Rapport Bastarache – recommandation d’une surveillance externe

Date : 13 mai 2021

Classification : NON CLASSIFIÉ

Entièrement publiable (AIPRP)? Oui

Secteur/agence : GRC

Sujet :

Le juge Bastarache a déclaré, dans son rapport final de 2020 sur la mise en œuvre de l’entente de règlement Merlo Davidson, que pour résoudre les problèmes cités dans le rapport, la GRC devra subir une « pression extérieure, indépendante et soutenue. » 

Réponse suggérée :

Contexte :

Dans le rapport final sur la mise en œuvre de l'entente de règlement Merlo Davidon, on signale que pour résoudre les problèmes évoqués, il faudra « une pression extérieure, indépendante et soutenue » et qu'à la lumière du passé, « le changement ne peut pas venir de l'intérieur de la GRC. »

Lors d'une comparution devant un comité parlementaire à la fin de 2020, l'honorable Michel Bastarache s'est vu demander s'il pensait que la GRC était en mesure de mettre en oeuvre les recommandations formulées dans son rapport. Il s'est dit confiant en la commissaire, soulignant qu'elle comprend les problèmes et a dressé un plan pour les résoudre. Il a souligné la nécessité pour la commissaire d'obtenir l'appui de son équipe de gestion et du gouvernement, tant sur les plans financier que politique, pour opérer des changements concrets.

Le juge Bastarache n'a pas voulu se prononcer sur la pertinence d'un conseil d'administration pour la GRC. De même, lorsqu'on l'a interrogé au sujet de la nécessité d'une commission d'enquête, il a dit avoir soulevé la question dans son rapport parce que c'était une demande formulée par certaines des femmes qu'il a interviewées, mais qu'il devait se borner à aborder la question du harcèlement sexuel.

Mis sur pied en juin 2019, le Conseil consultatif de gestion (CCG) agit à titre de groupe d'experts chargés de fournir à la commissaire des conseils sur la gestion et sur l'administration de la GRC, y compris des conseils sur la transformation et la modernisation de l'organisation. La création du CCG fait suite aux recommandations formulées par la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes  et l'ancienne vérificatrice générale, Sheila Fraser. Le Conseil comprend 13 membres nommés par le gouvernement. Deux postes sont actuellement vacants.

En particulier, le CCG fournit des conseils d'experts sur la transformation, le mieux-être en milieu de travail, les ressources humaines, les pratiques modernes de gestion, la technologie de l'information et d'autres domaines spécialisés. Le CCG jouit de la collaboration de deux comités permanents (celui sur les finances et la gestion et celui sur les ressources humaines) ainsi que de deux groupes de travail (sur la confiance du public et sur le recrutement).

Jusqu'à maintenant, le Conseil consultatif de gestion de la GRC ne ménage aucun effort pour conseiller le Centre indépendant pour la résolution du harcèlement (CIRH). Le Conseil estime qu'aucune initiative n'est plus importante que de favoriser les travaux du CIRH sous un leadership éclairé, afin d'offrir aux employés de la GRC un organe digne de confiance pour la résolution des cas de harcèlement.

Le ministre de la Sécurité publique a récemment renforcé la reddition de comptes entre le Conseil et le ministre, notamment avec l'élaboration d'un rapport trimestriel du président du CCG.

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