Notes des comités parlementaires : Répliques d’armes à feu

Date : Août 2023
Classification : Non-classifié
Secteur / Agence : SPC

Réponse proposée :

Contexte:

Avant les modifications du SECU, le projet de loi C-21 comprenait une modification proposée au Code criminel qui aurait interdit toutes les armes à feu à vitesse moyenne qui ressemblent exactement (ou presque) à une arme à feu. Ces armes à feu auraient été interdites d’exportation, d’importation, de vente ou de transfert, mais leur possession serait restée légale.

Ces modifications ont été rejetées par le SECU.

La version actuelle du projet de loi C-21 contient un changement relatif aux répliques et modifie la définition de « réplique d’arme à feu ».

La définition actuelle prévoit qu'un objet est une "réplique d'arme à feu" s'il ressemble exactement ou presque à une "arme à feu" (autre qu'une arme à feu historique) mais n'est pas lui-même une arme à feu. Une "arme à feu" comprend les armes à feu réglementées et non réglementées. Une arme à feu réglementée est capable de décharger un projectile à une vitesse initiale supérieure à 152,4 mètres par seconde (environ 500 pieds par seconde) et a une énergie initiale supérieure à 5,7 joules ("arme à feu réglementée classique"). Une arme à feu non réglementée est suffisamment puissante pour causer des blessures corporelles graves ou la mort, mais pas assez pour être réglementée par la Loi sur les armes à feu. Cette modification de la définition garantit que le critère selon lequel un objet est considéré comme une « réplique d’arme à feu » est une arme à feu réglementée par la Loi sur les armes à feu

Il existe trois groupes de répliques à prendre en considération.

L’Association canadienne des chefs de police a demandé au gouvernement de mettre en œuvre une mesure qui englobe les dispositifs à puissance moyenne en raison du risque direct d’utilisation criminelle et de détournement. Il y a déjà eu un certain nombre de cas d’utilisation criminelle de ces dispositifs. Ils ont également entraîné la mort de plusieurs personnes qui étaient en possession, dans un endroit public, d’une réplique où la situation s’est terminée par une fusillade par la police.

Personnes-ressources

Préparé par : [CAVIARDÉ], conseiller en politiques, Division des politiques sur les armes à feu, [CAVIARDÉ]
Approuvé par : Talal Dakalbab, sous-ministre adjoint principal, Secteur de la prévention du crime, 613-852-1167

Date de modification :