2021 Aperçu statistique du système correctionnel et la mise en liberté sous condition

Errata

Date : Le 20 juin 2023
Endroit : Figure C28, Tableau C28, Figure D4
Révision : Les notes de la Figure C28 et du Tableau C28 ont été ajustées pour préciser que les données de 2020 n’étaient disponibles que pour les commissions provinciales de libération conditionnelle du Québec et de l’Ontario et n’incluaient pas les commissions provinciales de libération conditionnelle de l’Alberta. La deuxième puce de la Figure D4 a été modifiée pour tenir compte de la diminution pour les délinquants non autochtones comme suit (34,8; -7,9) plutôt que (32,3; -7,9).
Justification de la révision : On a demandé à Sécurité publique Canada de clarifier les notes pour la Figure C28 et le Tableau C28, et on lui a signalé une erreur dans les données de la Figure D4.

2021 Aperçu statistique du système correctionnel et la mise en liberté sous condition2021 Aperçu statistique du système correctionnel et la mise en liberté sous condition PDF Version (6,2 Mo)

Le présent document a été produit par le Comité de la statistique correctionnelle du portefeuille ministériel de Sécurité publique Canada, lequel se compose de représentants de Sécurité publique Canada, du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, du Bureau de l'enquêteur correctionnel et du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada).

Table des matières

Préface

L’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (l’Aperçu statistique) a été publié annuellement depuis 1998. L’Aperçu statistique vise à aider le public à comprendre les renseignements statistiques sur les services correctionnels et sur la mise en liberté sous condition. Notre souci premier a été de présenter des données statistiques à caractère général d’une façon telle qu’elles puissent être facilement comprises par le grand public. Le présent document se distingue à plusieurs égards d’un rapport statistique ordinaire :

Les données utilisées dans l’Aperçu statistique représentent les données les plus récentes accessibles au moment de la rédaction. Pour une grande partie du rapport, les données sont accessibles à partir de l’année civile de 2021 ou l’exercice du 1er avril 2020 au 31 mars 2021. Pour certaines données, il y a un décalage dans la production de rapports, de sorte que les données les plus récentes datent de 2020 (ou du 1er avril 2019 au 31 mars 2020). Il y a quelques nombres pour lesquels le cycle de collecte des données est plus rare; par exemple, l’Enquête sociale générale sur la sécurité des Canadiens (Victimisation) est administrée sur un cycle de cinq ans et les données les plus récentes datent de 2019.

Étant donné qu’une grande partie des nouvelles données de l’Aperçu statistique de 2021 ont été recueillies pendant la pandémie de COVID-19, le rapport fournit un aperçu important de l’incidence de la pandémie sur le système de justice pénale. Par conséquent, les données sur les tendances sont souvent calculées jusqu’à la pandémie et pendant celle-ci, plutôt que pour les périodes habituelles de 5 à 10 ans. Un changement notable dans l’Aperçu statistique de 2021 est que l’information qui se trouvait dans la section sur les victimes des rapports antérieurs de l’Aperçu statistique est maintenant intégrée dans l’ensemble du rapport afin de mieux illustrer que les victimes devraient être prises en considération tout au long du processus et du système de justice pénale.

L’Aperçu statistique comprend des données provenant de partenaires qui ont des mesures et des méthodes différentes pour évaluer le genre et le sexe, et qui utilisent des étiquettes différentes pour ces termes. Par exemple, le Service correctionnel du Canada (SCC) recueille des données sur le sexe des délinquants; bien que dans les versions précédentes de l’Aperçu statistique, le terme genre ait été signalé par le SCC, le sexe biologique était toujours ce qui était mesuré. L’attention accordée récemment à la distinction entre le sexe et le genre a souligné l’importance d’être clair et transparent dans ce qui est mesuré. Par conséquent, la description et les étiquettes utilisées pour le SCC sont décrites comme étant le sexe et les catégories utilisées sont les hommes, les femmes et autre sexe. Par contre, le Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) utilise les termes « homme et femme » pour désigner le genre des victimes. Par souci d’uniformité, dans l’aperçu statistique, lorsque l’on a mesuré le sexe, on a utilisé les termes homme, femme et autre sexe, tandis que, lorsque l’on a mesuré le genre, on a utilisé les termes homme et femme et garçon et fille.

De plus, certaines données qui étaient précédemment étiquetées comme mesurant l’ethnicité ont été modifiées dans l’Aperçu statistique actuel pour refléter plus précisément les concepts d’identité utilisés par les partenaires. Au fur et à mesure que les travaux de mesure des groupes racisés progressent, ces termes et concepts d’identité pourraient changer au cours des prochaines années.

La présentation de ce document a été mise à jour afin d’optimiser l’expérience de l’utilisateur en mettant en œuvre des techniques de visualisation des données conformes aux normes de l’industrie afin d’améliorer l’accessibilité et la convivialité. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la Norme sur l’accessibilité des sites Web et la Norme sur la facilité d’emploi des sites Web.

Pour améliorer continuellement cette publication annuelle, nous vous invitons à nous faire parvenir vos commentaires. Toute correspondance concernant ce rapport, y compris la permission d’utiliser des tableaux et des figures, doit être adressée à PS.Cpbresearch-Recherchespc.SP@ps-sp.gc.ca.

Partenaires participants

Sécurité publique Canada

Sécurité publique Canada est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada : la gestion des urgences, la sécurité nationale et la sécurité communautaire font entre autres partie de son mandat. Mentionnons, parmi les nombreuses fonctions du Ministère, qu’il élabore des dispositions législatives et des politiques régissant les services correctionnels, qu’il applique des approches novatrices dans le domaine de la justice communautaire et qu’il fournit de l’expertise et des ressources en recherche au secteur correctionnel.

Service correctionnel du Canada

Le Service correctionnel du Canada (SCC) est l’organisme du gouvernement fédéral qui est chargé d’assurer l’exécution des peines de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. Il a pour responsabilité de gérer des établissements de divers niveaux de sécurité et de surveiller les délinquants qui sont mis en liberté sous condition dans la collectivité.

Commission des libérations conditionnelles du Canada

La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) est un tribunal administratif indépendant qui est chargé de rendre des décisions à propos du moment et des conditions des diverses formes de mise en liberté des délinquants. Elle rend également des décisions concernant les pardons, les suspensions du casier et les radiations, et formule des recommandations en matière de clémence en vertu de la prérogative royale de clémence.

Bureau de l’enquêteur correctionnel

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel (BEC) agit en tant qu’ombudsman pour les délinquants sous responsabilité fédérale. Il mène des enquêtes sur les problèmes des délinquants liés aux décisions, aux recommandations, aux actes ou aux omissions provenant du Service correctionnel du Canada qui touchent les délinquants individuellement ou en groupe.

Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada)

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités est une division de Statistique Canada. Il est le pivot d’un partenariat fédéral-provincial-territorial, appelé Entreprise nationale relative à la statistique juridique, qui concerne la collecte d’information sur la nature et l’ampleur du crime et sur l’administration de la justice civile et pénale au Canada.

Section A : la criminalité et le système de justice pénale

Le taux de criminalité déclaré par la police

Figure A1 : Taux de criminalité déclaré par la police. Taux par 100 000  habitants
Figure A1
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les taux de criminalité déclarés par la police concernant les crimes de violence, les crimes contre les biens, les délits de la route, les autres infractions au Code criminel, les infractions en matière de drogue, les infractions aux autres lois fédérales, le total des infractions, et le total, de 2011 à 2020. Les tendances relatives aux délits de la route, aux infractions en matière de drogue et aux infractions aux autres lois fédérales sont les moins fréquentes et montrent peu de variation au fil du temps. Les tendances relatives aux crimes violents et à la catégorie des autres infractions au Code criminel sont légèrement plus prévalentes, montrant une légère variation, puis une petite pointe en 2019, qui est redescendue en 2020. La tendance relative aux crimes contre les biens diminue de 2011 à 2014, où elle commence à augmenter pour atteindre son apogée en 2019, puis chute en 2020. Le nombre total d’infractions suit la même tendance que les infractions contre les biens : il diminue de 2011 à 2014, puis augmente régulièrement pour atteindre son apogée en 2019, avant de redescendre en 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure A1

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Le taux global de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Tableau A1 : Taux de criminalité déclaré par la police. Taux par 100 000  habitants
Année Infr. avec violence Crime contre les biens Infr. au code de la route Autres infr. au C. cr Infr. en matière de drogue Infr. aux autres lois fédérales Nombre total d’accusations
1998 1 345 5 696 469 1 051 235 40 8 915
1999 1 440 5 345 388 910 264 44 8 474
2000 1 494 5 189 370 924 287 43 8 376
2001 1 473 5 124 393 989 288 62 8 390
2002 1 441 5 080 379 991 296 54 8 315
2003 1 435 5 299 373 1 037 274 46 8 532
2004 1 404 5 123 379 1 072 306 50 8 391
2005 1 389 4 884 378 1 052 290 60 8 090
2006 1 387 4 809 376 1 050 295 57 8 004
2007 1 354 4 525 402 1 029 308 59 7 707
2008 1 334 4 258 437 1 039 308 67 7 475
2009 1 322 4 122 435 1 017 291 57 7 281
2010 1 292 3 838 420 1 029 321 61 6 996
2011 1 236 3 536 424 1 008 330 60 6 628
2012 1 199 3 438 407 1 001 317 67 6 466
2013 1 096 3 154 387 956 311 52 5 982
2014 1 044 3 100 365 918 295 49 5 793
2015 1 070 3 231 353 930 280 51 5 934
2016 1 076 3 239 346 982 267 60 5 987
2017 1 113 3 265 343 997 254 69 6 056
2018 1 152 3 348 340 1 013 229 58 6 152
2019 1 279 3 512 365 1 087 186 55 6 492
2020 1 254 3 071 330 977 176 45 5 856

Remarques du tableau A1

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Le taux global de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.

Des données comparables sur les crimes déclarés par la police ne sont accessibles qu’à compter de 1998 en raison des changements apportés au Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), au Programme DUC 2. En raison de ces modifications, les données présentées dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions précédentes de l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition préalables à 2010.

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Taux de crimes déclarés par la police, par province ou territoire

Figure A2 : Taux de criminalité déclaré par la police (2020). Taux par 100 000  habitants
Figure A2
Description de l'image

Carte du Canada montrant les taux de criminalité signalés par la police par province et territoire en 2020. Les provinces et territoires affichant les taux de criminalité les plus élevés étaient le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, avec des taux de criminalité supérieurs à 30 000 pour 100 000 . Le Yukon affiche le deuxième taux de criminalité le plus élevé, soit entre 20 000 à 30 000 pour 100 000 habitants. La Saskatchewan et le Manitoba avaient tous deux des taux compris entre 10 000 et 20 000 . Les provinces ayant les taux de criminalité les plus bas étaient la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador, avec des taux de criminalité compris entre 0 et 10 000 pour 100 000 habitants. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure A2

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

Le taux de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Tableau A2 : Taux de crimes déclarés par la police. Taux par 100 000  habitants
Provinces/Territoires 2016 2017 2018 2019 2020

Terre-Neuve-et-Labrador

6 501 6 042 6 042 6 687 6 728

Île-du-Prince-Édouard

5 013 4 713 5 392 6 279 5 506

Nouvelle-Écosse

5 590 5 732 5 686 5 873 5 851

Nouveau-Brunswick

5 276 5 753 6 056 6 752 6 763

Québec

4 233 4 330 4 165 4 066 3 593

Ontario

4 091 4 259 4 509 4 544 4 044

Manitoba

9 508 9 758 9 998 10 864 10 115

Saskatchewan

13 511 12 983 12 665 12 898 12 224

Alberta

9 026 9 335 9 392 10 027 8 722

Colombie-Britannique

8 489 8 090 8 251 9 574 8 532

Yukon

23 543 22 191 21 638 26 391 25 818

Territoires du Nord-Ouest

43 320 44 537 45 461 55 470 60 422

Nunavut

35 935 36 912 40 094 49 158 53 284

Canada

5 987 6 056 6 152 6 492 5 856

Remarques du tableau A2

Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

Le taux de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Victimes de violence déclarées par la police : tendance sur 5 ans

Figure A3 : Nombre de victimes de violence déclarées par la police de 2016 à 2020
Figure A3
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les taux de victimisation violente signalés par la police pour une période de 5 ans, de 2016 à 2020. Le graphique présente les catégories de crimes suivantes : agressions, autres violations violentes, agressions sexuelles, infractions sexuelles contre des enfants, infractions au Code criminel causant la mort ou des lésions corporelles, infractions causant la mort et tentative de meurtre, et fournit un total. Les tendances relatives aux infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles et aux infractions causant la mort et aux tentatives de meurtre sont les plus faibles et restent relativement constantes de 2016 à 2020. Les infractions sexuelles contre des enfants ont augmenté régulièrement depuis 2016 pour atteindre leur maximum en 2019, puis ont diminué en 2020. Le nombre d’agressions sexuelles a également augmenté régulièrement pour atteindre un sommet en 2019, avant de diminuer en 2020. Les crimes classés comme autres infractions violentes ont légèrement augmenté jusqu’en 2019, puis ont diminué en 2020. Les agressions ont également légèrement augmenté jusqu’en 2019, puis ont diminué en 2020, augmentant depuis 2016 pour atteindre un maximum en 2019, puis diminuer légèrement en 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure A3

Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Comprend la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

La figure A3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A3 : Nombre de victimes de violence déclarées par la police de 2016 à 2020
Type de crime 2016 2017 2018 2019 2020
Voies de fait 218 238 225 350 234 398 259 175 253 510
Autres infractions avec violence 92 182 95 569 96 302 103 271 102 790
Agression sexuelle (degrés 1, 2, 3) 20 748 23 905 27 561 30 081 27 755
Infraction sexuelle contre un enfant 6 428 7 424 8 239 9 313 9 215
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles 2 910 2 883 2 842 2 841 2 584
Infractions causant la mort et tentative de meurtres 1 472 1 538 1 579 1 624 1 680
Total 341 978 356 669 370 921 406 305 397 534

Remarques du tableau A3

Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.

Comprend la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.

Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

Le tableau A3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans

Figure A4a : Infractions violentes de nature non sexuelle déclarées par la police selon l’âge. Taux par 100 000  habitants
Figure A4a
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les victimisations déclarées par la police pour les infractions violentes non sexuelles, par âge, de l’année civile 2017 à 2021. Les personnes de moins de 12 ans et de plus de 45 ans ont déclaré le moins de victimisations, mais celles-ci ont légèrement augmenté au cours de la tendance sur 5 ans. Pour les 12 à 17 ans, la tendance a fluctué chaque année, atteignant le point le plus haut en 2019, et le plus bas en 2020. Les personnes âgées de 25 à 44 ans sont celles qui ont signalé le plus grand nombre de victimisations à la police, un nombre qui n’a cessé d’augmenter au fil du temps. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré encore plus de victimisations à la police que celles âgées de 25 à 44 ans. Bien qu’il y ait eu des fluctuations dans les victimisations de crimes violents non sexuels déclarés par les victimes de 18 à 24 ans à la police, la tendance était à son point le plus haut en 2019 et à son point le plus bas en 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Figure A4b : Infractions violentes de nature sexuelle déclarées par la police selon l’âge. Taux par 100 000  habitants
Figure A4b
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les victimisations déclarées par la police pour les infractions sexuelles violentes, par âge, de l’année civile 2017 à 2021. Les personnes âgées de plus de 45 ans, de 25 à 44 ans, de moins de 12 ans et de 18 à 24 ans ont toutes affiché des tendances relativement constantes en matière de déclaration de ce type de crime à la police au fil du temps. Pour les 12 à 17 ans, les taux ont augmenté régulièrement de 2017 à 2019, ont baissé en 2020, puis ont augmenté pour atteindre un sommet en 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A4

Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.

Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

Les figures A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F5a et F5b de l’Aperçu statistique de 2020.

Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000  habitants.

Tableau A4 : Victimes de crimes violents déclarés par la police selon l’âge, le sexe et violence sexuelle ou non sexuelle. Taux par 100 000 habitants
Année Moins de 12 ans Âge :12 - 17 ans Âge : 18 - 24 ans Âge : 25 - 44 ans Âge : 45 + ans
Total Genre Garçons Filles Total Genre Garçons Filles Total Genre Hommes Femmes Total Genre Hommes Femmes Total Genre Hommes Femmes
Victimes d’infractions violentes de nature non sexuelle
2017 2,4 2,8 2,0 13,6 14,3 12,9 18,4 16,7 20,3 14,3 13,6 15,1 4,8 5,6 4,1
2018 2,5 2,8 2,1 13,4 13,9 12,9 18,0 16,4 19,8 14,7 13,9 15,5 5,0 5,7 4,3
2019 2,9 3,3 2,4 15,0 15,6 14,3 18,7 17,3 20,3 15,8 14,9 16,7 5,4 6,2 4,6
2020 2,4 2,7 2,1 11,8 11,9 11,7 17,9 16,1 19,9 16,0 15,0 17,0 5,5 6,5 4,7
2021 2,8 3,1 2,5 13,7 13,7 13,7 18,1 16,3 20,1 16,4 15,2 17,6 5,7 6,6 4,9
Victimes d’infractions violentes de nature sexuelle
2017 1,2 0,6 1,8 4,6 0,9 8,5 1,8 0,3 3,5 0,7 0,1 1,2 0,1 0,0 0,3
2018 1,3 0,6 1,9 5,1 1,0 9,3 2,1 0,3 4,0 0,8 0,1 1,5 0,2 0,0 0,3
2019 1,5 0,7 2,2 5,6 1,1 10,3 2,1 0,3 4,1 0,8 0,1 1,6 0,2 0,0 0,3
2020 1,4 0,7 2,2 5,1 1,0 9,4 2,0 0,3 3,8 0,8 0,1 1,5 0,2 0,0 0,3
2021 1,7 0,7 2,7 6,5 1,2 12,0 2,2 0,3 4,2 0,9 0,2 1,7 0,2 0,0 0,3

Remarques du tableau A4

Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.

Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

Les tableaux A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux tableaux F5a et F5b de l’Aperçu statistique de 2020.

Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000  habitants.

Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime

Figure A5a : Nombre de victimes d’infractions violentes déclarées par la police selon le type (2020)
Figure A5a
Description de l'image

Graphique à barres indiquant le nombre de victimes de crimes violents déclarés par la police, par type, au cours de l’année civile 2020. Les voies de fait sont le crime le plus souvent signalé à la police, avec 253 510 victimes, suivi d’une catégorie appelée « autres infractions violentes », avec 102 790 victimes qui ont signalé leur victimisation à la police; les agressions sexuelles, avec 27 755 victimes; les infractions sexuelles contre des enfants, avec 9 215 victimes; 2 584 victimes d’infractions au Code criminel causant la mort ou des lésions corporelles; et enfin, 1 680 victimes d’infractions causant la mort et de tentatives de meurtre. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Figure A5b : Victimes d’infractions violentes déclarées par la police selon le type et le genre de la victime (2020)
Figure A5b
Description de l'image

Graphique à barres montrant le sexe des victimes de crimes violents dont la victimisation a été signalée à la police au cours de l’année civile 2020. Les voies de fait, les autres infractions avec violence ainsi que les infractions routières prévues au Code criminel et ayant causé la mort ou des lésions corporelles étaient toutes représentées de façon relativement égale selon le sexe de la victime. Les agressions sexuelles et les agressions sexuelles contre des enfants ont été principalement perpétrées contre des victimes qui sont des femmes ou des filles, soit plus de 80 % de toutes les infractions de ce type. Les victimes d’« infractions causant la mort » ou de « tentatives de meurtre » étaient principalement des garçons et des hommes, à 70 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A5

Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

*Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.

**Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

Les figures A5a et A5b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F6a et F6b de l’Aperçu statistique de 2020.

Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient par 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est par 100 000  habitants.

Tableau A5 : Infractions violentes déclarées par la police selon le type et le genre de la victime (2020)
Type de crime Genre des victimes Total
Filles et femmes Garçons et hommes Non disponible
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Voies de fait 123 710 58,7 128 993 69,5 807 74,4 253 510 63,8
Autres infractions avec violence 52 993 25,1 49 620 26,7 177 16,3 102 790 25,9
Agression sexuelle (degrés 1, 2, 3) 24 881 11,8 2 814 1,5 60 5,5 27 755 7,0
Infraction sexuelle contre un enfant* 7 715 3,7 1 480 0,8 20 1,8 9 215 2,3
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles** 1 129 0,5 1 444 0,8 11 1,0 2 584 0,7
Infractions causant la mort et tentative de meurtres 409 0,2 1 262 0,7 9 0,8 1 680 0,4
Total 210 837 185 613 1 084 397 534

Remarques du tableau A5

Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

*Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.

**Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.

Exclut les victimes de plus de 89 ans.

Le tableau A5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F6 de l’Aperçu statistique de 2020.

Taux d’agressions autodéclarées

Figure A6 : Victimes d’actes criminels autodéclarées par type (2019). Taux par 100 000  habitants
Figure A6
Description de l'image

Graphique à barres montrant le nombre de victimes de la criminalité pour 100 000  habitants ayant déclaré une expérience de victimisation criminelle au cours de l’année civile 2019. Le vol de biens personnels était la victimisation criminelle la plus fréquente subie par le public, avec 9 800  victimes pour 100 000  personnes; suivi par le vol de biens ménagers, avec 6 500  victimes pour 100 000  personnes; les voies de fait, avec 4 600  victimes; le vandalisme, avec 4 500  victimes; l’introduction par effraction, avec 4 200  victimes; l’agression sexuelle, avec 3 000  victimes; le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces, avec 2 000  victimes; et enfin, le vol qualifié, avec 700 victimes. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A6

Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

La figure A6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F3 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Tableau A6 : Victimes d’actes criminels autodéclarées par type (2019). Taux par 100 000  habitants
Type d’agression violente Taux
Vol de biens personnels 9 800
Vol de biens du ménage 6 500
Agression physique 4 600
Vandalisme 4 500
Introduction par effraction 4 200
Agression sexuelle 3 000
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces 2 000
Vol qualifié 700
Total des agressions au sein de ménages 17 200
Total des agressions violentes 8 300

Remarques du tableau A6

Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

Le tableau A6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F3 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type, le genre et l’âge

Figure A7a : Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type et le genre (2019). Taux par 100 000  habitants
Figure A7a
Description de l'image

Graphique à barres montrant le taux de victimisation avec violence autodéclarée selon l’âge et le sexe au cours de l’année civile 2019 pour 100 000 habitants. Dans le groupe d’âge de 15 à 24 ans, les femmes comptaient pour 25 700 crimes violents autodéclares et les hommes, pour 10 300. Dans le groupe d’âge de 25 à 34 ans, les femmes comptaient pour 17 900 crimes violents autodéclares et les hommes, pour 9 100. Dans le groupe d’âge de 35 à 44 ans, les femmes représentaient 8 300 des victimes de crimes violents et les hommes, 7 500. Dans le groupe d’âge de 45 à 54 ans, les femmes représentaient 9 800 des victimes de violence et les hommes 4 200 des victimes de violence autodéclarées. Parmi les 55 à 64 ans, les femmes représentaient 4 500 victimes et les hommes 3 900. Dans le groupe d’âge de 65 ans et plus, les femmes représentaient 2 400 des crimes violents autodéclares et les hommes, 1 500. Les données complètes sont disponibles ci-dessous.

Figure A7b : Taux d’agressions violentes autodéclarées selon l’âge (2019). Taux par 100 000  habitants
Figure A7b
Description de l'image

Graphique à barres montrant le taux de victimisation violente autodéclarée, par âge et par sexe, au cours de l’année civile 2019 pour 100 000  habitants. Dans le groupe d’âge de 15 à 24 ans, les femmes ont été victimes de 25 700  crimes violents autodéclarés et les hommes de 10 300 . Dans le groupe d’âge de 25 à 34 ans, les femmes ont été victimes de 17 900  crimes violents autodéclarés et les hommes de 9 100 . Dans le groupe d’âge de 35 à 44 ans, les femmes représentaient 8 300 des victimes de crimes violents, et les hommes, 7 500 . Dans la tranche d’âge de 45 à 54 ans, les femmes représentaient 9 800 des victimisations violentes, et les hommes, 4 200 des victimes de crimes violents autodéclarées. Dans le groupe d’âge de 55 à 64 ans, les femmes représentaient 4 500  victimes et les hommes, 3 900 . Dans le groupe d’âge des 65 ans et plus, les femmes représentaient 2 400 des crimes violents autodéclarés et les hommes, 1 500 . Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A7

Source : Enquête sociale générale (ESG), Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

Les figures A7a et A7b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux figures F2a et F2b de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Tableau A7a : Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type et le genre (2019). Taux par 100 000  habitants
Type d’agression violente Femmes Hommes
Agression sexuelle 5 000 900
Vol qualifié 700 700
Agression physique 4 900 4 300
Total des agressions violentes 10 600 5 900
Tableau A7b : Taux d’agressions violentes autodéclarées selon l’âge (2019). Taux par 100 000  habitants
Groupe d’âge Femmes Hommes
15 à 24 25 700 10 300
25 à 34 17 900 9 100
35 à 44 8 300 7 500
45 à 54 9 800 4 200
55 à 64 4 500 3 900
65 ou plus 2 400 1 500

Remarques du tableau A7

Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

Les tableaux A7a et A7b de l’Aperçu statistique de 2021 correspondent aux tableaux F2a et F2b de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Victimisation autodéclarée signalée à la police selon le crime

Figure A8 : Pourcentage de victimisation autodéclarée déclaré à la police (2019)
Figure A8
Description de l'image

Graphique à barres montrant quel pourcentage de victimisations criminelles de membres du public a également été signalé à un service de police au cours de l’année civile 2019. Le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces est l’infraction la plus fréquemment signalée à la police, représentant 52 pour cent des victimisations de ce type; vient ensuite le vol qualifié, avec 47 pour cent de toutes les victimisations signalées à la police; les introductions par effraction sont signalées à la police dans environ 45 pour cent des cas; le vandalisme, dans 37 pour cent des cas; seulement 36 pour cent des agressions physiques subies ont été signalées à la police; le vol de biens personnels a été signalé à la police dans 28 pour cent des cas; les vols de biens ménagers n’ont été signalés à la police que dans environ 1 cas sur 5; et, enfin, parmi les types d’infraction pour lesquels des données sur la victimisation sont disponibles, les agressions sexuelles n’ont été signalées à la police que dans 6 pour cent des cas. Sur l’ensemble des victimisations des ménages, 35 pour cent ont été signalées à la police; sur l’ensemble des victimisations violentes, 24 pour cent ont été signalées à la police; et sur l’ensemble des victimisations, 29 pour cent ont été signalées à la police. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A8

Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

La figure A8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F1 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Tableau A8 : Pourcentage de victimisation autodéclarée déclaré à la police (2019)
Type d’agression Pourcentage signalé à la police
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces 52
Vol qualifié 47
Introduction par effraction 45
Vandalisme 37
Agression physique 36
Vol d’objets personnels 28
Vol de biens du ménage 20
Agression sexuelle 6
Total des agressions au sein d’un ménage 35
Total des agressions violentes 24
Total des agressions 29

Remarques du tableau A8

Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.

La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000  habitants, ces données sont converties par 100 000  habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.

Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.

Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les cinq ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.

Le tableau A8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F1 de l’Aperçu statistique de 2020. Dans l’Aperçu statistique de 2020, les taux déclarés étaient pour 1 000  habitants alors que dans le présent rapport, le taux est pour 100 000  habitants afin de faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.

Taux des accusations déposées chez les adultes

Figure A9 : Taux des accusations déposées chez les adultes. Taux par 100 000  habitants
Figure A9
Description de l'image

Graphique linéaire du nombre d’adultes accusés d’une infraction prévue au Code criminel, par nombre total d’infractions et par types d’infractions, pour 100 000  habitants. À compter de l’année civile 2011, il y a eu un peu plus de 2 000  délinquants accusés pour 100 000  Canadiens, puis ce nombre a chuté à environ 1 800  délinquants accusés pour 100 000 entre 2012 et 2018, avant de remonter légèrement à près de 2 000  délinquants accusés en 2019, et de chuter précipitamment à près de 1 750  délinquants accusés pour 100 000 en 2020. De 2011 à 2020, le nombre des autres infractions prévues au Code criminel est passé d’un peu plus de 500 pour 100 000 à au moins 600 pour 100 000, avant de retomber à 500 en 2020. Les crimes violents sont restés assez stables au cours de cette période, avec un peu plus de 500 accusations pour 100 000  habitants. Les infractions contre les biens sont passées de moins de 500 pour 100 000 en 2011 à moins de 400 en 2019, pour chuter rapidement à environ 300 en 2020. Les accusations d’infraction au code de la route sont passées d’un peu plus de 250 pour 100 000 en 2011 à moins de 250 en 2020. Les accusations d’infractions liées à la drogue ont connu la baisse la plus régulière au cours de cette période, passant d’un peu moins de 250 accusations pour 100 000 en 2011 à environ 100 pour 100 000 en 2020. Les infractions aux autres lois fédérales sont restées stables en nombre très faible, à un taux bien inférieur à 100 pour 100 000  Canadiens.

Remarques de la figure A9

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.

Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F5 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A9 : Taux des accusations déposées chez les adultes. Taux par 100 000  habitants
Année Infr. avec violence Crimes contre les biens Infr. au code de la route Autres infr. au C. cr Infr. en matière de drogue Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales Nombre total d’accusations
1998 563 677 374 430 168 12 2 236
1999 590 632 371 396 185 18 2 203
2000 615 591 349 411 198 16 2 190
2001 641 584 349 451 202 18 2 256
2002 617 569 336 460 199 18 2 211
2003 598 573 326 476 172 15 2 168
2004 584 573 314 490 187 22 2 180
2005 589 550 299 479 185 22 2 131
2006 594 533 300 498 198 20 2 150
2007 577 499 298 521 208 20 2 132
2008 576 487 307 540 207 22 2 149
2009 585 490 311 532 201 20 2 152
2010 576 473 295 545 211 22 2 132
2011 548 441 271 527 213 23 2 034
2012 541 434 269 536 203 25 2 020
2013 505 417 242 519 200 18 1 910
2014 489 399 233 520 191 13 1 849
2015 501 403 230 535 182 15 1 872
2016 511 381 222 609 171 18 1 915
2017 515 375 208 635 157 12 1 906
2018 527 387 204 667 138 13 1 941
2019 563 408 214 683 113 16 1 999
2020 551 324 196 556 110 19 1 757

Remarques du tableau A9

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, la contrefaçon, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.

En raison de l’arrondissement, les taux peuvent ne pas correspondre aux totaux.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A5 de l’Aperçu statistique de 2020.

Accusations déposées chez les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

Figure A10 : Type d’accusation (2019-2020)
Figure A10
Description de l'image

Graphique à barres montrant les accusations au titre du Code criminel et d’autres lois fédérales chez les adultes, par type d’accusation, au cours de l’exercice 2019-2020. Les crimes contre la personne représentent 26,9 pour cent des accusations, les voies de fait simples comptant pour 10,2 pour cent de ces accusations. Les crimes contre la propriété représentent 24,1 pour cent des accusations, le vol comptant pour 9,3 pour cent de ces accusations. L’administration de la justice représente 22,0 pour cent des accusations, le non-respect d’une ordonnance comptant pour 9,0 pour cent de ces accusations. Les autres infractions prévues au Code criminel représentent 6,9 pour cent des accusations, les infractions résiduelles au Code criminel comptant pour 3,3 pour cent de ces accusations. Les infractions au code de la route prévues au Code criminel représentent 12,3 pour cent des accusations, la conduite avec facultés affaiblies comptant pour 9,7 pour cent de ces accusations. Enfin, les infractions à d’autres lois fédérales représentent 7,8 pour cent des accusations, les infractions résiduelles aux lois fédérales comptant pour 4,0 pour cent de ces accusations. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A10

Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A6 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A10 : Type d’accusation
Type d’accusation : 2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
Crimes contre la personne 80 824 85 112 89 159 82 797 84 052
Homicides et crimes connexes
259 364 376 334 316
Tentative de meurtre
206 203 202 214 167
Vol qualifié
3 358 3 576 3 535 3 091 3 102
Agression sexuelle
2 844 3 109 3 277 3 325 3 494
Autres crimes sexuels
3 695 3 950 4 345 3 971 3 941
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3)
18 900 20 201 20 804 19 604 20 326
Voies de fait simples (niveau 1)
30 494 31 647 35 112 32 247 31 912
Proférer des menaces
14 879 15 261 13 912 12 966 13 597
Harcèlement criminel
3 345 3 538 3 749 3 310 3 590
Autres crimes contre la personne
2 844 3 263 3 847 3 735 3 607
Crimes contre les biens 81 187 85 467 82 529 73 682 75 067
Vol
35 197 36 138 32 710 28 292 29 108
Introduction par effraction
9 325 9 968 9 706 9 179 9 494
Fraude
11 476 12 728 12 599 11 005 11 235
Méfait
12 411 12 955 13 165 12 111 11 941
Recel
10 929 11 646 11 981 10 593 10 680
Autres crimes contre les biens
1 849 2 032 2 368 2 502 2 609
Administration de la justice 78 195 80 940 73 809 67 925 68 492
Défaut de comparaître
4 113 4 442 4 159 4 461 4 126
Manquement aux conditions de probation
30 396 30 955 29 008 26 047 27 169
Illégalement en liberté
2 591 2 693 2 872 2 705 2 714
Non-respect d’une ordonnance
33 290 34 632 30 080 27 680 27 721
Autres infractions liées à l’administration de la justice
7 805 8 218 7 690 7 032 6 762
Autres infractions au Code criminel 18 552 20 447 23 458 22 007 21 545
Armes
10 340 10 958 11 322 10 704 10 734
Prostitution
172 402 52 23 10
Trouble de l’ordre public
1 054 938 740 632 625
Autres infractions au Code criminel
6 986 8 149 11 344 10 648 10 176
Code criminel – Code de la route 46 086 45 833 44 197 39 346 38 423
Conduite avec facultés affaiblies
36 308 35 993 34 941 30 721 30 104
Autres infractions au code de la route – C. cr
9 778 9 840 9 256 8 625 8 319
Infractions à d’autres lois fédérales 39 390 38 371 36 302 29 691 24 361
Possession de drogues
12 517 10 675 8 592 6 531 4 925
Autres infractions relatives aux drogues
8 550 8 506 8 139 7 429 6 434
Autres lois fédérales résiduelles
17 147 18 179 18 695 14 975 12 336
Nombre total d’accusations 344 234 356 170 349 454 315 448 311 940

Remarques du tableau A10

Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A6 de l’Aperçu statistique de 2020.

Décisions rendues dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes

Figure A11 : Affaires portées devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et admissions en détention (2019-2020)
Figure A11
Description de l'image

Diagramme à barres affichant le nombre de dossiers étant passé devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et les admissions en détention au cours de l’exercice 2019 à 2020. Sur le nombre total d’affaires traitées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, chiffré à 311 940, le nombre d’affaires entraînant un verdict de culpabilité représente 189 546 du total et les affaires sans verdict de culpabilité en représentent 122 394 . Sur le total des admissions en détention, chiffré à 69 904  cas, les admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral représentent 4 645  cas et les admissions après condamnations dans des établissements provinciaux ou territoriaux représentent 64 948  cas. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A11

Sources : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; Tableau 35-10-0018-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; Service correctionnel du Canada.

Le type de décision culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d’infraction ou pour une tentative d’infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.

Cette figure comprend seulement les causes instruites devant les tribunaux provinciaux et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation.

Les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A11 : Affaires portées devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et admissions en détention
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nombre total de décisions renduesNote de bas de page * dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 356 170 349 454 315 448 311 940 Non disponibleNote de bas de page **
Causes entraînant un verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 224 410 217 433 193 889 189 546

Non disponibleNote de bas de page **

Nombre total de causes n’entraînant pas de verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelleNote de bas de page 1 131 760 132 021 121 559 122 394 Non disponibleNote de bas de page **
13 029 12 637 11 340 9 714 Non disponibleNote de bas de page **
Rejet ou retraitNote de bas de page 1
114 554 115 291 106 200 109 008 Non disponibleNote de bas de page **
Autres décisionsNote de bas de page 1
4 177 4 093 4 019 3 672 Non disponibleNote de bas de page **
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territorialesNote de bas de page 2 84 543 80 759 72 312 64 948 Non disponibleNote de bas de page **
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux (SCC)Note de bas de page 3 4 907 5 001 5 014 4 645 3,133

Remarques du tableau A11

Le type de décision culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d’infraction ou pour une tentative d’infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée. Ce graphique comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

Le tableau A11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Durée des peines de détention imposées à des adultes

Figure A12 : Durée de la peine d’emprisonnement imposée par le tribunal (2019-2020)
Figure A12
Description de l'image

Graphique à barres montrant la durée des peines de prison pour adultes imposées par les tribunaux, par sexe, au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les femmes ont un plus grand nombre de peines d’un mois ou moins que les hommes. Les hommes ont été condamnés à plus de peines que les femmes pour toutes les autres durées de peines, y compris : 1 mois à 6 mois; 6 mois à 12 mois; 1 an à 2 ans; et 2 ans ou plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A12

Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A12 : Durée de la peine d’emprisonnement imposée par le tribunal
Durée de la peine de détention 2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
% % % % %
1 mois ou moins
Femmes
64,4 63,7 62,8 59,5 55,1
Hommes
51,9 52,0 50,3 49,4 46,7
Total
49,4 49,4 47,8 46,9 44,8
De plus d’un mois à 6 mois
Femmes
22,8 22,0 22,2 23,8 26,1
Hommes
30,4 29,9 30,1 29,9 31,1
Total
27,7 27,2 27,2 27,3 28,5
De plus de 6 mois à 12 mois
Femmes
3,3 3,3 3,6 3,3 3,8
Hommes
5,5 5,2 5,4 5,4 5,8
Total
5,0 4,7 4,9 4,9 5,2
De plus d’un an à moins de 2 ans
Femmes
1,7 1,7 1,7 1,8 1,8
Hommes
3,3 3,0 3,2 3,2 3,3
Total
3,0 2,8 2,8 2,9 3,0
2 ans ou plus
Femmes
2,2 2,1 1,9 2,1 1,9
Hommes
3,6 3,4 3,6 3,7 3,5
Total
3,2 3,0 3,1 3,3 3,1
Longueur inconnue
Femmes
5,5 7,2 7,8 9,6 11,3
Hommes
5,3 6,5 7,4 8,3 9,5
Total
11,7 12,9 14,1 14,8 15,4

Remarques du tableau A12

Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Le total comprend les catégories suivantes : Hommes, femmes, personne morale, sexe inconnu.

La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Taux d’accusations déposées contre des adolescents

Figure A13 : Taux d’accusations déposées contre des adolescents. Taux par 100 000  habitants
Figure A13
Description de l'image

Graphique linéaire du taux de jeunes accusés d’une infraction criminelle, par total d’infractions et par type d’infraction, de l’année civile 2011 à 2020. Le nombre total de jeunes accusés est passé de plus de 2 600 pour 100 000  jeunes Canadiens à près de 1 000  jeunes accusés en 2020. Les taux de mise en accusation des jeunes dans certaines catégories de crimes n’ont pas diminué aussi rapidement. Tous les taux, à l’exception de celui des crimes violents et des infractions routières, ont diminué chaque année entre 2011 et 2020. Les crimes violents ont diminué, passant de plus de 800 pour 100 000 en 2011 à un creux d’un peu plus de 600 en 2015, pour remonter à près de 700 pour 100 000 en 2019, avant de diminuer fortement pour se rapprocher de 500 en 2020. De 2011 à 2020, le nombre de jeunes accusés d’infractions contre les biens est passé d’environ 800 pour 100 000  jeunes Canadiens à près de 200; les « autres infractions au Code criminel » sont passées d’environ 600 à environ 300; les infractions liées à la drogue sont passées d’environ 250 accusations pour 100 000 à seulement 10 jeunes accusés pour 100 000 ; les infractions aux « autres lois fédérales » sont passées d’une poignée de cas à presque zéro. Les infractions au code de la route sont passées d’environ 15 pour 100 000 à presque zéro au cours de cette période.

Remarques de la figure A13

Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.

Les taux sont basés sur 100 000  jeunes (de 12 à 17 ans).

Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des accusations criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.

La figure présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

La figure A13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A13 : Taux d’accusations déposées contre des adolescents. Taux par 100 000  habitants
Année Infr. avec violence Crimes contre les biens Infr. au code de la route Autres infr. au C. cr Infr. en matière de drogue Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales Nombre total d’accusations
1998 994 2500

--

870 226 4 4 595
1999 1060 2237

--

728 266 2 4 293
2000 1136 2177

--

760 317 4 4 393
2001 1157 2119

--

840 343 6 4 466
2002 1102 2009

--

793 337 6 4 247
2003 953 1570

--

726 208 5 3 464
2004 918 1395

--

691 230 5 3 240
2005 924 1276

--

660 214 10 3 084
2006 917 1216

--

680 240 16 3 068
2007 943 1211 75 732 260 17 3 239
2008 909 1130 74 730 267 19 3 130
2009 888 1143 68 698 238 30 3 065
2010 860 1035 62 669 255 31 2 912
2011 806 904 58 636 263 31 2 697
2012 765 842 58 629 240 20 2 556
2013 692 722 45 554 229 10 2 252
2014 625 625 42 526 198 6 2 022
2015 614 603 44 518 159 10 1 946
2016 634 503 40 512 135 11 1 836
2017 668 459 37 482 117 6 1 769
2018 655 399 34 427 87 5 1 607
2019 702 348 33 384 47 6 1 521
2020 528 210 31 254 38 6 1 068

Remarques du tableau A13

Source : Tableau 35-10-0177-01 Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement

Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.

Les taux sont basés sur 100 000  jeunes (de 12 à 17 ans). Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

L’ensemble des accusations présentées dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le présent document comporte un ensemble des accusations plus élevé que les accusations présentées par Statistique Canada.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Accusations déposées chez les adolescents en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

Figure A14 : Pourcentage de toutes les accusations portées en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales (2019-2020)
Figure A14
Description de l'image

Graphique à barres montrant la proportion de tous les types d’infractions prévues au Code criminel et à d’autres lois fédérales pour lesquelles des accusations ont été portées contre des jeunes délinquants, en soulignant l’infraction la plus courante dans la catégorie d’infraction, pour l’exercice 2019-2020. Les crimes contre la personne représentent 46,1 pour cent du total des accusations portées contre les jeunes délinquants, les voies de fait simples représentant 12,7 pour cent de ces accusations. Les crimes contre la propriété ont représenté 27,4 pour cent du total des accusations, les vols représentant 8,8 pour cent de ces accusations. L’administration de la justice a représenté 8,0 pour cent du total des accusations, le défaut de se conformer à une ordonnance représentant 4,8 pour cent de ces accusations. Les autres infractions au Code criminel représentent 7,6 pour cent du total des accusations, les armes ou les armes à feu représentant 6,1 pour cent pour cent de ces accusations. Les autres lois fédérales ont représenté 9,3 pour cent du total des accusations, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents représentant 6,2 pour cent de ces accusations. Enfin, les infractions routières prévues au Code criminel représentaient 1,6 pour cent du total des accusations. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A14

Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A14 : Nombre de toutes les accusations portées en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales
2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
Crimes contre la personne 9 653 9 917 10 586 10 183 10 174
Voies de fait simple
2 586 2 641 2 923 2 651 2 794
Voies de fait graves
2 094 2 149 2 154 2 076 2 099
Agressions sexuelles/autres crimes sexuels
1 442 1 536 1 701 1 794 1 780
Vol qualifié
1 475 1 516 1 650 1 524 1 467
Homicide et crimes connexes
55 54 43 49 41
Autres crimes contre la personne
2 001 2 021 2 115 1 977 1 993
Crimes contre les biens 10 652 9 627 8 609 7 211 6 038
Vol
3 671 3 280 2 822 2 397 1 951
Introduction par effraction
2 386 2 193 1 854 1 502 1 126
Méfait
2 091 1 819 1 676 1 460 1 280
Recel
1 817 1 621 1 490 1 183 1 060
Fraude
377 423 405 385 378
Autres crimes contre les biens
310 291 362 284 243
Administration de la justice 3 394 3 113 2 528 2 155 1 766
Non-respect d’une ordonnance
2 209 2 067 1 590 1 370 1 070
Autres infractions liées à l’administration de la justice
1 185 1 046 938 764 696
Autres infractions au Code criminel 1 946 1 888 1 875 1 650 1 688
Armes
1 406 1 408 1 433 1 293 1 344
Autres infractions au Code criminel
468 416 406 331 310
Trouble de l’ordre public
65 50 33 26 33
Prostitution
7 14 3 0 1
Code criminel – Code de la route 569 554 490 426 360
Infractions à d’autres lois fédérales 5 504 4 609 3 831 3 031 2 045
Possession de drogues
1 551 1 129 930 703 254
Autres infractions relatives aux drogues
725 653 540 461 326
Loi sur le système de justice pénale pour adolescents
3 094 2 701 2 317 1 837 1 371
Autres infractions aux lois fédérales
134 126 44 30 94
Total 31 718 29 708 27 919 24 656 22 071

Remarques du tableau A14

Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.

Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.

Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.

Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.

Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Peines d’un tribunal criminel pour adolescents : tendance sur 5 ans

Figure A15 : Pourcentage des décisions rendues par les tribunaux criminels pour adolescents
Figure A15
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les pourcentages des types de peines reçues dans les tribunaux de la jeunesse de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La proportion des peines liées à des ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance, ainsi qu’à des amendes, étaient toutes deux relativement faibles, soit moins de 5 pour cent des peines imposées aux jeunes délinquants. Les peines d’incarcération représentaient 14,9 pour cent des peines au cours de l’exercice 2015 à 2016, pour diminuer progressivement à 12 pour cent des peines au cours de l’exercice 2019 à 2020. La tendance de l’ordonnance de service communautaire a commencé à 24,4 pour cent, baissant et augmentant légèrement chaque année avec 21,7 pour cent pour l’exercice 2019. La tendance pour les autres peines a commencé à 35,2 pour cent et a augmenté jusqu’à ce qu’elle atteigne son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020 à 42,3 pour cent. Enfin, la tendance des probations a augmenté de façon constante, passant de 57,2 pour cent au cours de l’exercice 2015 à 2016 et atteignant son sommet de 59 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A15

Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

La figure présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

La figure A15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A15 : Pourcentage des décisions rendues par les tribunaux criminels pour adolescents
Type de peine Sexe Année
2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
% % % % %
Probation Filles 53,6 54,1 54,7 51,7 53,3
Garçons 59,3 58,8 59,9 60,5 60,5
Total 57,2 56,3 57,3 58,5 59,0
Détention Filles 11,7 11,9 7,5 8,9 6,3
Garçons 15,9 16,5 13,7 13,5 13,3
Total 14,9 15,5 13,0 12,8 12,0
Ordonnance de service communautaire Filles 23,5 20,9 21,9 21,6 21,4
Garçons 27,1 24,4 24,9 24,2 22,7
Total 24,4 22,4 22,9 23,0 21,7
Amende Filles 2,8 2,9 2,4 2,0 2,4
Garçons 2,9 2,9 2,5 2,3 2,1
Total 2,8 2,9 2,5 2,2 2,2
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance Filles 3,3 3,9 3,3 3,4 3,1
Garçons 4,4 4,7 4,8 5,3 4,9
Total 4,1 4,4 4,5 4,7 4,4
Autres Filles 35,5 37,7 38,5 41,7 41,8
Garçons 38,4 39,8 40,6 42,4 43,3
Total 35,2 36,7 37,3 41,1 42,3

Remarques du tableau A15

Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Peines d’un tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévère : tendance sur 5 ans

Figure A16 : Pourcentage de la peine imposée par le tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévèreNote de bas de page *
Figure A16
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les pourcentages des peines imposées par les tribunaux de la jeunesse, pour la peine la plus grave reçue par chacun, de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La proportion des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse concernant des ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance, ainsi que des amendes, étaient toutes deux relativement faibles et constantes au cours de la période de cinq ans, chacune demeurant inférieure à 5 pour cent des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse. Les ordonnances de service communautaire constituaient la peine la plus grave infligée aux jeunes dans 8,6 pour cent des affaires traitées par les tribunaux de la jeunesse au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis ont chuté à 7,5 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. La peine de détention représentait 14,9 pour cent des peines au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis a augmenté à 15,5 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, avant de diminuer progressivement à 12 pour cent en 2019 à 2020. La catégorie « Autres peines » représentait 16,9 pour cent de toutes les peines les plus graves prononcées par les tribunaux de la jeunesse par affaire au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis est passée à 19,2 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. Enfin, la probation était la peine la plus courante, représentant 48,4 pour cent des peines prononcées par les tribunaux de la jeunesse au cours de l’exercice 2015 à 2016, chutant à son point le plus bas de 47 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, puis remontant jusqu’à son point le plus haut au cours de l’exercice 2019 à 2020, soit 50,9 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A16

Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure A16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A16 : Pourcentage de la peine imposée par le tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévèreNote de bas de page *
Type de peine Sexe Année
2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
% % % % %
Probation Filles 47,6 47,0 50,1 47,8 49,2
Garçons 48,6 47,5 50,4 50,9 51,1
Total 48,4 47,0 49,6 50,3 50,9
Détention Filles 11,7 11,9 7,5 8,9 6,3
Garçons 15,9 16,5 13,6 13,5 13,3
Total 14,9 15,5 13,0 12,7 12,0
Ordonnance de service communautaire Filles 9,4 8,5 9,2 9,2 8,4
Garçons 8,4 7,9 8,1 7,3 6,4
Total 8,6 8,5 8,7 8,3 7,5
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance Filles 3,1 3,7 3,3 3,4 3,1
Garçons 4,2 4,5 4,8 5,2 4,8
Total 3,9 4,3 4,5 4,7 4,3
Amende Filles 2,5 2,6 2,2 2,0 2,1
Garçons 2,4 2,5 2,1 2,0 1,7
Total 2,4 2,5 2,1 2,0 1,8
Autres Filles 18,5 19,6 20,8 22,8 24,4
Garçons 16,1 16,5 16,1 17,3 18,7
Total 16,9 17,5 17,2 17,9 19,2

Remarques du tableau A16

Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Le tableau A16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens

Figure A17 : Population carcérale (2021). Taux par 100 000  habitants
Figure A17
Description de l'image

Graphique à barres montrant les populations carcérales de 15 pays occidentaux et européens, pour 100 000  habitants, pour l’année civile 2021. Par rapport au taux médian de population carcérale de 92 pour 100 000, les pays dont le taux de population carcérale est supérieur à la médiane sont les États‑Unis, avec 629 personnes incarcérées pour 100 000  citoyens; l’Australie, avec 165; la Nouvelle‑Zélande avec 150; l’Écosse avec 138; l’Angleterre et le Pays de Galles avec 132; le Canada avec 104; la France avec 103; et l’Italie avec 92. Les pays qui se situent en dessous du taux médian de population carcérale pour 100 000  habitants sont l’Autriche avec 90, la Suisse et la Suède avec 73 chacune, le Danemark et l’Allemagne avec 71 chacun, la Norvège avec 57 et la Finlande avec 50. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A17

Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).

La médiane est la valeur médiane où la moitié des valeurs se situent en dessous de la médiane et l’autre moitié au-dessus. La médiane est le meilleur moyen de mesurer la moyenne lorsqu’il y a une valeur aberrante extrême dans les données.

Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000  habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.

La figure A17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A3 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A17 : Population carcérale. Taux par 100 000  habitants
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
États-Unis 730 716 707 698 693 666 655 655 639 629
Nouvelle-Zélande 194 192 190 190 203 214 214 201 188 150
Angleterre et Pays de Galles 154 148 149 148 147 146 140 140 131 132
Écosse 151 147 144 144 142 138 143 149 136 138
Australie 129 130 143 151 152 168 172 170 160 165
Canada 114 118 118 106 114 114 114 107 104 104
Italie 109 106 88 86 90 95 98 101 89 92
Autriche 104 98 99 95 93 94 98 98 95 90
France 102 101 102 100 103 103 100 105 90 103
Allemagne 83 79 81 78 78 77 75 77 69 71
Suisse 76 82 87 84 83 82 81 81 80 73
Suède 70 67 57 60 53 57 59 61 68 73
Danemark 74 73 67 61 58 59 63 63 68 72
Norvège 73 72 75 71 74 74 63 60 49 57
Finlande 59 58 55 57 55 57 51 53 53 50

Remarques du tableau A17

Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).

Les tableaux A17 et A18 affichent les mêmes données.

Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000  habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.

Le tableau A17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A3 de l’Aperçu statistique de 2020.

Taux d’incarcération dans les pays occidentaux et européens : tendance sur 10 ans

Figure A18 : Population carcérale. Taux par 100 000  habitants
Figure A18
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la population carcérale dans six pays occidentaux et européens, pour 100 000  habitants, de l’année civile 2012 à 2021. Le Danemark a le taux d’incarcération le plus bas, lequel a connu une tendance à la baisse vers 2014 et 2016 avant d’augmenter légèrement au fil du temps jusqu’en 2021. Le Canada a connu les deuxièmes taux d’incarcération les plus bas, le taux d’incarcération le plus élevé ayant été observé en 2013 et 2014 à 118 pour 100 000, tandis que les taux d’incarcération les plus bas du Canada ont été observés en 2020 et 2021 à 104 pour 100 000 . L’Australie avait le deuxième taux d’incarcération le plus bas, avec 154 personnes emprisonnées pour 100 000 en 2012, puis a connu une légère diminution jusqu’à atteindre un taux d’incarcération de 123 pour 100 000 en 2021. La Nouvelle‑Zélande avait un taux d’incarcération de 194 pour 100 000 en 2012, lequel a légèrement diminué jusqu’à son point le plus bas en 2014 et 2015, à 190 pour 100 000, avant de remonter à son point le plus haut en 2017 et 2018, à 214 pour 100 000, avant de diminuer à nouveau à 150 pour 100 000 en 2021. Enfin, les États‑Unis ont, de loin, le taux d’incarcération le plus élevé des six pays examinés, avec 730 Américains emprisonnés pour 100 000  citoyens en 2012, lequel a par la suite connu une diminution progressive jusqu’à ce que les États‑Unis atteignent le taux d’incarcération de 629 personnes pour 100 000 en 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure A18

Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).

Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000  habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.

La figure A18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure A4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau A18 : Population carcérale. Taux par 100 000  habitants
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
États-Unis 730 716 707 698 693 666 655 655 639 629
Nouvelle-Zélande 194 192 190 190 203 214 214 201 188 150
Australie 154 148 149 148 147 146 140 140 131 132
Écosse 151 147 144 144 142 138 143 149 136 138
Angleterre et Pays de Galles 129 130 143 151 152 168 172 170 160 165
Canada 114 118 118 106 114 114 114 107 104 104
Autriche 109 106 88 86 90 95 98 101 89 92
France 104 98 99 95 93 94 98 98 95 90
Italie 102 101 102 100 103 103 100 105 90 103
Suisse 83 79 81 78 78 77 75 77 69 71
Allemagne 76 82 87 84 83 82 81 81 80 73
Danemark 70 67 57 60 53 57 59 61 68 73
Suède 74 73 67 61 58 59 63 63 68 72
Finlande 73 72 75 71 74 74 63 60 49 57
Norvège 59 58 55 57 55 57 51 53 53 50

Remarques du tableau A18

Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).

Les tableaux A17 et A18 affichent les mêmes données.

Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000  habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Pour 2020, les données ont été tirées le 16 février 2022 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l’information.

Le tableau A18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau A4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Section B : Administration des services correctionnels

Coûts associés aux services correctionnels au niveau fédéral et au niveau provincial ou territorial

Figure B1 : Coûts des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux
Figure B1
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les coûts des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux de l’exercice 2010 à 2011 à l’exercice 2020 à 2021. Dans la catégorie des coûts fédéraux, les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels de toute période. Les coûts d’exploitation fédéraux sont passés de moins de 2,5 milliards de dollars par an au cours de l’exercice 2010 à 2011, à près de 2,75 milliards de dollars au cours de l’exercice 2013 à 2014, pour retomber à un peu plus de 2 milliards de dollars au cours de l’exercice 2014 à 2015. Les coûts ajustés fédéraux ont suivi une tendance très similaire, mais à des niveaux inférieurs d’environ 500 millions de dollars aux coûts d’exploitation. Au fil du temps, les coûts d’exploitation ont augmenté un peu plus que les coûts ajustés. Dans la catégorie des coûts des services correctionnels provinciaux et territoriaux, les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels au fil du temps. Les coûts d’exploitation des provinces et des territoires sont passés de moins de 2 milliards de dollars au cours de l’exercice 2010 à 2011 à plus de 2,6 milliards de dollars au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les coûts ajustés des provinces et des territoires ont également augmenté de façon similaire à celle de leurs coûts d’exploitation, mais les coûts ajustés n’ont pas augmenté aussi rapidement que les dépenses en coûts d’exploitation. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure B1

Sources : Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Les coûts ajustés tiennent compte de l’incidence de l’inflation en dollars indexés. Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés.

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes. Les dépenses d’exploitation comprennent les dépenses liées au régime d’avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n’englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Tableau B1 : Coûts des services correctionnels fédéraux
Exercice Dollars courants Dollars indexes de 2002
Fonctionnement Immobilisations Total Par habitantNote de bas de page * Fonctionnement Immobilisations Total Par habitantNote de bas de page *

$’000

$

$’000

$
2015-16 SCC 2 189 101 168 684 2 357 785 66,04 1 704 907 131 374 1 836 281 51,43
CLCC 46 300 S.O. 46 300 1,30 36 059 S.O. 36 059 1,04
BEC 4 656 S.O. 4 656 0,13 3 626 S.O. 3 626 0,10
Total 2 240 057 168 684 2 408 741 67,47 1 744 593 131 374 1 875 967 54,04
2016-17 SCC 2 209 048 153 757 2 362 805 65,43 1 694 055 117 912 1 811 966 50,18
CLCC 46 800 S.O. 46 800 1,30 35 890 S.O. 35 890 1,03
BEC 4 693 S.O. 4 693 0,13 3 599 S.O. 3 599 0,10
Total 2 260 541 153 757 2 414 298 66,86 1 733 544 117 912 1 851 455 53,33
2017-18 SCC 2 442 488 185 624 2 628 112 71,91 1 830 951 139 148 1 970 099 53,91
CLCC 47 700 S.O. 47 700 1,31 35 757 S.O. 35 757 1,03
BEC 4 616 S.O. 4 616 0,13 3 472 S.O. 3 472 0,10
Total 2 494 804 185 624 2 680 428 73,35 1 870 179 139 148 2 009 328 57,88
2018-19 SCC 2 352 556 227 793 2 580 349 69,62 1 763 535 170 759 1 934 295 52,19
CLCC 49 800 S.O. 49 800 1,34 37 331 S.O. 37 331 1,08
BEC 4 631 S.O. 4 631 0,12 3 472 S.O. 3 472 0,10
Total 2 406 987 227 793 2 634 780 71,09 1 804 338 170 759 1 975 097 56,90
2019-20 SCC 2 477 237 164 643 2 641 880 70,28 1 821 498 121 061 1 942 558 51,67
CLCC 51 500 S.O. 51 500 1,37 37 868 S.O. 38 606 1,11
BEC 5 441 S.O. 5 441 0,14 4 001 S.O. 4 079 0,12
Total 2 534 178 164 643 2 698 820 71,79 1 863 366 121 061 1 984 426 57,16

Remarques du tableau B1

Sources : Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

En raison de l’arrondissement, il est possible que la somme des montants en dollars indexés ne soit pas égale au montant total.

Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés. Le taux de l’indice des prix à la consommation pour l’Aperçu statistique de 2021 reposait sur une moyenne de l’IPC mensuel pour l’exercice plutôt que sur l’année civile. Cela limite la comparabilité des données actuelles à celles rapportées avant l’Aperçu statistique de 2020.

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes. Les dépenses d’exploitation comprennent les dépenses liées au régime d’avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n’englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).

Les coûts sont arrondis aux milliers. Par conséquent, le taux par habitant doit être multiplié par 1 000 .

SO est l’abréviation de « sans objet ».

Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.

Nombre d’employés du SCC par emplacement

Figure B2 : Employés du SCC à la fin de l’exercice (2020-2021)
Figure B2
Description de l'image

Diagramme à barres représentant le nombre d’employés du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020 à 2021. La barre est divisée en trois sections : la surveillance dans la collectivité; les établissements de détention; l’administration centrale et les services centraux. Les employés chargés de la surveillance dans la collectivité constituent la plus petite catégorie d’emploi au Service correctionnel du Canada, représentant 8,6 pour cent des employés, soit 1 509  employés. Viennent ensuite les emplois à l’administration centrale et aux services centraux qui représentent 15,1 pour cent des employés du Service correctionnel du Canada, soit 2 640  employés. Les emplois dans les établissements de détention sont la catégorie d’emploi la plus courante au Service correctionnel du Canada, représentant 76,2 pour cent des employés, ce qui représente un total de 13 306  employés. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure B2

Source : Service correctionnel du Canada.

En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.

Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2021.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau B2 : Employés du SCC à la fin de l’exercice
Zone de service 31 mars 2011 31 mars 2021
Nbre % Nbre %
Administration centrale et services centraux 2 979 16,6 2 640 15,1
Personnel de soutien administratif 2 530 14,1 2 282 13,1
Travailleurs des services de santé 130 0,7 76 0,4
Personnel des programmes 102 0,6 61 0,3
Agents correctionnels 41 0,2 44 0,3
Instructeurs/surveillants 14 0,1 11 0,1
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * 1 0,0 1 0,0
AutresNote de bas de page ** 161 0,9 165 0,9
Établissements de détention 13 469 75,2 13 309 76,2
Agents correctionnels 7 194 40,2 7 030 40,3
Personnel de soutien administratif 2 079 11,6 1 838 10,5
Travailleurs des services de santé 973 5,4 1 036 5,9
Personnel des programmes 942 5,3 1 001 5,7
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * 708 4,0 590 3,4
Instructeurs/surveillants 400 2,2 419 2,4
AutresNote de bas de page ** 1 173 6,6 1 395 8,0
Surveillance dans la collectivité 1 456 8,1 1 509 8,6
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * 771 4,3 797 4,6
Personnel de soutien administratif 362 2,0 374 2,1
Personnel des programmes 222 1,2 251 1,4
Travailleurs des services de santé 76 0,4 81 0,5
Agents correctionnels 14 0,1 0 0
Instructeurs/surveillants 1 0,0 0 0
AutresNote de bas de page ** 10 0,1 6 0
Total 17 904 100 17 458 100

Remarques du tableau B2

Source : Service correctionnel du Canada.

En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.

Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2021.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Coût de l’incarcération dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans

Figure B3 : Coût quotidien moyen d’un détenu sous responsabilité fédérale (dollars courants)
Figure B3
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le coût quotidien moyen d’un détenu (homme ou femme) sous responsabilité fédérale et le nombre total de détenus de 2015 à 2020. Les coûts quotidiens d’un détenu de sexe féminin sont les plus prévalents, montrant des tendances relativement stables de 2015 à 2016. La ligne de tendance augmente en 2017, puis elle diminue légèrement en 2018 avant d’atteindre son sommet en 2020. Bien moins coûteux que le coût quotidien des détenus de sexe féminin, les courbes de tendance du coût quotidien total des détenus et du coût quotidien des détenus de sexe masculin présentent une tendance similaire. Les coûts restent relativement stables de 2015 à 2016, puis augmentent en 2017, avant de baisser à nouveau en 2018. En 2019, les tendances augmentent à nouveau, où elles atteignent un coût similaire à celui de 2017. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure B3

Source : Service correctionnel du Canada.

En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant.

Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).

Les accords d’échange de services ont pour but de décrire en détail les rôles et les responsabilités de chaque administration; ils précisent les protocoles à suivre concernant les taux journaliers, l’échange de renseignements sur les délinquants et la facturation relative à l’échange réciproque de délinquants entre les administrations.

Le coût total de l’incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l’administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l’incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d’office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.

En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Tableau B3 : Coût annuel moyen par délinquant (dollars courants)
Catégories 2015-16 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20
Sécurité maximale (hommes seulement) 155 848 158 113 169 367 163 642 174 939
Sécurité moyenne (hommes seulement) 106 868 105 349 115 263 109 660 111 243
Sécurité minimale (hommes seulement) 81 528 83 450 86 603 83 900 92 877
Établissements pour femmes 192 742 191 843 212 005 204 474 222 942
Accords d’échanges de servicesNote de bas de page * (les deux) 114 974 122 998 114 188 122 269 131 322
Coût moyen 116 364 116 473 125 466 120 589 126 253
Délinquants dans la communauté 31 052 30 639 32 327 32 037 34 214
Total des délinquants en détention et dans la collectivité 94 545 95 654 100 425 99 185 104 963

Remarques du tableau B3

Source : Service correctionnel du Canada.

En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant.

Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).

Le coût total de l’incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l’administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l’incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d’office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui sont sous la surveillance du SCC.

En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Nombre d’employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada

Figure B4 : Équivalents temps plein – tendance sur 10 ans
Figure B4
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein utilisés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada de 2011 à 2021. La ligne de tendance passe de son point le plus bas en 2011 à 2012, puis remonte et atteint son sommet en 2013, avant de diminuer progressivement jusqu’en 2015. Les tendances montrent une légère augmentation de 2016 à 2017, puis une nouvelle baisse en 2018, avant une augmentation progressive jusqu’en 2019 qui reste relativement stable jusqu’en 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure B4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Tableau B4 : Équivalents temps plein
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Activité de programme
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition
321 317 317 320 323
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition
44 42 43 45 45
Recommandations concernant la suspension du casier et la clémence
59 48 58 72 62
Services internes
56 64 63 62 68
Total
480 471 481 499 498
Types d’employés
Commissaires à temps plein
39 38 41 40 36
Commissaires à temps partiel
17 20 19 20 20
Personnel
424 413 421 439 442
Total
480 471 481 499 498

Remarques du tableau B4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le nombre d’employés du Bureau de l’enquêteur correctionnel

Figure B5 : Équivalents temps plein
Figure B5
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein au Bureau de l’enquêteur correctionnel de 2011 à 2021. Depuis son point le plus bas en 2011, la ligne de tendance remonte légèrement en 2012, puis reste relativement stable jusqu’en 2017 où elle remonte et atteint son maximum en 2019, avant de baisser légèrement en 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure B5

Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.

Tableau B5 : Équivalents temps plein
Types d’employés 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Enquêteur correctionnel 1 1 1 1 1
Cadres supérieurs et services d’enquête 26 26 27 28 26
Services internes 4 4 6 5 5
Avocats-conseils, services de politiques et de la recherche 5 5 5 6 6
Total 36 36 39 40 38

Remarques du tableau B5

Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.

Plaintes les plus courantes des délinquants auprès du Bureau de l’enquêteur correctionnel

Figure B6 : Les dix sujets de plainte les plus fréquents en 2020-2021
Figure B6
Description de l'image

Graphique à barres montrant les 10 plaintes déposées par les délinquants les plus courantes en 2020 et 2021. Par ordre décroissant de fréquence, les conditions de détention sont les plus fréquentes avec 863 plaintes; suivies des soins de santé avec 516 plaintes; du personnel avec 515 plaintes; des effets personnels des détenus avec 244 plaintes; des demandes de renseignement avec 204 plaintes; des transfèrements avec 201 plaintes; de la sûreté/sécurité des détenus avec 183 plaintes; de la préparation du cas avec 149 plaintes; du téléphone avec 133 plaintes; et enfin des visites avec 123 plaintes. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure B6

Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.

Tableau B6 : Les 20 principales catégories de plaintes de délinquants pour les 5 derniers exercices
Catégories de plainteNote de bas de page * 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Conditions de détention 783 783 608 502 863
Soins de santé 913 858 693 688 516
Personnel 408 530 501 560 515
Effets personnels des détenus 497 412 407 388 244
Demandes de renseignements 213 126 159 245 204
Transfèrements 439 353 334 368 201
Sûreté/sécurité des détenus 208 127 177 230 183
Préparation du cas 115 55 73 96 149
Téléphone 187 169 183 185 133
Visites 285 214 192 209 123
Questions financières 170 107 111 119 112
Procédures de règlement des griefs 173 177 127 129 106
Correspondance 167 149 84 130 103
Programmes 202 138 112 112 71
Ne relevant pas de la compétence du BEC 259 193 128 133 65
Classement selon le niveau de sécurité 135 129 102 136 61
Procédures de mise en liberté 104 83 55 83 59
Santé mentale 122 76 59 100 49
Emploi 112 100 54 65 43
Isolement préventif 269 223 187 89 4
Total de toutes les catégoriesNote de bas de page ** 6 844 5 865 5 113 5 566 4 507

Remarques du tableau B6

Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.

En raison des efforts continus déployés par le BEC pour simplifier notre base de données administrative et assurer l’exactitude des données fournies, les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux des versions antérieures de l’Aperçu statistique ou des rapports annuels du BEC. Les statistiques relatives à la production de rapports publics varieront également selon le moment où les données ont été extraites, puisque les cas peuvent ensuite être classés ou reclassés.

Section C : Population de délinquants sous responsabilité fédérale et de victimes inscrites

Délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada

Figure C1 : Population totale de délinquants (2020-2021)Note de bas de page *
Figure C1
Description de l'image

Barre illustrant la population totale de délinquants pour l’exercice financier 2020 à 2021 qui est séparée en deux catégories. Premièrement, la population carcérale détenue dans les établissements du Service correctionnel du Canada représente 57,6 pour cent de la population totale de délinquants et comprend les personnes incarcérées ou détenues temporairement. Deuxièmement, la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui représente 42,4 pour cent de la population totale de délinquants et comprend ceux qui sont détenus temporairement dans des établissements autres que ceux du Service correctionnel du Canada ou qui font l’objet d’une surveillance active dans le cadre d’une semi‑liberté, d’une libération conditionnelle totale, d’une libération d’office ou d’une ordonnance de surveillance de longue durée. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C1

Source : Service correctionnel du Canada.

Définitions C1 :

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les établissements du SCC comprennent tous les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement financés par le gouvernement fédéral.

Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Les délinquants sous surveillance active comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.

Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un établissement du SCC ou dans un établissement ne relevant pas du SCC, par suite de la suspension de leur mise en liberté pour violation d’une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir ce genre de manquement.

À cette population totale de délinquants s’ajoutent des groupes exclus :

Les délinquants sous responsabilité fédérale incarcérés dans un centre correctionnel communautaire ou dans un établissement ne relevant pas du SCC.

Les délinquants sous responsabilité fédérale expulsés ou extradés, notamment les délinquants pour qui une ordonnance d’expulsion a été appliquée par l’Agence des services frontaliers du Canada.

Les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté provisoire; ils ont interjeté appel de leur condamnation ou de leur peine et ont été mis en liberté en attendant les résultats d’un nouveau procès.

Les évadés, qui comprennent les délinquants qui se sont enfuis alors qu’ils étaient incarcérés dans un établissement correctionnel ou qu’ils bénéficiaient d’une permission de sortir; on ne sait pas où ils se trouvent.

Les délinquants illégalement en liberté pendant 90 jours ou plus, ce qui inclut les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, ainsi que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, pour qui un mandat de suspension d’au moins 90 jours a été délivré, mais n’a pas encore été exécuté.

La définition du terme population de délinquants a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.

Tableau C1 : Population totale de délinquants (2020-2021)Note de bas de page *
Situation Délinquants sous la responsabilité du SCC
Nbre %
En détention (établissement du SCC) 12 399 57,6
Incarcérés dans un établissement du SCC
11 777 54,7
En détention temporaire dans un établissement du SCC
622 2,9
Sous surveillance dans la collectivité 9 113 42,4
En détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC
278 1,3
Sous surveillance active
8 835 41,1
En semi-liberté
1 354 6,3
En libération conditionnelle totale
4 470 20,8
En libération d’office
2 536 11,8
Assujettis à une surveillance de longue durée
475 2,2
Total 21 512 100,0

Remarques du tableau C1

Source : Service correctionnel du Canada.

La définition du terme population de délinquants a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.

Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite : tendance sur quatre ans

Figure C2 : Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite
Figure C2
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre de victimes inscrites et le nombre de délinquants ayant une victime inscrite de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 4 570  délinquants avec une victime inscrite en 2017 à 2018, augmentant jusqu’à son sommet de 5 045 en 2019 à 2020, avant de diminuer à nouveau en 2020 à 2021 à 4 888  délinquants. Le nombre de victimes inscrites est passé de 8 041 au cours de l’exercice 2017 à 2018 jusqu’à atteindre son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020 avec 8 857  victimes, avant de chuter en 2020 à 2021 avec 8 705  victimes. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C2

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les registres de contact avec la victime proviennent du nouveau Module des applications pour les victimes (MAV). Ces données ne peuvent pas être comparées aux données sur les victimes antérieures à 2017 en raison du changement dans la méthode de dénombrement de celles-ci. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV – basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD – basé sur le dossier des délinquants), et des données n’étaient pas accessibles avant la fin de l’exercice en raison de la migration des données. Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l’indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d’un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l’ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MCV), une victime inscrite qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.

La figure C2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C2 : Nombre de victimes inscrites et nombre de délinquants dont les victimes sont inscrites
Exercice Nombre de victimes inscrites Nombre de délinquants avec des victimes inscrites
2017-18 8 041 4 570
2018-19 8 477 4 847
2019-20 8 857 5 045
2020-21 8 705 4 888

Remarques du tableau C2

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les registres de contact avec la victime proviennent du nouveau Module des applications pour les victimes (MAV). Ces données ne peuvent pas être comparées aux données sur les victimes antérieures à 2017 en raison du changement dans la méthode de dénombrement de celles-ci. Ce marqueur a été établi parce que le SCC gérerait désormais les dossiers des victimes dans le nouveau Module des applications pour les victimes (MAV—basé sur le dossier des victimes) au lieu du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD—basé sur le dossier des délinquants), et des données n’étaient pas accessibles avant la fin de l’exercice en raison de la migration des données. Lorsque les Services aux victimes se servaient du SGD comme base de données, l’indicateur pouvait ne pas prendre en compte les victimes inscrites pour plus d’un délinquant. Depuis le passage au MAV, le SCC peut saisir avec précision le nombre de victimes inscrites. Par exemple, dans l’ancien système (SGD), une victime qui était inscrite pour six délinquants aurait été comptabilisée comme six victimes inscrites, tandis que dans le nouveau système (MCV), une victime inscrite qui est inscrite pour six délinquants est comptée avec exactitude comme une victime inscrite.

Le tableau C2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Le nombre de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans

Figure C3 : (A) Nombre de délinquants en détention dans un établissement du SCC à la fin de l’exerciceNote de bas de page *
Figure C3a
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice financier, de l’exercice 2011 à 2012 à l’exercice 2020 à 2021. Le nombre passe de 15 131 pour l’exercice financier 2011 à 2012, pour atteindre son sommet en 2013 à 2014, avec 15 342  délinquants, avant de chuter à 14 092 en 2017 à 2018, remontant brièvement en 2018 à 2019, avec 14 149, avant de chuter à son point le plus bas en 2020 à 2021, avec 12 399  délinquants en détention. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Figure C3 : (B) Nombre de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorialNote de bas de page *
Figure C3b
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial des exercices 2011 à 2012 et à 2020 à 2021. Ce nombre passe de 24 814 en 2011 à 2012 à 25 185 en 2012 à 2013. Il tombe ensuite à son point le plus bas de 21 704 l’année suivante, avant d’augmenter jusqu’à son point culminant en 2016 à 2017, à 25 448, avant de tomber à 23 894 en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C3

Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure C3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C2 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C3 : Délinquants en détention
Exercice En détention à un établissement du SCCNote de bas de page 1 FacilityNote de bas de page * Sous responsabilité provinciale/territorialeNote de bas de page 2 Total
Condamnés Prévenus Autres/ Détention temporaire Total
2011-12 15 131 11 138 13 369 308 24 814 39 945
2012-13 15 318 11 138 13 739 308 25 185 40 503
2013-14 15 342 9 888 11 494 322 21 704 37 046
2014-15 14 886 10 364 13 650 441 24 455 39 341
2015-16 14 712 10 091 14 899 415 25 405 40 117
2016-17 14 159 9 710 15 417 321 25 448 39 607
2017-18 14 092 9 545 14 833 303 24 681 38 773
2018-19 14 149 8 708 14 778 297 23 783 37 932
2019-20 13 720 7 947 15 505 442 23 894 37 614
2020-21 12 399

Non disponibleNote de bas de page **

Non disponibleNote de bas de page **

Non disponibleNote de bas de page **

Non disponibleNote de bas de page **

Non disponibleNote de bas de page **

Remarques du tableau C3

Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.

Le tableau présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Le tableau C3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C2 de l’Aperçu statistique de 2020.

Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux

Figure C4 : Nombre d’admissions dans les établissements du SCC
Figure C4
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions dans les établissements du Service correctionnel du Canada de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La tendance pour la catégorie des « autres » admissions était la plus faible, avec 100 au cours de l’exercice 2016 à 2017, variant légèrement au fil du temps jusqu’à atteindre son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021 avec 51 admissions. Les révocations ont commencé à 2 146 au cours de l’exercice 2016 à 2017, pour tomber à 2 131 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de remonter à 2 298 en 2019 à 2020, puis de tomber à son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021, à 2 021 . La tendance pour les admissions en raison d’un mandat de dépôt a également diminué au fil du temps, avec des chiffres commençant à 4 907 au cours de l’exercice 2016 à 2017, qui ont ensuite légèrement augmenté jusqu’à un sommet en 2018-2019 à 5 014  admissions, avant de chuter à son point le plus bas en 2020 à 2021 à 3 133  admissions. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C4

Source : Service correctionnel du Canada.

La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.

Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

La figure C4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C3 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C4 : Nombre d’admissions dans les établissements du SCC
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Mandat de dépôt
1re peine de ressort fédéral
375 3 354 336 3 365 348 3 455 325 3 175 236 2 104
2e peine de ressort fédéral ou peine subséquente
37 1 131 45 1 241 36 1 165 30 1 105 22 758
Peine de ressort provincial
1 9 2 12 0 10 1 9 0 13
Total partiel
413 4 494 383 4 618 384 4 630 356 4 289 258 2 875
Total
4 907 5 001 5 014 4 645 3 133
Révocations 132 2 014 149 1 982 145 2 110 177 2 121 145 1 876
Total
2 146 2 131 2 255 2 298 2 021
Autres 5 95 9 55 5 67 4 61 7 44
Total
100 64 72 65 51
Total des admissions 550 6 603 541 6 655 534 6 807 537 6 471 410 4 795
7 153 7 196 7 341 7 008 5 205

Remarques du tableau C4

Source : Service correctionnel du Canada.

La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.

Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

Le tableau C4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C3 de l’Aperçu statistique de 2020.

Admissions dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe : Tendance sur 10 ans

Figure C5 : Admissions en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe
Figure C5
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les admissions pour la catégorie « mandat de dépôt » dans les établissements du Service correctionnel du Canada, par sexe, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La tendance des admissions féminines a commencé en 2011 à 2012 avec 337 admissions, pour tomber à 265 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant de remonter jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2016 à 2017 avec 413 admissions, puis de tomber à 258 en 2020 à 2021. La tendance des admissions masculines est beaucoup plus élevée : 4 695 pour l’exercice financier 2011 à 2012, puis une brève augmentation pour les exercices 2012 à 2013 et 2013 à 2014, avec respectivement 4 780 et 4 759  admissions. La tendance baisse ensuite brièvement de l’exercice 2014 à 2015 jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, avant de connaître une autre légère hausse au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 4 630 . La tendance chute ensuite radicalement à 2 875 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C5

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

La figure C5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C5 : Nombre d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt pour les femmes et les hommes
Exercice Femmes Hommes Total
Nbre % Nbre % Nbre
2011-12 337 6,7% 4 695 93,3% 5 032
2012-13 265 5,3% 4 780 94,7% 5 045
2013-14 312 6,2% 4 759 93,8% 5 071
2014-15 343 7,1% 4 474 92,9% 4 817
2015-16 388 7,9% 4 503 92,1% 4 891
2016-17 413 8,4% 4 494 91,6% 4 907
2017-18 383 7,7% 4 618 92,3% 5 001
2018-19 384 7,7% 4 630 92,3% 5 014
2019-20 356 7,7% 4 289 92,3% 4 645
2020-21 258 8,2% 2 875 91,8% 3 133

Remarques du tableau C5

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Le tableau C5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C4 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de victimes inscrites selon le sexe : Tendance sur 4 ans

Figure C6 : Nombre de victimes inscrites* selon le sexe
Figure C6
Description de l'image

Graphique linéaire du nombre de victimes inscrites, par sexe, de l’exercice  2017 à 2018 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le nombre de victimes masculines inscrites a été le plus faible, commençant à 1 764 au cours de l’exercice 2017 à 2018, puis a diminué régulièrement jusqu’à atteindre 1 417 au cours de l’exercice 2020 à 2021. La tendance féminine était plus élevée, commençant à 4 317 en 2017 à 2018, diminuant également de façon constante jusqu’à atteindre 3 565 en 2020-2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C6

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Les taux de réponse relative au sexe de la victime ont baissé de 75,6 % en 2017-2018 à 57,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.

La figure C6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C6 : Nombre de victimes inscrites selon le sexe
2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Hommes 1 764 1 606 1 517 1 417
Femmes 4 317 3 947 3 750 3 565

Remarques du tableau C6

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Les taux de réponse relative au sexe de la victime ont baissé de 75,6 % en 2017-2018 à 57,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.

Le tableau C6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC selon la durée de la peine purgée

Figure C7 : Durée des peines purgées par la population totale de délinquants (2020-2021)
Figure C7
Description de l'image

Graphique à barres montrant la durée des peines de la population totale des délinquants du Service correctionnel du Canada au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y a eu 293 condamnations à des peines de moins de 2 ans; 4 321 condamnations de 2 ans à moins de 3 ans; 3 060 condamnations de 3 ans à moins de 4 ans; 2 157 condamnations de 4 ans à moins de 5 ans; 1 598 condamnations de 5 ans à moins de 6 ans; 1 130 peines de 6 ans à moins de 7 ans; 1 795 peines de 7 ans à moins de 10 ans; 999 peines de 10 ans à moins de 15 ans; 404 peines de 15 ans ou plus; et 5 755  peines d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C7

Source : Service correctionnel du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.

La figure C7 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C5 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C7 : Durée des peines purgées par la population totale de délinquants
Durée de la peine 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
< 2 ans 307 1,3 348 1,5 307 1,3 307 1,3 293 1,4
De 2 ans à < 3 ans 5 391 23,4 5 412 23,3 5 457 23,3 5 149 22,3 4 321 20,1
De 3 ans à < 4 ans 3 377 14,7 3 378 14,5 3 436 14,6 3 389 14,7 3 060 14,2
De 4 ans à < 5 ans 2 382 10,3 2 342 10,1 2 368 10,1 2 371 10,3 2 157 10,0
De 5 ans à < 6 ans 1 691 7,3 1 674 7,2 1 711 7,3 1 692 7,3 1 598 7,4
De 6 ans à < 7 ans 1 143 5,0 1 186 5,1 1 172 5,0 1 153 5,0 1 130 5,3
De 7 ans à < 10 ans 1 810 7,9 1 811 7,8 1 857 7,9 1 841 8,0 1 795 8,3
De 10 ans à < 15 ans 951 4,1 979 4,2 998 4,3 1 010 4,4 999 4,6
15 ans ou plus 501 2,2 474 2,0 445 1,9 426 1,8 404 1,9
Sentence vie ou durée indéterminée 5 492 23,8 5 619 24,2 5 713 24,3 5 764 25,0 5 755 26,8
Total 23 045 100,0 23 223 100,0 23 464 100,0 23 102 100,0 21 512 100,0

Remarques du tableau C7

Source : Service correctionnel du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.

« D’une durée indéterminée » signifie qu’aucune date de fin n’a été fixée pour l’incarcération du délinquant. La Commission des libérations conditionnelles du Canada examine le cas après sept ans et tous les deux ans par la suite.

Le tableau C7 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C5 de l’Aperçu statistique de 2020.

Infractions de victimisation parmi les victimes inscrites

Figure C8 : Infractions de victimisation (2020-2021)
Figure C8
Description de l'image

Graphique à barres montrant les types d’infractions subies par les victimes inscrites au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les infractions ayant causé la mort représentent 49,8 pour cent des infractions criminelles pour lesquelles des victimes ont été inscrites; viennent ensuite les infractions sexuelles qui représentent 20,8 pour cent des infractions associées à l’inscription des victimes; les agressions qui représentent 7,7 pour cent; les autres infractions qui représentent 5,7 pour cent; les violences ou menaces qui représentent 4,7 pour cent; les infractions contre les biens qui représentent 4,4 pour cent; les tentatives de mort qui représentent 3,0 pour cent; les privations de liberté qui représentent 2,3 pour cent; et enfin, les infractions liées à la conduite automobile qui représentent 1,7 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C8

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.

Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.

La figure C8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C8 : Infractions de victimisation
2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Infractions causant la mort 5 153 49,8 5 413 48,5 5 643 47,8 5 656 49,8
Infractions de nature sexuelle 2 141 20,7 2 381 21,3 2 528 21,4 2 361 20,8
Voies de fait 788 7,6 883 7,9 938 7,9 874 7,7
Autres infractions 606 5,9 688 6,2 767 6,5 644 5,7
Infractions accompagnées de violence ou de menaces 485 4,7 504 4,5 541 4,6 537 4,7
Infractions contre les biens 464 4,5 509 4,6 540 4,6 499 4,4
Tentatives de meurtre 296 2,9 317 2,8 338 2,9 339 3,0
Privation de liberté 250 2,4 263 2,4 281 2,4 261 2,3
Infractions relatives à la conduite d’un véhicule 160 1,5 214 1,9 233 2,0 190 1,7
Nombre total d’infractions signalées 10 343 100,0 11 172 100,0 11 809 100,0 11 361 100,0

Remarques du tableau C8

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.

Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.

Le tableau C8 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge

Figure C9 : Pourcentage d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt : tendance sur 10 ans
Figure C9
Description de l'image

Graphique à barres montrant le pourcentage d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon l’âge pour l’exercice 2011 à 2012 et pour l’exercice 2020 à 2021. Au fil du temps, le pourcentage d’admissions a diminué dans le groupe des 18 et 19 ans, dans le groupe des 20 à 24 ans et dans le groupe des 45 à 49 ans. Le pourcentage d’admissions a augmenté au fil du temps pour tous les autres groupes d’âge, y compris les 25 à 29 ans, les 30 à 34 ans, les 35 à 39 ans, les 40 à 44 ans, les 50 à 59 ans, les 60 à 69 ans et les 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C9

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

La figure C9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C6 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C9 : Admissions en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge et le sexe : tendance sur 10 ans
Âge à l’admission 2011-12 2020-21
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %

18 et 19

11 3,3 140 3,0 151 3,0 3 1,2 43 1,5 46 1,5

De 20 à 24

56 16,6 874 18,6 930 18,5 38 14,7 371 12,9 409 13,1

De 25 à 29

73 21,7 867 18,5 940 18,7 55 21,3 561 19,5 616 19,7

De 30 à 34

47 13,9 718 15,3 765 15,2 49 19,0 514 17,9 563 18,0

De 35 à 39

47 13,9 570 12,1 617 12,3 33 12,8 442 15,4 475 15,2

De 40 à 44

34 10,1 515 11,0 549 10,9 38 14,7 307 10,7 345 11,0

De 45 à 49

29 8,6 412 8,8 441 8,8 14 5,4 197 6,9 211 6,7

De 50 à 59

32 9,5 416 8,9 448 8,9 21 8,1 284 9,9 305 9,7

De 60 à 69

7 2,1 140 3,0 147 2,9 7 2,7 112 3,9 119 3,8

70 ans ou plus

1 0,3 43 0,9 44 0,9 0 0,0 44 1,5 44 1,4

Total

337 4 695 5 032 258 2 875 3 133

Remarques du tableau C9

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées. En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

Le tableau C9 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C6 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de victimes inscrites selon l’âge

Figure C10 : Nombre de victimes inscrites selon l’âge (2020-2021)
Figure C10
Description de l'image

Graphique à barres montrant le nombre de victimes inscrites par âge au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 878 victimes inscrites âgées de 30 ans et moins, le nombre augmentant par groupe d’âge décennal croissant jusqu’à atteindre le nombre le plus élevé de victimes inscrites dans le groupe d’âge de 51 à 60 ans. Le nombre de victimes inscrites a ensuite diminué par tranche d’âge croissante jusqu’à atteindre la tranche d’âge comptant le moins de victimes inscrites, soit 253 pour les personnes âgées de 81 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C10

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.

La figure C10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C10 : Nombre de victimes inscrites selon l’âge
2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
30 ans ou moins 812 11,2 883 11,4 948 11,6 878 10,8
De 31 à 40 1 158 16,0 1 225 15,8 1 274 15,6 1 315 16,2
De 41 à 50 1 430 19,7 1 521 19,6 1 599 19,6 1 575 19,4
De 51 à 60 1 846 25,5 1 885 24,3 1 931 23,6 1 844 22,7
De 61 à 70 1 216 16,8 1 375 17,7 1 457 17,8 1 504 18,5
De 71 to 80 595 8,2 651 8,4 715 8,8 745 9,2
81 ou plus 188 2,6 214 2,8 246 3,0 253 3,1

Remarques du tableau C10

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,2 % en 2020-2021. Les taux de réponse ont été calculés à partir du nombre de répondants ayant fourni une réponse valide à la question (le nombre total dans les catégories ci-dessus) divisé par le nombre total de réponses qui comprenaient les catégories supplémentaires suivantes : 1) Ne veut pas fournir l’information demandée et 2) Information non consignée.

Le tableau C10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones

Figure C11 : Pourcentage d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones (2020-2021)
Figure C11
Description de l'image

Graphique à barres montrant le pourcentage d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement des Services correctionnels du Canada en fonction de l’âge pour les délinquants autochtones et non autochtones au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de délinquants autochtones était plus élevé dans les groupes d’âge de 18 et 19 ans, de 20 à 24 ans, de 25 à 29 ans et de 30 à 34 ans. Le pourcentage de délinquants non autochtones était plus élevé dans les groupes d’âge suivants : 35 à 39 ans, 40 à 44 ans, 45 à 49 ans, 50 à 59 ans, 60 à 69 ans et 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C11

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

La figure C11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C11 : Admissions en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones
Âge à l’admission 2011-12 2020-21
Autochtones Non Autochtones Total Autochtones Non Autochtones Total
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
18 et 19 62 5,0 89 2,3 151 3,0 21 2,2 25 1,1 46 1,5
De 20 à 24 284 22,9 646 17,0 930 18,5 151 16,0 258 11,8 409 13,1
De 25 à 29 258 20,8 682 18,0 940 18,7 229 24,3 387 17,7 616 19,7
De 30 à 34 194 15,7 571 15,1 765 15,2 195 20,7 368 16,8 563 18,0
De 35 à 39 126 10,2 491 12,9 617 12,3 124 13,1 351 16,0 475 15,2
De 40 à 44 135 10,9 414 10,9 549 10,9 97 10,3 248 11,3 345 11,0
De 45 à 49 96 7,8 345 9,1 441 8,8 44 4,7 167 7,6 211 6,7
De 50 à 59 62 5,0 386 10,2 448 8,9 68 7,2 237 10,8 305 9,7
De 60 à 69 15 1,2 132 3,5 147 2,9 11 1,2 108 4,9 119 3,8
70 ans ou plus 6 0,5 38 1,0 44 0,9 4 0,4 40 1,8 44 1,4
Total 1 238 3 794 5 032 944 2 189 3 133

Remarques du tableau C11

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

Le tableau C11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C7 de l’Aperçu statistique de 2020.

Âge des délinquants en détention dans des établissements du SCC comparativement à celui de la population adulte canadienne

Figure C12 : Pourcentage de délinquants en détention (2020-2021) par rapport à la population adulte canadienne (2020)
Figure C12
Description de l'image

Graphique à barres comparant le pourcentage de la population de délinquants en détention de l’exercice 2020 à 2021 avec la population adulte canadienne de l’année 2020, par groupe d’âge. Le groupe d’âge représentant les personnes les plus susceptibles d’être en détention au cours de l’exercice 2020 à 2021 est celui des 30 à 34 ans, un groupe d’âge qui représente environ 8 pour cent de la population canadienne. C’est la tranche d’âge qui est la plus surreprésentée dans la population carcérale. La proportion de la population carcérale diminue pour chaque groupe d’âge jusqu’à atteindre un minimum d’environ trois pour cent de la population carcérale âgée de 70 ans ou plus. Comme il y a plus de Canadiens âgés de 55 à 64 ans que de 40 à 54 ans, la surreprésentation par âge diminue encore plus rapidement que la proportion de détenus. La proportion de personnes sous surveillance dans la collectivité augmente rapidement, passant de moins de 5 pour cent pour les 20 à 24 ans à un maximum d’environ 13 pour cent pour les 35 à 39 ans, puis diminue de manière inégale jusqu’à atteindre un plateau d’un peu moins de 10 pour cent des personnes âgées de 45 à 59 ans sous ordonnance de surveillance dans la collectivité. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C12

Sources : Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La figure C12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C12 : Populations de délinquants en détention et sous surveillance dans la collectivité (2020-2021)
Âge En détention Sous surveillance dans la collectivité Total % de la population adulte canadienne
Nbre % Nbre % Nbre % %
18 et 19 26 0,2 0 0,0 26 0,1 2,7
De 20 à 24 896 7,2 341 3,7 1 237 5,8 7,9
De 25 à 29 1 909 15,4 982 10,8 2 891 13,4 8,5
De 30 à 34 2 031 16,4 1 103 12,1 3 134 14,6 8,7
De 35 à 39 1 848 14,9 1 157 12,7 3 005 14,0 8,6
De 40 à 44 1 449 11,7 1 003 11,0 2 452 11,4 8,1
De 45 à 49 1 064 8,6 856 9,4 1 920 8,9 7,7
De 50 à 54 1 015 8,2 860 9,4 1 875 8,7 7,8
De 55 à 59 896 7,2 840 9,2 1 736 8,1 8,7
De 60 à 64 593 4,8 664 7,3 1 257 5,8 8,4
De 65 à 69 356 2,9 566 6,2 922 4,3 7,2
70 ans ou plus 316 2,5 741 8,1 1 057 4,9 15,6
Total 12 399 100,0 9 113 100,0 21 512 100,0 100,0

Remarques du tableau C12

Sources : Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Le tableau C12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C8 de l’Aperçu statistique de 2020.

Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la race autodéclarée

Figure C13 : Pourcentage de la population totale de délinquants selon la race autodéclaréeNote de bas de page * (2020-2021)
Figure C13
Description de l'image

Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants du Service correctionnel du Canada selon la race autodéclarée pour l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants de race blanche représentaient 52,4 pour cent de la population carcérale, suivis des délinquants autochtones (27 pour cent), des délinquants noirs (8 pour cent), des délinquants asiatiques (5,8 pour cent), des autres délinquants (5,8 pour cent) et des délinquants hispaniques (1 pour cent). Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C13

Source : Service correctionnel du Canada.

La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.

La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.

La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.

La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques (inclut les ressortissants de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest ainsi que les autres Asiatiques), Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.

La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.

La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Espagnols et Latino-Américains.

Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

La figure C13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C13 : Population totale de délinquants selon la race autodéclaréeNote de bas de page *
2016-17 2020-21
Nbre % Nbre %
Blancs 13 345 57,9 11 280 52,4
Autochtones 5 322 23,1 5 809 27,0
Premières Nations
3 577 15,5 4 000 18,6
Métis
1 533 6,7 1 628 7,6
Inuit
212 0,9 181 0,8
Noirs 1 729 7,5 1 717 8,0
Asiatiques 1 257 5,5 1 243 5,8
Asiatiques
349 1,5 391 1,8
Arabes
183 0,8 185 0,9
Arabes/Asie de l’Ouest
174 0,8 172 0,8
Asie du Sud-Est
214 0,9 164 0,8
Asie du Sud
123 0,5 134 0,6
Chinois
105 0,5 93 0,4
Philippins
75 0,3 77 0,4
Indes orientales
13 0,1 13 0,1
Coréens
14 0,1 6 0,0
Japonais
7 0,0 8 0,0
Hispaniques 246 1,1 222 1,0
Latino-américains
240 1,0 217 1,0
Hispaniques
6 0,0 5 0,0
Autres/inconnue 1 146 5,0 1 241 5,8
Total 23 045 100,0 21 512 100,0

Remarques du tableau C13

Source : Service correctionnel du Canada.

La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.

La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.

La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.

La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques, Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.

La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.

La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Hispaniques et Latino-Américains.

La catégorie « Asiatiques » comprend les ressortissants de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest ainsi que les autres Asiatiques.

Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

Le tableau C13 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C9 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de victimes inscrites selon la race

Figure C14 : Nombre de victimes inscrites selon la race (2020-2021)
Figure C14
Description de l'image

Graphique à barres montrant le nombre de victimes inscrites, par race, au cours de l’exercice 2020 à 2021. Il y avait 2 230  délinquants blancs, 172 délinquants autochtones, 71 délinquants noirs, 71 autres délinquants, 109 délinquants asiatiques et 15 délinquants hispaniques. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C14

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Les taux de réponse relative à l’origine ethnique ont varié de 39,8 % en 2017-2018 à 30,9 % en 2020-2021.

La figure C14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C14 : Nombre de victimes inscrites selon la race
2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Blancs 2 721 85,1 2 487 84,8 2 382 84,2 2 230 83,6
Autochtones 191 6,0 182 6,2 181 6,4 172 6,4
Premières Nations
134 4,2 128 4,4 122 4,3 108 4,0
Métis
31 1,0 30 1,0 34 1,2 38 1,4
Inuit
26 0,8 24 0,8 25 0,9 26 1,0
Noirs 77 2,4 75 2,6 77 2,7 71 2,7
Asiatiques 129 4,0 109 3,6 107 3,8 109 4,0
Arabes/Asie de l’Ouest Asiatiques
16 0,5 16 0,5 14 0,5 13 0,5
Asie du Sud-Est
30 0,9 26 0,9 30 1,1 32 1,2
Asie du Sud
39 1,2 24 0,8 22 0,8 22 0,8
Chinois
33 1,0 34 1,2 34 1,2 34 1,3
Philippins
8 0,3 7 0,2 5 0,2 4 0,1
Coréens
1 0,0 1 0,0 1 0,0 1 0,0
Japonais
2 0,1 1 0,0 1 0,0 3 0,1
Hispaniques 15 0,5 16 0,5 14 0,5 15 0,6
Latino-américains
15 0,5 16 0,5 14 0,5 15 0,6
Autres 66 2,1 65 2,2 68 2,4 71 2,7
Total 3 259 100,0 2 986 100,0 2 889 100,0 2 732 100,0

Remarques du tableau C14

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la LSCMLC, une personne peut être victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.

Les taux de réponse relative à l’origine ethnique ont varié de 39,8 % en 2017-2018 à 30,9 % en 2020-2021.

Le tableau C14 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la religion

Figure C15 : Pourcentage de la population totale de délinquants par confession religieuse (2020-2021)
Figure C15
Description de l'image

Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants du Service correctionnel du Canada par appartenance religieuse au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants chrétiens représentaient 43,1 pour cent de la population carcérale; l’appartenance religieuse de 17,7 pour cent des délinquants n’était pas connue; les délinquants sans appartenance religieuse représentaient 15,5 pour cent des délinquants; les délinquants musulmans représentaient 7,6 pour cent; les délinquants déclarant suivre les enseignements de la spiritualité autochtone traditionnelle représentaient 7,1 pour cent; les délinquants de la catégorie « autres religions » représentent 2,4 pour cent; les bouddhistes représentent 2,1 pour cent; les wiccans et les païens représentent 1,5 pour cent; les juifs représentent 1,2 pour cent; les sikhs représentent 0,8 pour cent; les rastafaris représentent 0,7 pour cent; et les hindous représentent 0,3 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C15

Source : Service correctionnel du Canada.

Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.

La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.

La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.

La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.

La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.

La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.

La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.

La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.

La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.

La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.

La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.

La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.

La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion.

Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

La figure C15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C15 : Population totale de délinquants par confession religieuse
2016-17 2020-21
Nbre % Nbre %
Bouddhistes 489 2,1 447 2,1
Chrétiens 11 800 51,2 9 271 43,1
Hindous 57 0,2 60 0,3
Juifs 177 0,8 251 1,2
Musulmans 1 389 6,0 1 630 7,6
Rastafariens 169 0,7 157 0,7
Sikhs 172 0,7 181 0,8
Spiritualité traditionnelle autochtone 1 303 5,7 1 535 7,1
Wiccans/Païens 244 1,1% 316 1,5
Autre religion 431 1,9 523 2,4
Aucune appartenance religieuse 3 456 15,0 3 327 15,5
Inconnue 3 358 14,6 3 814 17,7
Total 23 045 100,0 21 512 100,0

Remarques du tableau C15

Source : Service correctionnel du Canada.

Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.

La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.

La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.

La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.

La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.

La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.

La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.

La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.

La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.

La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.

La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.

La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.

La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion.

Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

Le tableau C15 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants du SCC selon l’auto-identification comme Autochtone ou non Autochtone

Figure C16 : Proportion de délinquants autochtones et non autochtones en détention
Figure C16
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la proportion de délinquants autochtones et non autochtones en détention de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de délinquants non autochtones autodéclarés a légèrement augmenté entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2013 à 2012, puis a diminué régulièrement jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, soit 54 pour cent. Le pourcentage de délinquants se déclarant autochtones a diminué à partir de l’exercice 2011-2012, pour connaître une légère hausse en 2018 à 2019, puis atteindre son point le plus bas de 67,4 pour cent en 2020 à 2021. Les données complètes se trouvent en dessous.

Remarques de la figure C16

Source : Service correctionnel du Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

L’identité autochtone est autodéclarée. La catégorie « Non-Autochtones » comprend les délinquants qui ne s’identifient pas comme Autochtones. Voir le tableau C9 pour la race autodéclarée de la population carcérale du SCC.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

La figure C16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C16 : Pourcentage de délinquants autochtones et non autochtones en détention par rapport aux délinquants sous surveillance dans la collectivité
En détention Sous surveillance dans la collectivité Total
Nbre % Nbre %
Hommes 2016-17 Autochtones 3 545 72,2 1 362 27,8 4 907
Non Autochtones 9 922 59,0 6 885 41,0 16 807
Total 13 467 62,0 8 247 38,0 21 714
2017-18 Autochtones 3 647 71,4 1 464 28,6 5 111
Non Autochtones 9 769 58,4 6 946 41,6 16 715
Total 13 416 61,5 8 410 38,5 21 826
2018-19 Autochtones 3 877 71,5 1 548 28,5 5 425
Non Autochtones 9 571 57,6 7 036 42,4 16 607
Total 13 448 61,0 8 584 39,0 22 032
2019-20 Autochtones 3 855 69,6 1 684 30,4 5 539
Non Autochtones 9 177 56,8 6 966 43,2 16 143
Total 13 032 60,1 8 650 39,9 21 682
2020-21 Autochtones 3 646 68,5 1 678 31,5 5 324
Non Autochtones 8 132 54,8 6 718 45,2 14 850
Total 11 778 58,4 8 396 41,6 20 174
Femmes 2016-17 Autochtones 253 61,0 162 39,0 415
Non Autochtones 439 47,9 477 52,1 916
Total 692 52,0 639 48,0 1 331
2017-18 Autochtones 270 58,6 191 41,4 461
Non Autochtones 406 43,4 530 56,6 936
Total 676 48,4 721 51,6 1 397
2018-19 Autochtones 291 59,5 198 40,5 489
Non Autochtones 410 43,5 533 56,5 943
Total 701 49,0 731 51,0 1 432
2019-20 Autochtones 279 57,3 208 42,7 487
Non Autochtones 406 43,7 523 56,3 929
Total 685 48,4 731 51,6 1 416
2020-21 Autochtones 267 55,2 217 44,8 484
Non Autochtones 351 41,2 500 58,8 851
Total 618 46,3 717 53,7 1 335
Un autre sexe 2019-20 Autochtones 1 100,0 0 0,0 1
Non Autochtones 2 66,7 1 33,3 3
Total 3 75,0 1 25,0 4
2020-21 Autochtones 1 100,0 0 0,0 1
Non Autochtones 2 100,0 0 0,0 2
Total 3 100,0 0 0,0 3

Remarques du tableau C16

Source : Service correctionnel du Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Le tableau C16 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants sous détention dans un établissement du SCC selon la cote de sécurité

Figure C17 : Pourcentage de délinquants en détention ayant une cote de sécurité (2020-2021)
Figure C17
Description de l'image

Graphique à barres comparant le pourcentage de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon la classification de risque de sécurité et l’indigénéité pour l’exercice 2020 à 2021. Les établissements à sécurité minimale comptaient moins de délinquants autochtones (13,6 pour cent) que de délinquants non autochtones (20 pour cent). Les établissements à sécurité moyenne comptaient le plus grand nombre de délinquants dans ces deux catégories. Les établissements à sécurité moyenne comptaient une plus grande proportion de délinquants autochtones (69,2 pour cent) que de délinquants non autochtones (66,7 pour cent). Enfin, les établissements à sécurité maximale comptaient également plus de délinquants autochtones (17,2 pour cent) que de délinquants non autochtones (13,3 pour cent). Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C17

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2020-2021.

La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n’a pas encore assigné de cote de sécurité.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

La figure C17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C17 : Total des délinquants en détention ayant une cote de sécurité (2020-2021)
Cote de sécurité Autochtones Non Autochtones Total
Nbre % Nbre % Nbre %
Minimale 501 13,6 1 536 20,0 2 037 17,9
Moyenne 2 550 69,2 5 127 66,7 7 677 67,5
Maximale 633 17,2 1 025 13,3 1 658 14,6
Total 3 684 100,0 7 688 100,0 11 372 100,0
Pas encore déterminée 230 100,0 797 100,0 1 027 100,0
Total 3 914 8 485 12 399

Remarques du tableau C17

Source : Service correctionnel du Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2020-2021.

La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n’a pas encore assigné de cote de sécurité.

Le tableau C17 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Admissions dans un établissement fédéral en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * : tendance sur 10 ans

Figure C18 : Nombre d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *
Figure C18
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions par mandat de dépôt dans un établissement fédéral avec des peines d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants autochtones ont fait l’objet de 54 admissions au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis de 41 au cours de l’exercice 2014 à 2015, pour remonter à 53 au cours de l’exercice 2015 à 2016, avant de chuter brièvement à 47 au cours de l’exercice 2016 à 2017. Les chiffres ont ensuite augmenté pour atteindre un sommet de 83 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de baisser à nouveau progressivement jusqu’à 22 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les délinquants non autochtones ont enregistré 121 admissions au cours de l’exercice 2011 à 2012, avant de chuter brièvement à 118 au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de remonter à 146 au cours de l’exercice 2017 à 2018, avant de chuter à nouveau à 64 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C18

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

La figure C18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C13 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C18 : Nombre d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *
Exercice Délinquants autochtones Délinquants non autochtones Total
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
2011-12 6 48 54 11 110 121 17 158 175
2012-13 6 47 53 2 116 118 8 163 171
2013-14 7 42 49 7 119 126 14 161 175
2014-15 1 40 41 8 120 128 9 160 169
2015-16 5 48 53 6 127 133 11 175 186
2016-17 2 45 47 11 127 138 13 172 185
2017-18 6 77 83 12 134 146 18 211 229
2018-19 6 55 61 4 126 130 10 181 191
2019-20 1 47 48 8 127 135 9 174 183
2020-21 1 21 22 1 63 64 2 84 86

Remarques du tableau C18

Source : Service correctionnel du Canada.

Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.

Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.

Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Le tableau C18 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C13 de l’Aperçu statistique de 2020.

Proportion de délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée

Figure C19 : Peine imposée pour la population totale de délinquants (2020-2021)
Figure C19
Description de l'image

Barre d’illustration de la proportion de délinquants condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou à une peine de durée indéterminée au cours de l’exercice 2020 à 2021. Parmi les peines imposées pour la population totale de délinquants au cours de l’exercice 2020 à 2021, les délinquants condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée représentaient 26,8 pour cent des peines qui ont été imposées. Cela inclut 23,6 pour cent de peines d’emprisonnement à perpétuité, 3,1 pour cent de peines de durée indéterminée et 0,1 pour cent de peines d’emprisonnement à la fois à perpétuité et de durée indéterminée. Alors que, d’autre part, les peines d’emprisonnement de durée déterminée représentent 73,2 pour cent des peines prononcées. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C19

Source : Service correctionnel du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

La figure C19 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C14 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C19 : Population totale de délinquants (2020-2021)
Population totale de délinquants En détention dans un établ. du SCC Sous surveillance dans la collectivité
En détention En semi-liberté En liberté cond. totale Autres
Délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité pour :

Nbre

%
Meurtre au 1e degré
1 285 6,0 982 76 227 0
Meurtre au 2e degré
3 592 16,7 1 847 263 1 482 0
Autres infractions
191 0,9 103 14 74 0
Total 5 068 23,6 2 932 353 1 783 0
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * à la suite d’une déclaration spéciale
Délinquant dangereux
655 3,0 606 24 25 0
Délinquant sexuel dangereux
10 0,0 5 1 4 0
Repris de justice
1 0,0 0 0 1 0
Total 666 3,1 611 25 30 0
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * (à la suite d’une déclaration spéciale) et une peine d’emprisonnement à perpétuité (à la suite d’une infraction) 21 0,1 18 1 2 0
Nombre total de délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d’une durée indéterminéeNote de bas de page * 5 755 26,8 3 561 379 1 815 0
Délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée 15 757 73,2 8 838 1 027 2 688 3 204
Total 21 512 100,0 12 399 1 406 4 503 3 204

Remarques du tableau C19

Source : Service correctionnel du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Le tableau C19 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C14 de l’Aperçu statistique de 2020.

Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence

Figure C20 : Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence (2020-2021)
Figure C20
Description de l'image

Graphique à barres montrant le pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour une infraction violente, pour les Autochtones et non‑Autochtones, au cours de l’exercice 2020 à 2021. Pour les condamnations pour meurtre au 1er degré, les délinquants autochtones représentaient 4,4 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 6,6 pour cent. Pour les condamnations pour meurtre au 2e degré, les délinquants autochtones représentaient 14,9 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 17,5 pour cent. Parmi les peines prévues à l’annexe I, les délinquants autochtones représentaient 60,5 pour cent de la population carcérale totale, et les délinquants non autochtones 47,2 pour cent. Parmi les peines prévues à l’annexe II, les délinquants autochtones représentaient 9,3 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones, 18,4 pour cent. Parmi les infractions non prévues aux annexes, les délinquants autochtones représentaient 10,8 pour cent de la population carcérale totale et les délinquants non autochtones 10,2 pour cent. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C20

Source : Service correctionnel du Canada.

Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions prévues à l’annexe I.

La figure C20 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C15 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C20 : Population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence (2020-2021)
Catégorie des infractions Autochtones Non Autochtones Total
Fem. Hom. Un autre sexe Total Fem. Hom. Un autre sexe Total Fem. Hom. Un autre sexe Total
Meurtre au 1er degré 12 246 0 258 45 999 0 1 044 57 1 245 0 1 302
% 2,5 4,6 0,0 4,4 5,3 6,7 0,0 6,6 4,3 6,2 0,0 6,1
Meurtre au 2e degré 67 798 1 866 118 2 632 2 2 752 185 3 430 3 3 618
% 13,8 15,0 100,0 14,9 13,9 17,7 100,0 17,5 13,9 17,0 100,0 16,8
Annexe INote de bas de page * 249 3 267 0 3516 235 7 183 0 7 418 484 10 450 0 10 934
% 51,4 61,4 0,0 60,5 27,6 48,4 0,0 47,2 36,3 51,8 0,0 50,8
Annexe IINote de bas de page ** 97 445 0 542 305 2 579 0 2 884 402 3 024 0 3 426
% 20,0 8,4 0,0 9,3 35,8 17,4 0,0 18,4 30,1 15,0 0,0 15,9
Infr. non prévue aux annexes 59 568 0 627 148 1 457 0 1 605 207 2 025 0 2 232
% 12,2 10,7 0,0 10,8 17,4 9,8 0,0 10,2 15,5 10,0 0,0 10,4
Total 484 5 324 1 5 809 851 14 850 2 15 703 1 335 20 174 3 21 512

Remarques du tableau C20

Source : Service correctionnel du Canada.

Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le tableau C20 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C15 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants autochtones sous la responsabilité du SCC

Figure C21 : Population des délinquants autochtones
Figure C21
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la population de délinquants autochtones sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada. Dans la communauté sous surveillance, on comptait 1 524  délinquants autochtones au cours de l’exercice 2016 à 2017, chiffre qui augmentera régulièrement jusqu’à atteindre 1 895 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le nombre de délinquants autochtones en détention est passé de 3 798 au cours de l’exercice 2016 à 2017, puis a augmenté jusqu’à atteindre un sommet de 4 168 au cours de l’exercice 2018 à 2019, avant de retomber à 3 914 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C21

Source : Service correctionnel du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.

La figure C21 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C16 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C21 : Population des délinquants autochtones
Délinquants autochtones Exercice
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
En détention
Région de l’Atlantique Hommes 175 184 224 234 211
Femmes 8 14 19 18 25
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région du Québec Hommes 384 392 449 370 352
Femmes 14 11 16 13 14
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région de l’Ontario Hommes 487 534 558 612 528
Femmes 37 43 50 49 53
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région des Prairies Hommes 1 861 1 879 1 955 1 968 1 925
Femmes 155 163 158 152 127
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région du Pacifique Hommes 638 658 691 671 630
Femmes 39 39 48 47 48
Un autre sexe ND ND ND 1 1
Total national Hommes 3 545 3 647 3 877 3 855 3 646
Femmes 253 270 291 279 267
Un autre sexe ND ND ND 1 1
Total 3 798 3 917 4 168 4 135 3 914
Sous surveillance dans la collectivité
Région de l’Atlantique Hommes 71 88 83 106 97
Femmes 11 9 10 13 13
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région du Québec Hommes 185 181 162 182 182
Femmes 10 6 9 8 9
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région de l’Ontario Hommes 201 231 239 277 291
Femmes 31 29 31 28 34
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région des Prairies Hommes 604 645 720 750 756
Femmes 78 111 113 119 123
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Région du Pacifique Hommes 301 319 344 369 352
Femmes 32 36 35 40 38
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Total national Hommes 1 362 1 464 1 548 1 684 1 678
Femmes 162 191 198 208 217
Un autre sexe ND ND ND 0 0
Total 1 524 1 655 1 746 1 892 1 895
Total des délinquants en détention et dans la collectivité   5 322 5 572 5 914 6 027 5 809

Remarques du tableau C21

Source : Service correctionnel du Canada.

Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.

Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.

Le tableau C21 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C16 de l’Aperçu statistique de 2020.

Admissions en isolement préventif dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans

Figure C22 : Nombre de placements en isolement préventif
Figure C22
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’admissions en isolement préventif dans un établissement fédéral de l’exercice 2015 à 2016 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, par sexe et par indigénéité. Les femmes ont représenté le nombre le plus faible d’admissions, soit 377 au cours de l’exercice 2015 à 2016, lesquelles ont diminué jusqu’à 73 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les hommes représentaient 6 411 des admissions au cours de l’exercice 2015 à 2016, diminuant jusqu’à 5 089 au cours de l’exercice 2017 à 2018, remontant brièvement au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 5 282  admissions en isolement préventif, avant de chuter à son point le plus bas au cours de l’exercice 2019 à 2020 à 2 822 . Les personnes s’identifiant comme Autochtones ont enregistré 2 137  admissions au cours de l’exercice 2015 à 2016, lesquelles ont diminué à 1 972 au cours de l’exercice 2017 à 2018, pour remonter brièvement à 2 120 au cours de l’exercice 2018-2019, puis atteindre son point le plus bas à 1 143 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les délinquants non autochtones ont fait l’objet de 4 651  admissions en isolement préventif au cours de l’exercice 2015 à 2016, puis de 1 752 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C22

Source : Service correctionnel du Canada.

L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :

31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :

a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;

b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);

c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.

Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.

La figure C22 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C17 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C22 : Nombre de placements en isolement préventif
Année et type d’isolement administratifNote de bas de page * Par sexe Par identité autochtone
Femmes Hommes Un autre sexe Total Autochtones Non-Autochtones Total
2015-16
LSCMLC 31(3)a)
342 4 200 0 4 542 1 378 3 164 4 542
LSCMLC 31(3)b)
2 235 0 237 94 143 237
LSCMLC 31(3)c)
33 1 976 0 2 009 665 1 344 2 009
Total
377 6 411 0 6 788 2 137 4 651 6 788
2016-17
LSCMLC 31(3)a)
271 3 825 0 4 096 1 381 2 715 4 096
LSCMLC 31(3)b)
3 273 0 276 75 201 276
LSCMLC 31(3)c)
16 1 648 1 1 665 652 1 013 1 665
Total
290 5 746 1 6 037 2 108 3 929 6 037
2017-18
LSCMLC 31(3)a)
183 3 162 0 3 345 1 195 2 150 3 345
LSCMLC 31(3)b)
10 229 0 239 79 160 239
LSCMLC 31(3)c)
12 1 698 0 1 710 698 1 012 1 710
Total
205 5 089 0 5 294 1 972 3 322 5 294
2018-19
LSCMLC 31(3)a)
134 3 010 0 3 144 1 175 1 969 3 144
LSCMLC 31(3)b)
5 161 0 166 52 114 166
LSCMLC 31(3)c)
18 2 111 0 2 129 893 1 236 2 129
Total
157 5 282 0 5 439 2 120 3 319 5 439
2019-20Note de bas de page *
LSCMLC 31(3)a)
57 1 599 0 1 656 661 995 1 656
LSCMLC 31(3)b)
5 60 0 65 25 40 65
LSCMLC 31(3)c)
11 1 163 0 1 174 457 717 1 174
Total
73 2 822 0 2 895 1 143 1 752 2 895

Remarques du tableau C22

Source : Service correctionnel du Canada.

L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :

31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :

a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;

b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);

c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.

Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.

Le tableau C22 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C17 de l’Aperçu statistique de 2020.

72 % des placements en isolement préventif dans un établissement du SCC ont duré moins de 30 jours

Figure C23 : Pourcentage de délinquants sous responsabilité fédérale placés en isolement préventif (2019-2020)Note de bas de page *
Figure C23
Description de l'image

Deux graphiques à barres montrant le pourcentage de délinquants sous responsabilité fédérale admis en isolement préventif d’abord par race, puis par sexe, pour l’exercice 2019 à 2020. Soixante-treize pour cent des délinquants non autochtones et 71,1 pour cent des délinquants autochtones ont été placés en isolement préventif pendant moins de 30 jours; 15,5 pour cent des délinquants non autochtones et 17,0 pour cent des délinquants autochtones pendant 30 à 60 jours; 6,5 pour cent des délinquants non autochtones et 6,7 pour cent des délinquants autochtones pendant 61 à 90 jours; 2,5 pour cent des délinquants non autochtones et 2,7 pour cent des délinquants autochtones pendant 91 à 120 jours; et 2,5 pour cent des délinquants non autochtones et 2,6 pour cent des délinquants autochtones pendant plus de 120 jours.

97.3 pour cent des femmes et 71,7 pour cent des hommes ont été placés en isolement préventif pendant moins de 30 jours; 2,7 pour cent des femmes et 16,4 pour cent des hommes pendant 30 à 60 jours; 0,0 pour cent des femmes et 6,7 pour cent des hommes pendant 61 à 90 jours; 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 91 à 120 jours; et 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 61 à 90 jours; 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant 91 à 120 jours; et 0,0 pour cent des femmes et 2,6 pour cent des hommes pendant plus de 120 jours. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C23

Source : Service correctionnel du Canada.

L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :

31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :

a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;

b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);

c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.

Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.

La figure C23 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C18 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C23 : Nombre de délinquants sous responsabilité fédérale placés en isolement préventif (2019-2020)Note de bas de page *
Durée de l’isolement préventifNote de bas de page * Par sexe Par identité autochtone Total
Femmes Hommes Autochtones Non-Autochtones
2019-20 Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
< 30 jours
71 97,3 2 252 71,7 909 71,1 1 414 73,0 2 323 72,2
De 30 à 60 jours
2 2,7 515 16,4 217 17,0 300 15,5 517 16,1
De 61 à 90 jours
0 0,0 212 6,7 86 6,7 126 6,5 212 6,6
De 91 à 120 jours
0 0,0 83 2,6 34 2,7 49 2,5 83 2,6
> 120 jours
0 0,0 81 2,6 33 2,6 48 2,5 81 2,5
Total
73 100 3 143 100 1 279 100 1 937 100 3 216 100

Remarques du tableau C23

Source : Service correctionnel du Canada.

L’isolement préventif consiste à séparer un détenu de la population générale lorsque des exigences juridiques précises sont satisfaites, autrement qu’en application d’une décision disciplinaire. Conformément au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition :

31(3) Le directeur du pénitencier peut, s’il est convaincu qu’il n’existe aucune autre solution valable, ordonner l’isolement préventif d’un détenu lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire, selon le cas :

a) que celui-ci a agi, tenté d’agir ou a l’intention d’agir d’une manière compromettant la sécurité d’une personne ou du pénitencier et que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger cette sécurité;

b) que son maintien parmi les autres détenus nuirait au déroulement d’une enquête pouvant mener à une accusation soit d’infraction criminelle soit d’infraction disciplinaire grave visée au paragraphe 41(2);

c) que son maintien parmi les autres détenus mettrait en danger sa sécurité.

Les délinquants placés en isolement en vertu de l’alinéa 44(1)f) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants placés à maintes reprises en isolement sont comptés chaque fois qu’ils y sont admis.

Le tableau C23 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C18 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de décès de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans

Figure C24 : Nombre de délinquants décédés dans les établissements fédéraux, provinciaux et territoriaux selon la cause du décès
Figure C24
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre de décès de délinquants en détention dans les systèmes correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux, par cause de décès, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les homicides ont représenté le plus petit nombre de décès, soit moins de 5 par an, et sont restés constants sur la période de 10 ans. Le suicide a représenté moins de 25 décès par an jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, où il a bondi à 30 décès. Les années où le nombre de suicides a été le plus faible sont les exercices financiers 2016 à 2017 et 2018 à 2019. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous. Les causes de décès classées dans la catégorie « Autre » que l’homicide ou le suicide suivent de près la tendance générale des décès de délinquants en détention, car elles sont de loin la cause la plus fréquente de décès de délinquants, avec une soixantaine de décès au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis une tendance erratique à la hausse et à la baisse la plupart des années, ce qui forme une tendance à l’augmentation progressive jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, où l’on observe un bond important du nombre de décès dans cette catégorie, qui dépasse les 100 décès pour cette année‑là. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C24

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n’a pas été indiquée.

Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure C24 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C19 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C24 : Délinquants décédés dans les établissements fédéraux, provinciaux et territoriaux selon la cause du décès
Exercice Homicide Suicide Autres Total
Fédéral Nbre % Nbre % Nbre % Nbre
2011-12
3 5,7 8 15,1 42 79,2 53
2012-13
1 1,8 11 20,0 43 78,2 55
2013-14
1 2,1 9 18,8 38 79,2 48
2014-15
1 1,5 13 19,4 53 79,1 67
2015-16
3 4,6 9 13,8 53 81,5 65
2016-17
0 0,0 3 6,4 44 93,6 47
2017-18
2 3,6 6 10,9 47 85,5 55
2018-19
5 9,8 6 11,8 40 78,4 51
2019-20
4 6,5 11 17,7 47 75,8 62
2020-21
1 1,4 6 8,7 62 89,9 69
Total
27 4,0 95 14,2 549 81,8 671
Provinciales et territoriales Nbre % Nbre % Nbre % Nbre
2011-12
0 0,0 16 42,1 22 57,9 38
2012-13
1 2,3 8 18,2 35 79,5 44
2013-14
1 2,4 10 24,4 30 73,2 41
2014-15
0 0,0 9 24,3 28 75,7 37
2015-16
0 0,0 6 14,3 36 85,7 42
2016-17
0 0,0 7 17,1 34 82,9 41
2017-18
0 0,0 14 25,0 42 75,0 56
2018-19
0 0,0 7 14,0 43 86,0 50
2019-20
0 0,0 10 22,7 34 77,3 44
2020-21
1 1,3 24 30,0 55 68,8 80
Total
4 0,7 121 22,1 422 77,1 547
Nombre total de décès de délinquants sous responsabilité fédérale et provinciale 31 4,8 216 36,3 971 159,0 1 218

Remarques du tableau C24

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Pour calculer les taux, nous avons utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 2009-2010 à 2018-2019 à titre de dénominateur.

Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n’a pas été indiquée.

Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Le tableau C24 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C19 de l’Aperçu statistique de 2020.

Le nombre d’évasions des établissements fédéraux

Figure C25 : Nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux
Figure C25
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’évasions de détenus dans des établissements fédéraux de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020-2021. Cette tendance a augmenté et diminué de façon irrégulière au cours de la période de 10 ans, avec des sommets en 2012-2013, en 2015 à 2016 et en 2017 à 2018, et les points les plus bas en 2011 à 2012, en 2013 à 2014, en 2016 à 2017 et en 2020 à 2021. Cela représente un déclin progressif d’environ 20 évasions au début de la période à un peu plus de 10 évasions à la fin de la période. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C25

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.

Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

La figure C25 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C20 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C25 : Nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux
Évasions 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nombre total d’évasions 9 13 12 9 11
Nombre total d’évadés 9 18 13 12 11

Remarques du tableau C25

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.

Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Le tableau C25 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C20 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants sous surveillance par le SCC dans la collectivité : Tendance sur 10 ans

Figure C26 : Population de délinquants sous surveillance dans la collectivité à la fin de l’exercice
Figure C26
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la population de délinquants du Service correctionnel du Canada sous surveillance dans la collectivité à la fin de l’exercice financier de 2011 à 2012 et 2020 à 2021. La semi‑liberté a représenté le plus petit nombre de délinquants, passant progressivement de 1 246 au cours de l’exercice 2011 à 2012, pour atteindre un sommet de 1 692 en 2018 à 2019, puis diminuer à 1 406 en 2020 à 2021. Les libérations d’office représentent la deuxième population la plus faible, passant de 2 788 au cours de l’exercice 2011 à 2012, pour atteindre un sommet en 2014 à 2015, soit 3 304, et rester relativement stable jusqu’à une baisse après l’exercice 2016 à 2017, qui s’est poursuivie jusqu’à l’exercice 2020 à 2021, soit 2 715 . Les libérations conditionnelles totales sont passées de 3 411 au cours de l’exercice 2011 à 2012, à 3 157 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant de grimper jusqu’à leur sommet en 2019 à 2020, à 4 570, puis de retomber à 4 503 en 2020 à 2021. Les totaux suivent une tendance similaire : ils diminuent d’abord de 2011 à 2012 jusqu’en 2012 à 2013, puis augmentent jusqu’à leur sommet en 2019-2020, et diminuent à nouveau légèrement au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C26

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).

La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.

Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

La figure C26 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C21 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C26 : Population de délinquants sous surveillance dans la collectivité à la fin de l’exercice
Exercice Semi-liberté Liberté conditionnelle totale Liberté d’office Totaux Chang. (en %) change
Femmes Hommes Un autre sexe Femmes Hommes Un autre sexe Femmes Hommes Un autre sexe Femmes Hommes Un autre sexe Total Les deux
2011-12 123 1 123

ND

257 3 154

ND

127 2 661

ND

507 6 938

ND

7 445

-1,5

2012-13 116 1 106

ND

225 2 932

ND

136 2 801

ND

477 6 839

ND

7 316

-1,7

2013-14 106 1 104

ND

225 3 017

ND

153 2 858

ND

484 6 979

ND

7 463 2,0
2014-15 115 1 236

ND

239 3 065

ND

150 2 909

ND

504 7 210

ND

7 714 3,4
2015-16 124 1 248

ND

273 3 276

ND

177 2 849

ND

574 7 373

ND

7 947 3,0
2016-17 158 1 392

ND

316 3 587

ND

154 2 856

ND

628 7 835

ND

8 463 6,5
2017-18 197 1 462

ND

369 3 864

ND

145 2 644

ND

711 7 970

ND

8 681 2,6
2018-19 192 1 500

ND

370 4 059

ND

159 2 595

ND

721 8 154

ND

8 875 2,2
2019-20 163 1 376 0 406 4 164 1 152 2 632 0 721 8 172 1 8 894 0,2
2020-21 148 1 258 0 398 4 105 0 161 2 554 0 707 7 917 0 8 624

-3,0

Remarques du tableau C26

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (voir la figure et le tableau E4).

La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.

Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Le tableau C26 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C21 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou visés par une ordonnance de sursis : Tendance sur 10 ans

Figure C27 : Nombre mensuel moyen de délinquants
Figure C27
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la moyenne mensuelle des occurrences de délinquants sous surveillance provinciale et territoriale en probation ou en sursis de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. Les condamnations avec sursis passent de 12 968 en 2010 à 2011 à 5 995 en 2019 à 2020. Le nombre de probations passe de 101 825 en 2010 à 2011 à 80 705 en 2014-2015, avant d’augmenter au cours de l’exercice 2015 à 2016, soit 85 845, de diminuer en 2016 à 2017, soit 84 978, d’augmenter à nouveau en 2017 à 2018, soit 87 342, puis de diminuer jusqu’à son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021, soit 79 652 . Les totaux suivent la même tendance que les probations, avec le point le plus haut à l’exercice 2010, et le point le plus bas à l’exercice 2019. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C27

Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure C27 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C22 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C27 : Nombre mensuel moyen de délinquants
Exercice Nombre mensuel moyen de délinquants en probation Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une condamnation avec sursis Total
2010-11 101 825 12 968,60 114 794
2011-12 98 843 12 615,90 111 459
2012-13 96 116 12 202,40 108 318
2013-14 84 905 10 076,80 94 981
2014-15 80 705 8 745,60 89 451
2015-16 85 845 8 258,80 94 104
2016-17 84 978 7 249,30 92 228
2017-18 87 342 6 528,90 93 871
2018-19 82 500 6 082,10 88 582
2019-20 79 652 5 995,00 85 647

Remarques du tableau C27

Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Le tableau C27 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C22 de l’Aperçu statistique de 2020.

Population de délinquants mis en liberté sous conditions et de responsabilité provinciale : Tendance sur 10 ans

Figure C28 : Nombre mensuel moyen de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale
Figure C28
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre mensuel moyen de délinquants en semi‑liberté ou en liberté conditionnelle totale de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020. La population de délinquants diminue de 820 au cours de l’exercice 2010 à 2011 pour atteindre son point le plus bas à 769 au cours de l’exercice 2012 à 2013, avant d’augmenter régulièrement jusqu’à son sommet à 1408 au cours de l’exercice 2018 à 2019, avant de chuter à 1100 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure C28

Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

En 2020, les commissions provinciales des libérations conditionnelles fonctionnaient au Québec et en Ontario. La commission provinciale des libérations conditionnelles en Alberta a été officiellement mise en place le 1er février 2021. Ainsi, les données relatives à cette dernière ne seront disponibles que dans la prochaine itération de l’Aperçu statistique. Le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est devenue responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, Colombie-Britannique, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

La figure C28 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure C23 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau C28 : Nombre mensuel moyen de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale
Exercice Commissions provinciales Commission des libérations conditionnelles du Canada Total Changement (en %)
Québec Ontario Total
2010-11 482 171 653 167 820 100,0
2011-12 481 179 660 144 804

-2,0

2012-13 462 164 626 143 769

-4,6

2013-14 527 172 699 154 853 9,8
2014-15 612 207 821 151 972 12,2
2015-16 639 207 846 139 985 1,3
2016-17 701 205 907 151 1058 6,9
2017-18 792 242 1 034 163 1197 11,6
2018-19 858 398 1 256 152 1408 15,0
2019-20 682 289 973 127 1100

-28,0

Remarques du tableau C28

Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la

statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.

Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est devenue responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, Colombie-Britannique, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.

La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.

Le tableau C28 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau C23 de l’Aperçu statistique de 2020.

Section D : Mise en liberté sous condition

Nombre de délinquants sous la responsabilité du SCC qui obtiennent des permissions de sortir : Tendance sur 10 ans

Figure D1 : Nombre de délinquants ayant obtenu une permission de sortir et un placement à l’extérieur
Figure D1
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre de délinquants du Service correctionnel du Canada qui ont obtenu des permissions de sortir, sur une période de 10 ans, par type de permission de sortir accordée. La grande majorité des permissions de sortir accordées sont des permissions de sortir avec escorte, qui sont passées d’environ 2 700  permissions de sortit accordées par an au cours de l’exercice 2011 à 2012, à une légère baisse à environ 2 300  permissions de sortir accordées au cours de l’exercice 2019 à 2020, puis à moins de 500 permissions de sortir accordées au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les placements à l’extérieur et les permissions de sortir sans escorte ont chacun fait l’objet d’un peu moins de 500 permissions de sortir au cours de l’exercice 2011 à 2012, lesquelles ont diminué lentement pour chacune des années jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, après quoi ces permissions de sortir ont plongé à près de zéro au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D1

Source : Service correctionnel du Canada.

La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.

Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.

Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur.

La figure D1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau D1 : Nombre de délinquants ayant obtenu une permission de sortir et un placement à l’extérieur
Exercice Permissions de sortir Placements à l’extérieur
Avec escorte Sans escorte
Nbre de délinquants Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis
2011-12 2 685 44 396 418 3 891 435 875
2012-13 2 753 47 814 448 3 709 455 815
2013-14 2 740 49 502 448 4 005 400 643
2014-15 2 574 49 630 411 3 563 345 489
2015-16 2 437 47 072 445 4 077 304 418
2016-17 2 537 48 574 442 3 778 323 481
2017-18 2 538 50 477 428 3 165 312 443
2018-19 2 527 55 927 411 2 819 302 434
2019-20 2 307 51 008 362 2 890 234 315
2020-21 378 2 619 18 59 47 54

Remarques du tableau D1

Source : Service correctionnel du Canada.

La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.

Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.

Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur.

Le tableau D1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Délinquants libérés des établissements fédéraux, y compris des pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans

Figure D2 : PourcentageNote de bas de page * de délinquants libérés d’un établissement fédéral ou d’un pavillon de ressourcement
Figure D2
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le pourcentage de délinquants qui ont été libérés des établissements fédéraux et des pavillons de ressourcement pour être en liberté conditionnelle, sur une période de 10 ans, par type de libération conditionnelle. Environ 20 pour cent des délinquants dans les établissements fédéraux ont été mis en semi‑liberté entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2013 à 2014, alors que le taux de mise en semi‑liberté a atteint un sommet de plus de 35 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, après quoi le taux a baissé à un peu moins de 35 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. En revanche, très peu de personnes bénéficient d’une libération conditionnelle totale, le taux oscillant entre 2 et 4 pour cent pour l’ensemble de la période de 10 ans. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D2

Source : Service correctionnel du Canada.

Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.

La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Tableau D2 : Délinquants libérés d’un établissement fédéral ou d’un pavillon de ressourcement
Exercice Autochtones Non Autochtones Population totale de délinquants
Semi-liberté Libération cond. totale Nbre total de mises en liberté Semi-liberté Libération cond. totale Nbre total de mises en liberté Semi-liberté Libération cond. totale Nbre total de mises en liberté
2011-12 Nbre 291 12 1 792 1 520 116 5 448 1 811 128 7 240
% 16,2 0,7 27,9 2,1 25,0 1,8
2012-13 Nbre 319 7 1 954 1 509 110 5 579 1 828 117 7 533
% 16,3 0,4 27,0 2,0 24,3 1,6
2013-14 Nbre 288 18 2 037 1 594 145 5 644 1 882 163 7 681
% 14,1 0,9 28,2 2,6 24,5 2,1
2014-15 Nbre 311 10 2 066 1 664 175 5 466 1 975 185 7 532
% 15,1 0,5 30,4 3,2 26,2 2,5
2015-16 Nbre 342 14 2 038 1 788 164 5 578 2 130 178 7 616
% 16,8 0,7 32,1 2,9 28,0 2,3
2016-17 Nbre 433 14 2 039 2 094 153 5 538 2 527 167 7 577
% 21,2 0,7 37,8 2,8 33,4 2,2
2017-18 Nbre 500 25 2 065 2 122 184 5 186 2 622 209 7 251
% 24,2 1,2 40,9 3,5 36,2 2,9
2018-19 Nbre 552 33 2 014 2 131 174 5 049 2 683 207 7 063
% 27,4 1,6 42,2 3,4 38,0 2,9
2019-20 Nbre 517 24 2 167 2 026 140 4 897 2 543 164 7 064
% 23,9 1,1 41,4 2,9 36,0 2,3
2020-21 Nbre 487 15 2 076 1 827 87 4 465 2 314 102 6 541
% 23,5 0,7 40,9 1,9 35,4 1,6

Remarques du tableau D2

Source : Service correctionnel du Canada.

Le pourcentage est fonction du nombre de mises en semi-liberté et de libérations conditionnelles totales par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.

Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.

La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans

Figure D3 : Taux d’octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale
Figure D3
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les taux fédéraux d’octroi de la semi‑liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans. Entre les exercices 2011 à 2012 et 2019 à 2020, le taux fédéral d’octroi de la semi‑liberté est passé d’environ 65 pour cent à plus de 75 pour cent, pour retomber à près de 65 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le taux d’octroi de la libération conditionnelle totale suit une tendance similaire, mais part d’un peu plus de 20 pour cent de personnes bénéficiant d’une libération conditionnelle totale au cours de l’exercice 2011 à 2012 pour atteindre un maximum d’environ 35 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, pour retomber à un peu moins de 30 % au cours de l’exercice suivant. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D3

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus.

Entre 2011-2012 et 2020-2021, deux décisions ont été prises à l’égard d’un délinquant qui s’était identifié comme « Autre sexe »; un des cas s’est terminé par un octroi ou un refus de semi-liberté et l’autre par un octroi ou un refus de libération conditionnelle totale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.

Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.

Tableau D3 : Taux d’octroiNote de bas de page * de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale
Type de mise en liberté Exercice Accordée Refusée Taux d’octroiNote de bas de page * (%) PEE
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Total Ordonnée Total
Semi-liberté 2011-12 249 2 491 66 1 441 79,0 63,4 64,5

-

-

2012-13 289 2 821 73 1 415 79,8 66,6 67,6 14 21
2013-14 248 2 824 52 1 274 82,7 68,9 69,8 39 47
2014-15 299 3 022 51 1 282 85,4 70,2 71,4 38 45
2015-16 293 3 091 52 1 078 84,9 74,1 75,0 86 90
2016-17 401 3 443 47 1 041 89,5 76,8 77,9 80 83
2017-18 438 3 611 30 1 039 93,6 77,7 79,1 100 106
2018-19 471 3 735 27 1 056 94,6 78,0 79,5 56 58
2019-20 437 3 588 35 972 92,6 78,7 80,0 48 48
2020-21 353 3 409 49 1 463 87,8 70,0 71,3 25 25
Lib. cond. totale 2011-12 77 644 127 2 316 37,7 21,8 22,8

-

-

2012-13 90 914 142 2 328 38,8 28,2 28,9 26 26
2013-14 84 904 103 2 202 44,9 29,1 30,0 126 142
2014-15 87 969 105 2 308 45,3 29,6 30,4 119 137
2015-16 96 1 063 127 2 154 43,0 33,0 33,7 166 185
2016-17 138 1 237 158 2 382 46,6 34,2 35,1 122 126
2017-18 154 1 362 175 2 357 46,8 36,6 37,5 161 165
2018-19 157 1 451 175 2 420 47,3 37,5 38,3 66 67
2019-20 182 1 385 159 2 208 53,4 38,5 39,8 60 60
2020-21 139 1 282 140 2 844 49,8 31,1 32,3 37 38

Remarques du tableau D3

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus. Entre 2011-2012 et 2020-2021, deux décisions ont été prises à l’égard d’un délinquant qui s’était identifié comme « autre sexe »; un des cas s’est terminé par un octroi ou un refus de semi-liberté et l’autre par un octroi ou un refus de libération conditionnelle totale.

Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.

Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.

Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale : Tendance sur 10 ans

Figure D4 : Taux d’octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédéraleNote de bas de page *
Figure D4
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les taux fédéraux d’octroi de la semi‑liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans, pour les Autochtones et les non-Autochtones. Dans tous les cas, les non‑Autochtones se voient accorder la libération conditionnelle dans des proportions plus élevées que les Autochtones. La différence est plus prononcée pour l’octroi de la libération conditionnelle totale, avec une différence d’environ 10 pour cent, que pour l’octroi de la semi‑liberté, où la différence est d’environ 5 pour cent. Dans tous les cas, les taux ont augmenté lentement entre l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, pour ensuite connaître une baisse d’environ 5 pour cent du taux d’octroi de la libération conditionnelle en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.

Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.

Tableau D4 : Taux d’octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédéraleNote de bas de page *
Type de de mise en liberté Exercice Accordée Refusée Taux d’octroi (%) PEE
Aut. Non Aut. Aut. Non Aut. Aut. Non Aut. Total Ordonnée Total
Semi-liberté 2011-12 476 2 264 357 1 150 57,1 66,3 64,5

-

-

2012-13 566 2 544 326 1 162 63,5 68,6 67,6 14 21
2013-14 531 2 541 310 1 016 63,1 71,4 69,8 39 47
2014-15 573 2 748 269 1 064 68,1 72,1 71,4 38 45
2015-16 615 2 769 270 860 69,5 76,3 75,0 86 90
2016-17 712 3 132 263 826 73,0 79,1 77,9 80 83
2017-18 822 3 227 292 777 73,8 80,6 79,1 100 106
2018-19 938 3 268 290 793 76,4 80,5 79,5 56 58
2019-20 903 3 122 286 721 75,9 81,2 80,0 48 48
2020-21 863 2 899 419 1 093 67,3 72,6 71,3 25 25
Lib, cond, totale 2011-12 76 645 479 1 964 13,7 24,7 22,8

-

-

2012-13 102 902 475 1 995 17,7 31,1 28,9 26 26
2013-14 125 863 429 1 876 22,6 31,5 30,0 126 142
2014-15 109 947 455 1 958 19,3 32,6 30,4 119 137
2015-16 137 1 022 442 1 839 23,7 35,7 33,7 166 185
2016-17 155 1 220 470 2 071 24,8 37,1 35,1 122 126
2017-18 170 1 346 577 1 955 22,8 40,8 37,5 161 165
2018-19 234 1 374 611 1 984 27,7 40,9 38,3 66 67
2019-20 231 1 336 569 1 798 28,9 42,6 39,8 60 60
2020-21 225 1 196 740 2 244 23,3 34,8 32,3 37 38

Remarques du tableau D4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.

Nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un Aîné : Tendance sur 10 ans

Figure D5 : Audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un Aîné
Figure D5
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le nombre d’audiences fédérales de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un Aîné, sur une période de 10 ans, pour les audiences avec des délinquants autochtones par rapport aux audiences avec des délinquants non autochtones. Il y a des audiences de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un Aîné pour les délinquants non autochtones dans environ 40 audiences par an, jusqu’à l’exercice 2020 à 2021 où il n’y a eu aucune audience tenue avec l’aide d’un Aîné pour une personne non autochtone. Comme on pouvait s’y attendre, les Aînés ont été présents aux audiences de libération conditionnelle des délinquants autochtones à une fréquence beaucoup plus élevée. Au cours de l’exercice 2011 à 2012, les Aînés ont aidé les délinquants autochtones lors d’environ 400 audiences; ce nombre a diminué à moins de 375 audiences jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, lorsque le nombre d’audiences auxquelles les Aînés ont apporté leur aide a augmenté à plus de 65 audiences par an au cours de l’exercice 2019 à 2020, pour retomber à près de 100 audiences seulement au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

Tableau D5 : Audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un Aîné
Exercice Délinquants autochtones Délinquants non autochtones Total des délinquants
Total des audiences Avec un Aîné Total des audiences Avec un Aîné Total des audiences Avec un Aîné
Nbre Nbre % Nbre Nbre % Nbre Nbre %
2011-12 1 285 431 33,5 4 594 37 0,8 5 879 468 8,0
2012-13 1 322 423 32,0 4 622 46 1,0 5 944 469 7,9
2013-14 940 347 36,9 3 647 29 0,8 4 587 376 8,2
2014-15 893 360 40,3 3 807 42 1,1 4 700 402 8,6
2015-16 968 371 38,3 3 942 30 0,8 4 910 401 8,2
2016-17 1 298 552 42,5 4 482 51 1,1 5 780 603 10,4
2017-18 1 552 633 40,8 4 833 41 0,8 6 385 674 10,6
2018-19 1 627 677 41,6 4 933 42 0,9 6 560 719 11,0
2019-20 1 594 701 44,0 4 538 39 0,9 6 132 740 12,1
2020-21 1 723 73 4,2 4 405 2

<0,1

6 128 75 1,2

Remarques du tableau D5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le terme « Aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral: Tendance sur 10 ans

Figure D6 : Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral
Figure D6
Description de l'image

Graphique linéaire montrant la proportion de la peine d’un contrevenant qui a été purgée en détention avant sa première libération conditionnelle de ressort fédéral, sur une période de 10 ans, pour la première libération conditionnelle totale et pour la première semi‑liberté. L’image comprend une ligne en pointillé entre 30 et 35 pour cent pour indiquer le moment où commence l’admissibilité à la libération conditionnelle totale. La libération conditionnelle totale a été accordée après qu’un peu plus de 40 pour cent de la peine ait été purgée au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis elle a augmenté rapidement pour atteindre plus de 45 pour cent en 2012 à 2013, avant de diminuer très légèrement au fil du temps jusqu’à atteindre environ 45 pour cent de la peine au cours de l’exercice 2020 à 2021, avant une première libération conditionnelle totale. En revanche, un pourcentage plus faible de la peine est purgé avant l’octroi d’une première libération conditionnelle, où environ 36 pour cent de la peine est purgée avant l’octroi d’une première libération conditionnelle, sur la même période de dix ans. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D6

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Tableau D6 : Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral
Exercice Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
2011-12 34,2 36,8 36,5 39,9 40,8 40,7
2012-13 37,8 37,0 37,1 44,9 46,0 45,9
2013-14 33,9 37,2 36,9 43,3 45,9 45,7
2014-15 34,3 36,8 36,5 43,8 45,0 44,9
2015-16 36,1 37,7 37,5 44,6 46,0 45,8
2016-17 32,5 36,5 36,0 42,9 45,3 45,0
2017-18 32,1 36,1 35,6 41,4 44,4 44,0
2018-19 31,7 37,0 36,4 41,1 44,7 44,3
2019-20 30,2 37,1 36,3 41,2 44,9 44,4
2020-21 33,4 37,2 36,8 42,2 45,7 45,3

Remarques du tableau D6

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral - autochtones et non autochtones : Tendance sur 10 ans

Figure D7 : Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral
Figure D7
Description de l'image

Deux graphiques linéaires montrant la proportion de peines purgées en détention avant la première libération conditionnelle fédérale, sur une période de 10 ans, pour les Autochtones et les non-Autochtones, et par semi‑liberté ou libération conditionnelle totale. Dans chaque graphique, une ligne autour de 34 pour cent représente la proportion de la peine qui doit être purgée avant de pouvoir obtenir une libération conditionnelle totale. Dans les deux cas, les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine que les délinquants non autochtones avant d’être mis en liberté conditionnelle. La différence se situe entre un et trois pour cent. Les taux sont restés relativement stables sur l’ensemble de la période de dix ans, les délinquants autochtones se voyant accorder leur première libération conditionnelle totale de ressort fédéral après avoir purgé un peu plus de 45 pour cent de leur peine et les délinquants non autochtones purgeant un peu moins de 45 pour cent de leur peine avant de se voir accorder leur première libération conditionnelle totale de ressort fédéral. La situation est similaire en ce qui concerne la durée de la peine purgée avant l’octroi de la première semi‑liberté de ressort fédéral, entre l’exercice 2011 à 2012 et l’exercice 2020 à 2021, mais ici, les délinquants autochtones purgent environ 43 pour cent de leur peine avant d’obtenir la première semi‑liberté de ressort fédéral, alors que les délinquants non autochtones obtiennent leur première semi‑liberté de ressort fédéral après avoir purgé un peu plus de 35 pour cent de leur peine. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Tableau D7 : Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral
Exercice Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Autochtones Non- Autochtones Total Autochtones Non- Autochtones Total
2011-12 40,0 35,9 36,5 42,8 40,5 40,7
2012-13 40,6 36,3 37,1 48,0 45,7 45,9
2013-14 41,4 36,1 36,9 48,0 45,4 45,7
2014-15 39,2 36,1 36,5 46,2 44,8 44,9
2015-16 42,1 36,7 37,5 49,7 45,4 45,8
2016-17 39,2 35,4 36,0 47,9 44,7 45,0
2017-18 39,4 34,7 35,6 47,7 43,6 44,0
2018-19 40,8 35,3 36,4 47,1 43,9 44,3
2019-20 39,6 35,5 36,3 47,0 44,0 44,4
2020-21 41,0 35,7 36,8 48,2 44,9 45,3

Remarques du tableau D7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en détention après 2010-2011 s’expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants qui purgent une peine pour des infractions prévues à l’annexe II et des infractions ne figurant pas aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Résultat des périodes de mise en semi-liberté de délinquants sous responsabilité fédérale

Figure D8 : Résultats des mises en semi-liberté – tendance sur 10 ans
Figure D8
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de semi‑liberté de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La révocation pour infraction est l’issue la moins fréquente, mais donc le nombre est le plus stable, avec moins de 1,5 pour cent chaque année. Le pourcentage de révocation pour manquement aux conditions a diminué de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2016 à 2017 où il était de 7,1 pour cent. Il a ensuite augmenté jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020, avant de chuter à 6,9 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le taux de réussite des libérations conditionnelles de ressort fédéral a augmenté régulièrement jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, soit 91,7 pour cent, puis a commencé à diminuer jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, soit 90,2 pour cent, avant de remonter à 92,6 pour cent pour l’exercice 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D8

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Tableau D8 : Résultats des mises en semi-liberté
Mises en semi-liberté de ressort fédéral résultats 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
AchèvementNote de bas de page *
Proc. ordinaire
3 176 91,6 3 467 90,9 3 627 90,2 3 714 90,1 3 505 92,5
Examen expéditif
86 97,7 84 93,3 75 98,7 57 91,9 44 100
Total
3 262 91,7 3 551 90,9 3 702 90,4 3 771 90,2 3 549 92,6
Révocation pour manquement aux conditions
Proc. ordinaire
249 7,2 287 7,5 329 8,2 354 8,6 266 7,0
Examen expéditif
2 2,3 6 6,7 1 1,3 4 6,5 0 0,0
Total
251 7,1 293 7,5 330 8,1 358 8,6 266 6,9
Révocation pour infraction non-violente
Proc. ordinaire
37 1,1 55 1,4 55 1,4 45 1,1 14 0,4
Examen expéditif
0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 1,6 0 0,0
Total
37 1,0 55 1,4 55 1,3 46 1,1 14 0,4
Révocation pour infraction violente
Proc. ordinaire
7 0,2 7 0,2 8 0,2 8 0,2 4 0,1
Examen expéditif
0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Total
7 0,2 7 0,2 8 0,2 8 0,2 4 0,1
Total proc. ordinaire 3 469 97,5 3 816 97,7 4 019 98,1 4 121 98,5 3 789 98,9
Total examen expéditif 88 2,5 90 2,3 76 1,9 62 1,5 44 1,1
Total (ordinaire et expéditif) 3 557 100 3 906 100 4 095 100 4 183 100 3 833 100

Remarques du tableau D8

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Résultat des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale

Figure D9 : Résultats des libérations conditionnelles totalesNote de bas de page * – tendance sur 10 ans
Figure D9
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Le pourcentage de révocation pour infraction est le plus faible et la tendance la plus constante, diminuant généralement à partir de l’exercice 2011-2012 jusqu’à une légère augmentation en 2019 à 2020, avant de chuter encore en 2020 à 2021, avec chaque année moins de 5 pour cent. Le pourcentage de révocation pour manquement aux conditions a diminué jusqu’à l’exercice 2017 à 2018, où il a atteint son plus bas niveau (6,7 pour cent), avant d’augmenter au cours de l’exercice 2018 à 2019, pour atteindre 9,4 pour cent, puis de diminuer à nouveau à 8,8 au cours de l’exercice 2019 à 2020, avant d’augmenter à nouveau au cours de l’exercice 2020 à 2021, pour atteindre 9,6 pour cent. Enfin, le taux de réussite de la libération conditionnelle a augmenté pour atteindre un sommet au cours de l’exercice 2017 à 2018, à 90,4 pour cent, avant de chuter brièvement au cours de l’exercice 2018 à 2019, à 87,7 pour cent, avant de remonter à 88,2 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D9

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Tableau D9 : Résultats des libérations conditionnelles totalesNote de bas de page *
Libération conditionnelle totale de ressort fédéral résultats 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
AchèvementNote de bas de page **
Proc. ordinaire
848 89,7 968 90,6 1 064 87,0 1 173 87,8 1 172 87,8
Examen expéditif
87 87,9 102 88,7 114 95,8 104 91,2 97 94,2
Total
935 89,6 1 070 90,4 1 178 87,8 1 277 88,1 1 269 88,2
Révocation pour manquement aux conditions
Proc. ordinaire
64 6,8 71 6,6 122 10,0 121 9,1 133 10,0
Examen expéditif
9 9,1 8 7,0 4 3,4 7 6,1 5 4,9
Total
73 7,0 79 6,7 126 9,4 128 8,8 138 9,6
Révocation pour infraction non-violente
Proc. ordinaire
28 3,0 24 2,2 27 2,2 35 2,6 28 2,1
Examen expéditif
2 2,0 5 4,3 1 0,8 1 0,9 0 0,0
Total
30 2,9 29 2,4 28 2,1 36 2,5 28 1,9
Révocation pour infraction violente
Proc. ordinaire
5 0,5 6 0,6 10 0,8 7 0,5 2 0,1
Examen expéditif
1 1,0 0 0,0 0 0,0 2 1,8 1 1,0
Total
6 0,6 6 0,5 10 0,7 9 0,6 3 0,2
Total proc. ordinaire 945 90,5 1 069 90,3 1 223 91,1 1 336 92,1 1 335 92,8
Total examen expéditif 99 9,5 115 9,7 119 8,9 114 7,9 103 7,2
Total (ordinaire et expéditif) 1 044 100 1 184 100 1 342 100 1 450 100 1 438 100

Remarques du tableau D9

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Délinquants libérés d’office d’établissements fédéraux, y compris de pavillons de ressourcement : Tendance sur 10 ans

Figure D10 : PourcentageNote de bas de page * de délinquants mis en liberté d’office
Figure D10
Description de l'image

Graphique linéaire montrant le pourcentage de délinquants libérés d’établissements fédéraux, y compris les pavillons de ressourcement, en liberté d’office de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les taux passent de 73,2 pour cent en 2011 à 2012, à 74,2 pour cent en 2012 à 2013, puis diminuent régulièrement jusqu’à 59,1 pour cent en 2018 à 2019, avant d’augmenter à 63,1 pour cent en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D10

Source : Service correctionnel du Canada.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

La figure D10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D1 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau D10 : Délinquants mis en liberté d’office
Exercice Autochtones Non Autochtones Population totale de délinquants
Libération d’office Nbre total de mises en liberté %Note de bas de page * Libération d’office Nbre total de mises en liberté %Note de bas de page * Libération d’office Nbre total de mises en liberté %Note de bas de page *
2011-12 1 489 1 792 83,1 3 812 5 448 70,0 5 301 7 240 73,2
2012-13 1 628 1 954 83,3 3 960 5 579 71,0 5 588 7 533 74,2
2013-14 1 731 2 037 85,0 3 905 5 644 69,2 5 636 7 681 73,4
2014-15 1 745 2 066 84,5 3 627 5 466 66,4 5 372 7 532 71,3
2015-16 1 682 2 038 82,5 3 626 5 578 65,0 5 308 7 616 69,7
2016-17 1 592 2 039 78,1 3 291 5 538 59,4 4 883 7 577 64,4
2017-18 1 540 2 065 74,6 2 880 5 186 55,5 4 420 7 251 61,0
2018-19 1 429 2 014 71,0 2 744 5 049 54,3 4 173 7 063 59,1
2019-20 1 626 2 167 75,0 2 731 4 897 55,8 4 357 7 064 61,7
2020-21 1 574 2 076 75,8 2 551 4 465 57,1 4 125 6 541 63,1

Remarques du tableau D10

Source : Service correctionnel du Canada.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.

L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.

Le tableau D10 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D1 de l’Aperçu statistique de 2020.

Résultat des périodes de libération d’office de délinquants sous responsabilité fédérale

Figure D11 : Résultats des libérations d’office – tendance sur 10 ans
Figure D11
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les résultats des périodes de libération d’office de ressort fédéral de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. Les pourcentages de révocation pour infraction ont été les plus faibles, diminuant jusqu’à l’exercice 2016 à 2017 pour atteindre 8,4 pour cent, avant d’augmenter jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2018 à 2019 à 10,8 pour cent, puis de diminuer jusqu’à atteindre son point le plus bas au cours de l’exercice 2020 à 2021 à 5 pour cent. Les pourcentages de révocation pour manquements aux conditions augmentent légèrement au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de l’exercice 2015 à 2016, avant de tomber à son niveau le plus bas au cours de l’exercice 2017 à 2018, soit 24 pour cent, avant de remonter à son niveau le plus élevé au cours de l’exercice 2020 à 2021, soit 27,1 pour cent. Enfin, la réussite de la libération conditionnelle a globalement augmenté jusqu’à l’exercice 2016 à 2017, soit 66,7 pour cent, puis a diminué jusqu’à l’exercice 2018 à 2019, soit 64,9 pour cent, avant de remonter à 67,5 pour cent en 2020 à 2021. Les données sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D11

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé 2/3 de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.

La figure D11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau D11 : Résultats des libérations d’office
Libération d’office résultats 2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
AchèvementNote de bas de page ** 3 773 66,7 3 558 66,0 3 293 64,9 3 400 65,5 3 328 67,5
Révocation pour manquement aux conditions 1 405 24,8 1 291 24,0 1 232 24,3 1 316 25,3 1 335 27,1
Révocation pour infraction non-violente 397 7,0 462 8,6 458 9,0 395 7,6 229 4,6
Révocation pour infraction violente 82 1,4 76 1,4 90 1,8 81 1,6 39 0,4
Total 5 657 100 5 387 100 5 073 100 5 192 100 4 931 100

Remarques du tableau D11

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé 2/3 de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.

Le tableau D11 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D10 de l’Aperçu statistique de 2020.

Taux de condamnations pour infractions violente pour les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : Tendance sur 10 ans

Figure D12 : Taux de condamnations pour infractions violente pour 1 000  délinquants sous surveillance
Figure D12
Description de l'image

Graphique linéaire montrant les taux de condamnation pour infraction violente des délinquants en liberté conditionnelle sous responsabilité fédérale pour 1 000  délinquants sous surveillance, de l’exercice 2010 à 2011 jusqu’à l’exercice 2020 à 2021. La libération conditionnelle totale est passée de 4 au cours de l’exercice 2010 à 2011, à 1 au cours de l’exercice 2014 à 2015, avant de remonter à 3 au cours de l’exercice 2018 à 2019, puis de redescendre à 1 en 2020 à 2021. La semi‑liberté a suivi une tendance similaire, passant de 7 en 2010 à 2011, puis à 6 en 2011 à 2012, avant de remonter à 7 au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis de chuter à 1 en 2014 à 2015. Les taux ont ensuite augmenté à 6 au cours de l’exercice 2015 à 2016, sont tombés à 4 en 2016 à 2017, restant ainsi jusqu’à l’exercice 2019 à 2020 où ils ont augmenté à 5, puis sont tombés à 3 au cours de l’exercice financier 2020 à 2021. La libération d’office est passée de 36 au cours de l’exercice 2010 à 2011 à 24 en 2014 à 2015, avant de remonter brièvement à 26 au cours de l’exercice 2015 à 2016. Les taux ont ensuite chuté à 23 en 2016 à 2017 jusqu’à l’exercice 2017 à 2018 avant de remonter à 28 en 2018 à 2019, puis de chuter à 2013 en 2020 à 2021. Les données complètes sont disponibles ci‑dessous.

Remarques de la figure D12

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.

La ligne reliant 2019-2020 à 2020-2021 est en pointillé pour signaler que les nombres indiqués sont en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n’aient pas encore été rendus à la fin de l’exercice.

La figure D12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure D11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau D12 : Taux de condamnations pour infractions avec violence pour 1 000  délinquants sous surveillance
Exercice Nombre de condamnations pour infraction violente Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance
Semi-liberté Libération conditionnelle totale Libération d’office Total Semi-liberté Libération conditionnelle totale Libération d’office
2010-11 8 17 114 139 7 4 36
2011-12 7 10 120 137 6 3 35
2012-13 9 10 119 138 7 3 34
2013-14 4 8 106 118 3 2 30
2014-15 1 4 86 91 1 1 24
2015-16 9 7 93 109 6 2 26
2016-17 7 8 82 97 4 2 23
2017-18 7 8 76 91 4 2 23
2018-19 8 15 90 113 4 3 28
2019-20 8 9 81 98 5 2 25
2020-21 4 4 39 47 3 1 13

Remarques du tableau D12

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.

La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.

Le tableau D12 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau D11 de l’Aperçu statistique de 2020.

Section E : Application de dispositions spéciales en matière de justice pénale

Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération : Tendance sur 10 ans

Figure E1 : – Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération
Figure E1
Description de l'image

Graphique linéaire décrivant le nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération sur une période de dix ans. À partir de l’exercice 2011 à 2012, les examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération ont abouti à la détention d’un peu plus de 200 personnes, puis ont diminué d’année en année jusqu’à l’exercice 2019 à 2020, où moins de 100 personnes ont été détenues, avant d’augmenter à nouveau jusqu’en 2020 à 2021, où plus de 100 personnes ont été détenues. En comparaison, le nombre de personnes qui ne sont pas détenues après un premier examen initial de cas renvoyé pour maintien en incarcération est relativement stable au cours de la même période, se situant entre environ 10 et 1. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure E1

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada

Selon la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le délinquant qui a droit à la mise en liberté d’office aux deux tiers de sa peine peut être détenu jusqu’à la date d’expiration du mandat s’il est établi qu’il commettra vraisemblablement une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine.

Tableau E1 : Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération
Exercice Maintien en incarcération Libération d’office Total Total
Aut. Non Aut. Total % Aut. Non Aut. Total % Aut. Non Aut.
2011-12 89 118 207 96,7 3 4 7 3,3 92 122 214
2012-13 93 139 232 98,3 4 0 4 1,7 97 139 236
2013-14 88 112 200 96,2 4 4 8 3,8 92 116 208
2014-15 69 95 164 94,3 5 5 10 5,7 74 100 174
2015-16 75 92 167 96,5 2 4 6 3,5 77 96 173
2016-17 55 76 131 97,0 2 2 4 3,0 57 78 135
2017-18 51 59 110 92,4 5 4 9 7,6 56 63 119
2018-19 38 39 77 90,6 5 3 8 9,4 43 42 85
2019-20 49 56 105 93,8 4 3 7 6,3 53 59 112
2020-21 57 56 113 95,0 2 4 6 5,0 59 60 119
Total 664 842 1 506 95,6 36 33 69 4,4 700 875 1 575

Remarques du tableau E1

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Selon la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le délinquant qui a droit à la mise en liberté d’office aux deux tiers de sa peine peut être détenu jusqu’à la date d’expiration du mandat s’il est établi qu’il commettra vraisemblablement une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine.

Audiences de révision judiciaire par année

Figure E2 : – Audiences de révision judiciaire à la fin de l’année financière (2020-2021)
Figure E2
Description de l'image

Diagramme à barres détaillant les résultats des audiences de révision judiciaire annuelles pour l’exercice 2020 à 2021. Le nombre total de délinquants dont le cas était susceptible de faire l’objet d’une révision judiciaire était de 1 743 . Le nombre total de délinquants admissibles pour le moment ou à l’avenir à une audience de révision judiciaire était de 560. Le nombre total de décisions rendues par les tribunaux était de 243. Il y a eu 184 décisions menant à une date d’admissibilité devancée, et 172 personnes ont été libérées sur parole. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure E2

Source : Service correctionnel du Canada.

La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.

Tableau E2 : Audiences de révision judiciaire à la fin de l’année financière (2020-2021)
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire Réduction par tribunal de la période d’inadmissibilité Réduction refusée par le tribunal Total
Meurtre au 1er degré Meurtre au 2e degré Meurtre au 1er degré Meurtre au 2e degré Meurtre au 1er degré
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 0 0
Nunavut 0 0 0 0 0
Yukon 0 0 0 0 0
Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 0
Nouvelle-Écosse 1 1 1 0 2
Nouveau-Brunswick 1 0 0 0 1
Québec 77 16 6 2 83
Ontario 23 0 29 1 52
Manitoba 7 4 1 0 8
Saskatchewan 7 0 3 0 10
Alberta 19 0 8 1 27
Colombie-Britannique 27 1 7 0 34
Total partiel 162 22 55 4 217
Total 184 59 243

Remarques du tableau E2

Source : Service correctionnel du Canada.

La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.

Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux

Figure E3 : – Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux
Figure E3
Description de l'image

Graphique linéaire illustrant le nombre de personnes désignées comme délinquants dangereux chaque année financière au Canada. Le nombre de détenus désignés comme délinquants dangereux a augmenté lentement et de manière inégale, passant de moins de 10 désignations par année en 1978 et 1979 à environ 20 par année au milieu des années 1990. Après cette période, le nombre de désignations est resté relativement stable jusqu’à ce que les chiffres commencent à augmenter plus rapidement à partir de 2005 à 2006 pour atteindre un sommet d’environ 60 désignations par année en 2018 à 2019, le nombre de désignations tombant très rapidement à un peu plus de 30 au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes par province, faisant la distinction entre les délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée et ceux condamnés à une peine d’une durée déterminée, sont fournies ci-dessous.

Remarques de la figure E3

Source : Service correctionnel du Canada.

Les peines d’une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d’une peine minimale d’emprisonnement de deux ans, et être assorties d’une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de dix ans.

Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux par année ne comprend pas les décisions infirmées.

Les délinquants désignés comme délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés » comme délinquants dangereux.

Le pourcentage des DD qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.

Les dispositions législatives relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, remplaçant les désignations « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice », qui ont été abolies. Un délinquant dangereux (DD) est une personne à qui l’on impose une peine d’une durée déterminée ou non en fonction d’un crime particulièrement violent ou d’un schéma de crimes violents graves, lorsqu’on juge que le comportement du délinquant a peu de chance d’être inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (veuillez consulter l’article 753 du Code criminel).

En plus des DD, il y avait 10 délinquants sexuels dangereux et 2 délinquants ayant une désignation de récidiviste sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020-2021.

Tableau E3 : Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux (2020-2021)
Province ou territoire où a eu lieu la désignation Toutes les désignations (depuis 1978) Délinquants dangereux actifs
Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée déterminée Total
Terre-Neuve-et-Labrador 14 8 2 10
Nouvelle-Écosse 27 17 3 20
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 8 4 0 4
Québec 137 92 27 119
Ontario 455 285 99 384
Manitoba 32 26 4 30
Saskatchewan 107 60 35 95
Alberta 76 54 9 63
Colombie-Britannique 171 116 21 137
Yukon 6 1 3 4
Territoires du Nord-Ouest 11 10 1 11
Nunavut 3 1 2 3
Total 1 047 674 206 880

Remarques du tableau E3

Source : Service correctionnel du Canada.

Les peines d’une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d’une peine minimale d’emprisonnement de deux ans, et être assorties d’une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de dix ans.

Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux par année ne comprend pas les décisions infirmées.

Les délinquants désignés comme délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés » comme délinquants dangereux.

Le pourcentage des DD qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.

Les dispositions législatives relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, remplaçant les désignations « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice », qui ont été abolies. Un délinquant dangereux (DD) est une personne à qui l’on impose une peine d’une durée déterminée ou non en fonction d’un crime particulièrement violent ou d’un schéma de crimes violents graves, lorsqu’on juge que le comportement du délinquant a peu de chance d’être inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (veuillez consulter l’article 753 du Code criminel).

En plus des DD, il y avait 10 délinquants sexuels dangereux et 2 délinquants ayant une désignation de récidiviste sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice 2020-2021.

Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées

Figure E4 : – Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées (2020-2021)
Figure E4
Description de l'image

Graphique à barres illustrant le nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée qui ont été imposées au cours de l’exercice 2020 à 2021, par durée de l’ordonnance de surveillance imposée. Il y a eu une ordonnance de surveillance de longue durée d’un an, trois de deux ans, puis nous constatons un petit bond à 13 ordonnances de surveillance de longue durée de trois ans, et 15 ordonnances de surveillance de quatre ans. Les ordonnances de surveillance de 5 à 8 ans étaient similaires et variaient de 58 à 152. Il y avait 152 ordonnances de surveillance de longue durée de cinq ans, 58 ordonnances de six ans, 98 ordonnances de sept ans et 76 ordonnances de huit ans. Le plus grand nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée, et de loin, est celui qui porte sur une période de 10 ans, soit 1 043 ordonnances. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure E4

Source : Service correctionnel du Canada.

Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de deux ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.

Cent neuf délinquants faisant l’objet de ces dispositions sont décédés, et 330 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.

Le pourcentage des délinquants faisant l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.

La détention provisoire est la détention temporaire d’une personne qui est dans l’attente de subir son procès ou de recevoir sa peine, ou avant le début d’une décision privative de liberté.

Tableau E4 : Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées (2020-2021)
Province ou territoire où a été rendue l’ordonnance Durée de la période de surveillance ordonnée (années) Situation actuelle 2020-21
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Total En détention Sous surveillance Période visée par l’OSLD OSLD interrompue Total

Province où a été prononcée la peine

Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0 0 0 1 0 12 13 1 2 7 0 10
Nouvelle-Écosse 0 0 0 0 4 0 1 3 0 16 24 1 0 9 1 11
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 0 0 1 0 2 0 0 1 0 8 12 2 0 3 2 7
Québec 1 2 9 5 83 22 48 20 2 318 510 123 27 160 41 351
Ontario 0 0 1 7 21 16 23 29 0 330 427 68 15 159 37 279
Manitoba 0 0 0 0 1 2 3 2 0 39 47 7 0 9 5 21
Saskatchewan 0 1 1 1 11 10 13 11 2 83 133 27 9 38 24 98
Alberta 0 0 1 0 9 1 1 1 0 76 89 14 3 25 7 49
Colombie-Britannique 0 0 0 2 14 4 6 7 0 133 166 29 4 56 6 95
Yukon 0 0 0 0 2 0 3 0 1 18 24 4 0 15 0 19
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 0 2 1 0 0 0 4 7 2 0 1 1 4
Nunavut 0 0 0 0 2 2 0 1 0 5 10 1 0 6 0 7
Total 1 3 13 15 152 58 98 76 5 1 043 1 464 279 60 488 124 951

Remarques du tableau E4

Source : Service correctionnel du Canada.

Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de deux ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.

Cent neuf délinquants sont décédés, et 330 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée.

Le pourcentage des ordonnances de surveillance de longue durée qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.

Cette catégorie comprend les délinquants dont le statut actuel est soit la semi-liberté (SL), la libération conditionnelle totale (LCT) ou la libération d’office (LO).

Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d’une nouvelle infraction qu’ils ont commise pendant qu’ils étaient sous surveillance au titre d’une OSLD. Dans de tels cas, l’exécution de l’OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu’à la date d’expiration du mandat. Elle reprend ensuite là où elle avait cessé. Sur les 124 délinquants, 101 étaient en détention, 20 étaient sous surveillance dans la collectivité (18 en libération d’office, un en semi-liberté et un en surveillance de longue durée), deux étaient illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et un était en détention provisoire.

Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçues : Tendance sur 5 ans

Figure E5 : – Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçuesNote de bas de page *
Figure E5
Description de l'image

Graphique linéaire illustrant le nombre de demandes de pardon et de suspension du casier reçues sur une période comprise entre l’exercice 2016 à 2017 et l’exercice 2020 à 2021. D’un maximum en 2016 à 2017, où près de 12 000 demandes de suspension du casier ont été reçues, à un minimum en 2020 à 2021 d’environ 2 000 demandes reçues. La déclaration des données sur les demandes de pardon reçues commence au cours de l’exercice 2017 à 2018 avec environ 5 000 demandes reçues, puis augmente légèrement l’année suivante, et diminue légèrement l’année d’après, pour se terminer avec environ 7 000 demandes de pardon reçues en 2020 à 2021. Le nombre de demandes de pardon reçues a dépassé le nombre de demandes de suspension du casier reçues au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure E5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d’augmenter à cinq ans la période d’inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d’infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

Tableau E5 : Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçuesNote de bas de page *
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Demandes de suspension du casier traitées
Demandes reçues 11 563 9 460 7 364 7 019 1 830
Demandes acceptées 8 153

6 502 Note de bas de page **

5 347 5 227 1 411
Pourcentage d’acceptation 70,5 68,7 72,6 74,5 77,1
Suspensions du casier
Ordonnées 8 340 7 037 6 028 5 287 1 404
Refusées 438 142 225 209 104
Nombre total ordonnées et refusées 8 778 7 179 6 253 5 496 1 508
Pourcentage ordonnées 95,0 98,0 96,4 96,2 93,1
Demandes de pardons traitées
Demandes reçues

NA

5 202 6 463 5 422 7 307
Demandes acceptées

NA

4 366 5 184 4 360 6 032
Pourcentages d’acceptation

NA

83,9 80,2 80,4 82,6
Pardons
Octroyés 3 740 227 2 631 3 157 4 846
Délivrés

NA

1 730 1 772 1 552 2 469
Refusés 125 133 42 210 220
Nombre total octroyés, délivrés et refusés

3 865 Note de bas de page ***

2 090 Note de bas de page ****

4 445 Note de bas de page ****

4 919 Note de bas de page ****

7 535 Note de bas de page *****

Pourcentage octroyés ou délivrés 96,8 93,6 99,1 95,7 97,1
Révocations/annulations de pardons et suspension du casier
RévocationsNote de bas de page ***** 501 85 59 410 316
Annulations 769 690 527 440 271
Nombre total de révocations et d’annulations 1 270 775 586 850 587
Nombre cumulatif octroyés ou délivrés et ordonnéesNote de bas de page ****** 516 192 525 186 535 617 545 613 554 332
Nombre cumulatif de révocations et d’annulationsNote de bas de page ****** 25 908 26 683 27 269 28 119 28 706

Remarques du tableau E5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d’augmenter à cinq ans la période d’inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d’infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

Section F : Services fédéraux offerts aux victimes inscrites

Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites : Tendance sur 4 ans

Figure F1 : Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites
Figure F1
Description de l'image

Graphique linéaire représentant le nombre de notifications aux victimes inscrites, sur une période de quatre ans. Au cours de l’exercice 2017 à 2018, environ 44 000 notifications ont été envoyées aux victimes inscrites, ce chiffre passant à plus de 45 000 l’année suivante et à plus de 50 000 au cours de l’exercice 2019 à 2020. Le nombre de notifications aux victimes inscrites a chuté abruptement au cours de l’exercice 2020 à 2021, où environ 37 000 notifications ont été envoyées aux victimes inscrites. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F1

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), une personne est victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Un contact par notification est établi lorsque l’Unité des services aux victimes du SCC communique des renseignements aux victimes. Les exemples comprennent les permissions de sortir, les permis de voyage et les renseignements sur la détermination de la peine du délinquant.

La figure F1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau F1 : Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites
Exercice Nbre
2017-18 44 331
2018-19 46 000
2019-20 51 339
2020-21 38 660

Remarques du tableau F1

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

En vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), une personne est victime d’un acte criminel si elle est l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe, un membre de la famille ou la personne légalement responsable d’une victime qui est décédée.

Un contact par notification est établi lorsque l’Unité des services aux victimes du SCC communique des renseignements aux victimes. Les exemples comprennent les permissions de sortir, les permis de voyage et les renseignements sur la détermination de la peine du délinquant.

Le tableau F1 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F12 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté : Tendance sur 4 ans

Figure F2 : Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté
Figure F2
Description de l'image

Graphique linéaire illustrant le nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté, sur une période de quatre ans, en commençant par l’exercice 2017 à 2018. Plus de 1 600 déclarations de victimes ont été reçues au cours de l’exercice 2017 à 2018; ce chiffre a quelque peu diminué pour atteindre moins de 1 500 en 2018 à 2019. Toutefois, le nombre de déclarations de victimes revient aux niveaux de l’année précédente pour les deux exercices suivants, où le nombre de déclarations de victimes reçues diminue légèrement, passant de plus de 1 600 déclarations à environ 1 600 déclarations de victimes reçues au cours de l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F2

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Le nombre de déclarations reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté reflète le nombre de déclarations reçues. Il est différent du nombre de déclarations de victimes dont on tient compte lorsqu’on prend des décisions de mise en liberté.

La figure F2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F13 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau F2 : Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté
Exercice Nbre
2017-18 1 614
2018-19 1 486
2019-20 1 640
2020-21 1 607

Remarques du tableau F2 

Source : Entrepôt de données, Service correctionnel du Canada.

Le nombre de déclarations reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté reflète le nombre de déclarations reçues. Il est différent du nombre de déclarations de victimes dont on tient compte lorsqu’on prend des décisions de mise en liberté.

Le Tableau F2 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F13 de l’Aperçu statistique de 2020.

Demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle : Tendance sur 5 ans

Figure F3 : Nombre de demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle
Figure F3
Description de l'image

Graphique linéaire représentant le nombre de demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle, sur une période de cinq ans, pour le nombre de demandes faites par les victimes et le nombre de demandes faites pour la présence de personnes d’aide aux victimes, ainsi que le nombre total de demandes dans l’ensemble. L’évolution du nombre total de demandes et de demandes pour les victimes a une forme similaire, car il y a environ trois ou quatre fois plus de demandes de victimes que de demandes de personnes de soutien. Les demandes des victimes passent d’environ 450 au cours de l’exercice 2016 à 2017 à près de 350 en 2018 à 2019. Le nombre de demandes des victimes est passé à plus de 400 en 2019 à 2020, avec une très forte baisse des demandes au cours de l’exercice 2020 à 2021, où le nombre de demandes d’aide financière de ce type était d’environ 25. En comparaison, les demandes de personnes de soutien sont restées relativement stables, à un peu plus de 100, pour les exercices 2016 à 2017 et 2019 à 2020, avant de retomber à zéro pour l’exercice 2020 à 2021. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F3

Source : Justice Canada.

Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.

La figure F3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F14 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau F3 : Nombre de demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle
2016-17 2017-18 2018-19 2019-20 2020-21
Nombre de demandes d’aide financière reçues de victimes 447 397 361 456 29
Nombre de demandes d’aide financière reçues de personnes de soutien 130 142 129 157 2
Nombre total de demandes 577 539 490 613 31

Remarques du tableau F3

Source : Justice Canada.

Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.

Le Tableau F3 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F14 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de contacts de la CLCC avec les victimes : Tendance sur 10 ans

Figure F4 : Nombre total de contacts de la CLCC avec les victimes
Figure F4
Description de l'image

Graphique linéaire du nombre de contacts officiels de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes, sur une période de 10 ans. Entre les exercices 2010 à 2011 et 2013 à 2014, le nombre de contacts est resté relativement stable, à environ 22 500 contacts avec des victimes par année. Le nombre de contacts a augmenté à partir de ce niveau pour culminer à environ 32 000 contacts avec des victimes chaque année entre 2015 à 2016 et 2018 à 2019. En 2019 à 2020, le nombre de contacts a légèrement diminué pour se rapprocher de 30 000 contacts avec des victimes par année. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.

La figure F4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F15 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau F4 : Nombre total de contacts de la CLCC avec les victimes
ExerciceNote de bas de page * Nombre total de contacts
2010-11 22 483
2011-12 21 449
2012-13 22 475
2013-14 22 323
2014-15 27 191
2015-16 29 771
2016-17 32 786
2017-18 33 370
2018-19 33 408
2019-20 31 587

Remarques du tableau F4

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, par télécopieur ou par téléphone.

Le Tableau F4 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F15 de l’Aperçu statistique de 2020.

Déclarations de victimes dans le cadre d’audiences de la CLCC : Tendance sur 10 ans

Figure F5 : Nombre de déclarations de victimes et nombre d’audiences où des victimes ont présenté des déclarations
Figure F5
Description de l'image

Graphique linéaire illustrant le nombre de présentations d’une déclaration et le nombre d’audiences avec déclarations de victimes, sur une période de dix ans. Les deux lignes du graphique suivent à peu près la même tendance, à des fréquences différentes. Il y a plus de déclarations de victimes que d’audiences avec déclarations de victimes, comme on peut s’y attendre. On constate une légère augmentation, passant d’environ 225 déclarations de victimes au cours de l’exercice 2011 à 2012 à un peu plus de 250 en 2013 à 2014. Ensuite, il y a une baisse jusqu’à deux années où le nombre de déclarations était inférieur à 250 par année. Le nombre de déclarations a fortement augmenté pour atteindre environ 325 déclarations en 2016 à 2017. Le nombre de déclarations est demeuré autour de 300 jusqu’à la dernière année de données disponibles, en 2020 à 2021. Les audiences avec déclarations de victimes ont connu une augmentation progressive, passant d’un peu moins de 150 audiences par an en 2011 à 2012 à près de 200 audiences par an en 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La figure F5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F16 de l’Aperçu statistique de 2020.

Tableau F5 : Nombre de déclarations de victimes et nombre d’audiences où des victimes ont présenté des déclarations
Exercice Nombre d’audiences avec déclarations Nombre de déclarations
2011-12 140 223
2012-13 140 254
2013-14 142 264
2014-15 128 231
2015-16 171 244
2016-17 149 244
2017-18 181 328
2018-19 167 288
2019-20 205 319
2020-21 176 291

Remarques du tableau F5

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada

Le Tableau F5 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F16 de l’Aperçu statistique de 2020.

Nombre de demandes d’accès au registre des décisions de la CLCC présentées par des victimes : Tendance sur 10 ans

Figure F6 : Nombre total de demandes d’accès au registre des décisions comparativement au nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par des victimesNote de bas de page *
Figure F6
Description de l'image

Graphique linéaire illustrant le nombre de demandes d’accès au registre des décisions comparativement au nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par des victimes, sur une période de dix ans. La courbe du total des demandes et celle des demandes faites par les victimes sont très similaires. La première année, le nombre total de demandes a légèrement diminué pour atteindre un peu plus de 5 000 demandes au cours de l’exercice 2010 à 2011, puis il a augmenté d’année en année jusqu’à l’exercice 2015 à 2016, où il a dépassé les 7 000 demandes. Le nombre de demandes a fortement diminué en 2016 à 2017 et 2017 à 2018 pour atteindre environ 4 100 demandes par année. À partir de là, le nombre de demandes a de nouveau augmenté pour atteindre au moins 6 500 demandes en 2019 à 2020. Les demandes formulées par les victimes sont passées de moins de 3 000 demandes en 2010 à 2011 à un maximum de plus de 4 000 demandes en 2015 à 2016, pour redescendre à un minimum d’environ 2 000 demandes en 2016 à 2017, et remonter à plus de 3 000 demandes par an formulées par les victimes au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F6

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada

La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions en soumettant une demande par écrit.

Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.

La figure F6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond à la figure F17 de l’Aperçu statistique de 2020. Toutefois, l’Aperçu statistique de 2020 ne présente pas de données sur le nombre de demandes; elles sont remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées.

Tableau F6 : Nombre total de demandes d’accès au registre des décisions comparativement au nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par des victimesNote de bas de page *
Exercice Demandes d’accès présentées par les victimes Nombre total de demandes
Nbre %
2010-11 2 914 52,5 5 550
2011-12 2 970 56,5 5 252
2012-13 3 214 55,0 5 848
2013-14 3 474 55,1 6 309
2014-15 3 608 54,3 6 640
2015-16 4 436 61,0 7 276
2016-17 2 169 48,2 4 502
2017-18 2 227 49,9 4 467
2018-19 2 601 52,4 4 967
2019-20 3 649 54,4 6 713

Remarques du tableau F6

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.

Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.

Le Tableau F6 de l’Aperçu statistique de 2021 correspond au tableau F17 de l’Aperçu statistique de 2020. Toutefois, l’Aperçu statistique de 2020 ne présente pas de données sur le nombre de demandes; elles sont remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées.

Nombre de décisions consignées au registre de la CLCC qui ont été communiquées

Figure F7 : Nombre total de décisions consignées au registre qui ont été communiquées comparativement au nombre de décisions consignées au registre qui ont été communiquées à des victimesNote de bas de page *
Figure F7
Description de l'image

Graphique linéaire décrivant le nombre total de décisions envoyées par le registre des décisions de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et le nombre de décisions envoyées aux victimes, sur une période de deux ans. Le nombre de décisions augmente dans les deux catégories entre l’exercice 2019 à 2020 et l’exercice 2020 à 2021. Les décisions envoyées aux victimes sont passées de moins de 3 000 par an à plus de 3 000 par année, tandis que le nombre total de décisions envoyées par le registre des décisions de la Commission des libérations conditionnelles du Canada est passé d’environ 6 000 à plus de 7 000 au cours de la même période. Les données complètes sont présentées ci-dessous.

Remarques de la figure F7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.

Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.

Tableau F7 : Nombre total de décisions consignées au registre qui ont été communiquées comparativement au nombre de décisions consignées au registre qui ont été communiquées à des victimesNote de bas de page *
Exercice Nombre de décisions du registre qui ont été envoyées à des victimes Nombre total de décisions du registre qui ont été envoyées
Nbre %
2019-20 2 884 47,5 6 076
2020-21 3 242 45,2 7 179

Remarques du tableau F7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.

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