Notes des comités parlementaires : Notes d’allocution pour L’honorable Bill Blair, ministre de la Protection civile
Je vous remercie, Monsieur le Président.
Tout d’abord, je tiens à souligner que je suis reconnaissant du travail accompli par ce comité en lien avec l’état de sécurité du Canada par rapport aux menaces russes.
C’est avec plaisir que je prononce un court discours pour souligner le rôle du gouvernement en ce qui a trait à la protection civile.
Honorables membres, notre pays a la chance d’avoir une réputation en matière de valeurs de compassion, de pluralisme, d’égalité et de justice, ainsi qu’un engagement envers la démocratie et l’ordre international fondé sur des règles.
Nous sommes ici aujourd’hui, car nous sommes horrifiés par les atrocités commises par la Russie, qui mettent à mal la notion même de ces valeurs.
Le 24 février, la Russie a mené une invasion militaire non provoquée de l’Ukraine et a attaqué le peuple ukrainien.
Aujourd’hui, nous joignons notre voix à celles de pays semblables et d’alliés pour condamner les actions illégales de la Russie en Ukraine, et ce, de la manière la plus ferme qui soit. Ces actions ont réellement une incidence sur nous tous.
La population canadienne soutient les Ukrainiens qui se battent pour défendre leur vie, leur souveraineté et leur démocratie.
Nous soutenons les plus de 1,4 million d’Ukrainiens vivant au Canada qui continuent de subir du harcèlement et de l’intimidation, que ce soit envers eux-mêmes ou envers leurs familles, à l’étranger.
Nous continuons également d’être à l’affût d’activités de menaces russes au Canada, y compris des cyberattaques ou une ingérence étrangère.
Nous avons vu, par exemple, comment les menaces d’acteurs étatiques comme la Russie vont au-delà des attaques hostiles et englobent maintenant différentes activités hybrides, dont l’utilisation de la désinformation (pouvant se propager rapidement), pour amplifier et exploiter les clivages sociaux.
Des représentants de l’État, des médias de l’État ainsi que des mandataires, des faux comptes sur les réseaux sociaux, des sites Web semblant être un bureau de presse légitime ou autres peuvent être des sources de désinformation.
Nous connaissons la façon dont la Russie tente de justifier l’invasion, de miner la crédibilité du gouvernement ukrainien et de retirer toute légitimité des réactions occidentales.
Le Canada condamne ces actions et ces menaces à notre sécurité collective et s’engage à renforcer la coopération sur tous les fronts avec ses partenaires aux vues semblables.
Au niveau national, je tiens à rassurer la population que tous les paliers de gouvernement continuent de collaborer de façon étroite.
Notre engagement inébranlable consiste à veiller à ce que notre système de gestion des urgences demeure robuste et agile, alors que nous planifions et réagissons aux différents risques auxquels nous pourrions être confrontés.
Sécurité publique Canada travaille dans ce domaine complexe en créant un réseau de partenariats avec d’autres institutions fédérales, des premiers répondants et des organismes bénévoles, soutenant une approche pansociétale en matière de gestion des urgences.
Comme vous le savez, les responsabilités liées à la gestion des urgences sont partagées par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et par nos partenaires, y compris les communautés autochtones et les municipalités.
Si une province ou un territoire a besoin de ressources allant au-delà de ses capacités, le gouvernement fédéral réagit rapidement à toute demande d’aide fédérale, ou DAF.
Un processus bien établi a été mis en place pour permettre au Centre des opérations du gouvernement de gérer les DAF.
Cela fait appel à une consultation et à une coordination entre les ministères, ainsi qu’à des échanges quotidiens avec les centres d’opérations d’urgences provinciaux et territoriaux.
Lors de crises à l’échelle internationale, le Centre des opérations du gouvernement peut soutenir Affaires mondiales Canada en matière de coordination de l’aide internationale.
Je communique également avec mes homologues provinciaux et territoriaux en gestion des urgences de façon régulière, par l’entremise du Comité des ministres FPT responsables de la gestion des urgences.
Ce Comité nous permet d’échanger des connaissances et de favoriser une coopération et une collaboration dans le but de renforcer la résilience nationale.
Le plan général du gouvernement fédéral pour réagir à une situation d’urgence est le Plan fédéral d’intervention d’urgence, qui fournit une approche tous risques en matière de gestion des urgences.
Ce plan est mis en œuvre lorsqu’une situation d’urgence a une incidence sur différentes régions ou sur différents ministères et lorsque les intérêts nationaux sont en jeu.
Ce plan harmonise les efforts de lutte du gouvernement fédéral avec ceux des provinces, des territoires, des organismes non gouvernementaux (ONG) et du secteur privé, ce qui permet une intégration horizontale et verticale pour une efficacité maximale.
Il faut beaucoup de coordination afin de réagir aux désastres et aux crises sur la scène nationale ou internationale.
Il faut également planifier, et ce, avant que se produisent ces événements.
Les Canadiens peuvent être assurés que c’est exactement ce qui a été fait.
Nous continuons d’être engagés à collaborer étroitement avec tous nos partenaires pour veiller à ce que les Canadiens soient protégés contre tous les types de désastres, et qu’ils aient accès à de l’aide si ces désastres se produisent.
Je vous remercie, Monsieur le Président.
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