Notes des comités parlementaires : Soutien Bureau de l’ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels

Sujet :

Le Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels est un ressource indépendant pour les victimes au Canada. Le bureau, sans lien de dépendance avec le gouvernement, à ce que les responsables de l'élaboration des politiques et autres membres du personnel du système de justice pénale soient au courant des besoins et préoccupations des victimes et d'identifier les questions importantes et les tendances qui pourraient avoir une influence négative sur les victimes.

Réponse Suggérée :

Contexte :

Le mandat du Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels (BOFVAC) porte exclusivement sur des questions de compétence fédérale, notamment :

Le Bureau est indépendant des départements fédéraux responsables des questions relatives aux victimes. L’ombudsman rend compte au Parlement par l'intermédiaire du ministre de la Justice. Une grande partie du travail de l’ombudsman consiste à identifier et à examiner les questions liées aux programmes et services destinés aux victimes, fournis ou administrés par le portefeuille de Sécurité publique Canada (SP) (c'est-à-dire le Service correctionnel du Canada, la Commission des libérations conditionnelles du Canada et le Bureau national pour les victimes d'actes criminels). L’ombudsman formule des recommandations de diverses manières, notamment par le biais d'une lettre adressée à un ministre, des soumissions aux comités parlementaires, au moyen de rapports annuels déposés au Parlement ainsi que par des rapports spéciaux et aux commissions parlementaires, dans le cadre d'un rapport annuel et lors de réunions avec les autorités responsables. En vertu des conditions d'emploi, le médiateur peut publier des rapports, avec ou sans recommandations, à tout moment concernant tout examen ou toute autre question relevant de son mandat. Un rapport spécial peut être publié par le médiateur 60 jours après avoir été soumis au ministre de la Justice ou au ministre de la Sécurité publique, selon le cas. Les recommandations contenues dans ces rapports ne sont pas contraignantes.

L’enquêteur correctionnel et l’ombudsman ont témoigné devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale lors de l’examen des « droits des victimes d’actes criminels, reclassement et du transfèrement des délinquants fédéraux ». Ils ont souligné le déséquilibre entre les droits des victimes et ceux des délinquants au Canada et ont préconisé une parité générale entre leurs bureaux en ce qui concerne les ressources et l’indépendance. Le BOFVAC reçoit certains services administratifs de Justice Canada en plus de son budget annuel de 1,5 million de dollars pour remplir son mandat. Dans son rapport annuel 2020-2021, le Bureau a indiqué avoir ouvert 644 dossiers (dont 586 en anglais et 58 en français). En comparaison, le Bureau de l’enquêteur correctionnel dispose d’un budget annuel de 7,5 millions de dollars et a déclaré avoir ouvert 5 204 dossiers (dont 3 169 résolutions internes et 2 035 enquêtes) en 2021-2022.

Le 29 novembre 2023, le BOFVAC a présenté un mémoire au Comité permanent de la sécurité publique et nationale intitulé Droits des victimes d’actes criminels, reclassement et transfèrement des délinquants fédéraux. Ce mémoire contenait neuf recommandations :

Plus récemment, le 22 février 2024, l’ombudsman a communiqué à votre bureau sa réponse au rapport du Comité permanent de la justice et des droits de la personne sur l’amélioration du soutien aux victimes d’actes criminels. Cette réponse contenait 14 recommandations, dont 7 concernant le Portefeuille de SP, dont les suivantes :

En outre, parmi les autres recommandations, un appel a été lancé en faveur d’une augmentation du financement de BOFVAC afin d’accroître son efficacité et de renforcer son mandat.

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