2019 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
Date : septembre 2020
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2020.
No de cat. : PS1-3F-PDF
ISSN : 1713-1081
2019 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
Le présent document a été produit par le Comité de la statistique correctionnelle du portefeuille ministériel de Sécurité publique Canada, lequel se compose de représentants de Sécurité publique Canada, du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, du Bureau de l'enquêteur correctionnel et du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada).
Table des matières
- Préface
- Partenaires participants
- Section A. Contexte – la criminalité et le système de justice pénale
- Le taux de crimes déclarés par la police a diminué.
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord.
- Le Canada a un taux d'incarcération inférieur à la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest.
- Le taux d'incarcération au Canada a diminué.
- Le taux d'adultes accusés a diminué.
- La conduite avec facultés affaiblies, les voies de fait simples et le vol sont les trois affaires les plus fréquentes devant les tribunaux pour adultes.
- La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes.
- Un nombre relativement peu élevé de causes entraînant un verdict de culpabilité conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux.
- Le taux de jeunes accusés a diminué au cours des dix dernières années.
- La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse est les voies de fait simples.
- La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation.
- Section B. Administration des services correctionnels
- Les dépenses pour les services correctionnels ont augmenté.
- Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention.
- Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté.
- Le nombre d'employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre d'employés du Bureau de l'enquêteur correctionnel
- Les soins de santé sont le sujet sur lequel les délinquants portent le plus souvent plainte au Bureau de l'enquêteur correctionnel
- Section C. La population des délinquants
- Les délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de délinquants en détention.
- Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux diminue.
- Au cours des dix derniers exercices, le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux qui découlent de la décision d'un tribunal a augmenté.
- Environ la moitié de la population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC purge une peine de moins de cinq ans.
- Le nombre de délinquants âgés admis dans les établissements fédéraux augmente.
- L'âge moyen à l'admission dans les établissements fédéraux est plus bas chez les délinquants autochtones
- 24 % des délinquants en détention ont 50 ans ou plus.
- 54 % des délinquants sont de race blanche.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants.
- La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les Autochtones que chez les non‑Autochtones.
- La majorité des détenus ont une cote de sécurité moyenne.
- Le nombre d'admissions dans un établissement fédéral en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée a diminué.
- Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 24 % de la population totale de délinquants.
- 70 % des délinquants purgent une peine pour une infraction avec violence.
- Le nombre de délinquants autochtones a augmenté.
- Le nombre total de placements en isolement préventif a augmenté.
- 75 % des placements en isolement préventif durent moins de 30 jours.
- Le nombre de délinquants décédés en établissement a augmenté.
- Le nombre d'évadés a diminué.
- Le nombre de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté.
- Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité est demeuré stable.
- Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté.
- Section D. Mise en liberté sous condition
- Le pourcentage de délinquants libérés d'office de pénitenciers fédéraux ou de pavillons de ressourcement a diminué.
- Le pourcentage de délinquants des pénitenciers fédéraux et des pavillons de ressourcement mis en semi-liberté a augmenté.
- Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale ont augmenté.
- Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont augmenté.
- Le nombre d'audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l'aide d'un Aîné a augmenté.
- La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle a diminué pour les femmes.
- Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle.
- Le taux d'achèvement des périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral est demeuré stable.
- Le taux d'achèvement des périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral est demeuré stable.
- Le taux d'achèvement des périodes de libération conditionnelle totale de ressort fédéral a diminué.
- Le taux d'achèvement des périodes de libération d'office est demeuré stable.
- Le nombre de délinquants qui obtiennent des permissions de sortir est demeuré stable.
- Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
- Le nombre d'examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération a diminué.
- À l'issue de 76 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée.
- Le nombre de délinquants désignés délinquants dangereux.
- La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans.
- Le nombre de demandes de suspension du casier reçues a diminué.
- Section F. Victimes d'un crime
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels et à des voies de fait a diminué en 2014.
- La plupart des victimes d'infractions avec violence ont moins de 30 ans.
- La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence.
- Le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a augmenté.
- 74 % des victimes inscrites étaient des victimes d'une infraction ayant causé la mort.
- 51 % des notifications aux victimes inscrites concernent les renseignements sur les permissions de sortir
- Les contacts de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes ont augmenté
- Les victimes qui présentent une déclaration lors d'une audience de la CLCC.
- Les victimes qui demandent l'accès au registre des décisions.
Préface
Le présent document donne un aperçu statistique du système correctionnel et du régime de mise en liberté sous condition. Il permet de placer ces données dans leur contexte en fournissant une description des tendances observées en matière de criminalité et dans le domaine de la justice pénale. Notre souci premier a été de présenter des données statistiques à caractère général d'une façon telle qu'elles puissent être facilement comprises par le grand public. C'est pourquoi le présent document se distingue à plusieurs égards d'un rapport statistique ordinaire.
- En premier lieu, la présentation visuelle des données statistiques est simple et aérée; sous chaque graphique figurent des points clés qui permettront au lecteur d'en dégager l'information pertinente.
- En second lieu, chaque graphique est accompagné d'un tableau contenant les chiffres qui correspondent à la figure. Le tableau comprend parfois des données supplémentaires; par exemple, il peut avoir trait à une période de cinq ans même si le graphique porte uniquement sur l'exercice le plus récent, comme la figure A2.
- En troisième lieu, les titres des graphiques et tableaux diffèrent des titres habituellement utilisés en statistique en ce qu'ils renseignent le lecteur sur la question traitée; ainsi, on lira « Le taux de crimes déclarés par la police a diminué » plutôt que « Taux de crimes déclarés par la police selon l'année et le type de crime ».
- En quatrième lieu, nous avons mis des notes uniquement lorsque nous les jugions essentielles à la compréhension des données statistiques.
- Enfin, la source des statistiques est indiquée sous chacun des graphiques et tableaux pour faciliter la recherche si le lecteur désire en savoir davantage sur le sujet.
L'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition est publié tous les ans depuis 1998. Les lecteurs sont priés de noter que certains chiffres publiés les années précédentes ont été révisés. En outre, le nombre total de délinquants variera un peu, selon les caractéristiques de l'ensemble de données.
En ce qui concerne les données policières sur la criminalité obtenues auprès de Statistique Canada, jusqu'à la fin des années 1980, le programme de Déclaration uniforme de la criminalité (DUC) fournissait le total du nombre d'incidents signalés à la police et du nombre de personnes ayant été reconnues coupables par type d'infraction. Depuis que la consignation de microdonnées est possible, la DUC est devenue une déclaration fondée sur les incidents (DUC2), permettant ainsi de faire la collecte d'information approfondie sur chaque incident criminel. En raison des mises à jour apportées à cette déclaration et des révisions effectuées aux définitions d'infraction avec violence, de crime contre les biens, et d'autres infractions prévues dans le Code criminel, les données les plus anciennes accessibles datent de 1998. Il est important de souligner que les taux de criminalité présentés dans l'Aperçu statistique du système correctionnel et de la mise en liberté sous condition (l'Aperçu statistique) diffèrent de ceux reportés dans les publications de Statistique Canada, puisque ces dernières ne tiennent pas compte de certaines infractions (c.-à-d. des délits de la route compris dans le Code criminel et des infractions aux lois fédérales) qui sont prises en compte dans l'Aperçu statistique.
Nous espérons que le document constituera une source utile de données statistiques sur les services correctionnels et la mise en liberté sous condition et qu'il permettra au public de mieux comprendre ces importantes composantes du système de justice pénale. La présentation de ce document a été mise à jour afin d'optimiser l'expérience de l'utilisateur en mettant en œuvre des techniques de visualisation des données conformes aux normes de l'industrie qui améliorent l'accessibilité et la convivialité. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la Norme sur l'accessibilité des sites Web et la Norme sur la facilité d'emploi des sites Web.
Pour améliorer continuellement cette publication annuelle, nous vous invitons à nous faire parvenir vos commentaires par courriel à : PS.CPBResearch-RechercheSPC.SP@ps-sp.gc.ca
Partenaires participants
Sécurité publique Canada
Sécurité publique Canada est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada : la gestion des urgences, la sécurité nationale et la sécurité communautaire font entre autres partie de son mandat. Mentionnons, parmi les nombreuses fonctions du Ministère, qu'il élabore des dispositions législatives et des politiques régissant les services correctionnels, qu'il applique des approches novatrices dans le domaine de la justice communautaire et qu'il fournit de l'expertise et des ressources en recherche au secteur correctionnel.
Service correctionnel du Canada
Le Service correctionnel du Canada (SCC) est l'organisme du gouvernement fédéral qui est chargé d'assurer l'exécution des peines de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. Il a pour responsabilité de gérer des établissements de divers niveaux de sécurité et de surveiller les délinquants qui sont mis en liberté sous condition dans la collectivité.
Commission des libérations conditionnelles du Canada
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) est un tribunal administratif indépendant qui est chargée de rendre des décisions à propos du moment et des conditions des diverses formes de mise en liberté des délinquants. Elle rend également des décisions concernant les pardons, les suspensions du casier et les radiations, et formule des recommandations en matière de clémence en vertu de la prérogative royale de clémence.
Bureau de l'enquêteur correctionnel
Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) agit en tant qu'ombudsman pour les délinquants sous responsabilité fédérale. Il mène des enquêtes sur les problèmes des délinquants liés aux décisions, aux recommandations, aux actes ou aux omissions provenant du Service correctionnel du Canada qui touchent les délinquants individuellement ou en groupe.
Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada)
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités est une division de Statistique Canada. Il est le pivot d'un partenariat fédéral-provincial-territorial, appelé Entreprise nationale relative à la statistique juridique, qui concerne la collecte d'information sur la nature et l'ampleur du crime et sur l'administration de la justice civile et pénale au Canada.
Section A. Contexte – la criminalité et le système de justice pénale
Le taux de crimes déclarés par la police a diminué
Figure A1
Taux pour 100 000 habitants
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le taux de criminalité global a diminué de 15,9 % depuis 2009, passant de 7 281 pour 100 000 habitants à 6 123 en 2018.
- Au cours de la même période, le taux de crimes contre les biens a diminué de 19,0 %, passant de 4 122 pour 100 000 habitants à 3 339 en 2018. Le taux de criminalité liée aux infractions en matière de drogue a diminué de 22,7 % depuis 2009, passant de 291 pour une population de 100 000 habitants à 225.
- Depuis 2009, le taux de crimes de violence a diminué de 13,5 %, passant de 1 332 pour 100 000 habitants à 1 144 en 2018.
- En général, les taux de criminalité liée aux infractions au code de la route et à d'autres infractions prévues au Code criminel* ont fluctué depuis 2009.
Remarques :
*« Autres infractions prévues au Code criminel » comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions prévues au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir à la figure F1 les taux calculés d'après les résultats d'une enquête sur la victimisation (Enquête sociale générale); il s'agit là d'une autre façon de mesurer la criminalité.
Type d'infraction |
|||||||
Année |
Infr. avec violence |
Crimes contre les biens |
Infr. au code de la route |
Autres infr. au C. cr* |
Infr. en matière de drogue |
Infr. aux autres lois fédérales |
Nombre total d'accusations |
1998 |
1 345 |
5 696 |
469 |
1 051 |
235 |
40 |
8 836 |
1999 |
1 440 |
5 345 |
388 |
910 |
264 |
44 |
8 391 |
2000 |
1 494 |
5 189 |
370 |
924 |
287 |
43 |
8 307 |
2001 |
1 473 |
5 124 |
393 |
989 |
288 |
62 |
8 329 |
2002 |
1 441 |
5 080 |
379 |
991 |
296 |
54 |
8 241 |
2003 |
1 435 |
5 299 |
373 |
1 037 |
274 |
46 |
8 464 |
2004 |
1 404 |
5 123 |
379 |
1 072 |
305 |
50 |
8 333 |
2005 |
1 389 |
4 884 |
378 |
1 052 |
290 |
60 |
8 053 |
2006 |
1 387 |
4 809 |
376 |
1 050 |
295 |
57 |
7 974 |
2007 |
1 354 |
4 525 |
402 |
1 029 |
308 |
59 |
7 677 |
2008 |
1 334 |
4 258 |
437 |
1 039 |
308 |
67 |
7 443 |
2009 |
1 322 |
4 122 |
435 |
1 017 |
291 |
57 |
7 244 |
2010 |
1 292 |
3 838 |
420 |
1 029 |
321 |
61 |
6 961 |
2011 |
1 236 |
3 536 |
424 |
1 008 |
330 |
60 |
6 594 |
2012 |
1 199 |
3 438 |
407 |
1 000 |
317 |
67 |
6 428 |
2013 |
1 096 |
3 154 |
386 |
956 |
310 |
52 |
5 954 |
2014 |
1 044 |
3 099 |
365 |
918 |
295 |
49 |
5 770 |
2015 |
1 070 |
3 231 |
353 |
930 |
280 |
51 |
5 915 |
2016 |
1 076 |
3 239 |
346 |
982 |
267 |
59 |
5 969 |
2017 |
1 113 |
3 266 |
343 |
997 |
254 |
69 |
6 042 |
2018 |
1 144 |
3 339 |
339 |
1 006 |
225 |
57 |
6 110 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*« Autres infractions prévues au Code criminel » (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens », « autres infractions prévues au Code criminel » et « infractions aux autres lois fédérales » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les taux correspondent au nombre d'incidents signalés pour 100 000 habitants.
Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
Figure A2
Taux de criminalité pour 100 000 habitants (2018)
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest, et il est le plus élevé dans les territoires. Ces tendances générales se maintiennent au fil des ans.
- Le taux de criminalité au Canada a légèrement augmenté, passant de 5 793 pour 100 000 habitants en 2014 à 6 123 en 2018.
Remarques :
Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. De plus, Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions prévues au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Taux de criminalité* |
|||||
Province/Territoire |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
2018 |
Terre-Neuve et Labrador |
6 218 |
6 371 |
6 501 |
6 038 |
6 076 |
Île-du-Prince-Édouard |
5 364 |
4 750 |
5 013 |
4 708 |
5 363 |
Nouvelle-Écosse |
6 253 |
5 727 |
5 590 |
5 728 |
5 663 |
Nouveau-Brunswick |
5 044 |
5 479 |
5 276 |
5 752 |
5 904 |
Québec |
4 349 |
4 252 |
4 233 |
4 332 |
4 169 |
Ontario |
4 021 |
4 022 |
4 091 |
4 259 |
4 487 |
Manitoba |
8 412 |
8 926 |
9 508 |
9 754 |
9 983 |
Saskatchewan |
12 222 |
12 919 |
13 511 |
12 978 |
12 607 |
Alberta |
8 034 |
8 917 |
9 026 |
9 329 |
9 308 |
Colombie-Britannique |
8 492 |
8 608 |
8 489 |
8 102 |
8 210 |
Yukon |
26 203 |
25 795 |
23 543 |
22 214 |
21 628 |
Territoires du Nord-Ouest |
46 659 |
47 230 |
43 320 |
44 492 |
45 695 |
Nunavut |
32 715 |
34 483 |
35 935 |
36 906 |
39 637 |
Canada |
5 793 |
5 934 |
5 987 |
6 057 |
6 123 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. De plus, Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions prévues au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Le Canada a un taux d'incarcération inférieur à la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest
Figure A3
Nombre de détenus pour 100 000 habitants (2019)
Source : World Prison Brief, Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (données tirées le 20 février 2020 de www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- Le taux d'incarcération du Canada est plus élevé que les taux de la plupart des pays européens occidentaux, mais beaucoup plus faible que celui des États-Unis, qui, selon les données les plus récentes, ont enregistré un taux d'incarcération de 655 pour 100 000 habitants.
- Selon l'information la plus récente obtenue auprès de l'Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR), le taux d'incarcération du Canada était de 107 par 100 000 habitants. Dans un classement du taux le plus haut au taux le plus bas, le taux de la population carcérale du Canada se trouvait au 141e rang sur 223 pays.
- En Finlande, le taux d'incarcération était de 53 pour 100 000 habitants, soit le taux le plus bas parmi les pays d'Europe de l'Ouest.
Remarques :
Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l'Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l'établissement de la liste. Les données ont été tirées le 20 février 2020 du site https://www.prisonstudies.org/. Les taux d'incarcération sont fondés sur la population du pays. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
2018 |
2019 |
|
États-Unis |
743 |
730 |
716 |
707 |
698 |
693 |
666 |
655 |
655 |
Nouvelle-Zélande |
199 |
194 |
192 |
190 |
190 |
203 |
214 |
214 |
201 |
Angleterre et Pays de Galles |
155 |
154 |
148 |
149 |
148 |
147 |
146 |
140 |
140 |
Écosse |
155 |
151 |
147 |
144 |
144 |
142 |
138 |
143 |
149 |
Australie |
133 |
129 |
130 |
143 |
151 |
152 |
168 |
172 |
170 |
Canada |
117 |
114 |
118 |
118 |
106 |
114 |
114 |
114 |
107 |
Italie |
110 |
109 |
106 |
88 |
86 |
90 |
95 |
98 |
101 |
Autriche |
104 |
104 |
98 |
99 |
95 |
93 |
94 |
98 |
98 |
France |
102 |
102 |
101 |
102 |
100 |
103 |
103 |
100 |
105 |
Allemagne |
87 |
83 |
79 |
81 |
78 |
78 |
77 |
75 |
77 |
Suisse |
79 |
76 |
82 |
87 |
84 |
83 |
82 |
81 |
81 |
Suède |
78 |
70 |
67 |
57 |
60 |
53 |
57 |
59 |
61 |
Danemark |
74 |
74 |
73 |
67 |
61 |
58 |
59 |
63 |
63 |
Norvège |
73 |
73 |
72 |
75 |
71 |
74 |
74 |
63 |
60 |
Finlande |
59 |
59 |
58 |
55 |
57 |
55 |
57 |
51 |
53 |
Source : World Prison Brief, Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (données tirées le 20 février 2020 du site www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Remarques :
Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Brief sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. Pour 2019, les données ont été tirées le 20 février 2020 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php qui contient les données disponibles les plus récentes. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information. Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
*Les tableaux A3 et A4 affichent les mêmes données.
Le taux d'incarcération au Canada a diminué
Figure A4
Taux d'incarcération pour 100 000 habitants
Source : World Prison Brief, Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (données tirées le 20 février 2020 du site www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- Depuis 2011, le taux d'incarcération au Canada a diminué de 8,6 %, passant de 117 pour 100 000 habitants à 107 pour 100 000 habitants en 2019. La plus forte diminution au cours de cette période a été enregistrée en 2015, où le taux d'incarcération au Canada a diminué de 10,17 %, passant de 118 pour 100 000 habitants en 2014 à 106 pour 100 000 habitants en 2015.
- Depuis 2011, le taux d'incarcération aux États-Unis diminue constamment. Il a diminué de 11,8 %, passant de 743 pour 100 000 habitants en 2011 à 655 pour 100 000 habitants en 2019.
- Au cours de la même période, le taux d'incarcération en Nouvelle-Zélande a augmenté de 1,0 %, passant de 199 à 201 pour 100 000 habitants. En 2017 et 2018, le taux d'incarcération en Nouvelle-Zélande était de 214 pour 100 000 habitants, soit une augmentation de 7,5 % par rapport à 2011 (199 pour 100 000 habitants). Le taux d'incarcération en Nouvelle-Zélande a depuis diminué de 6,1 %, passant de 214 pour 100 000 habitants en 2018 à 201 pour 100 000 habitants en 2019.
- Depuis 2011, les taux d'incarcération en Norvège et en Finlande sont demeurés stables.
Remarques :
Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l'Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l'établissement de la liste. sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. Les données ont été tirées le 20 février 2020 du site http://www.prisonstudies.org, qui contient les données les plus récentes. Les taux d'incarcération sont fondés sur la population du pays. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
2018 |
2019 |
|
États-Unis |
743 |
730 |
716 |
707 |
698 |
693 |
666 |
655 |
655 |
Nouvelle-Zélande |
199 |
194 |
192 |
190 |
190 |
203 |
214 |
214 |
201 |
Angleterre et Pays de Galles |
155 |
154 |
148 |
149 |
148 |
147 |
146 |
140 |
140 |
Écosse |
155 |
151 |
147 |
144 |
144 |
142 |
138 |
143 |
149 |
Australie |
133 |
129 |
130 |
143 |
151 |
152 |
168 |
172 |
170 |
Canada |
117 |
114 |
118 |
118 |
106 |
114 |
114 |
114 |
107 |
Italie |
110 |
109 |
106 |
88 |
86 |
90 |
95 |
98 |
101 |
Autriche |
104 |
104 |
98 |
99 |
95 |
93 |
94 |
98 |
98 |
France |
102 |
102 |
101 |
102 |
100 |
103 |
103 |
100 |
105 |
Allemagne |
87 |
83 |
79 |
81 |
78 |
78 |
77 |
75 |
77 |
Suisse |
79 |
76 |
82 |
87 |
84 |
83 |
82 |
81 |
81 |
Suède |
78 |
70 |
67 |
57 |
60 |
53 |
57 |
59 |
61 |
Danemark |
74 |
74 |
73 |
67 |
61 |
58 |
59 |
63 |
63 |
Norvège |
73 |
73 |
72 |
75 |
71 |
74 |
74 |
63 |
60 |
Finlande |
59 |
59 |
58 |
55 |
57 |
55 |
57 |
51 |
53 |
Source : World Prison Brief, Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (données tirées le 20 février 2020 du site www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Remarques :
Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Brief sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. Pour 2019, les données ont été tirées le 20 février 2020 du site www.prisonstudies.org, qui contient les données les plus récentes. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information. Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
*Les tableaux A3 et A4 affichent les mêmes données.
Le taux d'adultes accusés a diminué
Figure A5
Taux pour 100 000 adultes
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis 2009, le taux d'adultes accusés a diminué de 10,5 %, passant de 2 152 adultes pour 100 000 à 1 927 en 2018.
- Au cours de la même période, le taux d'adultes accusés d'infractions avec violence a diminué de 10,6 %, passant de 585 adultes pour 100 000 à 523 en 2018.
- Depuis 2009, le taux d'adultes accusés de crimes contre les biens a diminué de 21,4 %, passant de 490 adultes pour 100 000 à 385 en 2018, tandis que le taux d'autres infractions prévues au Code criminel* a augmenté de 24,3 %, passant de 532 adultes pour 100 000 à 661 en 2018.
Remarques :
« Autres infractions prévues au Code criminel » comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions prévues au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Type d'infraction |
|||||||
Année |
Infr. avec violence |
Crimes contre les biens |
Infr. au code de la route |
Autres infr. au C. cr* |
Infr. en matière de drogue |
Nombre total d'infr. aux autres lois fédérales |
Nombre total d'accusations |
1998 |
563 |
677 |
374 |
430 |
168 |
12 |
2 224 |
1999 |
590 |
632 |
371 |
396 |
185 |
18 |
2 192 |
2000 |
615 |
591 |
349 |
411 |
198 |
16 |
2 180 |
2001 |
641 |
584 |
349 |
451 |
202 |
18 |
2 245 |
2002 |
617 |
569 |
336 |
460 |
199 |
18 |
2 199 |
2003 |
598 |
573 |
326 |
476 |
172 |
15 |
2 160 |
2004 |
584 |
573 |
314 |
490 |
187 |
22 |
2 170 |
2005 |
589 |
550 |
299 |
479 |
185 |
22 |
2 124 |
2006 |
594 |
533 |
300 |
498 |
198 |
20 |
2 143 |
2007 |
577 |
499 |
298 |
521 |
208 |
20 |
2 123 |
2008 |
576 |
487 |
307 |
540 |
207 |
22 |
2 139 |
2009 |
585 |
490 |
311 |
532 |
201 |
20 |
2 139 |
2010 |
576 |
473 |
295 |
545 |
211 |
22 |
2 122 |
2011 |
548 |
441 |
271 |
527 |
213 |
23 |
2 023 |
2012 |
541 |
434 |
269 |
536 |
203 |
25 |
2 008 |
2013 |
505 |
417 |
242 |
519 |
200 |
18 |
1 901 |
2014 |
489 |
399 |
233 |
520 |
191 |
13 |
1 845 |
2015 |
501 |
403 |
230 |
535 |
182 |
15 |
1 866 |
2016 |
511 |
381 |
222 |
609 |
171 |
18 |
1 912 |
2017 |
515 |
375 |
208 |
635 |
157 |
12 |
1 902 |
2018 |
523 |
385 |
203 |
661 |
138 |
13 |
1 923 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*« Autres infractions prévues au Code criminel » (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens », « autres infractions prévues au Code criminel » et « infractions aux autres lois fédérales » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les taux se fondent sur une population de 100 000 personnes âgées de 18 ans et plus. En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
La conduite avec facultés affaiblies, les voies de fait simples et le vol sont les trois affaires les plus fréquentes devant les tribunaux pour adultes.
Figure A6
Pourcentage des accusations portées en vertu du Code criminel et d'autres lois fédérales (2017-2018)
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les voies de fait simples (niveau 1) (10,1 %), le vol (9,4 %) et la conduite avec facultés affaiblies (10,1 %) sont les infractions les plus fréquentes visées par les causes présentées devant les tribunaux pour adultes.
- Les causes relatives à l'administration de la justice (soit les infractions associées aux procédures suivantes : défaut de comparaître, non-respect d'une ordonnance, manquement aux conditions de la probation et fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent 21,2 % des affaires devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes. Le manquement aux conditions de la probation (8,4 %) et le non-respect d'une ordonnance (8,6 %) représentent ensemble 17 % du nombre total de causes instruites par des tribunaux pour adultes.
Remarques :
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'une cause comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera la cause. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Type d'accusation : |
Accusations portées en vertu du Code criminel et d'autres lois fédérales |
||||||
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
|||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||
Crimes contre la personne |
80 824 |
23,56 |
85 112 |
23,96 |
87 691 |
25,51 |
|
Homicides et crimes connexes |
259 |
0,08 |
364 |
0,10 |
358 |
0,10 |
|
Tentative de meurtre |
206 |
0,06 |
203 |
0,06 |
184 |
0,05 |
|
Vol qualifié |
3 358 |
0,98 |
3 576 |
1,01 |
3 436 |
1,00 |
|
Agression sexuelle |
2 844 |
0,83 |
3 109 |
0,88 |
3 201 |
0,93 |
|
Autres crimes sexuels |
3 695 |
1,08 |
3 950 |
1,11 |
4 253 |
1,24 |
|
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) |
18 900 |
5,51 |
20 201 |
5,69 |
20 433 |
5,94 |
|
Voies de fait simples (niveau 1) |
30 494 |
8,89 |
31 647 |
8,91 |
34 660 |
10,08 |
|
Proférer des menaces |
14 879 |
4,34 |
15 261 |
4,30 |
13 715 |
3,99 |
|
Harcèlement criminel |
3 345 |
0,98 |
3 538 |
1,00 |
3 681 |
1,07 |
|
Autres crimes contre la personne |
2 844 |
0,83 |
3 263 |
0,92 |
3 770 |
1,10 |
|
Crimes contre les biens |
81 187 |
23,67 |
85 467 |
24,06 |
81 476 |
23,70 |
|
Vol |
35 197 |
10,26 |
36 138 |
10,18 |
32 400 |
9,43 |
|
Introduction par effraction |
9 325 |
2,72 |
9 968 |
2,81 |
9 529 |
2,77 |
|
Fraude |
11 476 |
3,35 |
12 728 |
3,58 |
12 407 |
3,61 |
|
Méfait |
12 411 |
3,62 |
12 955 |
3,65 |
13 024 |
3,79 |
|
Recel |
10 929 |
3,19 |
11 646 |
3,28 |
11 799 |
3,43 |
|
Autres crimes contre les biens |
1 849 |
0,54 |
2 032 |
0,57 |
2 317 |
0,67 |
|
Administration de la justice |
78 195 |
22,79 |
80 940 |
22,79 |
72 849 |
21,19 |
|
Défaut de comparaître |
4 113 |
1,20 |
4 442 |
1,25 |
4 037 |
1,17 |
|
Manquement aux conditions de la probation |
30 396 |
8,86 |
30 955 |
8,72 |
28 726 |
8,36 |
|
Illégalement en liberté |
2 591 |
0,76 |
2 693 |
0,76 |
2 853 |
0,83 |
|
Non-respect d'une ordonnance |
33 290 |
9,70 |
34 632 |
9,75 |
29 676 |
8,63 |
|
Autres infractions liées à l'administration de la justice |
7 805 |
2,28 |
8 218 |
2,31 |
7 557 |
2,20 |
|
Autres infractions au Code criminel |
18 552 |
5,41 |
20 447 |
5,76 |
23 022 |
6,70 |
|
Armes |
10 340 |
3,01 |
10 958 |
3,09 |
11 066 |
3,22 |
|
Prostitution |
172 |
0,05 |
402 |
0,11 |
49 |
0,01 |
|
Trouble de l'ordre public |
1 054 |
0,31 |
938 |
0,26 |
729 |
0,21 |
|
Autres infractions au Code criminel |
6 986 |
2,04 |
8 149 |
2,29 |
11 178 |
3,25 |
|
Code criminel – Code de la route |
46 086 |
13,43 |
45 833 |
12,90 |
43 730 |
12,72 |
|
Conduite avec facultés affaiblies |
36 308 |
10,58 |
35 993 |
10,13 |
34 633 |
10,08 |
|
Autres infractions au code de la route – C. cr |
9 778 |
2,85 |
9 840 |
2,77 |
9 097 |
2,65 |
|
Infractions à d'autres lois fédérales |
38 214 |
11,14 |
37 360 |
10,52 |
34 946 |
10,17 |
|
Possession de drogues |
12 517 |
3,65 |
10 675 |
3,01 |
8 496 |
2,47 |
|
Autres infractions relatives aux drogues |
8 550 |
2,49 |
8 506 |
2,39 |
7 903 |
2,30 |
|
Autres infractions aux lois fédérales |
17 147 |
5,00 |
18 179 |
5,12 |
18 547 |
5,40 |
|
Nombre total d'accusations |
343 058 |
100,00 |
355 159 |
100,00 |
343 714 |
100,00 |
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour. En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
Figure A7
Durée de la peine de détention (2017-2018)
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- À peine moins de la moitié (48,0 %) de l'ensemble des peines de détention imposées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes est d'une durée d'un mois ou moins. Les peines de détention ont tendance à être plus longues pour les hommes que pour les femmes. Environ 63,0 % des femmes et 50,5 % des hommes qui sont condamnés à l'incarcération après avoir été déclarés coupables* se voient infliger une peine d'un mois ou moins, tandis que 85,0 % des femmes et 80,6 % des hommes reçoivent une peine de six mois ou moins.
Remarques :
*Le type de décision « culpabilité » comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le graphique ne tient pas compte des causes où la durée de la peine de détention ou le sexe n'était pas connu ni des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif à la durée des peines n'était disponible).
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Durée de la peine de détention |
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
% |
% |
% |
% |
% |
|
1 mois ou moins |
|||||
Femmes |
63,1 |
62,7 |
64,4 |
63,7 |
63,0 |
Hommes |
50,1 |
51,2 |
51,9 |
52,0 |
50,5 |
Total |
47,7 |
48,6 |
49,4 |
49,4 |
48,0 |
De plus d'un mois à 6 mois |
|||||
Femmes |
24,5 |
23,6 |
22,8 |
22,0 |
22,0 |
Hommes |
32,2 |
31,1 |
30,4 |
29,9 |
30,1 |
Total |
29,2 |
28,4 |
27,7 |
27,2 |
27,2 |
De plus de 6 mois à 12 mois |
|||||
Femmes |
3,9 |
3,7 |
3,3 |
3,3 |
3,6 |
Hommes |
6,0 |
5,9 |
5,5 |
5,2 |
5,4 |
Total |
5,5 |
5,4 |
5,0 |
4,7 |
4,9 |
De plus d'un an à moins de 2 ans |
|||||
Femmes |
2,1 |
2,0 |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
Hommes |
3,7 |
3,3 |
3,3 |
3,0 |
3,1 |
Total |
3,4 |
3,0 |
3,0 |
2,8 |
2,8 |
2 ans ou plus |
|||||
Femmes |
2,1 |
2,0 |
2,2 |
2,1 |
1,8 |
Hommes |
3,9 |
3,5 |
3,6 |
3,4 |
3,6 |
Total |
3,4 |
3,1 |
3,2 |
3,0 |
3,1 |
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
Le total comprend les catégories suivantes : Hommes, femmes, personne morale, sexe inconnu.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le tableau ne tient pas compte des causes où la durée de la peine de détention ou le sexe n'était pas connu ni des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif à la durée des peines n'était disponible).
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Un nombre relativement peu élevé de causes entraînant un verdict de culpabilité conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
Figure A8
Sources : 1. Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; 2. Tableau 35-10-0018-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; 3. Service correctionnel du Canada.
- En 2017-2018, il y a eu 214 540 causes entraînant un verdict de culpabilité** devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
- En 2017-2018, il y a eu 79 056 admissions après condamnation dans un établissement provincial ou territorial, comparativement à 4 872 admissions en vertu de mandats de dépôt pour des délinquants condamnés à une peine dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement.
Remarques :
*Les données de 2018-2019 sont disponibles pour les admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral (SCC). En 2018-2019, il y a eu 4 749 admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement. Pendant la préparation du présent rapport, d'autres sources n'ont pas été en mesure de fournir les données de 2018-2019; par conséquent, les données de 2017-2018 sont affichées pour toutes les sources.
**Le type de décision « culpabilité » comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
Cette figure comprend seulement les causes instruites devant les tribunaux provinciaux et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.
Les données relatives aux tribunaux et aux prisons portent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|
Nombre total de décisions rendues* dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes1 |
346 571 |
344 234 |
356 170 |
344 585 |
Non disponible*** |
Causes entraînant un verdict de culpabilité** devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes1. |
222 064 |
221 848 |
224 410 |
214 540 |
Non disponible*** |
Nombre total de causes n'entraînant pas de verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle1 |
124 507 |
122 386 |
131 760 |
130 045 |
Non disponible*** |
Acquitté1 |
11 839 |
11 086 |
13 029 |
12 532 |
Non disponible*** |
Rejet ou retrait1 |
108 562 |
107 036 |
114 554 |
113 469 |
Non disponible*** |
Autres décisions1 |
4 106 |
4 264 |
4 177 |
4 044 |
Non disponible*** |
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territoriales2 |
62 279 |
62 771 |
84 543 |
79 056 |
Non disponible*** |
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux (SCC)3 |
4 817 |
4 890 |
4 907 |
4 872 |
4 749 |
Sources :
1 Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
2 Tableau 35-10-0018-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
3 Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.
**Le type de décision « culpabilité » comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée. Ce graphique comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l'Île‑du‑Prince-Édouard, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
***Les données de 2018-2019 n'étaient pas encore disponibles lors de la préparation du présent rapport.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Le taux de jeunes accusés a diminué au cours des dix dernières années
Figure A9
Taux pour 100 000 jeunes
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis 2009, le taux de jeunes* accusés a diminué de 47,8 %, passant de 3 294 pour 100 000 jeunes à 1 719 en 2018.
- Depuis 2009, le taux de jeunes accusés de crimes contre les biens a diminué de 64,4 %, passant de 1 143 pour 100 000 jeunes à 407 en 2018. Au cours de la même période, les autres infractions prévues au Code criminel** ont diminué de 39,1 %, passant de 698 pour 100 000 jeunes à 425 en 2018.
- Le taux de jeunes accusés d'infractions avec violence a diminué de 24,8 % depuis 2009, chutant de 888 pour 100 000 jeunes à 668 en 2018.
Remarques :
*En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
**« Autres infractions prévues au Code criminel » comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans). Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels. Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. De plus, Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions prévues au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Type d'infraction |
|||||||
Année |
Infr. avec violence |
Crimes contre les biens |
Infr. au code de la route** |
Autres infr. au C. cr* |
Infr. en matière de drogue |
Nombre total d'infr. aux autres lois fédérales |
Nombre total d'accusations |
1998 |
994 |
2 500 |
-- |
870 |
226 |
4 |
4 594 |
1999 |
1 060 |
2 237 |
-- |
728 |
266 |
2 |
4 293 |
2000 |
1 136 |
2 177 |
-- |
760 |
317 |
4 |
4 394 |
2001 |
1 157 |
2 119 |
-- |
840 |
343 |
6 |
4 465 |
2002 |
1 102 |
2 009 |
-- |
793 |
337 |
6 |
4 247 |
2003 |
953 |
1 570 |
-- |
726 |
208 |
5 |
3 462 |
2004 |
918 |
1 395 |
-- |
691 |
230 |
5 |
3 239 |
2005 |
924 |
1 276 |
-- |
660 |
214 |
10 |
3 084 |
2006 |
917 |
1 216 |
-- |
680 |
240 |
16 |
3 069 |
2007 |
943 |
1 211 |
75 |
732 |
260 |
17 |
3 238 |
2008 |
909 |
1 130 |
74 |
730 |
267 |
19 |
3 129 |
2009 |
888 |
1 143 |
68 |
698 |
238 |
30 |
3 065 |
2010 |
860 |
1 035 |
62 |
669 |
255 |
31 |
2 912 |
2011 |
806 |
904 |
58 |
636 |
263 |
31 |
2 698 |
2012 |
765 |
842 |
58 |
629 |
240 |
20 |
2 554 |
2013 |
692 |
722 |
45 |
554 |
229 |
10 |
2 252 |
2014 |
625 |
625 |
42 |
526 |
198 |
6 |
2 022 |
2015 |
614 |
603 |
44 |
518 |
159 |
10 |
1 948 |
2016 |
634 |
503 |
40 |
512 |
135 |
11 |
1 795 |
2017 |
668 |
459 |
37 |
482 |
117 |
6 |
1 769 |
2018 |
668 |
407 |
33 |
425 |
90 |
5 |
1 628 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*« Autres infractions prévues au Code criminel » (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l'administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l'accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
**Aucune donnée relative aux jeunes accusés et aux jeunes non accusés de conduite avec facultés affaiblies n'est disponible avant 2007. En conséquence, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons avec le nombre total d'accusés et avec les autres infractions au Code criminel (y compris les infractions au code de la route) au fil du temps.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Par ailleurs, Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens », « autres infractions prévues au Code criminel » et « infractions aux autres lois fédérales » pour qu'elles correspondent davantage à celles utilisées dans le milieu policier. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans).
La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse est les voies de fait simples
Figure A10
Pourcentage de toutes les accusations portées en vertu du Code criminel et d'autres lois fédérales (2017-2018)
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en 2003, moins d'adolescents se retrouvent devant les tribunaux.
- Les voies de fait simples étaient la cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse (10,5 %), suivies de près par le vol (10,2 %).
- Les homicides et crimes connexes représentent 0,1 % des affaires jugées par ces tribunaux.
- La proportion de causes portant sur des infractions commises par des filles est de 20 %, mais elle passe à 32 % lorsqu'il s'agit plus spécifiquement de cas de voies de fait simples.
Remarques :
*Les infractions liées à « l'administration de la justice » comprennent les infractions suivantes : défaut de comparaître, manquement aux conditions de la probation et se trouver illégalement en liberté.
**Les « infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents » comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Les « infractions relatives à la drogue » comprennent la possession et les autres infractions en matière de drogue.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'une cause comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera la cause. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
Nombre de causes instruites par les tribunaux de la jeunesse |
|||||
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
|
Crimes contre la personne |
11 985 |
9 984 |
9 653 |
9 917 |
10 395 |
Homicides et de tentatives de meurtre |
53 |
49 |
55 |
54 |
41 |
Vol qualifié |
1 934 |
1 481 |
1 475 |
1 516 |
1 618 |
Agression sexuelle/autres infractions sexuelles |
1 453 |
1 330 |
1 442 |
1 536 |
1 658 |
Voies de fait graves |
2 462 |
2 136 |
2 094 |
2 149 |
2 126 |
Voies de fait simples |
3 664 |
2 796 |
2 586 |
2 641 |
2 894 |
Autres crimes contre la personne* |
2 419 |
2 192 |
2 001 |
2 021 |
2 058 |
Crimes contre les biens |
13 668 |
11 016 |
10 652 |
9 627 |
8 490 |
Vol |
4 751 |
3 670 |
3 671 |
3 280 |
2 796 |
Introduction par effraction |
3 096 |
2 559 |
2 386 |
2 193 |
1 823 |
Fraude |
478 |
376 |
377 |
423 |
389 |
Méfait |
2 546 |
2 158 |
2 091 |
1 819 |
1 660 |
Recel |
2 361 |
1 901 |
1 817 |
1 621 |
1 466 |
Autres crimes contre les biens |
436 |
352 |
310 |
291 |
356 |
Administration de la justice |
4 352 |
3 630 |
3 394 |
3 113 |
2 492 |
Non-respect d'une ordonnance |
2 900 |
2 390 |
2 209 |
2 067 |
1 573 |
Autres infractions liées à l'administration de la justice** |
1 452 |
1 240 |
1 185 |
1 046 |
919 |
Autres infractions au Code criminel |
2 232 |
2 086 |
1 946 |
1 888 |
1 833 |
Armes/Armes à feu |
1 492 |
1 425 |
1 406 |
1 408 |
1 407 |
Prostitution |
11 |
15 |
7 |
14 |
3 |
Trouble de l'ordre public |
86 |
64 |
65 |
50 |
33 |
Autres infractions au Code criminel |
643 |
582 |
468 |
416 |
390 |
Code criminel – Code de la route |
657 |
566 |
569 |
554 |
483 |
Infractions à d'autres lois fédérales |
7 480 |
6 392 |
5 504 |
4 609 |
3 794 |
Possession de drogues |
2 331 |
1 788 |
1 551 |
1 129 |
917 |
Autres infractions relatives aux drogues |
1 003 |
933 |
725 |
653 |
538 |
Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents*** |
3 981 |
3 525 |
3 094 |
2 701 |
2 295 |
Autres infractions aux lois fédérales |
165 |
146 |
134 |
126 |
44 |
Total |
40 374 |
33 674 |
31 718 |
29 708 |
27 487 |
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*Les « autres crimes contre la personne » comprennent les infractions comme les menaces et le harcèlement criminel.
**Les « autres infractions liées à l'administration de la justice » comprennent les infractions suivantes : défaut de comparaître, manquement aux conditions de la probation et se trouver illégalement en liberté.
***Les « infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents » comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'une cause comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera la cause. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction. Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation
Figure A11
Pourcentage des décisions rendues par les tribunaux de la jeunesse
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Conformément aux objectifs de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, moins de jeunes ont été placés sous garde. En 2017-2018, 12,6 % de tous les verdicts de culpabilité ont abouti au placement sous garde du jeune.
- En 2017-2018, 50,2 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation comme peine la plus grave. Ce taux est demeuré relativement stable depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en avril 2003.
- Des nouvelles peines prévues dans la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ont été le moins souvent imposées. En 2017-2018, presque 4,8 % de toutes les personnes reconnues coupables se sont vu imposer l'une de ces ordonnances comme peine la plus grave.
Remarques :
La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Contrairement aux données des années précédentes, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Type de peine |
Sexe |
Exercice |
||||
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
||
% |
% |
% |
% |
% |
||
Probation |
Filles |
49,2 |
47,6 |
47 |
50,1 |
47,7 |
Garçons |
48,4 |
48,6 |
47,5 |
50,4 |
50,9 |
|
Total |
48,5 |
48,4 |
47 |
49,6 |
50,2 |
|
Détention |
Filles |
10,8 |
11,7 |
11,9 |
7,5 |
8,8 |
Garçons |
16,3 |
15,9 |
16,5 |
13,6 |
13,4 |
|
Total |
14,9 |
14,9 |
15,5 |
13 |
12,6 |
|
Ordonnance de service communautaire |
Filles |
9,1 |
9,5 |
8,5 |
9,2 |
9,2 |
Garçons |
7,9 |
8,4 |
7,9 |
8,1 |
7,3 |
|
Total |
8,5 |
8,6 |
8,5 |
8,7 |
8,3 |
|
Amende |
Filles |
2,3 |
2,5 |
2,6 |
2,2 |
2 |
Garçons |
2,8 |
2,4 |
2,5 |
2,1 |
2 |
|
Total |
2,7 |
2,4 |
2,5 |
2,2 |
2 |
|
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance |
Filles |
4,1 |
3,1 |
3,7 |
3,3 |
3,4 |
Garçons |
4,7 |
4,2 |
4,5 |
4,8 |
5,3 |
|
Total |
4,5 |
3,9 |
4,3 |
4,5 |
4,8 |
|
Autres |
Filles |
24,5 |
25,6 |
26,3 |
27,7 |
28,9 |
Garçons |
19,9 |
20,5 |
21,1 |
21 |
21,1 |
|
Total |
20,9 |
21,8 |
22,2 |
22 |
22,1 |
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Contrairement aux données des exercices précédents, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Section B. Administration des services correctionnels
Les dépenses pour les services correctionnels ont augmenté
Figure B1
Sources : Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada. Chiffres provinciaux dérivés du tableau 35-10-0013-01 de l'Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- En 2017-2018, les dépenses totales liées aux services correctionnels fédéraux au Canada ont totalisé environ 2,68 milliards de dollars, une augmentation de 11,0 % par rapport à 2016-2017.
- Les dépenses provinciales et territoriales ont totalisé environ 2,55 milliards de dollars en 2017-2018, une augmentation de 4,6 % par rapport à 2016-2017.
- Depuis 2008-2009, les dépenses des services correctionnels fédéraux ont augmenté de 17,8 %, passant de 2,27 milliards de dollars à 2,68 milliards de dollars. En dollars indexés, cela représente une augmentation de 20,4 %.
- Au cours de la même période, les dépenses provinciales et territoriales ont augmenté de 43,4 %, passant de 1,78 milliard de dollars à 2,55 milliards de dollars. En dollars indexés, cela représente une augmentation de 46,5 %.
Remarques :
Les coûts ajustés sont déclarés en dollars indexés. Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an qui sont rajustés pour l'inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l'indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés.
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l'enquêteur correctionnel. Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes. Les dépenses d'exploitation comprennent les dépenses liées au régime d'avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n'englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers). Les dépenses provinciales/territoriales ne comprennent pas les dépenses en immobilisations.
Exercice |
Dollars courants |
Dollars indexés de 2002 |
||||||
Fonctionnement |
Immobilisations |
Total |
Par habitant |
Fonctionnement |
Immobilisations |
Total |
Par habitant |
|
en milliers $ |
$ |
en milliers $ |
$ |
|||||
2013-2014 |
||||||||
SCC |
2 371 700 |
378 372 |
2 750 072 |
78,22 |
2 161 429 |
344 826 |
2 506 256 |
70,48 |
CLCC |
50 400 |
- - |
50 400 |
1,43 |
45 932 |
- - |
45 932 |
1,29 |
BEC |
4 946 |
- - |
4 946 |
0,14 |
4 507 |
- - |
4 507 |
0,13 |
Total |
2 427 046 |
378 372 |
2 805 418 |
79,79 |
2 211 869 |
344 826 |
2 556 695 |
71,90 |
2014-2015 |
||||||||
SCC |
2 373 604 |
200 606 |
2 574 210 |
72,42 |
2 144 868 |
181 274 |
2 326 142 |
64,93 |
CLCC |
50 100 |
- - |
50 100 |
1,41 |
45 272 |
- - |
45 272 |
1,26 |
BEC |
4 659 |
- - |
4 659 |
0,13 |
4 210 |
- - |
4 210 |
0,12 |
Total |
2 428 363 |
200 606 |
2 628 969 |
73,96 |
2 194 350 |
181 274 |
2 375 624 |
66,32 |
2015-2016 |
||||||||
SCC |
2 189 101 |
168 684 |
2 357 785 |
65,77 |
1 986 217 |
153 051 |
2 139 268 |
59,00 |
CLCC |
46 300 |
- - |
46 300 |
1,29 |
42 009 |
- - |
42 009 |
1,16 |
BEC |
4 656 |
- - |
4 656 |
0,13 |
4 224 |
- - |
4 224 |
0,12 |
Total |
2 240 057 |
168 684 |
2 408 741 |
67,19 |
2 032 450 |
153 051 |
2 185 501 |
60,28 |
2016-17 |
||||||||
SCC |
2 209 048 |
153 757 |
2 362 804 |
65,12 |
2 031 172 |
141 376 |
2 172 548 |
59,17 |
CLCC |
46 800 |
- - |
46 800 |
1,29 |
43 032 |
- - |
43 032 |
1,17 |
BEC |
4 693 |
- - |
4 693 |
0,13 |
4 315 |
- - |
4 315 |
0,12 |
Total |
2 260 541 |
153 757 |
2 414 297 |
66,53 |
2 078 519 |
141 376 |
2 219 894 |
60,46 |
2017-18 |
||||||||
SCC |
2 442 488 |
185 624 |
2 628 112 |
70,57 |
2 248 407 |
170 874 |
2 419 282 |
64,97 |
CLCC |
47 700 |
47 700 |
1,28 |
43 910 |
43 910 |
1,18 |
||
BEC |
4 631 |
4 631 |
0,12 |
4 263 |
0 |
4 263 |
0,11 |
|
Total |
2 494 819 |
185 624 |
2 680 443 |
71,98 |
2 296 580 |
170 874 |
2 467 454 |
66,26 |
Sources : Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.
Remarques :
En raison de l'arrondissement, il est possible que la somme des montants en dollars indexés ne soit pas égale au montant total.
Le coût par habitant est calculé en divisant la somme totale des dépenses par le nombre total d'habitants au Canada et représente donc le coût des services correctionnels fédéraux que doit assumer chaque Canadien.
Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an qui sont rajustés pour l'inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l'indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés.
Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
Figure B2
À la fin de l'exercice 2018-2019
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le SCC compte au total 17 101 employés.
- Environ 77 % du personnel du SCC travaille dans des établissements correctionnels.
- Le personnel chargé d'assurer la surveillance dans la collectivité représente environ 9,0 % de l'effectif total.
Remarques :
Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d'attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2019.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Secteur de service |
31 mars 2009 |
31 mars 2019 |
||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Administration centrale et services centraux |
2 609 |
15,8 |
2 522 |
14,7 |
Personnel de soutien administratif |
2 198 |
13,3 |
2 169 |
12,7 |
Travailleurs des services de santé |
111 |
0,7 |
78 |
0,5 |
Personnel des programmes |
108 |
0,7 |
61 |
0,4 |
Agents correctionnels |
44 |
0,3 |
37 |
0,2 |
Instructeurs/surveillants |
17 |
0,1 |
9 |
0,1 |
Agents/surveillants de libération conditionnelle |
2 |
0 |
1 |
0 |
Autres** |
129 |
0,8 |
167 |
1 |
Établissements de détention |
12 590 |
76,1 |
13 122 |
76,7 |
Agents correctionnels |
6 382 |
38,6 |
7 262 |
42,5 |
Personnel de soutien administratif |
2 126 |
12,9 |
1 785 |
10,4 |
Travailleurs des services de santé |
988 |
6 |
938 |
5,5 |
Personnel des programmes |
839 |
5,1 |
883 |
5,2 |
Agents/surveillants de libération conditionnelle* |
727 |
4,4 |
611 |
3,6 |
Instructeurs/surveillants |
444 |
2,7 |
401 |
2,3 |
Autres** |
1 084 |
6,6 |
1 242 |
7,3 |
Surveillance dans la collectivité |
1 337 |
8,1 |
1 457 |
8,5 |
Agents/surveillants de libération conditionnelle |
714 |
4,3 |
763 |
4,5 |
Personnel de soutien administratif |
336 |
2 |
368 |
2,2 |
Personnel des programmes |
198 |
1,2 |
244 |
1,4 |
Agents correctionnels |
18 |
0,1 |
0 |
0 |
Travailleurs des services de santé |
69 |
0,4 |
79 |
0,5 |
Autres** |
2 |
0 |
3 |
0 |
Total*** |
16 536 |
100 |
17 101 |
100 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n'occupent plus de postes dans la collectivité.
*Ces agents de libération conditionnelle travaillent dans les établissements et ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
**La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.
***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d'attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2019.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté
Figure B3
Coût quotidien moyen d'un détenu sous responsabilité fédérale (dollars courants)
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le coût quotidien moyen d'incarcération d'un détenu sous responsabilité fédérale a augmenté, passant de 316 $ en 2013-2014 à 344 $ en 2017-2018. En 2017-2018, l'incarcération d'un détenu coûtait en moyenne 125 466 $ par année, ce qui représente une augmentation par rapport à 115 310 $ en 2013‑2014. En 2017-2018, l'incarcération d'un détenu coûtait en moyenne 121 339 $ par an s'il s'agissait d'un homme et 212 005 $ si c'était une femme.
- Il est 74 % moins coûteux d'assurer la garde d'un délinquant dans la collectivité que de le maintenir en incarcération (32 327 $ par année comparativement à 125 466 $).
Remarques :
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
Le coût total de l'incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l'administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l'incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d'office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Catégories |
Coût annuel moyen par délinquant ($ courants) |
||||
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
|
Délinquants incarcérés |
|||||
Sécurité maximale (hommes seulement) |
156 768 |
160 094 |
155 848 |
158 113 |
169 367 |
Sécurité moyenne (hommes seulement) |
101 583 |
105 750 |
106 868 |
105 349 |
115 263 |
Sécurité minimale (hommes seulement) |
83 182 |
86 613 |
81 528 |
83 450 |
86 603 |
Établissements pour femmes |
219 884 |
213 800 |
192 742 |
191 843 |
212 005 |
*Accords d'échange de services (les deux) |
108 388 |
111 839 |
114 974 |
122 998 |
114 188 |
Coût moyen |
115 310 |
119 152 |
116 364 |
116 473 |
125 466 |
Délinquants dans la collectivité |
34 432 |
33 067 |
31 052 |
30 639 |
32 327 |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité |
99 923 |
99 982 |
94 545 |
95 654 |
100 425 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Les accords d'échange de services ont pour but de décrire en détail les rôles et les responsabilités de chaque administration; ils précisent les protocoles à suivre concernant les taux journaliers, l'échange de renseignements sur les délinquants et la facturation relative à l'échange réciproque de délinquants entre les administrations.
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
Le coût total de l'incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l'administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l'incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d'office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Le nombre d'employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
Figure B4
Équivalents temps plein – tendance sur 10 ans
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- L'augmentation du nombre d'équivalents temps plein auxquels la Commission des libérations conditionnelles du Canada a eu recours en 2013-2014 et en 2014-2015 est liée aux ressources humaines temporaires qui ont été embauchées pour éliminer l'arriéré de demandes de pardon qui s'était accumulé avant la hausse des frais d'utilisation.
Remarque :
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l'employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Équivalents temps plein |
|||||
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|
Activité de programme |
|||||
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition |
325 |
322 |
321 |
317 |
316 |
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
54 |
42 |
44 |
42 |
43 |
Recommandations concernant la suspension du casier et la clémence |
69 |
52 |
59 |
48 |
58 |
Services internes |
47 |
59 |
56 |
64 |
64 |
Total |
495 |
475 |
480 |
471 |
481 |
Types d'employés |
|||||
Commissaires à temps plein |
42 |
41 |
39 |
38 |
41 |
Commissaires à temps partiel |
18 |
18 |
17 |
20 |
19 |
Personnel |
435 |
416 |
424 |
413 |
421 |
Total |
495 |
475 |
480 |
471 |
481 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarque :
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l'employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le nombre d'employés du Bureau de l'enquêteur correctionnel
Figure B5
Équivalents temps plein
Source : Bureau de l'enquêteur correctionnel.
- En 2018-2019, le nombre total d'équivalents temps plein du Bureau de l'enquêteur correctionnel a augmenté de 3 (1 parmi les cadres supérieurs et les services d'enquête, 2 aux Services internes) pour passer de 36 (2017-2018) à 39 employés au total.
Remarques :
Le Bureau de l'enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d'une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l'aide ou l'information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d'enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Équivalents temps plein |
|||||
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|
Types d'employés |
|||||
Enquêteur correctionnel |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
Cadres supérieurs et services d'enquête |
23 |
26 |
26 |
26 |
29 |
Services internes |
4 |
4 |
4 |
4 |
4 |
Avocats-conseils, services des politiques et de la recherche |
4 |
5 |
5 |
5 |
5 |
Total |
32 |
36 |
36 |
36 |
39 |
Source : Bureau de l'enquêteur correctionnel.
Les soins de santé sont le sujet sur lequel les délinquants portent le plus souvent plainte au Bureau de l'enquêteur correctionnel
Figure B6
Les dix sujets de plainte les plus fréquents en 2018-2019
Source : Bureau de l'enquêteur correctionnel.
- Le Bureau de l'enquêteur correctionnel a reçu 5 113 plaintes ou demandes de renseignements en 2018‑2019.
- Les questions touchant les soins de santé (13,5 %), les conditions de détention (11,9 %), le personnel (9,8 %) et les effets personnels des détenus (8,0 %) représentaient 43,2 % de toutes les plaintes.
Remarques :
Les valeurs pour 2018-2019 sont exactes au moment de la déclaration, mais elles peuvent être amenées à changer dans les rapports subséquents, car certains cas en instance sont traités au cours de l'exercice suivant.
Le Bureau de l'enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d'une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l'aide ou l'information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d'enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Nombre de plaintes |
|||||
Catégories de plainte* |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
Soins de santé |
816 |
911 |
903 |
838 |
691 |
Conditions de détention |
616 |
808 |
761 |
770 |
607 |
Personnel |
422 |
429 |
408 |
530 |
501 |
Effets personnels des détenus |
360 |
426 |
497 |
412 |
407 |
Transfèrements |
474 |
370 |
439 |
353 |
334 |
Isolement préventif |
383 |
272 |
269 |
223 |
187 |
Visites |
244 |
290 |
285 |
214 |
192 |
Ne relevant pas de la compétence du BEC |
238 |
245 |
259 |
193 |
128 |
Téléphone |
278 |
224 |
187 |
169 |
183 |
Procédures de règlement des griefs |
195 |
188 |
173 |
177 |
127 |
Sûreté/sécurité des détenus |
143 |
197 |
208 |
127 |
177 |
Demandes de renseignement |
181 |
152 |
213 |
126 |
159 |
Questions financières |
180 |
199 |
170 |
107 |
111 |
Programmes |
123 |
161 |
202 |
138 |
112 |
Correspondance |
149 |
165 |
167 |
149 |
84 |
Classement selon le niveau de sécurité |
145 |
143 |
135 |
129 |
102 |
Préparation du cas |
137 |
102 |
115 |
55 |
73 |
Santé mentale |
77 |
133 |
122 |
76 |
59 |
Permission de sortir |
98 |
100 |
93 |
74 |
65 |
Emploi |
70 |
90 |
112 |
100 |
54 |
Total pour toutes les catégories** |
6 382 |
6 651 |
6 844 |
5 846 |
5 113 |
Source : Bureau de l'enquêteur correctionnel.
Remarques :
*Ces principales catégories de plaintes sont fondées sur la somme des totaux pour les cinq exercices financiers pour lesquels des données ont été fournies entre 2014-2015 et 2018-2019. Les valeurs pour 2018-2019 sont exactes au moment de la déclaration, mais elles peuvent être amenées à changer dans les rapports subséquents, car certains cas en instance sont traités au cours de l'exercice suivant.
**Ces totaux représentent toutes les catégories de plaintes.
En raison des efforts continus déployés par le BEC pour simplifier notre base de données administrative et assurer l'exactitude des données fournies, les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux des versions antérieures de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ou des rapports annuels du BEC.
Exclut les 128 plaintes reçues sur des questions ne relevant pas de la compétence du Bureau de l'enquêteur correctionnel.
Section C. La population des délinquants
Les délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada
Figure C1
Population totale de délinquants (2018-2019)*
Source : Service correctionnel du Canada.
Définitions :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
À cette population totale de délinquants s'ajoutent des groupes exclus :
Les délinquants sous responsabilité fédérale incarcérés dans un centre correctionnel communautaire ou dans un établissement ne relevant pas du SCC. Les délinquants sous responsabilité fédérale expulsés ou extradés, notamment les délinquants pour qui une ordonnance d'expulsion a été appliquée par l'Agence des services frontaliers du Canada. Les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté provisoire; ils ont interjeté appel de leur condamnation ou de leur peine et ont été mis en liberté en attendant les résultats d'un nouveau procès. Les évadés, qui comprennent les délinquants qui se sont enfuis alors qu'ils étaient incarcérés dans un établissement correctionnel ou qu'ils bénéficiaient d'une permission de sortir; on ne sait pas où ils se trouvent. Les délinquants illégalement en liberté pendant 90 jours ou plus, ce qui inclut les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ainsi que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, pour qui un mandat de suspension d'au moins 90 jours a été délivré, mais n'a pas encore été exécuté.
Les établissements du SCC comprennent tous les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement financés par le gouvernement fédéral.
Population totale de délinquants
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Les délinquants sous surveillance active comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.
Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un établissement du SCC ou dans un établissement ne relevant pas du SCC, par suite de la suspension de leur mise en liberté pour violation d'une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir ce genre de manquement.
Remarque :
*La définition du terme « population de délinquants » a été modifiée dans les publications précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Situation |
Délinquants sous la responsabilité du SCC (2018-2019) |
|
Nbre |
% |
|
En détention (établissement du SCC) |
14 149 |
60,3 |
Incarcérés dans un établissement du SCC |
13 363 |
57,0 |
En détention temporaire dans un établissement du SCC |
786 |
3,3 |
Sous surveillance dans la collectivité |
9 315 |
39,7 |
En détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC |
159 |
0,7 |
Sous surveillance active |
9 156 |
39,0 |
En semi-liberté |
1 666 |
7,1 |
En liberté conditionnelle totale |
4 408 |
18,8 |
En libération d'office |
2 648 |
11,3 |
Assujettis à une surveillance de longue durée |
434 |
1,8 |
Total |
23 464* |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarque :
*À la population totale de délinquants s'ajoutent 289 délinquants qui étaient en liberté sous caution, 123 délinquants qui s'étaient évadés, 201 délinquants qui purgeaient une peine de ressort fédéral dans un établissement ne relevant pas du SCC, 325 délinquants qui étaient illégalement en liberté pendant 90 jours ou plus et 416 délinquants qui avaient été expulsés. La définition du terme « population de délinquants » a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Le nombre de délinquants en détention
Figure C2 (A)
Nombre de délinquants en détention dans un établissement du SCC à la fin de l'exercice*
Source : Service correctionnel du Canada
Figure C2 (B)
Nombre de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada).
- Le nombre de délinquants en détention dans un établissement du SCC a légèrement augmenté. De 2009-2010 à 2013-2014, la population de délinquants en détention a invariablement augmenté, mais a commencé à diminuer en 2014-2015. Il y a eu une augmentation de 0,4 % en 2018-2019.
- Le nombre de délinquants en détention purgeant une peine de ressort provincial ou territorial a légèrement diminué. De 2014-2015 à 2017-2018, la population moyenne de délinquants en détention purgeant une peine de ressort provincial ou territorial a augmenté légèrement (0,8 %), passant de 24 455 à 24 658. Le nombre de délinquants en détention provisoire a augmenté de 13,0 %, passant de 13 650 à 15 417 au cours de cette période.
Remarques :
*Les données reflètent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Exercice |
Délinquants en détention |
Total |
|||||
En détention dans un établissement du SCC* |
Sous responsabilité provinciale/territoriale2 |
||||||
Condamnés |
Prévenus |
Autres/Dét. temporaire |
Total |
||||
2009-2010 |
14 197 |
10 045 |
13 739 |
308 |
24 092 |
38 289 |
|
2010-2011 |
14 840 |
10 922 |
13 086 |
427 |
24 435 |
39 275 |
|
2011-2012 |
15 131 |
11 138 |
13 369 |
308 |
24 814 |
39 945 |
|
2012-2013 |
15 318 |
11 138 |
13 739 |
308 |
25 185 |
40 503 |
|
2013-2014 |
15 342 |
9 888 |
11 494 |
322 |
21 704 |
37 046 |
|
2014-2015 |
14 886 |
10 364 |
13 650 |
441 |
24 455 |
39 341 |
|
2015-2016 |
14 712 |
10 091 |
14 899 |
415 |
25 405 |
40 117 |
|
2016-2017 |
14 159 |
9 710 |
15 417 |
321 |
25 448 |
39 607 |
|
2017-2018 |
14 092 |
9 543 |
15 417 |
303 |
24 658 |
38 750 |
|
2018-2019 |
14 149 |
-- |
-- |
-- |
-- |
-- |
Sources : 1Service correctionnel du Canada; 2Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités.
Remarques :
*Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.
-- Données non disponibles.
Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux diminue
Figure C3
Nombre d'admissions
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après avoir culminé à 8 155 en 2009-2010, le nombre d'admissions a diminué de 13,3 % pour s'établir à 7 067 en 2018-2019.
- Le nombre d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt a fluctué au cours des dix derniers exercices, mais il a diminué de 11,0 % par rapport à son point le plus élevé, qu'il a atteint au cours de l'exercice 2010-2011.
- Le nombre de femmes admises dans des établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué de 4,1 %, passant de 343 en 2014-2015 à 357 en 2018-2019.
Remarques :
La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l'expiration du mandat.
Une « admission en vertu d'un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d'admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
||||||||||||
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
Fem. |
Hom. |
|||||||
Mandat de dépôt |
||||||||||||||||
1re peine de ressort fédéral |
302 |
3 308 |
348 |
3 321 |
377 |
3 355 |
326 |
3,278 |
322 |
3,287 |
||||||
2e peine de ressort fédéral ou peine subséquente |
41 |
1 153 |
39 |
1 174 |
36 |
1 130 |
43 |
1,214 |
35 |
1,102 |
||||||
Peine de ressort provincial |
0 |
13 |
1 |
7 |
1 |
8 |
1 |
10 |
0 |
3 |
||||||
Total partiel |
343 |
4 474 |
388 |
4 502 |
414 |
4 493 |
370 |
4,502 |
357 |
4,392 |
||||||
Total |
4 817 |
4 890 |
4 907 |
4 872 |
4 749 |
|||||||||||
Révocations |
123 |
2 380 |
149 |
2 327 |
132 |
2 014 |
149 |
1,981 |
147 |
2,103 |
||||||
Total |
2 503 |
2 476 |
2 146 |
2 130 |
2 250 |
|||||||||||
Autres* |
5 |
71 |
4 |
78 |
3 |
95 |
8 |
53 |
5 |
63 |
||||||
Total |
76 |
82 |
98 |
61 |
68 |
|||||||||||
Total des admissions |
471 |
6 925 |
541 |
6 907 |
549 |
6 602 |
527 |
6,536 |
509 |
6,558 |
||||||
7 396 |
7 448 |
7 151 |
7 063 |
7 067 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l'expiration du mandat.
Une « admission en vertu d'un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d'admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Au cours des dix derniers exercices, le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux qui découlent de la décision d'un tribunal a augmenté
Figure C4
Nombre d'admissions de femmes en vertu d'un mandat de dépôt
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des dix derniers exercices, le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté de 16,3 %, passant de 307 en 2009-2010 à 357 en 2018-2019. Au cours de la même période, le nombre d'hommes admis dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué, passant de 4 833 en 2009-2010 à 4 392 en 2018-2019.
- De manière générale, les femmes continuent de représenter une petite proportion du nombre total d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt (soit 7,5 % en 2018-2019).
- À la fin de l'exercice financier 2018-2019, 701 femmes étaient incarcérées dans des établissements du Service correctionnel du Canada.
Remarque :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Exercice |
Admissions en vertu d'un mandat de dépôt |
Total |
||||||
Femmes |
Hommes |
|||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||||
2009-2010 |
307 |
6 |
4 833 |
94 |
5 140 |
|||
2010-2011 |
328 |
6,2 |
5 005 |
93,8 |
5 333 |
|||
2011-2012 |
337 |
6,7 |
4 694 |
93,3 |
5 031 |
|||
2012-2013 |
265 |
5,3 |
4 778 |
94,7 |
5 043 |
|||
2013-2014 |
312 |
6,2 |
4 759 |
93,8 |
5 071 |
|||
2014-2015 |
343 |
7,1 |
4 474 |
92,9 |
4 817 |
|||
2015-2016 |
388 |
7,9 |
4 502 |
92,1 |
4 890 |
|||
2016-2017 |
414 |
8,4 |
4 493 |
91,6 |
4 907 |
|||
2017-2018 |
370 |
7,6 |
4 502 |
92,4 |
4 872 |
|||
2018-2019 |
357 |
7,5 |
4 392 |
92,5 |
4 749 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarque :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Environ la moitié de la population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC purge une peine de moins de cinq ans
Figure C5
Durée des peines purgées par la population totale de délinquants (2018-2019)*
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2018-2019, presque la moitié (49,3 %) de la population totale de délinquants purgeait une peine de moins de cinq ans, 23,3 % purgeant une peine allant de deux ans à moins de trois ans.
- Presque un quart (24,3 %) de la population totale de délinquants sous responsabilité fédérale purgeait une peine d'une durée indéterminée.** Le nombre total de délinquants purgeant ce type de peine a augmenté de 7,5 % depuis 2014-2015, passant de 5 316 à 5 713 en 2018-2019.
Remarques :
*La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
**« D'une durée indéterminée » signifie qu'aucune date de fin n'a été fixée pour l'incarcération du délinquant. La Commission des libérations conditionnelles du Canada examine le cas après sept ans et tous les deux ans par la suite.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d'un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
Durée de la peine |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|||||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||||
< 2 ans |
287 |
1,2 |
306 |
1,3 |
307 |
1,3 |
348 |
1,5 |
307 |
1,3 |
||||
De 2 ans à < 3 ans |
5 241 |
22,8 |
5 367 |
23,3 |
5 391 |
23,4 |
5 412 |
23,3 |
5 457 |
23,3 |
||||
De 3 ans à < 4 ans |
3 631 |
15,8 |
3 503 |
15,2 |
3 377 |
14,7 |
3 378 |
14,5 |
3 436 |
14,6 |
||||
De 4 ans à < 5 ans |
2 422 |
10,5 |
2 393 |
10,4 |
2 382 |
10,3 |
2 342 |
10,1 |
2 368 |
10,1 |
||||
De 5 ans à < 6 ans |
1 672 |
7,3 |
1 692 |
7,3 |
1 691 |
7,3 |
1 674 |
7,2 |
1 711 |
7,3 |
||||
De 6 ans à < 7 ans |
1 104 |
4,8 |
1 136 |
4,9 |
1 143 |
5 |
1 186 |
5,1 |
1 172 |
5 |
||||
De 7 ans à < 10 ans |
1 788 |
7,8 |
1 805 |
7,8 |
1 810 |
7,9 |
1 811 |
7,8 |
1 857 |
7,9 |
||||
De 10 ans à < 15 ans |
936 |
4,1 |
940 |
4,1 |
951 |
4,1 |
979 |
4,2 |
998 |
4,3 |
||||
15 ans ou plus |
564 |
2,5 |
522 |
2,3 |
501 |
2,2 |
474 |
2 |
445 |
1,9 |
||||
Durée indéterminée |
5 316 |
23,2 |
5 393 |
23,4 |
5 492 |
23,8 |
5 619 |
24,2 |
5 713 |
24,3 |
||||
Total |
22 961 |
100 |
23 057 |
100 |
23 045 |
100,0 |
23 223 |
100,0 |
23 464 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d'un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
Le nombre de délinquants âgés admis dans les établissements fédéraux augmente
Figure C6
Pourcentage d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2018-2019, 33,3 % des délinquants admis dans un établissement fédéral en vertu d'un mandat de dépôt étaient âgés de 20 à 29 ans, tandis que 31,3 % d'entre eux étaient âgés de 30 à 39 ans.
- Si l'on fait une comparaison entre les deux sexes, on voit que la répartition des délinquants selon l'âge à l'admission est semblable.
- L'âge médian des délinquants à leur admission en 2018-2019 était de 34 ans, comparativement à 33 ans en 2009-2010.
- Le nombre de délinquants âgés de 40 à 49 ans au moment de l'admission est passé de 1 054 en 2009‑2010, à 871 en 2018-2019, ce qui représente une augmentation de 17,4 %.
- Le nombre de délinquants âgés de 50 à 59 ans au moment de l'admission est passé de 442 en 2009‑2010, à 498 en 2018-2019, ce qui représente une augmentation de 12,7 %.
Remarques :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Âge à l'admission |
2009-2010 |
2018-2019 |
||||||||||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|||||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||
Moins de 18 |
0 |
0 |
1* |
0 |
1* |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
||
18 et 19 |
4 |
1,3 |
178 |
3,7 |
182 |
3,5 |
3 |
0,8 |
58 |
1,3 |
61 |
1,3 |
||
De 20 à 24 |
54 |
17,6 |
876 |
18,1 |
930 |
18,1 |
46 |
12,9 |
575 |
13,1 |
621 |
13,1 |
||
De 25 à 29 |
66 |
21,5 |
880 |
18,2 |
946 |
18,4 |
81 |
22,7 |
880 |
20 |
961 |
20,2 |
||
De 30 à 34 |
49 |
16 |
729 |
15,1 |
778 |
15,1 |
69 |
19,3 |
767 |
17,5 |
836 |
17,6 |
||
De 35 à 39 |
43 |
14 |
569 |
11,8 |
612 |
11,9 |
47 |
13,2 |
603 |
13,7 |
650 |
13,7 |
||
De 40 à 44 |
35 |
11,4 |
564 |
11,7 |
599 |
11,7 |
33 |
9,2 |
445 |
10,1 |
478 |
10,1 |
||
De 45 à 49 |
24 |
7,8 |
431 |
8,9 |
455 |
8,9 |
32 |
9 |
361 |
8,2 |
393 |
8,3 |
||
De 50 à 59 |
27 |
8,8 |
415 |
8,6 |
442 |
8,6 |
34 |
9,5 |
464 |
10,6 |
498 |
10,5 |
||
De 60 à 69 |
4 |
1,3 |
149 |
3,1 |
153 |
3 |
12 |
3,4 |
169 |
3,8 |
181 |
3,8 |
||
70 ans ou plus |
1 |
0,3 |
41 |
0,8 |
42 |
0,8 |
0 |
0 |
70 |
1,6 |
70 |
1,5 |
||
Total |
307 |
4 833 |
5 140 |
357 |
4 392 |
4 749 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Ce délinquant a été admis dans un centre correctionnel pour jeunes.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
L'âge moyen à l'admission dans les établissements fédéraux est plus bas chez les délinquants autochtones
Figure C7
Pourcentage d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- Une proportion de 41,7 % des délinquants autochtones admis dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt en 2018-2019 avait moins de 30 ans, par rapport à 32,0 % des délinquants non autochtones.
- L'âge médian des délinquants autochtones à l'admission était de 32 ans, comparativement à 35 ans pour les délinquants non autochtones.
- L'âge médian des délinquantes autochtones à l'admission était de 32 ans, comparativement à 34 ans pour les délinquantes non autochtones.
Remarques :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Âge à l'admission |
2009-2010 |
2018-2019 |
||||||||||||
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
|||||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||
Moins de 18 |
1* |
0,1 |
0 |
0 |
1* |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
||
18 et 19 |
59 |
5,2 |
123 |
3,1 |
182 |
3,5 |
25 |
2 |
36 |
1 |
61 |
1,3 |
||
De 20 à 24 |
262 |
23 |
668 |
16,7 |
930 |
18,1 |
199 |
15,6 |
422 |
12,2 |
621 |
13,1 |
||
De 25 à 29 |
246 |
21,6 |
700 |
17,5 |
946 |
18,4 |
308 |
24,1 |
653 |
18,8 |
961 |
20,2 |
||
De 30 à 34 |
173 |
15,2 |
605 |
15,1 |
778 |
15,1 |
239 |
18,7 |
597 |
17,2 |
836 |
17,6 |
||
De 35 à 39 |
135 |
11,8 |
477 |
11,9 |
612 |
11,9 |
186 |
14,6 |
464 |
13,4 |
650 |
13,7 |
||
De 40 à 44 |
121 |
10,6 |
478 |
12 |
599 |
11,7 |
117 |
9,2 |
361 |
10,4 |
478 |
10,1 |
||
De 45 à 49 |
83 |
7,3 |
372 |
9,3 |
455 |
8,9 |
87 |
6,8 |
306 |
8,8 |
393 |
8,3 |
||
De 50 à 59 |
48 |
4,2 |
394 |
9,9 |
442 |
8,6 |
83 |
6,5 |
415 |
11,9 |
498 |
10,5 |
||
De 60 à 69 |
11 |
1 |
142 |
3,6 |
153 |
3 |
26 |
2 |
155 |
4,5 |
181 |
3,8 |
||
70 ans ou plus |
1 |
0,1 |
41 |
1 |
42 |
0,8 |
6 |
0,5 |
64 |
1,8 |
70 |
1,5 |
||
Total |
1 140 |
4 000 |
5 140 |
1 276 |
3 473 |
4 749 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Ce délinquant a été admis dans un centre correctionnel pour jeunes.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
24 % des délinquants en détention ont 50 ans ou plus
Figure C8
Pourcentage de délinquants en détention (2018-2019)* par rapport à la population adulte canadienne (2019)**
Sources : Service correctionnel du Canada; tableau 17-10-0005-01, Estimations de la population au 1er juillet (2019), par âge et sexe, Statistique Canada.
- En 2018-2019, 55,1 % des délinquants en détention avaient moins de 40 ans.
- En 2018-2019, 24,4 % des délinquants en détention avaient 50 ans ou plus.
- ***Les délinquants dans la collectivité étaient plus âgés que les délinquants en détention : 38,7 % des délinquants dans la collectivité avaient 50 ans ou plus, comparativement à 24,4 % des délinquants en détention.
Remarques :
*Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
**Les estimations démographiques annuelles de 2019, Division de la démographie, Statistique Canada, ne comprennent que les personnes de 18 ans et plus.
***Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge |
En détention* |
Sous surveillance dans la collectivité** |
Total |
% de la population adulte canadienne*** |
|||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
% |
|||||
Moins de 18 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0,0 |
||||
18 et 19 |
44 |
0,3 |
1 |
0,0 |
45 |
0,2 |
3,0 |
||||
De 20 à 24 |
1 197 |
8,5 |
417 |
4,5 |
1 614 |
6,9 |
8,2 |
||||
De 25 à 29 |
2 293 |
16,2 |
1 026 |
11,0 |
3 319 |
14,1 |
8,6 |
||||
De 30 à 34 |
2 277 |
16,1 |
1 213 |
13,0 |
3 490 |
14,9 |
8,6 |
||||
De 35 à 39 |
1 982 |
14,0 |
1 165 |
12,5 |
3 147 |
13,4 |
8,5 |
||||
De 40 à 44 |
1 568 |
11,1 |
961 |
10,3 |
2 529 |
10,8 |
8,0 |
||||
De 45 à 49 |
1 329 |
9,4 |
931 |
10,0 |
2 260 |
9,6 |
7,9 |
||||
De 50 à 54 |
1 207 |
8,5 |
887 |
9,5 |
2 094 |
8,9 |
8,2 |
||||
De 55 à 59 |
952 |
6,7 |
869 |
9,3 |
1 821 |
7,8 |
9,1 |
||||
De 60 à 64 |
605 |
4,3 |
677 |
7,3 |
1 282 |
5,5 |
8,3 |
||||
De 65 à 69 |
336 |
2,4 |
512 |
5,5 |
848 |
3,6 |
6,9 |
||||
70 ans ou plus |
359 |
2,5 |
656 |
7,0 |
1 015 |
4,3 |
14,8 |
||||
Total |
14 149 |
100,0 |
9 315 |
100,0 |
23 464 |
100,0 |
100,0 |
Sources : Service correctionnel du Canada; tableau 17-10-0005-01, Estimations de la population au 1er juillet (2019), par âge et sexe, Statistique Canada.
Remarques :
*Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
**Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
***Les estimations démographiques annuelles de 2019, Division de la démographie, Statistique Canada, ne comprennent que les personnes de 18 ans et plus.
54 % des délinquants sont de race blanche
Figure C9
Pourcentage de la population totale de délinquants selon la race autodéclarée (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- La population de délinquants sous responsabilité fédérale se diversifie de plus en plus, comme en témoigne la diminution du pourcentage de délinquants blancs (60,4 % en 2014-2015, comparativement à 54,2 % en 2018-2019).
- De 2014-2015 à 2018-2019, la population de délinquants autochtones a augmenté de 18,1 %, passant de 5 009 à 5 914.
- En 2018-2019, les délinquants autochtones représentaient 25,2 % de la population totale de délinquants sous responsabilité fédérale, et 26,9 % des admissions dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt.
Remarques :
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (du 1er avril au 31 mars) et reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les délinquants eux-mêmes indiquent leur appartenance raciale. Sachant que la liste de catégories ne tient peut-être pas compte de toutes les races et que les groupes raciaux ont changé depuis 2012-2013, toute comparaison avant et après 2012-2013 doit être faite avec prudence.
Selon le Service correctionnel du Canada, la catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord. La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Arabes de l'Asie de l'Ouest, les Asiatiques (inclut les ressortissants de l'Asie de l'Est, de l'Asie du Sud-Est, de l'Asie du Sud et de l'Asie de l'Ouest ainsi que les autres Asiatiques), les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes orientales. La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains. La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui ont la peau noire. La catégorie « Autres/Inconnue » inclut les Français européens, les ressortissants de l'Europe de l'Est, de l'Europe du Nord, de l'Europe du Sud et de l'Europe de l'Ouest, les délinquants d'origine multiraciale/ethnique, les Océaniens, les ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l'Afrique subsaharienne, les délinquants qui ne sont pas en mesure de s'identifier à une race, les délinquants d'autres races et les délinquants de race inconnue.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Population totale de délinquants |
|||||
2014-2015 |
2018-2019 |
||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||
Autochtones |
5 009 |
21,8 |
5 914 |
25,2 |
|
Inuits |
236 |
1,0 |
198 |
0,8 |
|
Métis |
1 381 |
6,0 |
1 723 |
7,3 |
|
Indiens de l'Amérique du Nord |
3 392 |
14,8 |
3 993 |
17,0 |
|
Asiatiques |
1 318 |
5,7 |
1 250 |
5,3 |
|
Arabes |
155 |
0,7 |
179 |
0,8 |
|
Arabes/Asie de l'Ouest |
195 |
0,8 |
176 |
0,8 |
|
Asiatiques* |
272 |
1,2 |
377 |
1,6 |
|
Chinois |
134 |
0,6 |
95 |
0,4 |
|
Indes orientales |
13 |
0,1 |
13 |
0,1 |
|
Philippins |
71 |
0,3 |
85 |
0,4 |
|
Japonais |
5 |
0,0 |
8 |
0,0 |
|
Coréens |
21 |
0,1 |
12 |
0,1 |
|
Asie du Sud-Est |
273 |
1,2 |
184 |
0,8 |
|
Asie du Sud |
179 |
0,8 |
121 |
0,5 |
|
Noirs |
1 895 |
8,3 |
1 692 |
7,2 |
|
Blancs |
13 870 |
60,4 |
12 713 |
54,2 |
|
Hispaniques |
250 |
1,1 |
267 |
1,1 |
|
Hispaniques |
6 |
0,0 |
7 |
0,0 |
|
Latino-américains |
244 |
1,1 |
260 |
1,1 |
|
Autres/inconnue |
619 |
2,7 |
1 628 |
6,9 |
|
Total |
22 961 |
100,0 |
23 464 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (du 1er avril au 31 mars) et reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
*Le total pour la catégorie « Asiatiques » comprend les ressortissants de l'Asie de l'Est, de l'Asie du Sud-Est, de l'Asie du Sud et de l'Asie de l'Ouest ainsi que les autres Asiatiques.
Les délinquants eux-mêmes indiquent leur appartenance raciale. Sachant que la liste de catégories ne tient peut-être pas compte de toutes les races et que les groupes raciaux ont changé depuis 2012-2013, toute comparaison avant et après 2012-2013 doit être faite avec prudence.
Selon le Service correctionnel du Canada, la catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord. La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Arabes de l'Asie de l'Ouest, les Asiatiques (inclut les ressortissants de l'Asie de l'Est, de l'Asie du Sud-Est, de l'Asie du Sud et de l'Asie de l'Ouest ainsi que les autres Asiatiques), les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes orientales. Le terme « asiatique » comprend les délinquants de l'Asie de l'Est et du Sud-Est, de l'Asie du Sud, de l'Asie de l'Ouest ainsi que les autres Asiatiques. La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains. La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui ont la peau noire. La catégorie « Autres/Inconnue » inclut les Français européens, les ressortissants de l'Europe de l'Est, de l'Europe du Nord, de l'Europe du Sud et de l'Europe de l'Ouest, les délinquants d'origine multiraciale/ethnique, les Océaniens, les ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l'Afrique subsaharienne, les délinquants qui ne sont pas en mesure de s'identifier à une race, les délinquants d'autres races et les délinquants de race inconnue.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
Figure C10
Pourcentage de la population totale de délinquants (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants. Même si le pourcentage de délinquants qui se disent chrétiens continue de représenter la majorité, il a diminué depuis 2014‑2015, passant de 55,3 % à 47,8 % en 2018-2019.
- La religion de 13,4 % des délinquants demeure inconnue, et 15,7 % des délinquants ont affirmé ne pratiquer aucune religion.
- Les groupes religieux ont été modifiés dans la publication de 2018 pour refléter les mêmes groupes que ceux définis par Statistique Canada.
Remarques :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives. Une ventilation détaillée de chaque catégorie religieuse est fournie dans la section des remarques à la page 58.
Population totale de délinquants |
|||||
2014-2015 |
2018-2019 |
||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||
Bouddhistes |
478 |
2,1 |
519 |
2,2 |
|
Chrétiens |
12 705 |
55,3 |
11 219 |
47,8 |
|
Hindous |
40 |
0,2 |
64 |
0,3 |
|
Juifs |
171 |
0,7 |
244 |
1,0 |
|
Musulmans |
1 280 |
5,6 |
1 695 |
7,2 |
|
Rastafariens |
171 |
0,7 |
181 |
0,8 |
|
Sikhs |
155 |
0,7 |
183 |
0,8 |
|
Spiritualité traditionnelle autochtone |
1 276 |
5,6 |
1 591 |
6,8 |
|
Wiccans/païens |
170 |
0,7 |
352 |
1,5 |
|
Autre religion |
488 |
2,1 |
579 |
2,5 |
|
Aucune appartenance religieuse |
3 808 |
16,6 |
3 695 |
15,7 |
|
Inconnue |
2 219 |
9,7 |
3 142 |
13,4 |
|
Total |
22 961 |
100,0 |
23 464 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana. La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l'Alliance chrétienne et missionnaire, l'Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n'ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n'ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l'Église apostolique nouvelle, l'Église chrétienne apostolique, l'Église chrétienne réformée, l'Église communautaire métropolitaine, l'Église de Dieu, l'Église de Dieu de Philadelphie, l'Église de Dieu universelle, l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l'Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l'Église épiscopale d'Angleterre, l'Église évangélique, l'Église évangélique libre, l'Église libre réformée, l'Église méthodiste libre, l'Église missionnaire évangélique, l'Église réformée canadienne, l'Église réformée hollandaise, l'Église réformée néerlandaise, l'Église réformée unie, l'Église unie, l'Évangile de l'union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l'Iglesia ni cristo, l'International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les méthodistes, la Mission de l'Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d'Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n'ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens. La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga. La catégorie « Juifs » inclut l'Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes. La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme. La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens. La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs. La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d'inspiration catholique, la spiritualité autochtone d'inspiration protestante, la spiritualité d'inspiration catholique des Indiens d'Amérique, la spiritualité d'inspiration protestante des Indiens d'Amérique et la spiritualité des Indiens d'Amérique. La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans. La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l'eckankar, l'Église de l'Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres. La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les humanistes et les délinquants qui n'ont aucune appartenance religieuse.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les Autochtones que chez les non‑Autochtones
Figure C11
Pourcentage de délinquants en détention
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, le pourcentage de délinquants autochtones en détention (70,5 %) était supérieur de 13,6 % au pourcentage enregistré chez les délinquants non autochtones en détention (56,9 %).
- Les femmes autochtones totalisent 41,5 % de toutes les femmes en détention, tandis que les hommes autochtones représentent 28,8 % de tous les hommes en détention.
- En 2018-2019, les délinquants autochtones représentaient 25,2 % de la population totale des délinquants.
- En 2018-2019, les délinquants autochtones représentaient 29,5 % des délinquants en détention et 18,7 % des délinquants dans la collectivité.
Remarques :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
En détention |
Sous surveillance dans la collectivité |
Total |
||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||||
Hommes |
||||||||
2015-2016 |
Autochtones |
3 532 |
73,2 |
1 293 |
26,8 |
4 825 |
||
Non-Autochtones |
10 485 |
61,8 |
6 468 |
38,2 |
16 953 |
|||
Total |
14 017 |
64,4 |
7 761 |
35,6 |
21 778 |
|||
2016-2017 |
Autochtones |
3 545 |
72,2 |
1 362 |
27,8 |
4 907 |
||
Non-Autochtones |
9 922 |
59,0 |
6 885 |
41,0 |
16 807 |
|||
Total |
13 467 |
62,0 |
8 247 |
38,0 |
21 714 |
|||
2017-2018 |
Autochtones |
3 647 |
71,4 |
1 464 |
28,6 |
5 111 |
||
Non-Autochtones |
9 769 |
58,4 |
6 946 |
41,6 |
16 715 |
|||
Total |
13 416 |
61,5 |
8 410 |
38,5 |
21 826 |
|||
2018-2019 |
Autochtones |
3 877 |
71,5 |
1 548 |
28,5 |
5 425 |
||
Non-Autochtones |
9 571 |
57,6 |
7 036 |
42,4 |
16 607 |
|||
Total |
13 448 |
61,0 |
8 584 |
39,0 |
22 032 |
|||
Femmes |
||||||||
2015-2016 |
Autochtones |
251 |
62,4 |
151 |
37,6 |
402 |
||
Non-Autochtones |
444 |
50,6 |
433 |
49,4 |
877 |
|||
Total |
695 |
54,3 |
584 |
45,7 |
1 279 |
|||
2016-2017 |
Autochtones |
253 |
61,0 |
162 |
39,0 |
415 |
||
Non-Autochtones |
439 |
47,9 |
477 |
52,1 |
916 |
|||
Total |
692 |
52,0 |
639 |
48,0 |
1 331 |
|||
2017-2018 |
Autochtones |
270 |
58,6 |
191 |
41,4 |
461 |
||
Non-Autochtones |
406 |
43,4 |
530 |
56,6 |
936 |
|||
Total |
676 |
48,4 |
721 |
51,6 |
1 397 |
|||
2018-2019 |
Autochtones |
291 |
59,5 |
198 |
40,5 |
489 |
||
Non-Autochtones |
410 |
43,5 |
533 |
56,5 |
943 |
|||
Total |
701 |
49,0 |
731 |
51,0 |
1 432 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
La majorité des détenus ont une cote de sécurité moyenne
Figure C12
Pourcentage de délinquants en détention ayant une cote de sécurité (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- Les deux tiers environ (63,6 %) des délinquants avaient une cote de sécurité moyenne.
- Les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de se voir attribuer une cote de sécurité moyenne ou maximale que les délinquants non autochtones.
- En comparaison avec les délinquants non autochtones, un plus faible pourcentage de délinquants autochtones étaient dits « à sécurité minimale » (17,7 % par rapport à 23,7 %), alors qu'un plus grand pourcentage d'entre eux étaient dits « à sécurité moyenne » (65,1 % par rapport à 63,0 %) et « à sécurité maximale » (17,2 % par rapport à 13,3 %).
Remarque :
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l'exercice 2018-2019.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Cote de sécurité |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
|||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|||
Minimale |
687 |
17,7 |
2 138 |
23,7 |
2 825 |
21,9 |
||
Moyenne |
2 523 |
65,1 |
5 677 |
63,0 |
8 200 |
63,6 |
||
Maximale |
667 |
17,2 |
1 195 |
13,3 |
1 862 |
14,4 |
||
Total |
3 877 |
100,0 |
9 010 |
100,0 |
12 887 |
100,0 |
||
Pas encore déterminée |
291 |
971 |
1 262 |
|||||
Total |
4 168 |
9 981 |
14 149 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l'exercice 2018-2019.
La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n'a pas encore assigné de cote de sécurité.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le nombre d'admissions dans un établissement fédéral en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée a diminué
Figure C13
Nombre d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2009-2010 à 2018-2019, le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt pour y purger une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée* a diminué de 11,9 %, passant de 194 à 171.
- À la fin de 2018-2019, un total de 3 684 délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée. De ce nombre, 3 548 (96,3 %) étaient des hommes et 136 (3,7 %) étaient des femmes; 998 (27,1 %) étaient des Autochtones et 2 686 (72,9 %) étaient des non‑Autochtones.
- À la fin de 2018-2019, 24,3 % des délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée. De ce groupe, 64,5 % étaient en détention et 35,5 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
Remarques :
*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Exercice |
Délinquants autochtones |
Délinquants non autochtones |
Total |
|||||||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
||||
2009-2010 |
5 |
48 |
53 |
8 |
133 |
141 |
13 |
181 |
194 |
|||
2010-2011 |
3 |
35 |
38 |
6 |
130 |
136 |
9 |
165 |
174 |
|||
2011-2012 |
6 |
47 |
53 |
11 |
109 |
120 |
17 |
156 |
173 |
|||
2012-2013 |
6 |
47 |
53 |
2 |
116 |
118 |
8 |
163 |
171 |
|||
2013-2014 |
7 |
39 |
46 |
7 |
121 |
128 |
14 |
160 |
174 |
|||
2014-2015 |
1 |
37 |
38 |
8 |
120 |
128 |
9 |
157 |
166 |
|||
2015-2016 |
5 |
50 |
55 |
6 |
125 |
131 |
11 |
175 |
186 |
|||
2016-2017 |
1 |
40 |
41 |
11 |
132 |
143 |
12 |
172 |
184 |
|||
2017-2018 |
6 |
72 |
78 |
10 |
134 |
144 |
16 |
206 |
222 |
|||
2018-2019 |
5 |
45 |
50 |
4 |
117 |
121 |
9 |
162 |
171 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Le tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.
Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l'exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de notre extraction de fin d'exercice. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l'exercice le plus récent sont utilisées.
Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 24 % de la population totale de délinquants
Figure C14
Peine imposée pour la population totale de délinquants (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de 2018-2019, on dénombrait 5 713 délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée. Cela représente 24,3 % de la population totale de délinquants. La majorité (64,5 %) de ces délinquants étaient en détention. Sur les 2 029 délinquants sous surveillance dans la collectivité, la majorité (80,8 %) purgeait une peine à perpétuité pour meurtre au deuxième degré.
- On comptait 22 délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et d'une durée indéterminée.*
- Un total de 651 délinquants purge une peine indéterminée par suite d'une déclaration spéciale. Les 5 040 autres délinquants n'ont pas fait l'objet d'une déclaration spéciale, mais purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité.
- Sur les 635 délinquants dangereux purgeant une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée, 95,3 % étaient incarcérés et 4,7 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
- En revanche, 57,1 % des 14 délinquants sexuels dangereux étaient incarcérés, et les deux repris de justice étaient sous surveillance dans la collectivité. (Dans ce tableau, un repris de justice est inclus dans le groupe des délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée; ce délinquant récidiviste était aussi sous surveillance dans la collectivité.)
Remarques :
*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours. Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC. Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Population totale de délinquants |
En détention dans un établ. du SCC |
Sous surveillance dans la collectivité |
|||||||||||
En détention |
En semi-liberté |
En liberté cond. totale |
Autres*** |
||||||||||
Nbre |
% |
||||||||||||
Délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité pour : |
|||||||||||||
Meurtre au premier degré |
1 270 |
5,4 |
1 002 |
59 |
209 |
0 |
|||||||
Meurtre au deuxième degré |
3 571 |
15,2 |
1 932 |
248 |
1 391 |
0 |
|||||||
Autres infractions* |
199 |
0,8 |
117 |
7 |
75 |
0 |
|||||||
Total |
5 040 |
21,5 |
3 051 |
314 |
1 675 |
0 |
|||||||
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une déclaration spéciale : |
|||||||||||||
Délinquant dangereux |
635 |
2,7 |
605 |
14 |
16 |
0 |
|||||||
Délinquant sexuel dangereux |
14 |
0,1 |
8 |
1 |
5 |
0 |
|||||||
Repris de justice |
2 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
|||||||
Total |
651 |
2,8 |
613 |
15 |
23 |
0 |
|||||||
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée (à la suite d'une déclaration spéciale) et une peine d'emprisonnement à perpétuité (à la suite d'une infraction) |
22 |
0,1 |
20 |
0 |
2 |
0 |
|||||||
Nombre total de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée |
5 713 |
24,3 |
3 684 |
329 |
1 700 |
0 |
|||||||
Délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée** |
17 751 |
75,7 |
10 465 |
1 363 |
2 729 |
3 194 |
|||||||
Total |
23 464 |
100 |
14 149 |
1 692 |
4 429 |
3 194 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*La catégorie « Autres infractions » comprend les infractions prévues à l'annexe I et à l'annexe II, ainsi que les infractions qui ne sont pas prévues aux annexes.
**Ces chiffres comprennent 170 délinquants déclarés délinquants dangereux qui purgent une peine d'une durée déterminée.
***La catégorie « Autres » sous surveillance dans la collectivité comprend les délinquants en liberté d'office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée.
Parmi les 22 délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée (en raison d'une déclaration spéciale) ou une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour avoir commis une infraction) se trouve un repris de justice.
Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours. Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC. Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
70 % des délinquants purgent une peine pour une infraction avec violence
Figure C15
Pourcentage de la population totale de délinquants (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de purger une peine pour une infraction avec violence* (78,4 % des délinquants autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 67,8 % des délinquants non autochtones).
- En ce qui concerne les femmes, 66,1 % des délinquantes autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 45,7 % des délinquantes non autochtones.
- Parmi les délinquants qui purgeaient une peine pour meurtre, 5,0 % étaient des femmes et 22,2 % étaient des Autochtones.
- Un plus grand pourcentage de délinquants autochtones purgeait une peine pour une infraction prévue à l'annexe I (60,0 %), comparativement aux délinquants non autochtones (46,1 %).
- La proportion des délinquants autochtones qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l'annexe II s'élevait à 10,3 %, comparativement à 20,2 % des délinquants non autochtones.
- Le pourcentage des femmes qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l'annexe II était de 30,9 %, comparativement à 16,8 % pour les hommes.
Remarques :
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions prévues à l'annexe I.
Les infractions prévues à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres infractions avec violence, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions prévues à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre ce genre d'infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Catégories des infractions |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
||||||||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
|||||
Meurtre au 1er degré |
8 |
247 |
255 |
48 |
984 |
1 032 |
56 |
1 231 |
1 287 |
||||
% |
1,6 |
4,6 |
4,3 |
5,1 |
5,9 |
5,9 |
3,9 |
5,6 |
5,5 |
||||
Meurtre au 2e degré |
68 |
762 |
830 |
118 |
2 650 |
2 768 |
186 |
3 412 |
3 598 |
||||
% |
13,9 |
14,0 |
14,0 |
12,5 |
16,0 |
15,8 |
13,0 |
15,5 |
15,3 |
||||
Annexe I |
247 |
3 303 |
3 550 |
265 |
7 831 |
8 096 |
512 |
11 134 |
11 646 |
||||
% |
50,5 |
60,9 |
60,0 |
28,1 |
47,2 |
46,1 |
35,8 |
50,5 |
49,6 |
||||
Annexe II |
104 |
508 |
612 |
338 |
3 204 |
3 542 |
442 |
3 712 |
4 154 |
||||
% |
21,3 |
9,4 |
10,3 |
35,8 |
19,3 |
20,2 |
30,9 |
16,8 |
17,7 |
||||
Infr. non prévue aux annexes |
62 |
605 |
667 |
174 |
1 938 |
2 112 |
236 |
2 543 |
2 779 |
||||
% |
12,7 |
11,2 |
11,3 |
18,5 |
11,7 |
12,0 |
16,5 |
11,5 |
11,8 |
||||
Total |
489 |
5 425 |
5 914 |
943 |
16 607 |
17 550 |
1 432 |
22 032 |
23 464 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les infractions prévues à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres infractions avec violence, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions prévues à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre ce genre d'infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le nombre de délinquants autochtones a augmenté
Figure C16
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2009-2010 à 2018-2019, le nombre de délinquants autochtones en détention a augmenté de 42,9 %, tandis que le nombre total de délinquants autochtones a augmenté de 47,4 % au cours de la même période.
- Le nombre de délinquantes autochtones en détention a constamment augmenté entre 2009-2010 et 2018-2019, il est passé de 169 à 291, ce qui représente une hausse de 72,2 %. Durant la même période, on a observé une augmentation de 41,1 % chez les hommes autochtones en détention, dont le nombre est passé de 2 747 à 3 877.
- De 2009-2010 à 2018-2019, le nombre de délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité a connu une hausse de 59,5 %, passant de1 095 à 1 746. Les Autochtones représentaient 18,7 % de la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité en 2018-2019.
Remarques :
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Délinquants autochtones |
Exercice |
|||||
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
||
En détention |
||||||
Région de l'Atlantique |
Hommes |
174 |
157 |
175 |
184 |
224 |
Femmes |
11 |
12 |
8 |
14 |
19 |
|
Région du Québec |
Hommes |
443 |
425 |
384 |
392 |
449 |
Femmes |
19 |
24 |
14 |
11 |
16 |
|
Région de l'Ontario |
Hommes |
441 |
453 |
487 |
534 |
558 |
Femmes |
34 |
39 |
37 |
43 |
50 |
|
Région des Prairies |
Hommes |
1 757 |
1 868 |
1 861 |
1 879 |
1 955 |
Femmes |
139 |
133 |
155 |
163 |
158 |
|
Région du Pacifique |
Hommes |
602 |
629 |
638 |
658 |
691 |
Femmes |
37 |
43 |
39 |
39 |
48 |
|
Total national |
Hommes |
3 417 |
3 532 |
3 545 |
3 647 |
3 877 |
Femmes |
240 |
251 |
253 |
270 |
291 |
|
Total |
3 657 |
3 783 |
3 798 |
3 917 |
4 168 |
|
Sous surveillance dans la collectivité |
||||||
Région de l'Atlantique |
Hommes |
60 |
68 |
71 |
88 |
83 |
Femmes |
12 |
10 |
11 |
9 |
10 |
|
Région du Québec |
Hommes |
158 |
185 |
185 |
181 |
162 |
Femmes |
12 |
18 |
10 |
6 |
9 |
|
Région de l'Ontario |
Hommes |
178 |
204 |
201 |
231 |
239 |
Femmes |
21 |
24 |
31 |
29 |
31 |
|
Région des Prairies |
Hommes |
574 |
560 |
604 |
645 |
720 |
Femmes |
52 |
77 |
78 |
111 |
113 |
|
Région du Pacifique |
Hommes |
268 |
276 |
301 |
319 |
344 |
Femmes |
17 |
22 |
32 |
36 |
35 |
|
Total national |
Hommes |
1 238 |
1 293 |
1 362 |
1 464 |
1 548 |
Femmes |
114 |
151 |
162 |
191 |
198 |
|
Total |
1 352 |
1 444 |
1 524 |
1 655 |
1 746 |
|
Total des délinquants en détention et dans la collectivité |
5 009 |
5 227 |
5 322 |
5 572 |
5 914 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l'Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Le nombre total de placements en isolement préventif a augmenté
Figure C17
Nombre de placements en isolement préventif (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2018-2019, le nombre total de placements en isolement préventif a augmenté de 2,8 %, passant de 5 295 en 2017-2018 à 5 441 en 2018-2019. En 2018-2019, 97,1 % des placements visaient des hommes, et les délinquants autochtones représentaient 38,3 % des placements en isolement préventif.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 330 délinquants se trouvaient en isolement préventif; il s'agissait d'hommes uniquement. Un total de 136 délinquants autochtones se trouvaient en isolement préventif.
Remarques :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu'ils y sont admis. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu'en application d'une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition : 31(3) Le directeur du pénitencier peut, s'il est convaincu qu'il n'existe aucune autre solution valable, ordonner l'isolement préventif d'un détenu lorsqu'il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas : a) que celui-ci a agi, tenté d'agir ou a l'intention d'agir d'une manière compromettant la sécurité d'une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité; b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d'une enquête pouvant mener à une accusation soit d'infraction criminelle soit d'infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2); c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Exercice et type d'isolement préventif |
Par sexe |
Par race |
||||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
|||
2014-2015 |
||||||||
LSCMLC 31(3)a) Involontaire |
425 |
5 290 |
5 715 |
1 736 |
3 979 |
5 715 |
||
LSCMLC 31(3)b) |
7 |
329 |
336 |
108 |
228 |
336 |
||
LSCMLC 31(3)c) |
27 |
2 242 |
2 269 |
805 |
1 464 |
2 269 |
||
Total |
459 |
7 861 |
8 320 |
2 649 |
5 671 |
8 320 |
||
2015-2016 |
||||||||
LSCMLC 31(3)a) Involontaire |
342 |
4 200 |
4 542 |
1 360 |
3 182 |
4 542 |
||
LSCMLC 31(3)b) |
2 |
235 |
237 |
92 |
145 |
237 |
||
LSCMLC 31(3)c) |
33 |
1 976 |
2 009 |
656 |
1 353 |
2 009 |
||
Total |
377 |
6 411 |
6 788 |
2 108 |
4 680 |
6 788 |
||
2016-2017 |
||||||||
LSCMLC 31(3)a) Involontaire |
270 |
3 826 |
4 096 |
1 373 |
2 723 |
4 096 |
||
LSCMLC 31(3)b) |
3 |
273 |
276 |
75 |
201 |
276 |
||
LSCMLC 31(3)c) |
16 |
1 649 |
1 665 |
639 |
1 026 |
1 665 |
||
Total |
289 |
5 748 |
6 037 |
2 087 |
3 950 |
6 037 |
||
2017-2018 |
||||||||
LSCMLC 31(3)a) Involontaire |
179 |
3 167 |
3 346 |
1 179 |
2 167 |
3 346 |
||
LSCMLC 31(3)b) |
10 |
229 |
239 |
79 |
160 |
239 |
||
LSCMLC 31(3)c) |
12 |
1 698 |
1 710 |
694 |
1 016 |
1 710 |
||
Total |
201 |
5 094 |
5 295 |
1 952 |
3 343 |
5 295 |
||
2018-2019 |
||||||||
LSCMLC 31(3)a) Involontaire |
134 |
3 011 |
3 145 |
1 155 |
1 990 |
3 145 |
||
LSCMLC 31(3)b) |
5 |
162 |
167 |
49 |
118 |
167 |
||
LSCMLC 31(3)c) |
18 |
2 111 |
2 129 |
881 |
1 248 |
2 129 |
||
Total |
157 |
5 284 |
5 441 |
2 085 |
3 356 |
5 441 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu'ils y sont admis. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa 44(1)f de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu'en application d'une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition : 31(3) Le directeur du pénitencier peut, s'il est convaincu qu'il n'existe aucune autre solution valable, ordonner l'isolement préventif d'un détenu lorsqu'il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas : a) que celui-ci a agi, tenté d'agir ou a l'intention d'agir d'une manière compromettant la sécurité d'une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité; b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d'une enquête pouvant mener à une accusation soit d'infraction criminelle soit d'infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2); c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
75 % des placements en isolement préventif durent moins de 30 jours
Figure C18
Nombre de délinquants sous responsabilité fédérale placés en isolement préventif (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- La majorité (74,7 %) des délinquants sont restés en isolement préventif moins de 30 jours, 15,1 % sont restés en isolement préventif de 30 à 60 jours, et 1,7 % sont restés en isolement préventif plus de 120 jours.
- Chez les femmes placées en isolement préventif, 92,6 % le sont restées moins de 30 jours.
- Le pourcentage de délinquants qui sont restés en isolement préventif plus de 120 jours était de 1,8 % pour les délinquants autochtones et de 1,6 % pour les délinquants non autochtones.
Remarques :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu'ils y sont admis. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa 44(1)f de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en application d'une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition : Le directeur du pénitencier peut, s'il est convaincu qu'il n'existe aucune autre solution valable, ordonner l'isolement préventif d'un détenu lorsqu'il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas : a) que celui-ci a agi, tenté d'agir ou a l'intention d'agir d'une manière compromettant la sécurité d'une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité; b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d'une enquête pouvant mener à une accusation soit d'infraction criminelle soit d'infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2); c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Durée du placement en isolement préventif |
Par sexe |
Par race |
Total |
||||||||||
Femmes |
Hommes |
Autochtones |
Non-Autochtones |
||||||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||||
2018-2019 |
|||||||||||||
< 30 jours |
150 |
92,6 |
3 901 |
74,2 |
1 497 |
71,8 |
2 554 |
76,6 |
4 051 |
74,7 |
|||
De 30 à 60 jours |
10 |
6,2 |
810 |
15,4 |
353 |
16,9 |
467 |
14 |
820 |
15,1 |
|||
De 61 à 90 jours |
2 |
1,2 |
305 |
5,8 |
134 |
6,4 |
173 |
5,2 |
307 |
5,7 |
|||
De 91 à 120 jours |
0 |
0 |
151 |
2,9 |
64 |
3,1 |
87 |
2,6 |
151 |
2,8 |
|||
> 120 jours |
0 |
0 |
92 |
1,7 |
38 |
1,8 |
54 |
1,6 |
92 |
1,7 |
|||
Total |
162 |
100,0 |
5 259 |
100,0 |
2 086 |
100,0 |
3 335 |
100,0 |
5 421 |
100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu'ils y sont admis. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa 44(1)f de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en application d'une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition : Le directeur du pénitencier peut, s'il est convaincu qu'il n'existe aucune autre solution valable, ordonner l'isolement préventif d'un détenu lorsqu'il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas : a) que celui-ci a agi, tenté d'agir ou a l'intention d'agir d'une manière compromettant la sécurité d'une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité; b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d'une enquête pouvant mener à une accusation soit d'infraction criminelle soit d'infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2); c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.
Le nombre de délinquants décédés en établissement a augmenté
Figure C19
Nombre de délinquants décédés dans les établissements fédéraux, provinciaux et territoriaux selon la cause du décès
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Durant la décennie allant de 2008-2009 à 2017-2018, 554 détenus sous responsabilité fédérale et 406 détenus sous responsabilité provinciale sont décédés pendant leur incarcération.
- Au cours de cette période, 14,6 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 21,4 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus au suicide. Le taux de suicide était d'environ 55 suicides pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale et d'environ 36 pour 100 000 chez les détenus sous responsabilité provinciale*. Ces taux sont beaucoup plus élevés que le taux de suicide de la population canadienne, qui était de 11,5 pour 100 000 personnes en 2009.
- De 2008-2009 à 2017-2018, 3,4 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 1,0 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des homicides. Le taux de décès par homicide était d'environ 13,0 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale, et d'environ 1,6 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité provinciale*. Le taux fédéral est beaucoup plus élevé que le taux national d'homicide, qui s'élevait à 1,8 pour 100 000 personnes en 2018.
Remarques :
Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée. Les données de l'Alberta pour 2013-2014 et les exercices subséquents sont maintenant disponibles.
*Pour calculer les taux, nous avons utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 2008-2009 à 2017-2018 à titre de dénominateur.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
Exercice |
Cause du décès |
|||||||
Homicide |
Suicide |
Autres* |
Total |
|||||
Fédéral |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
|
2008-2009 |
2 |
3,1 |
9 |
13,8 |
54 |
83,1 |
65 |
|
2009-2010 |
1 |
2,0 |
9 |
18,4 |
39 |
79,6 |
49 |
|
2010-2011 |
5 |
10,0 |
4 |
8,0 |
41 |
82,0 |
50 |
|
2011-2012 |
3 |
5,7 |
8 |
15,1 |
42 |
79,2 |
53 |
|
2012-2013 |
1 |
1,8 |
11 |
20,0 |
43 |
78,2 |
55 |
|
2013-2014 |
1 |
2,1 |
9 |
18,8 |
38 |
79,2 |
48 |
|
2014-2015 |
1 |
1,5 |
13 |
19,4 |
53 |
79,1 |
67 |
|
2015-2016 |
3 |
4,6 |
9 |
13,8 |
53 |
81,5 |
65 |
|
2016-2017 |
0 |
0,0 |
3 |
6,4 |
44 |
93,6 |
47 |
|
2017-2018 |
2 |
3,6 |
6 |
10,9 |
47 |
85,5 |
55 |
|
Total |
19 |
3,4 |
81 |
14,6 |
454 |
81,9 |
554 |
|
Provincial |
||||||||
2008-2009 |
1 |
3,0 |
7 |
21,2 |
25 |
75,8 |
33 |
|
2009-2010 |
1 |
2,6 |
5 |
12,8 |
33 |
84,6 |
39 |
|
2010-2011 |
0 |
0,0 |
5 |
14,3 |
30 |
85,7 |
35 |
|
2011-2012 |
0 |
0,0 |
16 |
42,1 |
22 |
57,9 |
38 |
|
2012-2013 |
1 |
2,3 |
8 |
18,2 |
35 |
79,5 |
44 |
|
2013-2014 |
1 |
2,4 |
10 |
24,4 |
30 |
73,2 |
41 |
|
2014-2015 |
0 |
0,0 |
9 |
24,3 |
28 |
75,7 |
37 |
|
2015-2016 |
0 |
0,0 |
6 |
14,3 |
36 |
85,7 |
42 |
|
2016-2017 |
0 |
0,0 |
7 |
17,1 |
34 |
82,9 |
41 |
|
2017-2018 |
0 |
0,0 |
14 |
25,0 |
42 |
75,0 |
56 |
|
Total |
4 |
1,0 |
87 |
21,4 |
315 |
77,6 |
406 |
|
Nombre total de décès de délinquants sous responsabilité fédérale et provinciale |
23 |
2,4 |
168 |
17,5 |
769 |
80,1 |
960 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.
Les données de l'Alberta pour 2013-2014 et les exercices subséquents sont maintenant disponibles.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
Le nombre d'évadés a diminué
Figure C20
Nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2018-2019, il y a eu 11 évasions dans lesquelles étaient impliqués 11 détenus. De ce nombre, 9 délinquants ont été repris.
- Les détenus qui se sont évadés d'établissements fédéraux en 2018-2019 représentaient 0,1 % de la population carcérale.
Remarques :
Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion. Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l'obtention de nouveaux renseignements. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Évasions |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|
Nombre total d'évasions |
14 |
15 |
8 |
11 |
11 |
|
Nombre total d'évadés |
15 |
18 |
8 |
15 |
11 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion. Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l'obtention de nouveaux renseignements. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Le nombre de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté
Figure C21
Population de délinquants sous surveillance dans la collectivité à la fin de l'exercice*
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des cinq derniers exercices, la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté de 15,1 %. Pendant la même période, le nombre total de délinquants en liberté conditionnelle totale a augmenté de 34,0 %, et le pourcentage de délinquants en liberté d'office a diminué 10,0 %.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 8 154 hommes et 721 femmes faisaient l'objet d'une surveillance active dans la collectivité.
Remarques :
*Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l'objet d'une surveillance active à la fin de l'exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
** Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La libération d'office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d'être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Exercice |
Type de liberté dont bénéficient les délinquants |
|||||||||||||
Semi-liberté |
Liberté conditionnelle totale |
Liberté d'office |
Totaux |
Chang. (en %)* |
||||||||||
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Les deux |
Les deux |
|||||
2009-2010 |
108 |
1 083 |
328 |
3 418 |
93 |
2 602 |
529 |
7 103 |
7 632 |
|||||
2010-2011 |
79 |
1 017 |
314 |
3 441 |
109 |
2 598 |
502 |
7 056 |
7 558 |
-1,0 |
||||
2011-2012 |
123 |
1 123 |
257 |
3 154 |
127 |
2 661 |
507 |
6 938 |
7 445 |
-1,5 |
||||
2012-2013 |
116 |
1 106 |
225 |
2 932 |
136 |
2 801 |
477 |
6 839 |
7 316 |
-1,7 |
||||
2013-2014 |
106 |
1 104 |
225 |
3 017 |
153 |
2 858 |
484 |
6 979 |
7 463 |
2,0 |
||||
2014-2015 |
115 |
1 236 |
239 |
3 065 |
150 |
2 909 |
504 |
7 210 |
7 714 |
3,4 |
||||
2015-2016 |
124 |
1 248 |
273 |
3 276 |
177 |
2 849 |
574 |
7 373 |
7 947 |
3,0 |
||||
2016-2017 |
158 |
1 392 |
316 |
3 587 |
154 |
2 856 |
628 |
7 835 |
8 463 |
6,5 |
||||
2017-2018 |
197 |
1462 |
369 |
3 864 |
145 |
2 644 |
711 |
7 970 |
8 681 |
2,6 |
||||
2018-2019 |
192 |
1500 |
370 |
4 059 |
159 |
2 595 |
721 |
8 154 |
8 875 |
2,2 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l'objet d'une surveillance active à la fin de l'exercice. L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La libération d'office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d'être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
*Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l'exercice précédent.
Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité est demeuré stable
Figure C22
Nombre mensuel moyen de délinquants
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis 2015-2016, le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité est demeuré stable. En 2017-2018, il y a eu une légère augmentation (1,8 %), passant de 92 227 en 2016-2017 à 93 871 en 2017-2018.
- Depuis 2008-2009, il y a eu une diminution graduelle (15,2 %) du nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité, qui est passé de 110 653 en 2008-2009 à 93 871 en 2017-2018.
- Le nombre de délinquants visés par une ordonnance de sursis a connu une baisse graduelle (50,3 %) au cours des dix derniers exercices, passant de 13 124 en 2008-2009 à 6 529 en 2017-2018.
Remarque :
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Exercice |
Nombre mensuel moyen de délinquants en probation |
Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une condamnation avec sursis |
Total |
|||
2008-2009 |
97 529 |
13 124 |
110 653 |
|||
2009-2010 |
99 498 |
13 105 |
112 603 |
|||
2010-2011 |
101 825 |
12 969 |
114 794 |
|||
2011-2012 |
98 843 |
12 616 |
111 459 |
|||
2012-2013 |
96 116 |
12 202 |
108 318 |
|||
2013-2014 |
84 905 |
10 077 |
94 982 |
|||
2014-2015 |
80 705 |
8 746 |
89 451 |
|||
2015-2016 |
85 845 |
8 259 |
94 104 |
|||
2016-2017 |
84 978 |
7 249 |
92 227 |
|||
2017-2018 |
87 342 |
6 529 |
93 871 |
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarque :
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté
Figure C23
Nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté de 13,1 %, passant de 1 058 en 2016-2017 à 1 197 en 2017-2018.
- Depuis 2014-2015, il y a eu une augmentation de 23,1 % du nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale, passant de 972 en 2014-2015 à 1 197 en 2017-2018.
Remarque :
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Exercice |
Nombres mensuels moyens de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale |
||||||||
Commissions provinciales |
Commission des libérations conditionnelles du Canada** |
Total |
Changement (en %) |
||||||
Québec |
Ontario |
Colombie-Britannique* |
Total |
||||||
2008-2009 |
533 |
217 |
s.o. |
750 |
190 |
940 |
|||
2009-2010 |
506 |
194 |
s.o. |
700 |
168 |
868 |
-7,7 |
||
2010-2011 |
482 |
171 |
s.o. |
653 |
167 |
820 |
-5,5 |
||
2011-2012 |
481 |
179 |
s.o. |
660 |
144 |
804 |
-2,0 |
||
2012-2013 |
462 |
164 |
s.o. |
626 |
143 |
769 |
-4,4 |
||
2013-2014 |
527 |
172 |
s.o. |
699 |
154 |
853 |
10,9 |
||
2014-2015 |
612 |
207 |
s.o. |
821 |
151 |
972 |
14,0 |
||
2015-2016 |
639 |
207 |
s.o. |
846 |
139 |
985 |
1,5 |
||
2016-2017 |
701 |
205 |
s.o. |
907 |
151 |
1 058 |
7,4 |
||
2017-2018 |
792 |
242 |
s.o. |
1 034 |
163 |
1 197 |
13,2 |
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
*Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique.
**Ces données représentent le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale qui ont été mis en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada et qui sont sous la surveillance du Service correctionnel du Canada.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Section D. Mise en liberté sous condition
Le pourcentage de délinquants libérés d'office de pénitenciers fédéraux ou de pavillons de ressourcement a diminué
Figure D1
Pourcentage de délinquants mis en liberté d'office*
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l'exercice 2018-2019, 59,1 % de toutes les mises en liberté d'établissements fédéraux étaient des libérations d'office.
- Pour l'exercice 2018-2019, 70,9 % des mises en liberté de délinquants autochtones étaient des libérations d'office, comparativement à 54,4 % des mises en liberté de délinquants non autochtones.
- Au cours des dix derniers exercices, le pourcentage de mises en liberté d'office a diminué, passant de 70,9 % à 59,1 %.
Remarques :
*Le pourcentage est fonction du nombre de mises en liberté d'office par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.
Les données englobent toutes les mises en liberté d'établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d'un exercice donné, à l'exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l'expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l'étranger. Il est possible qu'un délinquant soit mis en liberté plus d'une fois par année, si une mise en liberté a fait l'objet d'une révocation, d'une suspension ou d'une interruption, ou s'il y a eu détention temporaire.
La libération d'office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d'être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Exercice |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Population totale de délinquants |
|||||||||
Libération d'office |
Nbre total de mises en liberté |
%* |
Libération d'office |
Nbre total de mises en liberté |
%* |
Libération d'office |
Nbre total de mises en liberté |
%* |
||||
2009-2010 |
1 420 |
1 733 |
81,9 |
4 118 |
6 073 |
67,8 |
5 538 |
7 806 |
70,9 |
|||
2010-2011 |
1 341 |
1 604 |
83,6 |
3 739 |
5 642 |
66,3 |
5 080 |
7 246 |
70,1 |
|||
2011-2012 |
1 476 |
1 778 |
83,0 |
3 825 |
5 462 |
70,0 |
5 301 |
7 240 |
73,2 |
|||
2012-2013 |
1 603 |
1 928 |
83,1 |
3 985 |
5 605 |
71,1 |
5 588 |
7 533 |
74,2 |
|||
2013-2014 |
1 709 |
2 009 |
85,1 |
3 927 |
5 672 |
69,2 |
5 636 |
7 681 |
73,4 |
|||
2014-2015 |
1 724 |
2 043 |
84,4 |
3 648 |
5 489 |
66,5 |
5 372 |
7 532 |
71,3 |
|||
2015-2016 |
1 668 |
2 019 |
82,6 |
3 640 |
5 597 |
65,0 |
5 308 |
7 616 |
69,7 |
|||
2016-2017 |
1 578 |
2 025 |
77,9 |
3 305 |
5 551 |
59,5 |
4 883 |
7 576 |
64,5 |
|||
2017-2018 |
1 520 |
2 042 |
74,4 |
2 899 |
5 206 |
55,7 |
4 419 |
7 248 |
61,0 |
|||
2018-2019 |
1 420 |
2 004 |
70,9 |
2 758 |
5 068 |
54,4 |
4 178 |
7 072 |
59,1 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Le pourcentage est fonction du nombre de mises en liberté d'office par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.
Les données englobent toutes les mises en liberté d'établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d'un exercice donné, à l'exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l'expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l'étranger. Il est possible qu'un délinquant soit mis en liberté plus d'une fois par année, si une mise en liberté a fait l'objet d'une révocation, d'une suspension ou d'une interruption, ou s'il y a eu détention temporaire.
La libération d'office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d'être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Le pourcentage de délinquants des pénitenciers fédéraux et des pavillons de ressourcement mis en semi-liberté a augmenté
Figure D2
Pourcentage de délinquants mis en liberté*
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l'exercice 2018-2019, 38,0 % de toutes les mises en liberté d'établissements fédéraux étaient des mises en semi-liberté, et 2,9 %, des libérations conditionnelles totales.
- Pour l'exercice 2018-2019, 27,4 % de toutes les mises en liberté de délinquants autochtones étaient des mises en semi-liberté, et 1,7 %, des libérations conditionnelles totales, comparativement à 42,2 % et 3,4 % respectivement pour les délinquants non autochtones.
- Au cours des dix derniers exercices, le pourcentage de mises en semi-liberté a augmenté de 26,9 % à 38,0 %. Pour sa part, le pourcentage de libérations conditionnelles totales est passé de 2,2 % à 2,9 %.
Remarques :
*Le pourcentage est fonction du nombre de mises en semi-liberté et de libérations conditionnelles totales par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.
Les données englobent toutes les mises en liberté d'établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d'un exercice donné, à l'exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l'expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l'étranger. Il est possible qu'un délinquant soit mis en liberté plus d'une fois par année, si une mise en liberté a fait l'objet d'une révocation, d'une suspension ou d'une interruption, ou s'il y a eu détention temporaire.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
Exercice |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Population totale de délinquants |
|||||||||
Semi-liberté |
Libération cond. totale |
Nbre total de mises en liberté |
Semi-liberté |
Libération cond. totale |
Nbre total de mises en liberté |
Semi-liberté |
Libération cond. totale |
Nbre total de mises en liberté |
||||
2009-2010 |
Nbre |
301 |
12 |
1 733 |
1 795 |
160 |
6 073 |
2 096 |
172 |
7 806 |
||
% |
17,4 |
0,7 |
29,6 |
2,6 |
26,9 |
2,2 |
||||||
2010-2011 |
Nbre |
252 |
11 |
1 604 |
1 766 |
137 |
5 642 |
2 018 |
148 |
7 246 |
||
% |
15,7 |
0,7 |
31,3 |
2,4 |
27,8 |
2,0 |
||||||
2011-2012 |
Nbre |
290 |
12 |
1 778 |
1 521 |
116 |
5 462 |
1 811 |
128 |
7 240 |
||
% |
16,3 |
0,7 |
27,8 |
2,1 |
25,0 |
1,8 |
||||||
2012-2013 |
Nbre |
318 |
7 |
1 928 |
1 510 |
110 |
5 605 |
1 828 |
117 |
7 533 |
||
% |
16,5 |
0,4 |
26,9 |
2,0 |
24,3 |
1,6 |
||||||
2013-2014 |
Nbre |
282 |
18 |
2 009 |
1 600 |
145 |
5 672 |
1 882 |
163 |
7 681 |
||
% |
14,0 |
0,9 |
28,2 |
2,6 |
24,5 |
2,1 |
||||||
2014-2015 |
Nbre |
309 |
10 |
2 043 |
1 666 |
175 |
5 489 |
1 975 |
185 |
7 532 |
||
% |
15,1 |
0,5 |
30,4 |
3,2 |
26,2 |
2,5 |
||||||
2015-2016 |
Nbre |
337 |
14 |
2 019 |
1 793 |
164 |
5 597 |
2 130 |
178 |
7 616 |
||
% |
16,7 |
0,7 |
32,0 |
2,9 |
28,0 |
2,3 |
||||||
2016-2017 |
Nbre |
434 |
13 |
2 025 |
2 093 |
153 |
5 551 |
2 527 |
166 |
7 576 |
||
% |
21,4 |
0,6 |
37,7 |
2,8 |
33,4 |
2,2 |
||||||
2017-2018 |
Nbre |
497 |
25 |
2 042 |
2 124 |
183 |
5 206 |
2 621 |
208 |
7 248 |
||
% |
24,3 |
1,2 |
40,8 |
3,5 |
36,2 |
2,9 |
||||||
2018-2019 |
Nbre |
549 |
35 |
2 004 |
2 138 |
172 |
5 068 |
2 687 |
207 |
7 072 |
||
% |
27,4 |
1,7 |
42,2 |
3,4 |
38,0 |
2,9 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les données englobent toutes les mises en liberté de pénitenciers fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d'un exercice donné, à l'exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l'expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l'étranger. Il est possible qu'un délinquant soit mis en liberté plus d'une fois par année, si une mise en liberté a fait l'objet d'une révocation, d'une suspension ou d'une interruption, ou s'il y a eu détention temporaire. La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
L'exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale ont augmenté
Figure D3
Taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, le taux d'octroi de la semi-liberté aux délinquants sous responsabilité fédérale s'élevait à 79,5 %, soit une augmentation de 0,4 % par rapport à l'exercice précédent.
- En 2018-2019, le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale a atteint 38,2 %, ce qui représente une augmentation de 0,7 % par rapport à l'exercice précédent.
- Au cours des dix derniers exercices, les délinquantes sous responsabilité fédérale étaient beaucoup plus susceptibles d'obtenir une semi-liberté (86,0 %) et une libération conditionnelle totale (42,0 %) que les délinquants sous responsabilité fédérale (71,1 % et 29,3 % respectivement).
Remarques :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la mise en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu'il représente, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n'étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n'ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d'octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d'un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016. En effet, la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire dans une proportion suffisante pour gonfler les taux d'octroi.
Type de mise en liberté |
Exercice |
Accordée |
Refusée |
Taux d'octroi (%) |
PEE* |
||||||||||
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Femmes |
Hommes |
Total |
Ordonnée |
Total |
|||||||
Semi-liberté |
|||||||||||||||
2009-2010 |
153 |
1 957 |
40 |
967 |
79,3 |
66,9 |
67,7 |
947 |
1 491 |
||||||
2010-2011 |
136 |
1 854 |
43 |
1 148 |
76,0 |
61,8 |
62,6 |
970 |
1 591 |
||||||
2011-2012 |
249 |
2 491 |
65 |
1 442 |
79,3 |
63,3 |
64,5 |
0 |
0 |
||||||
2012-2013 |
289 |
2 821 |
73 |
1 415 |
79,8 |
66,6 |
67,6 |
14 |
21 |
||||||
2013-2014 |
248 |
2 824 |
52 |
1 274 |
82,7 |
68,9 |
69,8 |
39 |
47 |
||||||
2014-2015 |
297 |
3 024 |
52 |
1 281 |
85,1 |
70,2 |
71,4 |
38 |
45 |
||||||
2015-2016 |
291 |
3 093 |
52 |
1 078 |
84,8 |
74,2 |
75,0 |
86 |
90 |
||||||
2016-2017 |
399 |
3 445 |
48 |
1 041 |
89,3 |
76,8 |
77,9 |
80 |
83 |
||||||
2017-2018 |
437 |
3 612 |
30 |
1 039 |
93,6 |
77,7 |
79,1 |
100 |
106 |
||||||
2018-2019 |
470 |
3 736 |
28 |
1 055 |
94,4 |
78,0 |
79,5 |
56 |
58 |
||||||
Libération conditionnelle totale |
|||||||||||||||
2009-2010 |
32 |
461 |
89 |
2 080 |
26,4 |
18,1 |
18,5 |
1 004 |
1 010 |
||||||
2010-2011 |
20 |
436 |
88 |
2 204 |
18,5 |
16,5 |
16,6 |
1 046 |
1 059 |
||||||
2011-2012 |
77 |
644 |
126 |
2 317 |
37,9 |
21,7 |
22,8 |
0 |
0 |
||||||
2012-2013 |
90 |
914 |
143 |
2 327 |
38,6 |
28,2 |
28,9 |
26 |
26 |
||||||
2013-2014 |
84 |
904 |
103 |
2 202 |
44,9 |
29,1 |
30,0 |
126 |
142 |
||||||
2014-2015 |
87 |
969 |
106 |
2 307 |
45,1 |
29,6 |
30,4 |
119 |
137 |
||||||
2015-2016 |
96 |
1 063 |
127 |
2 154 |
43,0 |
33,0 |
33,7 |
166 |
185 |
||||||
2016-2017 |
138 |
1 237 |
158 |
2 383 |
46,6 |
34,2 |
35,1 |
122 |
126 |
||||||
2017-2018 |
153 |
1 363 |
175 |
2 357 |
46,6 |
36,6 |
37,5 |
161 |
165 |
||||||
2018-2019 |
157 |
1 446 |
176 |
2 419 |
47,1 |
37,5 |
38,2 |
66 |
67 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la mise en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu'il représente, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale. Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi.
*Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n'étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n'ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps. Néanmoins, l'information sur la PEE (le nombre de libérations conditionnelles ordonnées et le nombre total de décisions rendues aux termes de la PEE) est présentée dans une section distincte du tableau. Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi. Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d'octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d'un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016. En effet, la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire dans une proportion suffisante pour gonfler les taux d'octroi.
*La région du Pacifique (en 2012) et la région du Québec (en 2013) ont traité les cas actifs de PEE concernant des délinquants condamnés ou déclarés coupables avant l'abolition de la PEE, étant donné que celle-ci a été contestée devant les tribunaux. Le jugement prononcé dans l'affaire Canada (Procureur général) c. Whaling le 20 mars 2014 a eu pour effet de rétablir la procédure d'examen expéditif dans toutes les régions pour les délinquants condamnés avant l'abolition de la PEE.
Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont augmenté
Figure D4
Taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, le taux d'octroi de la semi-liberté aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté (passant à 76,6 %; +2,6 %) et a diminué de 0,1 % pour les délinquants non autochtones, passant à 80,4 % par rapport à 2017-2018.
- En 2018-2019, le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté (à 27,9 %; +5,2 %) ainsi que pour les délinquants non autochtones (à 40,8 %; +0,1 %) par rapport à 2017-2018.
- Au cours des dix derniers exercices, le taux d'octroi de la semi-liberté était plus bas chez les délinquants autochtones que celui enregistré chez les délinquants non autochtones sous responsabilité fédérale (67,8 % et 73,4 % respectivement). On constatait la même chose pour ce qui est de la libération conditionnelle totale (20,3 % comparativement à 32,2 %).
Remarques :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la mise en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu'il représente, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n'étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n'ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps. Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi. Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d'octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d'un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016. En effet, la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire dans une proportion suffisante pour gonfler les taux d'octroi.
Type de mise en liberté |
Exercice |
Accordée |
Refusée |
Taux d'octroi (%) |
Total |
|||||||
Autochtones |
Non-Aut. |
Autochtones |
Non-Aut. |
Autochtones |
Non-Aut. |
Accordée/refusée |
Taux d'octroi (%) |
|||||
Semi-liberté |
||||||||||||
2009-2010 |
410 |
1 700 |
217 |
790 |
65,4 |
68,3 |
3 117 |
67,7 |
||||
2010-2011 |
376 |
1 614 |
290 |
901 |
56,5 |
64,2 |
3 181 |
62,6 |
||||
2011-2012 |
475 |
2 265 |
350 |
1 157 |
57,6 |
66,2 |
4 247 |
64,5 |
||||
2012-2013 |
565 |
2 545 |
322 |
1 166 |
63,7 |
68,6 |
4 598 |
67,6 |
||||
2013-2014 |
526 |
2 546 |
307 |
1 019 |
63,1 |
71,4 |
4 398 |
69,8 |
||||
2014-2015 |
567 |
2 754 |
268 |
1 065 |
67,9 |
72,1 |
4 654 |
71,4 |
||||
2015-2016 |
606 |
2 778 |
264 |
866 |
69,7 |
76,2 |
4 514 |
75,0 |
||||
2016-2017 |
715 |
3 129 |
258 |
831 |
73,5 |
79,0 |
4 933 |
77,9 |
||||
2017-2018 |
818 |
3 231 |
288 |
781 |
74,0 |
80,5 |
5 118 |
79,1 |
||||
2018-2019 |
937 |
3 269 |
286 |
797 |
76,6 |
80,4 |
5 289 |
79,5 |
||||
Lib. cond. totale |
||||||||||||
2009-2010 |
50 |
443 |
420 |
1 749 |
10,6 |
20,2 |
2 662 |
18,5 |
||||
2010-2011 |
71 |
385 |
480 |
1 812 |
12,9 |
17,5 |
2 748 |
16,6 |
||||
2011-2012 |
76 |
645 |
473 |
1 970 |
13,8 |
24,7 |
3 164 |
22,8 |
||||
2012-2013 |
103 |
901 |
475 |
1 995 |
17,8 |
31,1 |
3 474 |
28,9 |
||||
2013-2014 |
124 |
864 |
425 |
1 880 |
22,6 |
31,5 |
3 293 |
30,0 |
||||
2014-2015 |
108 |
948 |
452 |
1 961 |
19,3 |
32,6 |
3 469 |
30,4 |
||||
2015-2016 |
136 |
1 023 |
435 |
1 846 |
23,8 |
35,7 |
3 440 |
33,7 |
||||
2016-2017 |
155 |
1 220 |
469 |
2 072 |
24,8 |
37,1 |
3 916 |
35,1 |
||||
2017-2018 |
168 |
1 348 |
572 |
1 960 |
22,7 |
40,7 |
4 048 |
37,5 |
||||
2018-2019 |
235 |
1 372 |
607 |
1 988 |
27,9 |
40,8 |
4 202 |
38,2 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la mise en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu'il représente, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n'étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n'ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps. Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi. Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d'octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d'un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016. En effet, la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire dans une proportion suffisante pour gonfler les taux d'octroi.
Le nombre d'audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l'aide d'un Aîné a augmenté
Figure D5
Nombre d'audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l'aide d'un Aîné
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre d'audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale auxquelles a participé un Aîné a augmenté de 6,2 % en 2018-2019, après une augmentation de 12,2 % en 2017-2018 (de 603 en 2016-2017 à 677 en 2017-2018, et à 719 en 2018-2019). Cette hausse est associée aux efforts de sensibilisation menés par la Commission auprès des délinquants autochtones.
- En 2018-2019, 41,8 % (681) des audiences pour des délinquants autochtones sous responsabilité fédérale, et 0,8 % (38) des audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale ne s'étant pas identifiés comme Autochtones, ont été tenues en présence d'un Aîné.
Remarques :
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu'il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l'intention des commissaires.
Exercice |
Audiences tenues avec l'aide d'un Aîné |
|||||||||||
Délinquants autochtones |
Délinquants non autochtones |
Tous les délinquants |
||||||||||
Total des audiences |
Avec un Aîné |
Total des audiences |
Avec un Aîné |
Total des audiences |
Avec un Aîné |
|||||||
Nbre |
Nbre |
% |
Nbre |
Nbre |
% |
Nbre |
Nbre |
% |
||||
2009-2010 |
1 215 |
363 |
29,9 |
4 393 |
54 |
1,2 |
5 608 |
417 |
7,4 |
|||
2010-2011 |
1 234 |
440 |
35,7 |
4 266 |
49 |
1,1 |
5 500 |
489 |
8,9 |
|||
2011-2012 |
1 275 |
431 |
33,8 |
4 590 |
38 |
0,8 |
5 865 |
469 |
8,0 |
|||
2012-2013 |
1 313 |
423 |
32,2 |
4 631 |
46 |
1,0 |
5 944 |
469 |
7,9 |
|||
2013-2014 |
930 |
347 |
37,3 |
3 658 |
29 |
0,8 |
4 588 |
376 |
8,2 |
|||
2014-2015 |
889 |
360 |
40,5 |
3 827 |
43 |
1,1 |
4 716 |
403 |
8,5 |
|||
2015-2016 |
961 |
374 |
38,9 |
3 969 |
30 |
0,8 |
4 930 |
404 |
8,2 |
|||
2016-2017 |
1 297 |
554 |
42,7 |
4 496 |
49 |
1,1 |
5 793 |
603 |
10,4 |
|||
2017-2018 |
1 539 |
635 |
41,3 |
4 848 |
42 |
0,9 |
6 387 |
677 |
10,6 |
|||
2018-2019 |
1 630 |
681 |
41,8 |
4 932 |
38 |
0,8 |
6 562 |
719 |
11,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l'aide d'un Aîné, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu'il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l'intention des commissaires.
La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle a diminué pour les femmes
Figure D6
Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté (%)
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, la proportion moyenne de la peine purgée avant la première mise en semi-liberté par les délinquants sous responsabilité fédérale condamnés à une peine d'une durée déterminée a augmenté d'un pourcentage négligeable de 0,6 % (pour passer à 37,4 %) par rapport à l'exercice précédent.
- En 2018-2019, la proportion de la peine purgée avant la première libération conditionnelle totale par les délinquants sous responsabilité fédérale condamnés à une peine d'une durée déterminée a augmenté de 0,2 % (pour atteindre 44,9 %) par rapport à l'exercice précédent.
- En 2018-2019, les hommes condamnés à une peine de ressort fédéral ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d'obtenir leur première mise en semi-liberté et leur première libération conditionnelle totale (38,0 % et 45,3 % respectivement) que les femmes (32,6 % et 41,8 % respectivement).
- En 2018-2019, par rapport à 2009-2010, les femmes et les hommes condamnés à une peine de ressort fédéral ont purgé en moyenne 3,1 et 4,8 % de plus de leur peine avant d'obtenir leur première mise en semi-liberté, ainsi que 5,7 et 6,8 % de plus de leur peine avant d'obtenir leur première libération conditionnelle totale.
Remarques :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d'être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction prévue à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Exercice |
Type de surveillance |
||||||
Première mise en semi-liberté |
Première libération conditionnelle totale |
||||||
Femmes |
Hommes |
Total |
Femmes |
Hommes |
Total |
||
Proportion de la peine purgée (%) |
|||||||
2009-2010 |
29,5 |
33,2 |
32,8 |
36,1 |
38,5 |
38,2 |
|
2010-2011 |
29,2 |
31,8 |
31,6 |
36,6 |
38,1 |
37,9 |
|
2011-2012 |
35,0 |
38,1 |
37,8 |
40,3 |
41,7 |
41,6 |
|
2012-2013 |
38,9 |
38,3 |
38,4 |
45,6 |
46,9 |
46,7 |
|
2013-2014 |
34,9 |
38,3 |
38,0 |
44,2 |
46,8 |
46,6 |
|
2014-2015 |
35,3 |
37,9 |
37,7 |
44,9 |
45,9 |
45,8 |
|
2015-2016 |
36,9 |
38,7 |
38,5 |
45,2 |
46,6 |
46,5 |
|
2016-2017 |
33,6 |
37,5 |
37,1 |
43,5 |
46,1 |
45,8 |
|
2017-2018 |
33,4 |
37,2 |
36,8 |
42,5 |
45,0 |
44,7 |
|
2018-2019 |
32,6 |
38,0 |
37,4 |
41,8 |
45,3 |
44,9 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d'être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction prévue à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
Figure D7
Proportion de la peine purgée avant la première libération conditionnelle
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, les délinquants autochtones condamnés à une peine de ressort fédéral ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d'obtenir leur première mise en semi-liberté (42,2 %) et leur première libération conditionnelle totale (47,8 %, une diminution de 0,3 % par rapport à 2017-2018) que les délinquants non autochtones (36,2 % et 44,5 % respectivement).
- Au cours des dix derniers exercices, les délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont purgé une plus grande partie de leur peine avant la première mise en semi-liberté et la première libération conditionnelle totale (41,2 % et 46,8 % respectivement), par rapport aux délinquants non autochtones (35,7 % et 43,5 % respectivement).
Remarques :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d'être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction prévue à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Exercice |
Type de surveillance |
||||||
Première mise en semi-liberté |
Première libération conditionnelle totale |
||||||
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
Autochtones |
Non-Autochtones |
Total |
||
Proportion de la peine purgée (%) |
|||||||
2009-2010 |
38,7 |
31,8 |
32,8 |
41,0 |
37,9 |
38,2 |
|
2010-2011 |
37,2 |
30,8 |
31,6 |
41,6 |
37,5 |
37,9 |
|
2011-2012 |
41,7 |
37,1 |
37,8 |
43,7 |
41,4 |
41,6 |
|
2012-2013 |
42,2 |
37,6 |
38,4 |
49,2 |
46,5 |
46,7 |
|
2013-2014 |
42,9 |
37,1 |
38,0 |
49,3 |
46,2 |
46,6 |
|
2014-2015 |
40,9 |
37,1 |
37,7 |
47,1 |
45,6 |
45,8 |
|
2015-2016 |
44,0 |
37,5 |
38,5 |
50,8 |
46,0 |
46,5 |
|
2016-2017 |
41,0 |
36,2 |
37,1 |
49,0 |
45,4 |
45,8 |
|
2017-2018 |
41,6 |
35,7 |
36,8 |
48,1 |
44,3 |
44,7 |
|
2018-2019 |
42,2 |
36,2 |
37,4 |
47,8 |
44,5 |
44,9 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d'être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction prévue à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Le taux d'achèvement des périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral est demeuré stable
Figure D8
Résultats des mises en semi-liberté – tendance sur 10 ans
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des dix derniers exercices, plus de 85 % des périodes de semi-liberté de ressort fédéral ont été achevées.
- En 2018-2019, le taux d'achèvement des périodes de mise en semi-liberté parmi les délinquants sous responsabilité fédérale est demeuré relativement stable (s'établissant à 91,4 %, soit une hausse de 0,3 %) par rapport à 2017-2018.
- Pendant la période de cinq ans allant de 2014-2015 à 2018-2019, le taux d'achèvement des périodes de mise en semi‑liberté de ressort fédéral accordée à l'issue de la procédure ordinaire a été en moyenne inférieur de 6,3 % au taux d'achèvement des périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral ordonnée aux termes de la PEE (91,0 % et 97,3 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral a été très bas au cours des cinq derniers exercices, s'établissant en moyenne à 0,2 %.
Remarques :
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une semi-liberté a été achevée si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Mises en semi-liberté de ressort fédéral |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|||||
Résultats |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Achèvement |
||||||||||
Proc. ordinaire |
2 784 |
90,4 |
2 982 |
90,5 |
3 172 |
91,5 |
3 467 |
91,0 |
3 619 |
91,3 |
Examen expéditif |
36 |
100,0 |
38 |
100,0 |
86 |
97,7 |
84 |
93,3 |
75 |
98,7 |
Total |
2 820 |
90,5 |
3 020 |
90,6 |
3 258 |
91,7 |
3 551 |
91,1 |
3 694 |
91,4 |
Révocation pour manquement aux conditions* |
||||||||||
Proc. ordinaire |
260 |
8,4 |
272 |
8,3 |
249 |
7,2 |
284 |
7,5 |
304 |
7,7 |
Examen expéditif |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
2 |
2,3 |
6 |
6,7 |
1 |
1,3 |
Total |
260 |
8,3 |
272 |
8,2 |
251 |
7,1 |
290 |
7,4 |
305 |
7,5 |
Révocation pour infraction sans violence |
||||||||||
Proc. ordinaire |
35 |
1,1 |
32 |
1,0 |
37 |
1,1 |
53 |
1,4 |
37 |
0,9 |
Examen expéditif |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
Total |
35 |
1,1 |
32 |
1,0 |
37 |
1,0 |
53 |
1,4 |
37 |
0,9 |
Révocation en raison d'une infraction avec violence** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
1 |
0,0 |
9 |
0,3 |
7 |
0,2 |
6 |
0,2 |
5 |
0,1 |
Examen expéditif |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
Total |
1 |
0,0 |
9 |
0,3 |
7 |
0,2 |
6 |
0,2 |
5 |
0,1 |
Total |
||||||||||
Proc. ordinaire |
3 080 |
98,8 |
3 295 |
98,9 |
3 465 |
97,5 |
3 810 |
97,7 |
3 965 |
98,1 |
Examen expéditif |
36 |
1,2 |
38 |
1,1 |
88 |
2,5 |
90 |
2,3 |
76 |
1,9 |
Total |
3 116 |
100,0 |
3 333 |
100,0 |
3 553 |
100,0 |
3 900 |
100,0 |
4 041 |
100,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
On considère qu'une semi-liberté a été achevée si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Le taux d'achèvement des périodes de libération conditionnelle totale de ressort fédéral a diminué
Figure D9
Résultats des libérations conditionnelles totales* – tendance sur 10 ans
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, le taux d'achèvement des périodes de libérations conditionnelles totales parmi les délinquants purgeant une peine de ressort fédéral d'une durée déterminée a diminué de 2,6 % par rapport à 2017‑2018 pour atteindre 87,8 %.
- Au cours des cinq derniers exercices (de 2014-2015 à 2018-2019), le taux d'achèvement des périodes de libérations conditionnelles totales parmi les délinquants sous responsabilité fédérale mis en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire était en moyenne légèrement inférieur (-0,9 %) au taux observé parmi les délinquants mis en liberté conditionnelle totale par voie de PEE (88,4 % et 89,3 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de libertés conditionnelles totales de ressort fédéral a été relativement faible dans les cinq derniers exercices, se situant à 0,4 % en moyenne.
Remarques :
*Ces résultats ne comprennent pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée, puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.
**Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté conditionnelle totale a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Libération conditionnelle totale de ressort fédéral Résultats* |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Achèvement |
||||||||||
Proc. ordinaire |
734 |
86,9 |
757 |
87,5 |
846 |
89,7 |
968 |
90,6 |
1 054 |
87,0 |
Examen expéditif |
97 |
87,4 |
95 |
86,4 |
89 |
88,1 |
102 |
88,7 |
118 |
95,2 |
Total |
831 |
86,9 |
852 |
87,4 |
935 |
89,6 |
1 070 |
90,4 |
1 172 |
87,8 |
Révocation pour manquement aux conditions** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
77 |
9,1 |
76 |
8,8 |
65 |
6,9 |
75 |
7,0 |
126 |
10,4 |
Examen expéditif |
11 |
9,9 |
12 |
10,9 |
10 |
9,9 |
8 |
7,0 |
5 |
4,0 |
Total |
88 |
9,2 |
88 |
9,0 |
75 |
7,2 |
83 |
7,0 |
131 |
9,8 |
Révocation pour infraction sans violence |
||||||||||
Proc. ordinaire |
33 |
3,9 |
25 |
2,9 |
27 |
2,9 |
21 |
2,0 |
26 |
2,1 |
Examen expéditif |
3 |
2,7 |
3 |
2,7 |
1 |
1,0 |
5 |
4,3 |
1 |
0,8 |
Total |
36 |
3,8 |
28 |
2,9 |
28 |
2,7 |
26 |
2,2 |
27 |
2,0 |
Révocation pour infraction avec violence *** |
||||||||||
Proc. ordinaire |
1 |
0,1 |
7 |
0,8 |
5 |
0,5 |
5 |
0,5 |
5 |
0,4 |
Examen expéditif |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
1 |
1,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
Total |
1 |
0,1 |
7 |
0,7 |
6 |
0,6 |
5 |
0,4 |
5 |
0,4 |
Total |
||||||||||
Proc. ordinaire |
845 |
88,4 |
865 |
88,7 |
943 |
90,3 |
1 069 |
90,3 |
1 211 |
90,7 |
Examen expéditif |
111 |
11,6 |
110 |
11,3 |
101 |
9,7 |
115 |
9,7 |
124 |
9,3 |
Total |
956 |
100,0 |
975 |
100,0 |
1 044 |
100,0 |
1 184 |
100,0 |
1 335 |
100,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
*Ces résultats ne comprennent pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée, puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.
**Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
On considère qu'une libération conditionnelle totale a été achevée si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Le taux d'achèvement des périodes de libération d'office est demeuré stable
Figure D10
Résultats des libérations d'office – tendance sur 10 ans
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, le taux d'achèvement des périodes de libérations d'office est demeuré relativement stable par rapport à 2017-2018, s'établissant à 65,7 %, soit une diminution de 0,6 %.
- Au cours des cinq derniers exercices, le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de surveillances de ressort fédéral a été, en moyenne, neuf fois plus élevé parmi les délinquants en liberté d'office que parmi ceux en semi-liberté, et 3,5 fois plus élevé que parmi ceux en liberté conditionnelle totale.
- Le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de libération d'office a diminué au cours des cinq derniers exercices, s'élevant en moyenne à 1,4 %.
Remarques :
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté d'office a été achevée si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Le délinquant qui purge une peine de durée déterminée, s'il n'est pas maintenu en incarcération, bénéficiera d'une libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine s'il n'est pas en liberté conditionnelle totale à ce moment. Un délinquant en libération d'office fait l'objet d'une surveillance jusqu'à la fin de sa peine.
Libération d'office Résultats |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
|||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Achèvement |
3 756 |
62,7 |
3 779 |
62,8 |
3 781 |
66,8 |
3 572 |
66,3 |
3 262 |
65,7 |
Révocation pour manquement aux conditions* |
1 648 |
27,5 |
1 663 |
27,6 |
1 412 |
25,0 |
1 299 |
24,1 |
1 279 |
25,8 |
Révocation pour infraction sans violence |
491 |
8,2 |
485 |
8,1 |
382 |
6,8 |
445 |
8,3 |
366 |
7,4 |
Révocation pour infraction avec violence** |
91 |
1,5 |
95 |
1,6 |
83 |
1,5 |
70 |
1,3 |
56 |
1,1 |
Total |
5 986 |
100,0 |
6 022 |
100,0 |
5 658 |
100,0 |
5 386 |
100,0 |
4 963 |
100,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
On considère qu'une liberté d'office a été achevée si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Le délinquant qui purge une peine de durée déterminée, s'il n'est pas maintenu en incarcération, bénéficiera d'une libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine s'il n'est pas en liberté conditionnelle totale à ce moment. Un délinquant en libération d'office fait l'objet d'une surveillance jusqu'à la fin de sa peine.
Au cours des dix dernières années, les taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté conditionnelle ont diminué
Figure D11
Taux de condamnation pour infraction avec violence* pour 1 000 délinquants sous surveillance**
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des dix derniers exercices (de 2008-2009 à 2017-2018), le nombre de condamnations pour infraction avec violence a diminué de 57 % parmi les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition (passant de 192 en 2008-2009 à 83 en 2017-2018). Le nombre annuel moyen de condamnations pour infraction avec violence se chiffrait à 10 parmi les délinquants en semi-liberté et à 11 parmi les délinquants en liberté conditionnelle totale, comparativement à 116 parmi les délinquants en liberté d'office.
- Au cours des dix derniers exercices (de 2008-2009 à 2017-2018), les condamnations pour infraction avec violence parmi les délinquants en liberté d'office représentaient 85 % de toutes les condamnations prononcées contre des délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition.
- Si l'on compare les taux de condamnation pour infraction avec violence par tranche de 1 000 délinquants sous surveillance entre 2008-2009 et 2017-2018, on constate que les délinquants en liberté d'office étaient 11,6 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence durant leur période de surveillance que les délinquants en liberté conditionnelle totale, et 4,7 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence que les délinquants en semi-liberté.
Remarques :
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
**Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée et indéterminée. La ligne reliant 2017-2018 à 2018-2019 est en pointillé pour signaler que le chiffre indiqué est en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Exercice |
Nombre de condamnations pour infraction avec violence*** |
Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance* |
||||||
Semi-liberté |
Libération conditionnelle totale |
Libération d'office |
Total |
Semi-liberté |
Libération conditionnelle totale |
Libération d'office |
||
2008-2009 |
22 |
17 |
153 |
192 |
18 |
4 |
46 |
|
2009-2010 |
17 |
16 |
149 |
182 |
13 |
4 |
46 |
|
2010-2011 |
10 |
19 |
129 |
158 |
8 |
5 |
40 |
|
2011-2012 |
8 |
10 |
135 |
153 |
6 |
3 |
38 |
|
2012-2013 |
9 |
11 |
136 |
156 |
7 |
3 |
39 |
|
2013-2014 |
7 |
10 |
119 |
136 |
6 |
3 |
33 |
|
2014-2015 |
1 |
4 |
91 |
96 |
1 |
1 |
25 |
|
2015-2016 |
9 |
9 |
95 |
113 |
6 |
2 |
26 |
|
2016-2017 |
7 |
9 |
83 |
99 |
4 |
2 |
22 |
|
2017-2018 |
6 |
7 |
70 |
83 |
3 |
2 |
20 |
|
2018-2019** |
5 |
8 |
56 |
69 |
3 |
2 |
16 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les chiffres indiqués pour 2018-2019 sont en deçà des nombres réels de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée et indéterminée.
***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Le nombre de délinquants qui obtiennent des permissions de sortir est demeuré stable
Figure D12
Nombre de délinquants
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de délinquants ayant reçu des permissions de sortir avec escorte a légèrement diminué, passant de 2 556 en 2017-2018 à 2 536 en 2018-2019. Le nombre de délinquants ayant reçu une permission de sortir sans escorte a légèrement diminué, passant de 428 en 2017-2018 à 411 en 2018‑2019.
- Le nombre de délinquants qui ont obtenu un placement à l'extérieur a diminué de 2,9 %, passant de 313 en 2017-2018 à 304 en 2018-2019.
- Au cours des dix derniers exercices, le taux d'achèvement moyen était de 99,5 % pour les permissions de sortir avec escorte, de 98,8 % pour les permissions de sortir sans escorte, et de 94,8 % pour les placements à l'extérieur.
Remarques :
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne – agent ou autre – ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.
Exercice |
Permissions de sortir |
Placements à l'extérieur |
|||||||
Avec escorte |
Sans escorte |
||||||||
Nbre de délinquants |
Nombre de permis |
Nbre de délinquants |
Nombre de permis |
Nbre de délinquants |
Nombre de permis |
||||
2009-2010 |
2 222 |
35 815 |
388 |
3 295 |
254 |
1 063 |
|||
2010-2011 |
2 301 |
40 072 |
353 |
3 117 |
339 |
1 343 |
|||
2011-2012 |
2 685 |
44 399 |
418 |
3 891 |
435 |
875 |
|||
2012-2013 |
2 753 |
47 814 |
448 |
3 709 |
455 |
815 |
|||
2013-2014 |
2 740 |
49 502 |
447 |
4 004 |
400 |
643 |
|||
2014-2015 |
2 574 |
49 633 |
411 |
3 563 |
345 |
489 |
|||
2015-2016 |
2 430 |
47 065 |
445 |
4 077 |
304 |
418 |
|||
2016-2017 |
2 537 |
48 568 |
442 |
3 778 |
323 |
481 |
|||
2017-2018 |
2 556 |
50 518 |
428 |
3 167 |
313 |
444 |
|||
2018-2019 |
2 536 |
56 124 |
411 |
2 830 |
304 |
436 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne – agent ou autre – ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.
Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
Le nombre d'examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération a diminué
Figure E1
Nombre d'examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, le nombre de cas renvoyés pour maintien en incarcération est passé de 119 à 85, soit une baisse de 28,5 % depuis 2017-2018.
- Le nombre de délinquants maintenus en incarcération au terme d'un examen faisant suite à un renvoi a diminué de 30 % par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 77, tandis que leur proportion a reculé à 90,6 %. Huit délinquants ont été mis en liberté d'office à l'issue d'un examen de maintien en incarcération en 2018-2019.
- En moyenne dans les cinq derniers exercices, le taux de maintien en incarcération des délinquants autochtones était de 93,5 % comparativement à 95,5 % pour les délinquants non autochtones. Vingt délinquants autochtones et 17 délinquants non autochtones ont été mis en liberté d'office au cours des cinq derniers exercices.
- En 2018-2019, les délinquants autochtones représentaient 29,6 % des délinquants incarcérés dans un établissement fédéral purgeant une peine d'une durée déterminée, 50,5 % des délinquants ayant fait l'objet d'un renvoi pour maintien en incarcération et 49,4 % des délinquants maintenus en incarcération.
Remarques :
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
Exercice |
Résultats des examens initiaux de cas renvoyés en vue d'un maintien en incarcération |
|||||||||||||
Maintien en incarcération |
Libération d'office |
Total |
Total |
|||||||||||
Aut.* |
Non-Aut.** |
Total |
% |
Aut.* |
Non-Aut.** |
Total |
% |
Aut.* |
Non-Aut.** |
|||||
2004-2005 |
72 |
153 |
225 |
91,1 |
6 |
16 |
22 |
8,9 |
78 |
169 |
247 |
|||
2005-2006 |
75 |
158 |
233 |
89,3 |
11 |
17 |
28 |
10,7 |
86 |
175 |
261 |
|||
2006-2007 |
67 |
155 |
222 |
88,8 |
4 |
24 |
28 |
11,2 |
71 |
179 |
250 |
|||
2007-2008 |
92 |
155 |
247 |
93,2 |
7 |
11 |
18 |
6,8 |
99 |
166 |
265 |
|||
2008-2009 |
109 |
147 |
256 |
95,9 |
5 |
6 |
11 |
4,1 |
114 |
153 |
267 |
|||
2009-2010 |
99 |
162 |
261 |
93,9 |
2 |
15 |
17 |
6,1 |
101 |
177 |
278 |
|||
2010-2011 |
113 |
126 |
239 |
94,5 |
5 |
9 |
14 |
5,5 |
118 |
135 |
253 |
|||
2011-2012 |
89 |
118 |
207 |
96,7 |
3 |
4 |
7 |
3,3 |
92 |
122 |
214 |
|||
2012-2013 |
91 |
141 |
232 |
98,3 |
4 |
0 |
4 |
1,7 |
95 |
141 |
236 |
|||
2013-2014 |
87 |
113 |
200 |
96,2 |
4 |
4 |
8 |
3,8 |
91 |
117 |
208 |
|||
2014-2015 |
70 |
94 |
164 |
94,3 |
5 |
5 |
10 |
5,7 |
75 |
99 |
174 |
|||
2015-2016 |
73 |
94 |
167 |
96,5 |
2 |
4 |
6 |
3,5 |
75 |
98 |
173 |
|||
2016-2017 |
55 |
76 |
131 |
97,0 |
2 |
2 |
4 |
3,0 |
57 |
78 |
135 |
|||
2017-2018 |
50 |
60 |
110 |
92,4 |
6 |
3 |
9 |
7,6 |
56 |
63 |
119 |
|||
2018-2019 |
38 |
39 |
77 |
90,6 |
5 |
3 |
8 |
9,4 |
43 |
42 |
85 |
|||
Total |
1 180 |
1 791 |
2 971 |
96,5 |
71 |
123 |
194 |
6,3 |
1 251 |
1 914 |
3 080 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
*Aut. est une abréviation pour Autochtone.
**Non-Aut. est une abréviation pour les non-Autochtones.
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
À l'issue de 76 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
Figure E2
Audiences de révision judiciaire à la fin de l'exercice (2018-2019)
Source : Service correctionnel du Canada.
- Depuis la première audience de révision judiciaire en 1987, 233 décisions ont été rendues par les tribunaux.
- Dans 75,5 % des cas, la décision a été de réduire la période que le délinquant doit passer en détention avant d'être admissible à la libération conditionnelle.
- Des 650 délinquants admissibles à une révision judiciaire, 272 avaient déjà purgé au moins 15 ans de leur peine alors que 378 n'en avaient pas purgé autant.
- Des 176 délinquants dont la date d'admissibilité à la libération conditionnelle a été avancée, 172 avaient atteint leur nouvelle date d'admissibilité à la semi-liberté. Parmi ces délinquants, 165 étaient en liberté conditionnelle et 117 étaient sous surveillance active dans la collectivité*.
- Les délinquants condamnés pour meurtre au deuxième degré (83,3 %) ont obtenu une réduction de la période d'inadmissibilité à la libération conditionnelle dans une proportion plus élevée que les auteurs de meurtres au premier degré (74,6 %).
Remarques :
*Des 48 délinquants qui ne sont plus sous surveillance active, 5 étaient incarcérés, 36 étaient décédés, 6 ont été expulsés et 1 était illégalement en liberté.
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu'il doit purger en établissement avant d'être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s'appliquent aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu'ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine.
La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire |
Réduction par le tribunal de la période d'inadmissibilité |
Réduction refusée par le tribunal |
Total |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Meurtre au 1er degré |
Meurtre au 2e degré |
Meurtre au 1er degré |
Meurtre au 2e degré |
Meurtre au 1er degré |
Meurtre au 2e degré |
||||
Territoires du Nord-Ouest |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|||
Nunavut |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|||
Yukon |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|||
TerreNeuve et Labrador |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|||
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|||
Nouvelle-Écosse |
1 |
1 |
1 |
0 |
2 |
1 |
|||
Nouveau-Brunswick |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
|||
Québec |
74 |
15 |
6 |
2 |
80 |
17 |
|||
Ontario |
23 |
0 |
29 |
1 |
52 |
1 |
|||
Manitoba |
8 |
3 |
1 |
0 |
9 |
3 |
|||
Saskatchewan |
7 |
0 |
3 |
0 |
10 |
0 |
|||
Alberta |
19 |
0 |
7 |
1 |
26 |
1 |
|||
Colombie-Britannique |
23 |
1 |
6 |
0 |
29 |
1 |
|||
Total partiel |
156 |
20 |
53 |
4 |
209 |
24 |
|||
Total |
176 |
57 |
233 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Ces chiffres représentent les nombres totaux de décisions à la fin de l'exercice 2018-2019.
La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.
Le nombre de délinquants désignés délinquants dangereux
Figure E3
Nombre de délinquants désignés délinquants dangereux* – tendance sur 10 ans
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 967 délinquants avaient été désignés délinquants dangereux (DD) depuis 1978. De ce nombre, 67,6 % ont actuellement à leur dossier au moins une condamnation pour infraction sexuelle.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 826 DD étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada, dont 79,3 % purgeaient des peines d'une durée indéterminée.
- De ces 826 DD, 726 étaient incarcérés (soit 5,1 % de la population carcérale) et 100 faisaient l'objet d'une surveillance dans la collectivité.
- Il y avait 10 délinquantes désignées délinquantes dangereuses.
- Les délinquants autochtones représentaient 35,5 % des DD et 25,2 % de la population carcérale totale.
Remarques :
*Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d'une durée indéterminée ou déterminée parce qu'elle a commis un crime particulièrement violent ou qu'elle commet à répétition des actes violents et graves, si l'on juge qu'il y a peu de chance pour qu'à l'avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l'article 753 du Code criminel).
Le nombre de délinquants désignés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les délinquants désignés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés » délinquants dangereux. Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux.
Outre les DD, il y avait encore 14 délinquants sexuels dangereux et 3 repris de justice sous la responsabilité du SCC à la fin de l'exercice 2018-2019.
Les peines d'une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d'une peine minimale d'emprisonnement de deux ans, et être assorties d'une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de dix ans.
Province ou territoire où a eu lieu la désignation |
Toutes les désignations (depuis 1978) |
Délinquants dangereux actifs |
||||
Nombre de délinquants condamnés à une peine d'une durée indéterminée |
Nombre de délinquants condamnés à une peine d'une durée déterminée |
Total |
||||
Terre-Neuve et Labrador |
14 |
8 |
1 |
9 |
||
Nouvelle-Écosse |
25 |
16 |
2 |
18 |
||
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
0 |
||
Nouveau-Brunswick |
8 |
4 |
0 |
4 |
||
Québec |
126 |
92 |
22 |
114 |
||
Ontario |
411 |
271 |
81 |
352 |
||
Manitoba |
29 |
25 |
2 |
27 |
||
Saskatchewan |
104 |
58 |
36 |
94 |
||
Alberta |
65 |
52 |
3 |
55 |
||
Colombie-Britannique |
165 |
116 |
18 |
134 |
||
Yukon |
6 |
1 |
4 |
5 |
||
Territoires du Nord-Ouest |
11 |
11 |
0 |
11 |
||
Nunavut |
3 |
1 |
2 |
3 |
||
Total |
967 |
655 |
171 |
826 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
Les chiffres ont été relevés à la fin de l'exercice 2018-2019.
Le nombre annuel de délinquants désignés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les délinquants désignés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont néanmoins compris dans le nombre total de délinquants « désignés » délinquants dangereux.
La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
Figure E4
Nombre d'ordonnances de surveillance de longue durée
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, les tribunaux avaient rendu 1 308 ordonnances de surveillance de longue durée, dont 71,3 % imposaient une période de dix ans.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 915 délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada et, de ce nombre, 581 (63,5 %) purgeaient une peine pour des infractions dont au moins une était de nature sexuelle.
- Dix-huit délinquantes étaient visées par une ordonnance de surveillance de longue durée sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l'exercice 2018-2019, 440 délinquants étaient sous surveillance dans la collectivité aux termes d'une ordonnance de surveillance de longue durée. De ces délinquants, 387 étaient sous surveillance dans la collectivité, 6 étaient en détention temporaire, 43 étaient en détention provisoire, 3 étaient illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et un était sous surveillance et détenu par les autorités de l'immigration de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Remarques :
Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente, et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la collectivité pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu'à dix ans.
Au total, 86 délinquants visés par ces dispositions sont décédés et 245 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.
La détention provisoire est la détention temporaire d'une personne qui est dans l'attente de subir son procès ou de recevoir sa peine, ou avant le début d'une décision privative de liberté.
Province ou territoire où a été rendue l'ordonnance |
Durée de la période de surveillance ordonnée (années) |
Situation actuelle 2018-2019 |
||||||||||||||
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
Total |
En détention |
Sous surveillance* |
Période visée par l'OSLD |
OSLD** interrompue |
Total |
|
Province où a été prononcée la peine |
||||||||||||||||
Terre-Neuve et Labrador |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
11 |
12 |
3 |
0 |
6 |
0 |
9 |
Nouvelle-Écosse |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
0 |
1 |
3 |
0 |
13 |
22 |
5 |
1 |
6 |
1 |
13 |
Île-du-Prince-Édouard |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nouveau-Brunswick |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
0 |
0 |
1 |
0 |
8 |
12 |
3 |
0 |
1 |
3 |
7 |
Québec |
1 |
1 |
7 |
4 |
70 |
20 |
43 |
15 |
2 |
279 |
442 |
116 |
17 |
148 |
31 |
312 |
Ontario |
0 |
0 |
1 |
7 |
20 |
14 |
21 |
26 |
0 |
290 |
379 |
76 |
16 |
150 |
35 |
277 |
Manitoba |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
3 |
1 |
0 |
38 |
45 |
9 |
0 |
8 |
8 |
25 |
Saskatchewan |
0 |
1 |
0 |
1 |
11 |
9 |
13 |
12 |
2 |
80 |
129 |
42 |
10 |
32 |
18 |
102 |
Alberta |
0 |
0 |
0 |
0 |
8 |
1 |
0 |
1 |
0 |
69 |
79 |
14 |
2 |
26 |
7 |
49 |
Colombie-Britannique |
0 |
0 |
0 |
2 |
14 |
4 |
5 |
6 |
0 |
123 |
154 |
30 |
11 |
49 |
7 |
97 |
Yukon |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
3 |
0 |
0 |
16 |
20 |
7 |
0 |
8 |
0 |
15 |
Territoires du Nord-Ouest |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
2 |
4 |
0 |
0 |
2 |
1 |
3 |
Nunavut |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
2 |
0 |
1 |
0 |
3 |
8 |
0 |
0 |
4 |
2 |
6 |
Total |
1 |
2 |
9 |
14 |
136 |
53 |
89 |
67 |
4 |
933 |
1 308 |
305 |
57 |
440 |
113 |
915 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Cette catégorie comprend les délinquants qui sont actuellement sous surveillance après avoir été mis en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office.
**Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d'une nouvelle infraction qu'ils ont commise pendant qu'ils étaient sous surveillance en vertu d'une OSLD. Dans de tels cas, l'exécution de l'OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu'à la date d'expiration du mandat. Elle reprend ensuite là où elle avait cessé. Sur les 113 délinquants, 92 étaient incarcérés, 18 étaient sous surveillance dans la collectivité en liberté d'office et 3 étaient illégalement en liberté.
Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente, et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la collectivité pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu'à dix ans.
Au total, 86 délinquants visés par ces dispositions sont décédés et 245 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.
Le nombre de demandes de suspension du casier reçues a diminué
Figure E5
Nombre de demandes de pardon et de suspension du casier reçues*
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, la Commission a reçu 7 364 demandes de suspension du casier et elle en a accepté 5 420. La Commission a aussi reçu 6 462 demandes de pardon et en a accepté 5 249. Le taux d'acceptation était de 77 %.
- En 2018-2019, la Commission a rendu 4 444 décisions relatives au pardon, octroyant le pardon dans 99 % des cas et refusant le pardon dans 1 % des cas.
- En 2018-2019, la Commission a rendu 6 253 décisions relatives à la suspension du casier; 96 % des suspensions ont été ordonnées et 4 % ont été refusées.
- Depuis la mise en œuvre du processus de pardon/de suspension du casier en 1970, 535 615 pardons/suspensions du casier ont été octroyés/délivrés et ordonnés.
Remarques :
*Désigne les demandes de pardon traitées pour les résidents de l'Ontario et de la Colombie-Britannique après que la Cour suprême a rendu des décisions annulant les modifications à la Loi sur le casier judiciaire dans ces provinces.
Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à ordonner des suspensions du casier et à formuler des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.
Demandes de suspension du casier traitées |
2014-2015 |
2015-2016 |
2016-2017 |
2017-2018 |
2018-2019 |
Demandes reçues |
12 415 |
12 384 |
11 563 |
9 461 |
7 364 |
Demandes acceptées |
9 071 |
8 917 |
8 191 |
7 1671 |
5 420 |
Pourcentage d'acceptation |
73,1 % |
72,0 % |
70,8 % |
75,8 % |
73,6 % |
Suspensions du casier |
|||||
Ordonnées |
8 422 |
8 428 |
8 340 |
7 038 |
6 026 |
Refusées |
726 |
525 |
439 |
142 |
227 |
Nbre total ordonnées et refusées |
9 148 |
8 953 |
8 779 |
7 180 |
6 253 |
Pourcentage ordonnées |
92,1 % |
94,1 % |
95,0 % |
98,0 % |
96,4 % |
Demandes de pardon traitées |
|||||
Demandes reçues |
-- |
-- |
-- |
5 2002 |
6 4622 |
Demandes acceptées |
-- |
-- |
-- |
4 4292 |
5 2492 |
Pourcentage d'acceptation |
-- |
-- |
-- |
85,2 % |
81,2 % |
Pardons |
|||||
Octroyés |
5 625 |
1 628 |
3 740 |
222 |
2 630 |
Délivrés |
-- |
-- |
-- |
1 734 |
1 772 |
Refusés |
681 |
349 |
125 |
133 |
42 |
Nombre total d'octrois, de délivrances et de refus |
6 3063 |
1 9773 |
3 8653 |
2 0892 |
4 4442 |
Pourcentage d'octroi |
89,2 % |
82,3 % |
96,8 % |
93,6 % |
99,1 % |
Révocations/annulations de pardons et de suspension du casier |
|||||
Révocations4 |
438 |
670 |
501 |
85 |
58 |
Annulations |
578 |
636 |
776 |
692 |
527 |
Nbre total de révocations et d'annulations |
1 016 |
1 306 |
1 277 |
777 |
585 |
Nbre cumulatif octroyés/délivrés et ordonnées5 |
494 057 |
504 113 |
516 193 |
525 187 |
535 615 |
Nbre cumulatif de révocations et d'annulations5 |
23 337 |
24 643 |
25 920 |
26 697 |
27 282 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques :
1 Inclut 638 demandes de suspension du casier qui ont été arrêtées et reclassées comme des demandes de pardon pour les résidents de l'Ontario et de la Colombie-Britannique après que la Cour suprême a rendu des décisions annulant les modifications à la Loi sur le casier judiciaire dans ces provinces. 2 Désigne les demandes de pardon traitées pour les résidents de l'Ontario et de la Colombie-Britannique après que la Cour suprême a rendu des décisions annulant les modifications à la Loi sur le casier judiciaire dans ces provinces. 3 Désigne les demandes de pardon reçues jusqu'au 12 mars 2012 inclusivement (C-10). 4Les révocations varient en fonction de la réaffectation des ressources en vue de traiter les arriérés. 5 Les données cumulatives remontent à la création du processus de pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire, en 1970. Le 29 juin 2010, le projet de loi C-23A a modifié la Loi sur le casier judiciaire en augmentant la période d'inadmissibilité pour certaines demandes de pardon. De plus, le projet de loi a entraîné d'importants changements au fonctionnement des programmes. Le processus a été modifié pour comprendre des demandes de renseignements supplémentaires et de nouvelles enquêtes, plus exhaustives, par le personnel dans le cas de certaines demandes, et le temps d'examen requis par les commissaires a été accru. De nouveaux concepts liés à la possibilité de déconsidérer l'administration de la justice font partie du texte législatif. Le temps requis pour le traitement des demandes a augmenté en raison de ces changements. Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à ordonner des suspensions du casier et à formuler des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.
Section F. Victimes d'un crime
Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels et à des voies de fait a diminué en 2014
Figure F1
Taux de victimisation par 1 000 habitants
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004, 2009 et 2014.
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels était plus faible en 2014 que les années précédentes.
- Le taux de victimisation lié à des voies de fait était plus faible en 2014 que les années précédentes.
- Depuis 1999, le taux de victimisation relatif à l'agression sexuelle est demeuré stable.
Remarques :
L'Enquête sociale générale est réalisée par Statistique Canada tous les cinq ans. Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport, mais devraient l'être en 2020.
Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.
Type d'incident |
Année |
||||
1999 |
2004 |
2009 |
2014 |
||
Vol de biens personnels |
75 |
93 |
108 |
73 |
|
Agression sexuelle |
21 |
21 |
24 |
22 |
|
Vol qualifié |
9 |
11 |
13 |
6 |
|
Voies de fait* |
80 |
75 |
80 |
48 |
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004, 2009 et 2014.
Remarques :
L'Enquête sociale générale est réalisée par Statistique Canada tous les cinq ans. Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport, mais devraient l'être en 2020.
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.
La plupart des victimes d'infractions avec violence ont moins de 30 ans
Figure F2
Pourcentage de victimes d'infraction avec violence selon le groupe d'âge (2012)
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Plus de la moitié (51,9 %) des victimes d'infractions avec violence déclarées en 2012 avaient moins de 30 ans, alors que 36,9 % de la population canadienne a moins de 30 ans*.
- Dans le groupe des 15 à 39 ans, les femmes étaient plus susceptibles d'être victimes d'infractions avec violence que les hommes.
- Les Canadiens âgés de 65 ans ou plus, qui forment 14,1 % de la population générale*, représentent 2,4 % des victimes d'infractions avec violence.
Remarques :
Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport.
*Estimations au 1er juillet 2010.
Ces données excluent les infractions au code de la route, les victimes dont l'âge est supérieur à 89 ans, les victimes dont l'âge est inconnu et les victimes dont le sexe est inconnu.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge de la victime |
Hommes |
Femmes |
Total |
||||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||||
De 0 à 4 ans |
1 761 |
1,0 |
2 053 |
1,1 |
3 814 |
1,1 |
|||
De 5 à 9 ans |
3 803 |
2,2 |
3 724 |
2,0 |
7 527 |
2,1 |
|||
De 10 à 14 ans |
11 716 |
6,7 |
12 109 |
6,5 |
23 825 |
6,6 |
|||
De 15 à 19 ans |
25 294 |
14,4 |
27 674 |
14,9 |
52 968 |
14,6 |
|||
De 20 à 24 ans |
24 712 |
14,1 |
29 380 |
15,8 |
54 092 |
15,0 |
|||
De 25 à 29 ans |
21 477 |
12,2 |
23 897 |
12,9 |
45 374 |
12,5 |
|||
De 30 à 34 ans |
17 282 |
9,8 |
20 001 |
10,8 |
37 283 |
10,3 |
|||
De 35 à 39 ans |
14 829 |
8,4 |
17 403 |
9,4 |
32 232 |
8,9 |
|||
De 40 à 44 ans |
14 607 |
8,3 |
15 456 |
8,3 |
30 063 |
8,3 |
|||
De 45 à 49 ans |
13 568 |
7,7 |
13 038 |
7,0 |
26 606 |
7,4 |
|||
De 50 à 54 ans |
10 965 |
6,2 |
9 051 |
4,9 |
20 016 |
5,5 |
|||
De 55 à 59 ans |
6 983 |
4,0 |
5 149 |
2,8 |
12 132 |
3,4 |
|||
De 60 à 64 ans |
4 081 |
2,3 |
2 792 |
1,5 |
6 873 |
1,9 |
|||
De 65 à 69 ans |
2 321 |
1,3 |
1 605 |
0,9 |
3 926 |
1,1 |
|||
De 70 à 74 ans |
1 128 |
0,6 |
977 |
0,5 |
2 105 |
0,6 |
|||
75 ans ou plus |
1 228 |
0,7 |
1 507 |
0,8 |
2 735 |
0,8 |
|||
Total |
175 755 |
100,0 |
185 816 |
100,0 |
361 571 |
100,0 |
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport.
Ces données excluent les infractions au code de la route, les victimes dont l'âge est supérieur à 89 ans, les victimes dont l'âge est inconnu et les victimes dont le sexe est inconnu.
En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence.
Figure F3
Sources : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2011-2012; Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le 24 mai 2012, jour du profil instantané de l'Enquête sur les services aux victimes, 10 664 victimes avaient reçu une aide officielle d'un bureau des services aux victimes. Cela représente une augmentation de 12,7 % par rapport aux 9 462 victimes aidées selon les données du 27 mai 2010. Dans les 9 637 cas où le crime était connu, la majorité d'entre eux (79,8 %) étaient des victimes d'une infraction avec violence.
- Des 9 709 cas pour lesquels le sexe de la victime a été précisé, 74,9 % étaient des femmes ayant reçu une aide officielle d'un bureau des services aux victimes, et 25,1 % étaient des hommes.
- Des 6 959 femmes qui ont reçu une aide officielle où le type de crime était connu, 83,8 % étaient des victimes d'une infraction avec violence. En tout, 2 105 femmes (30,2 %) étaient des victimes d'agression sexuelle.
- Des 2 359 hommes qui ont reçu une aide officielle où le type de crime était connu, 69,2 % étaient des victimes d'une infraction avec violence. En tout, 356 hommes (15,1 %) étaient des victimes d'agression sexuelle.
Remarques :
Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport.
Par « services aux victimes », on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. Les répondants au sondage comprenaient 684 fournisseurs de services aux victimes.
Type de crime |
Sexe de la victime |
Total |
||||||||
Femmes |
Hommes |
Sexe inconnu |
||||||||
Instantané du 27 mai 2010 |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
||
Homicide |
154 |
2,4 |
70 |
3,3 |
3 |
0,5 |
227 |
2,5 |
||
Autres infractions causant la mort |
95 |
1,5 |
77 |
3,7 |
8 |
1,4 |
180 |
2,0 |
||
Agression sexuelle |
1 922 |
30,0 |
379 |
18,1 |
160 |
28,3 |
2 461 |
27,1 |
||
Autres infractions avec violence |
3 323 |
51,8 |
917 |
43,8 |
262 |
46,4 |
4 502 |
49,6 |
||
Autres infractions criminelles* |
496 |
7,7 |
357 |
17,0 |
73 |
12,9 |
926 |
10,2 |
||
Autres incidents** |
421 |
6,6 |
295 |
14,1 |
59 |
10,4 |
775 |
8,5 |
||
Total sans type de crime inconnu |
6 411 |
100,0 |
2 095 |
100,0 |
565 |
100,0 |
9 071 |
100,0 |
||
Type de crime inconnu |
197 |
— |
81 |
— |
113 |
— |
391 |
— |
||
Total |
6 608 |
2 176 |
678 |
9 462 |
||||||
Instantané du 24 mai 2012 |
||||||||||
Homicide |
179 |
2,6 |
126 |
5,3 |
3 |
0,9 |
308 |
3,2 |
||
Autres infractions causant la mort |
90 |
1,3 |
47 |
2,0 |
0 |
0,0 |
137 |
1,4 |
||
Agression sexuelle |
2 105 |
30,2 |
356 |
15,1 |
37 |
11,6 |
2 498 |
25,9 |
||
Autres infractions avec violence |
3 461 |
49,7 |
1 103 |
46,8 |
179 |
56,1 |
4 743 |
49,2 |
||
Autres infractions criminelles* |
676 |
9,7 |
507 |
21,5 |
66 |
20,7 |
1 249 |
13,0 |
||
Autres incidents** |
448 |
6,4 |
220 |
9,3 |
34 |
10,7 |
702 |
7,3 |
||
Total sans type de crime inconnu |
6 959 |
100,0 |
2 359 |
100,0 |
319 |
100,0 |
9 637 |
100,0 |
||
Type de crime inconnu |
310 |
— |
81 |
— |
636 |
— |
1 027 |
— |
||
Total |
7 269 |
2 440 |
955 |
10 664 |
Sources : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2011-2012; Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques :
Des données mises à jour n'étaient pas disponibles lors de la préparation du présent rapport.
*Les autres infractions criminelles comprennent la fraude, les infractions contre les biens, les infractions au code de la route et d'autres infractions au Code criminel.
**Les autres incidents comprennent les incidents de nature non criminelle et ceux qui font toujours l'objet d'une enquête visant à déterminer s'il s'agit d'infractions criminelles.
Par « services aux victimes », on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. Les répondants au sondage comprenaient 684 fournisseurs de services aux victimes.
Le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a augmenté
Figure F4
Nombre de victimes inscrites*
Source : Service correctionnel du Canada.
- Depuis 2017-2018, le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a augmenté de 5,8 %, passant de 8 053 à 8 517 en 2018-2019.
- En 2017-2018 et 2018-2019, le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a dépassé la cible. En 2017-2018, le nombre de victimes inscrites était de 253 au-dessus de la cible. En 2018-2019, le nombre de victimes inscrites était de 17 au-dessus de la cible.
- Le nombre estimé de victimes inscrites devrait augmenter de 4,5 %, passant de 8 517 en 2018-2019 à 8 900 en 2019-2020.
Remarques :
*Cet indicateur est nouveau pour le cycle de déclaration 2016-2017; par conséquent, les données ne sont pas disponibles de 2013-2014 à 2015-2016.
**Un « marqueur » a été établi pour le nouvel indicateur de 2016-2017, lequel estime le nombre de victimes inscrites. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV - basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD - basé sur le dossier des délinquants), et des données n'étaient pas disponibles avant la fin de l'exercice en raison de la migration des données. Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l'indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d'un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l'ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MAV), une victime qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.
Exercice |
Cible |
Nombre de victimes inscrites |
Marqueur |
2015-2016 |
S.O. |
S.O. |
7 500 |
2016-2017* |
7 500 Marqueur** |
7 806*** |
-- |
2017-2018 |
7 800 |
8 053 |
-- |
2018-2019 |
8 500 |
8 517 |
-- |
2019-2020 |
8 900 |
-- |
-- |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
*Cet indicateur est nouveau pour le cycle de déclaration 2016-2017; par conséquent, les données ne sont pas disponibles de 2013-2014 à 2015-2016.
**Un « marqueur » a été établi pour le nouvel indicateur de 2016-2017, lequel estime le nombre de victimes inscrites. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV - basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD - basé sur le dossier des délinquants), et des données n'étaient pas disponibles avant la fin de l'exercice en raison de la migration des données.
***Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l'indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d'un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l'ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MAV), une victime qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.
--Données non disponibles
74 % des victimes inscrites étaient des victimes d'une infraction ayant causé la mort
Figure F5
Infractions de victimisation* (2015-2016)
Source : Service correctionnel du Canada.
- Parmi les 8 303 victimes inscrites, 74,1 % (6 151) ont été victimes d'une infraction ayant causé la mort.**
- Les victimes d'agressions sexuelles (2 817) représentaient 33,9 % des victimes inscrites.*
- Les victimes de voie de fait (1 401) et celles d'une infraction accompagnée de violence ou de menaces (706) représentaient respectivement 16,9 % et 8,5 % des victimes inscrites.
Remarques :
En 2016, le SCC a mis en œuvre le Module des applications pour les victimes (MAV). Après quelques défis liés au développement et à la mise en œuvre, le SCC s'est efforcé de stabiliser davantage le MAV, ce qui a entraîné un retard dans la création d'un nouveau mécanisme de déclaration. C'est pourquoi le SCC n'est pas en mesure de fournir de données outre le nombre de victimes inscrites et s'affaire à instaurer un nouveau mécanisme de déclaration pour le MAV.
Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2, au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
*Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.
**En vertu de la LSCMLC, une personne est victime d'un acte criminel si elle est l'époux/l'épouse, le conjoint/la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d'une victime qui est décédée.
Type d'infraction** |
2011-2012 |
2012-2013 |
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
|||||
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
Nbre |
% |
|
Infractions ayant causé la mort*** |
4 056 |
55,4 |
4 292 |
56,6 |
4 533 |
57,8 |
5 432 |
68,5 |
6 151 |
74,1 |
Infractions sexuelles |
2 114 |
28,9 |
2 169 |
28,6 |
2 237 |
28,5 |
2 493 |
31,4 |
2 817 |
33,9 |
Voies de fait |
998 |
13,6 |
965 |
12,7 |
941 |
12,0 |
1 178 |
14,9 |
1 401 |
16,9 |
Infractions avec violence ou des menaces |
707 |
9,7 |
710 |
9,4 |
720 |
9,2 |
849 |
10,7 |
706 |
8,5 |
Infractions contre les biens |
534 |
7,3 |
551 |
7,3 |
541 |
6,9 |
617 |
7,8 |
558 |
6,7 |
Autres infractions |
452 |
6,2 |
441 |
5,8 |
475 |
6,1 |
583 |
7,4 |
377 |
4,5 |
Privation de liberté |
272 |
3,7 |
281 |
3,7 |
249 |
3,2 |
330 |
4,2 |
157 |
1,9 |
Tentative de causer la mort |
241 |
3,3 |
246 |
3,2 |
283 |
3,6 |
299 |
3,8 |
318 |
3,8 |
Infractions au code de la route |
125 |
1,7 |
152 |
2,0 |
153 |
2,0 |
163 |
2,1 |
157 |
1,9 |
Infractions non enregistrées |
6 |
0,1 |
4 |
0,1 |
9 |
0,1 |
85 |
1,1 |
0 |
0,0 |
Nombre total de victimes** |
7 322 |
7 585 |
7 838 |
7 929 |
8 303 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
En 2016, le SCC a mis en œuvre le Module des applications pour les victimes (MAV). Après quelques défis liés au développement et à la mise en œuvre, le SCC s'est efforcé de stabiliser davantage le MAV, ce qui a entraîné un retard dans la création d'un nouveau mécanisme de déclaration. C'est pourquoi le SCC n'est pas en mesure de fournir de données outre le nombre de victimes inscrites et s'affaire à instaurer un nouveau mécanisme de déclaration pour le MAV.
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2, au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.
***En vertu de la LSCMLC, une personne est victime d'un acte criminel si elle est l'époux/l'épouse, le conjoint/la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d'une victime qui est décédée.
51 % des notifications aux victimes inscrites concernent les renseignements sur les permissions de sortir
Figure F6
Fréquence du type de renseignements divulgués (2015-2016)
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2015-2016, les renseignements sur les permissions de sortir (50,5 %) et les autorisations de déplacement (17,5 %) étaient les éléments d'information sur les délinquants les plus souvent communiqués dans les notifications aux victimes inscrites. Le nombre d'éléments d'information fournis aux victimes inscrites dans les notifications a augmenté de 44,6 %, passant de 123 136 en 2011-2012 à 178 098 en 2015-2016.
Remarques :
En 2016, le SCC a mis en œuvre le Module des applications pour les victimes (MAV). Après quelques défis liés au développement et à la mise en œuvre, le SCC s'est efforcé de stabiliser davantage le MAV, ce qui a entraîné un retard dans la création d'un nouveau mécanisme de déclaration. C'est pourquoi le SCC n'est pas en mesure de fournir de données outre le nombre de victimes inscrites et s'affaire à instaurer un nouveau mécanisme de déclaration pour le MAV.
Les renseignements sur les permissions de sortir comprennent l'information sur les permissions de sortir avec ou sans escorte et les placements à l'extérieur. Les renseignements sur la mise en liberté sous condition comprennent l'information concernant la semi-liberté, la libération conditionnelle totale, la libération d'office, les suspensions, la détention et les ordonnances de surveillance de longue durée. Les renseignements sur la peine comprennent l'information sur la peine imposée au délinquant, l'information relative au délinquant, la date d'expiration du mandat, la révision judiciaire et le domaine public. La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification. Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.
Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2, au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
Renseignements communiqués à la victime |
2011-2012 |
2012-2013 |
2013-2014 |
2014-2015 |
2015-2016 |
Permissions de sortir |
75 848 |
93 609 |
100 934 |
96 131 |
89 866 |
Autorisations de déplacement |
10 877 |
28 763 |
34 294 |
34 501 |
31 176 |
Lieu de l'incarcération |
6 859 |
14 434 |
17 495 |
16 242 |
13 127 |
Infractions disciplinaires et participation aux programmes |
-- |
11 208 |
14 826 |
16 790 |
13 092 |
Mise en liberté sous condition |
10 870 |
11 803 |
12 318 |
13 253 |
15 055 |
Renseignements sur la peine |
16 268 |
12 813 |
10 333 |
10 792 |
12 246 |
Incarcération |
2 414 |
2 569 |
2 476 |
2 423 |
3 536 |
Total |
123 136 |
175 199 |
192 676 |
190 132 |
178 098 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques :
En 2016, le SCC a mis en œuvre le Module des applications pour les victimes (MAV). Après quelques défis liés au développement et à la mise en œuvre, le SCC s'est efforcé de stabiliser davantage le MAV, ce qui a entraîné un retard dans la création d'un nouveau mécanisme de déclaration. C'est pourquoi le SCC n'est pas en mesure de fournir de données outre le nombre de victimes inscrites et s'affaire à instaurer un nouveau mécanisme de déclaration pour le MAV.
Les renseignements sur les permissions de sortir comprennent l'information sur les permissions de sortir avec ou sans escorte et les placements à l'extérieur. Les renseignements sur la mise en liberté sous condition comprennent l'information concernant la semi-liberté, la libération conditionnelle totale, la libération d'office, les suspensions, la détention et les ordonnances de surveillance de longue durée. Les renseignements sur la peine comprennent l'information sur la peine imposée au délinquant, l'information relative au délinquant, la date d'expiration du mandat, la révision judiciaire et le domaine public.
La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification.
Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.
Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2, au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
Les contacts de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes ont augmenté
Figure F7
Nombre total de contacts de la CLCC avec des victimes
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, la CLCC a enregistré 33 408 contacts* avec des victimes, soit 38 de plus que l'exercice précédent.
- Au cours des 10 derniers exercices, le nombre de contacts de la CLCC avec les victimes a augmenté de 51 % (11 227 contacts de plus).
Remarque :
*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.
Exercice |
Nombre total de contacts* |
2009-2010 |
22 181 |
2010-2011 |
22 483 |
2011-2012 |
21 449 |
2012-2013 |
22 475 |
2013-2014 |
22 323 |
2014-2015 |
27 191 |
2015-2016 |
29 771 |
2016-2017 |
32 786 |
2017-2018 |
33 370 |
2018-2019 |
33 408 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarque :
*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.
Les victimes qui présentent une déclaration lors d'une audience de la CLCC
Figure F8
Nombre total de présentations d'une déclaration par rapport au nombre d'audiences avec déclarations de victimes
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2018-2019, des victimes ont présenté 288 déclarations (soit une baisse de 12 % ou de 40 déclarations par rapport à 2017-2018) à 167 audiences (soit une baisse de 8 % ou de 14 audiences par rapport à 2017-2018).
- Au cours des 10 derniers exercices, le nombre de victimes qui ont présenté une déclaration lors d'une audience a fluctué. Le nombre le plus élevé (328) a été enregistré en 2017-2018. En 2018-2019, le nombre de victimes qui ont présenté une déclaration à une audience a augmenté de 25 % (57 présentations de plus) par rapport à 2009-2010.
- De 2009-2010 à 2018-2019, la majorité des déclarations ont été présentées en personne (89 %), suivies des déclarations par vidéoconférence ou téléconférence (7 %) et des déclarations présentées dans un enregistrement (bande audio ou bande vidéo/DVD) (4 %).
- La principale infraction dont ont été victimes les personnes qui ont présenté des déclarations en 2018‑2019 était le plus susceptible d'être le meurtre (51 %), l'agression sexuelle (13 %) et l'homicide involontaire coupable (10 %).
Exercice |
Nombre d'audiences avec déclarations |
Nombre de déclarations |
2009-2010 |
127 |
231 |
2010-2011 |
137 |
237 |
2011-2012 |
140 |
223 |
2012-2013 |
140 |
254 |
2013-2014 |
142 |
264 |
2014-2015 |
128 |
231 |
2015-2016 |
171 |
244 |
2016-2017 |
149 |
244 |
2017-2018 |
181 |
328 |
2018-2019 |
167 |
288 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les victimes qui demandent l'accès au registre des décisions
Figure F9
Nombre total de demandes d'accès au registre des décisions par rapport aux demandes d'accès présentées par les victimes
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Bien que de 2015-2016 à 2016-2017, le nombre de demandes d'accès au registre des décisions* présentées par les victimes ait considérablement diminué (-51,1 %), le nombre de demandes a augmenté au cours des deux exercices suivants, passant de 2 169 en 2016-2017 à 2 227 (+2,7 %) en 2017-2018, puis à 2 601 (+16,8 %) en 2018-2019.
- En moyenne, au cours des dix derniers exercices (de 2009-2010 à 2018-2019), 53,9 % des demandes d'accès au registre des décisions ont été présentées par des victimes.
Remarques :
Le terme « victimes » désigne également les agents des services aux victimes et les organismes d'aide aux victimes.
*Depuis le 1er novembre 1992, la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition exige que la Commission des libérations conditionnelles du Canada tienne un registre de ses décisions et des motifs s'y rapportant. Il est possible d'obtenir une copie de ces décisions en soumettant une demande par écrit.
Exercice |
Demandes présentées par les victimes* |
Nombre total de demandes |
|
Nbre |
% |
||
2009-2010 |
2 803 |
50,1 |
5 591 |
2010-2011 |
2 914 |
52,5 |
5 550 |
2011-2012 |
2 970 |
56,5 |
5 252 |
2012-2013 |
3 214 |
55,0 |
5 848 |
2013-2014 |
3 474 |
55,1 |
6 309 |
2014-2015 |
3 608 |
54,3 |
6 640 |
2015-2016 |
4 436 |
61,0 |
7 276 |
2016-2017 |
2 169 |
48,2 |
4 502 |
2017-2018 |
2 227 |
49,9 |
4 467 |
2018-2019 |
2 601 |
52,4 |
4 967 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarque :
*Désigne également les agents des services aux victimes et les organismes d'aide aux victimes.
- Date de modification :