
Type de libération |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté |
Première libération conditionnelle totale |
|||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|
|
Proportion de la peine purgée |
|||||
1999-2000 |
24,8 |
31,2 |
30,7 |
37,4 |
39,5 |
39,4 |
2000-2001 |
26,0 |
31,2 |
30,7 |
36,8 |
39,3 |
39,0 |
2001-2002 |
26,8 |
32,0 |
31,6 |
36,6 |
39,1 |
38,8 |
2002-2003 |
26,9 |
31,5 |
31,1 |
37,4 |
39,0 |
38,8 |
2003-2004 |
27,5 |
33,4 |
33,0 |
37,5 |
39,6 |
39,4 |
2004-2005 |
28,8 |
33,3 |
32,9 |
37,2 |
39,6 |
39,4 |
2005-2006 |
28,5 |
33,0 |
32,6 |
36,1 |
39,3 |
39,0 |
2006-2007 |
27,4 |
33,2 |
32,6 |
36,9 |
39,3 |
39,1 |
2007-2008 |
30,3 |
32,3 |
32,1 |
37,1 |
38,2 |
38,1 |
2008-2009 |
28,1 |
32,3 |
31,8 |
36,2 |
38,6 |
38,3 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
La grande majorité des délinquants sous responsabilité fédérale Mènent à bien leur semi-liberté
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Depuis 1999-2000, plus de 80 % des semi-libertés de ressort fédéral ont été menées à bien.
- Le nombre de semi-libertés ayant pris fin (calculé selon l'année à laquelle s'est terminée la période de surveillance) était de 3 073 en 2008-2009.
- En 2008-2009, 2,8 % des périodes de semi-liberté ont pris fin à la suite de la perpétration d'une infraction sans violence, et 0,5 % à cause d'une récidive accompagnée de violence.
- Toujours en 2008-2009, on a enregistré un plus haut pourcentage de semi-libertés menées à bien chez les hommes que chez les femmes (85,0 % contre 80,4 %).
Nota
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une semi-liberté a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Résultat des mises |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Menées à bien |
||||||||||
Proc. ordinaire |
1 875 |
82,7 |
1 740 |
81,4 |
1 785 |
81,6 |
1 705 |
81,2 |
1 783 |
84,4 |
Examen expéditif |
673 |
80,5 |
743 |
82,1 |
762 |
81,8 |
812 |
82,1 |
814 |
84,7 |
Total |
2 548 |
82,1 |
2 483 |
81,6 |
2 547 |
81,7 |
2 517 |
81,5 |
2 597 |
84,5 |
Révoquées pour violation des conditions* |
||||||||||
Proc. ordinaire |
295 |
13,0 |
313 |
14,6 |
279 |
12,8 |
302 |
14,4 |
274 |
13,0 |
Examen expéditif |
102 |
12,2 |
84 |
9,3 |
102 |
11,0 |
122 |
12,3 |
101 |
10,5 |
Total |
397 |
12,8 |
397 |
13,0 |
381 |
12,2 |
424 |
13,7 |
375 |
12,2 |
Révoquées pour infraction sans violence |
||||||||||
Proc. ordinaire |
79 |
3,5 |
69 |
3,2 |
101 |
4,6 |
78 |
3,7 |
43 |
2,0 |
Examen expéditif |
57 |
6,8 |
73 |
8,1 |
66 |
7,1 |
54 |
5,5 |
42 |
4,4 |
Total |
136 |
4,4 |
142 |
4,7 |
167 |
5,4 |
132 |
4,3 |
85 |
2,8 |
Révoquées pour infraction avec violence** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
18 |
0,8 |
16 |
0,7 |
22 |
1,0 |
14 |
0,7 |
12 |
0,6 |
Examen expéditif |
4 |
0,5 |
5 |
0,6 |
1 |
0,1 |
1 |
0,1 |
4 |
0,4 |
Total |
22 |
0,7 |
21 |
0,7 |
23 |
0,7 |
15 |
0,5 |
16 |
0,5 |
Total |
||||||||||
Proc. ordinaire |
2 267 |
73,1 |
2 138 |
70,3 |
2 187 |
70,1 |
2 099 |
68,0 |
2 112 |
68,7 |
Examen expéditif |
836 |
26,9 |
905 |
29,7 |
931 |
29,9 |
989 |
32,0 |
961 |
31,3 |
Total |
3 103 |
100,0 |
3 043 |
100,0 |
3 118 |
100,0 |
3 088 |
100,0 |
3 073 |
100,0 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Les mises en semi-liberté révoquées pour violation des conditions incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants deviennent normalement admissibles à la mise en semi-liberté six mois avant la date d'admissibilité à la libération conditionnelle totale. Ceux qui ont droit à la procédure d'examen expéditif deviennent admissibles après six mois ou, si elle est supérieure, une période équivalant au sixième de la peine.
La majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur liberté conditionnelle totale
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Le pourcentage de libertés conditionnelles totales qui ont été menées à bien a augmenté en 2008-2009.
- En 2008-2009, 6,7 % des périodes de liberté conditionnelle totale ont pris fin à cause d'une récidive sans violence, et 0,8 % à la suite de la perpétration d'une infraction accompagnée de violence.
- En 2008-2009, le pourcentage de libertés conditionnelles totales menées à bien a été plus elevé chez les femmes et les hommes, soit respectivement 75,5 % et 73,2 %.
- Le nombre de libertés conditionnelles totales ayant pris fin (calculé selon l'année à laquelle s'est terminée la période de surveillance) était de 1 441 en 2008-2009.
Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté conditionnelle totale a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Ces données n'incluent pas celles se rapportant aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité ou à une peine d'une durée indéterminée puisque ceux-ci, par définition, demeurent sous surveillance leur vie durant.
Résultat des libérations* |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Menées à bien |
||||||||||
Proc. ordinaire |
464 |
73,2 |
466 |
73,7 |
417 |
71,5 |
441 |
73,5 |
415 |
76,3 |
Examen expéditif |
614 |
70,9 |
548 |
66,2 |
582 |
68,6 |
581 |
69,6 |
643 |
71,7 |
Total |
1 078 |
71,9 |
1 014 |
69,5 |
999 |
69,8 |
1 022 |
71,2 |
1 058 |
73,4 |
Révoquées pour violation des conditions** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
107 |
16,9 |
111 |
17,6 |
106 |
18,2 |
110 |
18,3 |
88 |
16,2 |
Examen expéditif |
163 |
18,8 |
172 |
20,8 |
173 |
20,4 |
167 |
20,0 |
188 |
21,0 |
Total |
270 |
18,0 |
283 |
19,4 |
279 |
19,5 |
277 |
19,3 |
276 |
19,2 |
Révoquées pour infraction sans violence |
||||||||||
Proc. ordinaire |
43 |
6,8 |
41 |
6,5 |
49 |
8,4 |
38 |
6,3 |
32 |
5,9 |
Examen expéditif |
82 |
9,5 |
101 |
12,2 |
91 |
10,7 |
80 |
9,6 |
64 |
7,1 |
Total |
125 |
8,3 |
142 |
9,7 |
140 |
9,8 |
118 |
8,2 |
96 |
6,7 |
Révoquées pour infraction avec violence*** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
20 |
3,2 |
14 |
2,2 |
11 |
1,9 |
11 |
1,8 |
9 |
1,7 |
Examen expéditif |
7 |
0,8 |
7 |
0,8 |
3 |
0,4 |
7 |
0,8 |
2 |
0,2 |
Total |
27 |
1,8 |
21 |
1,4 |
14 |
1,0 |
18 |
1,3 |
11 |
0,8 |
Total |
||||||||||
Proc. ordinaire |
634 |
42,3 |
632 |
43,3 |
583 |
40,7 |
600 |
41,8 |
544 |
37,8 |
Examen expéditif |
866 |
57,7 |
828 |
56,7 |
849 |
59,3 |
835 |
58,2 |
897 |
62,2 |
Total |
1 500 |
100,0 |
1 460 |
100,0 |
1 432 |
100,0 |
1 435 |
100,0 |
1 441 |
100,0 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Cela ne comprend pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.
**Les libérations conditionnelles totales « révoquées pour violation des conditions ». incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger une partie de sa peine sous surveillance dans la collectivité. Normalement, le délinquant devient admissible à la libération conditionnelle totale après avoir purgé le tiers de la peine, jusqu'à concurrence de sept ans, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il purge une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire.
La majorité des délinquants mènent à bien leur liberté d'office
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Au cours des dix dernières années, le pourcentage de libertés d'office qui ont été menées à bien a varié entre 60,2 % et 60,3 %.
- En 2008-2009, 8,4 % des périodes de liberté d'office ont pris fin à cause de la perpétration d'une infraction sans violence, et 1,3 % par suite d'une récidive avec violence.
- Le pourcentage de libertés d'office menées à bien a été plus élevé chez les femmes (73,1 %) que chez les hommes (59,6 %) en 2008-2009.
Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté d'office a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Résultat des libérations d'office |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Menées à bien |
3 143 |
58,0 |
3 245 |
58,5 |
3 271 |
58,3 |
3 396 |
58,6 |
3 499 |
60,3 |
Révoquées pour violation des cond.* |
1 612 |
29,7 |
1 653 |
29,8 |
1 651 |
29,5 |
1 733 |
29,9 |
1 744 |
30,0 |
Révoquées pour infract. sans violence |
530 |
9,8 |
519 |
9,4 |
543 |
9,7 |
541 |
9,3 |
489 |
8,4 |
Révoquées pour infract. avec violence** |
137 |
2,5 |
132 |
2,4 |
141 |
2,5 |
129 |
2,2 |
75 |
1,3 |
Total |
5 422 |
100,0 |
5 549 |
100,0 |
5 606 |
100,0 |
5 799 |
100,0 |
5 807 |
100,0 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Depuis 1999-2000, on note une baisse du taux de condamnation pour infraction avec violence** chez les délinquants sous surveillance dans la collectivité.
- Les délinquants qui bénéficient d'une forme discrétionnaire de liberté (liberté conditionnelle totale ou semi-liberté) sont moins susceptibles que les libérés d'office d'être reconnus coupables d'une infraction accompagnée de violence pendant leur période de surveillance.
Nota
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La ligne reliant 2007-2008 à 2008-2009 est en pointillé pour signaler que le chiffre indiqué est en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de délais dans le processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Année |
Nombre de condamnations pour infraction avec violence |
Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance* |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Semiliberté |
Liberté cond. totale |
Liberté d'office |
Total |
Semiliberté |
Liberté cond. Totale |
Liberté d'office |
|
1999-2000 |
58 |
47 |
160 |
265 |
37 |
10 |
57 |
2000-2001 |
35 |
40 |
167 |
242 |
25 |
9 |
60 |
2001-2002 |
33 |
33 |
149 |
215 |
25 |
8 |
52 |
2002-2003 |
23 |
27 |
148 |
198 |
18 |
7 |
51 |
2003-2004 |
20 |
21 |
149 |
190 |
15 |
5 |
50 |
2004-2005 |
22 |
28 |
137 |
187 |
18 |
7 |
46 |
2005-2006 |
21 |
21 |
132 |
174 |
15 |
5 |
43 |
2006-2007 |
23 |
14 |
141 |
178 |
17 |
4 |
44 |
2007-2008 |
17 |
18 |
129 |
164 |
13 |
5 |
41 |
2008-2009** |
16 |
10 |
73 |
99 |
13 |
3 |
22 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les chiffres indiqués sont en deçà des nombres réels de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La catégorie semi-liberté comprend les délinquants qui purgent une peine d'une durée déterminée et indéterminée.
Plus de 25 % des délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée n'ont pas fait l'objet d'un examen de libération conditionnelle
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Parmi les délinquants qui ont commencé à purger une peine d'une durée déterminée entre le 1er avril 1998 et le 31 mars 2003 et qui ont fini de la purger au plus tard le 31 mars 2009 :
- 29,7 % n'ont pas comparu devant la Commission nationale des libérations conditionnelles durant leur peine pour obtenir une décision parce qu'ils ont renoncé à tous leurs examens de libération conditionnelle ou les ont fait reporter jusqu'à ce qu'ils atteignent la date prévue pour leur libération d'office, ou ont retiré toutes leurs demandes de libération conditionnelle.
- 20,4 % ont comparu devant la commission des libérations conditionnelles pendant leur peine et se sont vu refuser chaque fois la libération conditionnelle.
- 49,9 % ont obtenu la libération conditionnelle dans le courant de leur peine.
Nota
*Les données comprennent seulement les délinquants qui ont commencé à purger leur peine d'une durée déterminée durant l'exercice indiqué (qui va du 1er avril au 31 mars de l'année suivante) et ont fini de la purger au plus tard le 31 mars 2009.
|
Année à laquelle la peine a débuté |
|||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1998-1999 |
1999-2000 |
2000-2001 |
2001-2002 |
2002-2003 |
||||||
|
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Examen par la CNLC |
3 197 |
78,8 |
2 887 |
77,1 |
2 727 |
74,9 |
2 441 |
69,7 |
2 471 |
70,3 |
Octroi de la libération |
2 314 |
57,0 |
2 084 |
55,6 |
1 902 |
52,2 |
1 689 |
48,2 |
1 754 |
49,9 |
Refus de la libération conditionnelle |
883 |
21,8 |
803 |
21,4 |
825 |
22,6 |
752 |
21,5 |
717 |
20,4 |
Pas d'examen* |
860 |
21,2 |
858 |
22,9 |
916 |
25,1 |
1 063 |
30,3 |
1 042 |
29,7 |
Total des peines |
4 057 |
100,0 |
3 745 |
100,0 |
3 643 |
100,0 |
3 504 |
100,0 |
3 513 |
100,0 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Il s'agit de peines d'une durée déterminée au cours desquelles le délinquant a renoncé à tous ses examens de libération conditionnelle ou les a fait reporter jusqu'à ce qu'il atteigne la date prévue pour sa libération d'office, ou a retiré toutes ses demandes de libération conditionnelle.
Les données comprennent seulement les délinquants qui ont commencé à purger leur peine d'une durée déterminée durant l'exercice indiqué (qui va du 1er avril au 31 mars de l'année suivante) et ont fini de la purger au plus tard le 31 mars 2009.
Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir A diminué depuis 1999-2000
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 1999-2000 à 2008-009, le nombre de délinquants qui ont obtenu la permission de sortir avec ou sans escorte a diminué, et le nombre de délinquants qui ont obtenu un placement à l'extérieur à diminué de 74 % au cours de la même période, passant de 822 en 1999-2000 à 214 en 2008-2009.
- Le taux de réussite est de plus de 99 % pour les placements à l'extérieur et pour les permissions de sortir avec ou sans escorte.
Nota
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.
Année |
Permissions de sortir |
Placements à l'extérieur |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
Avec escorte |
Sans escorte |
|||||
|
Nbre de délinquants |
Nbre de permis |
Nbre de délinquants |
Nbre de permis |
Nbre de délinquants |
Nbre de permis |
1999-2000 |
3 502 |
40 595 |
1 161 |
7 357 |
822 |
2 139 |
2000-2001 |
3 136 |
34 155 |
1 067 |
6 566 |
644 |
1 722 |
2001-2002 |
2 873 |
29 998 |
825 |
5 130 |
589 |
1 332 |
2002-2003 |
2 712 |
34 088 |
713 |
4 870 |
577 |
1 307 |
2003-2004 |
2 688 |
38 048 |
708 |
4 097 |
475 |
1 017 |
2004-2005 |
2 518 |
35 251 |
518 |
3 580 |
321 |
747 |
2005-2006 |
2 568 |
37 074 |
500 |
3 044 |
352 |
986 |
2006-2007 |
2 524 |
39 603 |
498 |
4 148 |
333 |
717 |
2007-2008 |
2 504 |
41 434 |
465 |
3 779 |
294 |
596 |
2008-2009 |
2 308 |
36 120 |
433 |
3 748 |
214 |
577 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Étant donné qu'un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée, le nombre total de permis de sortie et de placements à l'extérieur obtenus pendant cette période est également indiqué.
Section E : Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
Le nombre d'examens de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération a fluctué au cours des cinq dernières années
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Le nombre d'examens initiaux de cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération a atteint un chiffre record en 1995-1996, et ce nombre a fluctué à des niveaux moins élevés au cours des années qui ont suivi.
- Sur les 4 628 examens initiaux de cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération qui ont été effectués depuis 1994-1995, 92,0 % ont abouti à une ordonnance de maintien en incarcération.
- Depuis les cinq dernières années, 15 délinquantes ont fait l'objet d'un renvoi en vue d'un maintien en incarcération, et 13 ont été maintenues en incarcération.
- En 2008-2009, les délinquants autochtones représentaient 19,6 % des délinquants en détention purgeant une peine d'une durée déterminée alors qu'ils représentaient 40,1 % des délinquants ayant fait l'objet d'un renvoi en vue d'un éventuel maintien en incarcération et 39,8 % des délinquants maintenus en incarcération.
Nota
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
Résultats des examens initiaux de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération |
|||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année |
Maintien en incarcération |
Libération d'office |
Total |
Total |
|||||||
Aut. |
Non - Aut. |
Total |
% |
Aut. |
Non - Aut. |
Total |
% |
Aut. |
Non - Aut. |
||
1994-1995 |
96 |
314 |
410 |
92,3 |
8 |
26 |
34 |
7,7 |
104 |
340 |
444 |
1995-1996 |
143 |
341 |
484 |
91,3 |
13 |
33 |
46 |
8,7 |
156 |
374 |
530 |
1996-1997 |
106 |
325 |
431 |
93,3 |
10 |
21 |
31 |
6,7 |
116 |
346 |
462 |
1997-1998 |
78 |
234 |
312 |
93,1 |
9 |
14 |
23 |
6,9 |
87 |
248 |
335 |
1998-1999 |
80 |
154 |
234 |
91,4 |
3 |
19 |
22 |
8,6 |
83 |
173 |
256 |
1999-2000 |
80 |
128 |
208 |
93,7 |
3 |
11 |
14 |
6,3 |
83 |
139 |
222 |
2000-2001 |
68 |
147 |
215 |
93,9 |
6 |
8 |
14 |
6,1 |
74 |
155 |
229 |
2001-2002 |
72 |
185 |
257 |
94,5 |
2 |
13 |
15 |
5,5 |
74 |
198 |
272 |
2002-2003 |
81 |
164 |
245 |
86,3 |
14 |
25 |
39 |
13,7 |
95 |
189 |
284 |
2003-2004 |
69 |
210 |
279 |
92,1 |
8 |
16 |
24 |
7,9 |
77 |
226 |
303 |
2004-2005 |
69 |
156 |
225 |
91,1 |
6 |
16 |
22 |
8,9 |
75 |
172 |
247 |
2005-2006 |
73 |
160 |
233 |
89,3 |
11 |
17 |
28 |
10,7 |
84 |
177 |
261 |
2006-2007 |
66 |
156 |
222 |
88,8 |
4 |
24 |
28 |
11,2 |
70 |
180 |
250 |
2007-2008 |
85 |
163 |
248 |
93,2 |
6 |
12 |
18 |
6,8 |
91 |
175 |
266 |
2008-2009 |
102 |
154 |
256 |
95,9 |
5 |
6 |
11 |
4,1 |
107 |
160 |
267 |
Total |
1 268 |
2 991 |
4 259 |
92,0 |
108 |
261 |
359 |
8,0 |
1 376 |
3 252 |
4 628 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
À l'issue de 83 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
Source : Service correctionnel du Canada.
- Depuis la première audience de révision judiciaire en 1987, 173 décisions ont été rendues par les tribunaux.
- Dans 82,7 % des cas, la décision a été de réduire la période que le délinquant doit passer en détention avant d'être admissible à la libération conditionnelle.
- Les tribunaux ont rendu une décision à l'égard de 17,5 % des délinquants admissibles à une révision judiciaire.
- Sur les 143 délinquants dont la date d'admissibilité à la libération conditionnelle a été avancée, 140 ont atteint la nouvelle date d'admissibilité fixée à l'issue de l'audience, et, parmi ces délinquants, 130 ont été mis en liberté conditionnelle et 101 sont actuellement sous surveillance dans la collectivité*.
- Toute proportion gardée, les délinquants condamnés pour meurtre au deuxième degré (86 %) ont été plus nombreux que les auteurs de meurtres au premier degré (82 %) à obtenir une réduction de la période d'inadmissibilité à la libération conditionnelle.
Nota
*Quatorze (14) des 130 délinquants ayant bénéficié d'une libération conditionnelle sont retournés en détention, 11 sont décédés, un a été libéré sous caution et trois délinquants ont été déportés.
La révision judiciaire est une procédure suivant laquelle un délinquant déclaré coupable de meurtre demande au tribunal de réduire la période à purger avant d'être admissible à la libération conditionnelle. Les délinquants peuvent faire une demande une fois qu'ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Les procédures de révision judiciaire s'appliquent aux délinquants reconnus coupables de meurtre au premier degré sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans ainsi qu'aux délinquants condamnés à purger une peine d'emprisonnement à perpétuité pour meurtre au deuxième degré sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 15 ans.
Province ou territoire où a eu |
Réduction par le tribunal de |
Réduction refusée |
Total |
|||
---|---|---|---|---|---|---|
Meurtre au 1er degré |
Meurtre au 2e |
Meurtre au 1er |
Meurtre au 2e |
Meurtre au 1er |
Meurtre au 2e |
|
Territoires du Nord-Ouest |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nunavut |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Yukon |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Terre-Neuve-et-Labrador |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nouvelle-Écosse |
0 |
1 |
1 |
0 |
1 |
1 |
Nouveau-Brunswick |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
Québec |
58 |
15 |
5 |
2 |
63 |
17 |
Ontario |
21 |
0 |
10 |
1 |
31 |
1 |
Manitoba |
7 |
2 |
1 |
0 |
8 |
2 |
Saskatchewan |
6 |
0 |
2 |
0 |
8 |
0 |
Alberta |
16 |
0 |
4 |
0 |
20 |
0 |
Colombie-Britannique |
15 |
1 |
4 |
0 |
19 |
1 |
Total partiel |
124 |
19 |
27 |
3 |
151 |
22 |
Total |
143 |
30 |
173 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Ces chiffres représentent les nombres totaux de décisions au 12 avril 2009.
La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.
Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux s'est stabilisé ces quatre dernières années
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 12 avril 2009, 488 délinquants avaient été désignés comme délinquants dangereux (DD) depuis 1978. Soixante-dix-huit pour cent (78 %) d'entre eux ont présentement à leur dossier au moins une condamnation pour infraction sexuelle.
- Quatre cent quinze (415) DD sont actuellement sous surveillance active et 99 % d'entre eux purgent des peines d'une durée indéterminée.
- Trois cent quatre-vingt-quinze (395) des 415 DD sous surveillance active étaient incarcérés (soit environ 3 % de l'ensemble de la population carcérale fédérale), un a été déporté, un s'est évadé, un est en détention temporaire et 17 font l'objet de surveillance au sein de la collectivité.
- Aucune délinquante n'est actuellement désignée à titre de délinquante dangereuse.
- Les délinquants autochtones représentent 24,0 % des DD et 17,2 % de l'ensemble de la population carcérale fédérale.
Nota
*Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Le graphique ci-dessus donne un aperçu de la population carcérale en date du 12 avril 2009. Elle comprenait alors un délinquant dangereux, qui a été déclaré comme tel le 3 avril 2009. Toutefois, les données du graphique ne tiennent pas compte de ce délinquant (voir plutôt le tableau de la page suivante).
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.
Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux. Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d'une durée indéterminée parce qu'elle a commis un crime particulièrement violent ou qu'elle commet à répétition des actes violents et graves, si l'on juge qu'il y a peu de chance pour qu'à l'avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l'article 752 du Code criminel). Jusqu'en août 1997, il était possible d'infliger une peine d'une durée déterminée aux criminels déclarés délinquants dangereux. Il y a encore 41 délinquants sexuels dangereux et 9 repris de justice sous la responsabilité des autorités fédérales.
Province ou territoire où a eu lieu la déclaration |
Toutes les déclaration (depuis 1978) |
Délinquants dangereux purgeant encore une peine |
||
---|---|---|---|---|
Peine d'une durée indéterminée |
Peine d'une durée déterminée |
Total |
||
Terre-Neuve-et-Labrador |
11 |
9 |
0 |
9 |
Nouvelle-Écosse |
17 |
15 |
0 |
15 |
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nouveau-Brunswick |
8 |
7 |
0 |
7 |
Québec |
55 |
50 |
1 |
51 |
Ontario |
199 |
166 |
1 |
167 |
Manitoba |
9 |
8 |
0 |
8 |
Saskatchewan |
40 |
34 |
1 |
35 |
Alberta |
38 |
31 |
0 |
31 |
Colombie-Britannique |
105 |
85 |
1 |
86 |
Yukon |
1 |
1 |
0 |
1 |
Territoires du Nord-Ouest |
5 |
5 |
0 |
5 |
Nunavut |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
488 |
411 |
4 |
415 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
Les nombres ont été relevés le 12 avril 2009.
Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont néanmoins compris dans le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.
La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 12 avril 2009, les tribunaux avaient rendu 577 ordonnances de surveillance de longue durée, dont 71,4 % imposaient une période de dix ans.
- Actuellement, 549 délinquants sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (délinquants à contrôler) et, de ce nombre, 394 (71,8 %) purgent une peine pour des infractions dont au moins une est de nature sexuelle.
- Il y a six femmes parmi les délinquants à contrôler.
- Actuellement, 290 contrevenants sont supervisés dans la communauté à la suite d'une ordonnance de surveillance à long terme. Ce nombre comprend 25 contrevenants détenus temporairement, quatre contrevenants qui ont été expulsés et trois contrevenants illégalement en liberté.
Nota
Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la communauté pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu' à dix ans.
Dix-sept contrevenants soumis à de telles mesures sont morts, neuf ont terminé leur période de supervision à long terme et un a été déclaré délinquant dangereux.
Province ou territoire où a été rendue l'ordonnance |
Durée de la période de surveillance ordonnée (années) |
Situation actuelle |
||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
10 |
Total |
En détention |
Sous* |
Période de OSLD |
OSLD** interrompue |
Total |
|
Terre-Neuve-et-Labrador |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
5 |
1 |
0 |
3 |
1 |
5 |
Nouvelle-Écosse |
0 |
0 |
0 |
3 |
0 |
0 |
0 |
10 |
13 |
4 |
0 |
8 |
1 |
13 |
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nouveau-Brunswick |
0 |
1 |
0 |
1 |
0 |
0 |
1 |
5 |
8 |
3 |
0 |
3 |
2 |
8 |
Québec |
0 |
1 |
0 |
33 |
6 |
16 |
5 |
107 |
168 |
78 |
7 |
69 |
6 |
160 |
Ontario |
0 |
0 |
1 |
7 |
4 |
12 |
10 |
122 |
156 |
55 |
5 |
81 |
7 |
148 |
Manitoba |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
2 |
1 |
21 |
26 |
9 |
1 |
14 |
1 |
25 |
Saskatchewan |
1 |
0 |
1 |
9 |
5 |
2 |
6 |
25 |
49 |
33 |
2 |
13 |
1 |
49 |
Alberta |
0 |
0 |
0 |
7 |
1 |
0 |
1 |
36 |
45 |
16 |
5 |
19 |
0 |
40 |
Colombie-Britannique |
0 |
0 |
0 |
7 |
3 |
4 |
4 |
73 |
91 |
41 |
5 |
39 |
2 |
87 |
Yukon |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
0 |
3 |
6 |
1 |
1 |
4 |
0 |
6 |
Territoires du Nord-Ouest |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
2 |
3 |
1 |
0 |
1 |
1 |
3 |
Nunavut |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
0 |
1 |
2 |
5 |
3 |
0 |
2 |
0 |
5 |
Total |
1 |
2 |
2 |
73 |
20 |
38 |
29 |
412 |
577 |
245 |
26 |
256 |
22 |
549 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota
*Cette catégorie comprend les délinquants qui sont actuellement sous surveillance après avoir été mis en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office.
**Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d'une nouvelle infraction qu'ils ont commise pendant qu'ils étaient sous surveillance en vertu d'une OSLD. Dans de tels cas, l'exécution de l'OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu'à la date d'expiration du mandat. Elle reprend ensuite, là où elle avait cessé.
Les nombres ont été relevés le 12 avril 2009.
Dix-sept contrevenants soumis à de telles mesures sont morts, dix ont terminé leur période de supervision à long terme et un a été déclaré délinquant dangereux.
Le nombre de demandes de réhabilitation traitées a augmenté
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
- Le nombre de demandes de réhabilitation traitées est passé de 25 021 en 2007-2008 à 40 428 en 2008-2009.
- Dans plus de 98 % des cas où la demande est acceptée, la réhabilitation est accordée.
- Près de 3,8 millions de Canadiens ont un casier judiciaire, mais moins de 11 % des personnes condamnées ont obtenu une réhabilitation. Depuis la création du processus de réhabilitation en 1970, 417 105 réhabilitations ont été octroyées ou délivrées.
Nota
*Source : Section des archives criminelles de la Gendarmerie royale du Canada, 2009.
La réhabilitation permet aux personnes déclarées coupables d'une infraction criminelle qui ont fini de purger leur peine et ont prouvé qu'elles vivent dans le respect des lois de faire sceller leur casier judiciaire. Avant de pouvoir présenter une demande de réhabilitation, il faut attendre trois ans après l'exécution de la peine si l'infraction commise était punissable par procédure sommaire, et cinq ans si elle était punissable par voie de mise en accusation.
Type de décision |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|
Octroi |
17 800 |
3 951 |
7 076 |
14 514 |
30 317 |
Délivrance |
4 745 |
4 402 |
7 672 |
10 332 |
9 311 |
Refus |
375 |
196 |
103 |
175 |
800 |
Nbre total d'octrois, de délivrances |
22 920 |
8 549 |
14 851 |
25 021 |
40 428 |
Pourcentage d'octroi et de délivrance |
98,4 |
97,7 |
99,3 |
99,3 |
98,0 |
Révocation* |
225 |
79 |
133 |
34 |
123 |
Annulation |
332 |
377 |
2 264 |
547 |
584 |
Nbre total de révocations et d'annulations |
557 |
456 |
2 397 |
581 |
707 |
Nbre cumulatif d'octrois et de délivrances** |
329 530 |
337 883 |
352 631 |
377 477 |
417 105 |
Nbre cumulatif de révocations et d'annulations** |
11 151 |
11 607 |
14 004 |
14 585 |
15 292 |
Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.
Nota
*Les révocations varient en fonction de la réaffectation des ressources en vue de traiter les arriérés.
**Les nombres cumulatifs remontent jusqu'à la création du processus de réhabilitation en vertu de la Loi sur le casier judiciaire, en 1970.
Lorsque le demandeur a été condamné pour une infraction punissable par procédure sommaire, la réhabilitation lui est délivrée si aucune condamnation n'est intervenue durant une période de trois ans après l'exécution de la peine. Si l'infraction était punissable par voie de mise en accusation (acte criminel), c'est la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) qui a le pouvoir d'octroyer la réhabilitation si le demandeur a eu une bonne conduite pendant cinq ans après l'exécution de la peine. La réhabilitation est automatiquement annulée si le réhabilité fait l'objet d'une nouvelle condamnation pour un acte criminel, ou une infraction mixte, sauf s'il est question de conduite avec facultés affaiblies ou avec une alcoolémie dépassant quatre-vingts milligrammes d'alcool, ou encore de défaut de fournir un échantillon d'haleine. La révocation est à la discrétion de la CNLC si le réhabilité est déclaré coupable d'une infraction punissable par procédure sommaire, ou s'il s'est mal conduit. La CNLC peut également annuler une réhabilitation lorsqu'elle est convaincue, à la lumière de renseignements nouveaux, que le réhabilité n'y était pas admissible à la date à laquelle elle lui a été accordée
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