Notes d’allocution pour L’honorable Bill Blair Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile : Débat à la Chambre sur la législation relative à la COVID-19
Le texte prononcé fait foi
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Merci, Monsieur le Président.
Je suis heureux de participer à ce débat.
Et je tiens à remercier tous les députés d’être de retour à Ottawa, afin que nous puissions prendre des mesures immédiates et décisives pour les Canadiens qui sont aux prises avec des difficultés en raison de la COVID-19.
Dès le premier jour, nous avons tous travaillé ensemble afin de s’attaquer à cette crise sans précédent.
Nous sommes tous sur la même page : la santé et la sécurité des Canadiens sont primordiales.
Et nous savons que nous devons stabiliser l’économie par des mesures économiques afin d’aider les Canadiens et Canadiennes pendant cette période difficile. Ces mesures sont une partie importante d’assurer leur sécurité et leur santé.
Comme les députés le savent, le 18 mars, le premier ministre Trudeau a annoncé une nouvelle série de mesures économiques pour y parvenir.
Ces mesures font partie d’un plan complet, le Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, qui fournit jusqu’à 27 milliards de dollars en soutien direct aux travailleurs et aux entreprises du Canada.
Cette action législative permettra à ces mesures d’entrer en jeu.
Ça signifie du soutien financier temporaire pour les travailleurs et les parents, et pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Ça veut dire du soutien financier à long terme pour les travailleurs.
De la flexibilité pour les contribuables
Un soutien aux entreprises canadiennes – pour qu’elles maintiennent en poste leurs employés, leur donner de la flexibilité dans l’envoi de leur déclaration d’impôt, et leur assurer un accès au crédit.
Et une économie stabilisée en cette période incertain.
Pour être clair, d’autres mesures de soutien sont déjà entrées en vigueur.
Par exemple, des mesures de flexibilité de 55 milliards de dollars pour les contribuables particuliers et d’entreprises, au moyen d’un report des paiements d’impôt jusqu’en septembre.
Elles comprennent un programme de crédit pour les entreprises, offert par l’intermédiaire de la Banque de développement du Canada et d’Exportation et développement Canada, de l’ordre de 10 milliards de dollars.
Et elles comprennent un soutien sous forme de crédit et de liquidité par l’intermédiaire de la Banque du Canada, de la SCHL et d’autres organismes.
Monsieur le Président, ce qui sous-tend toutes ces mesures est le fait que notre pays est capable de résister aux pressions économiques que pose une pandémie.
L’une des principales raisons pour cette capacité est notre relation commerciale avec les États-Unis.
Nous partageons la plus longue frontière non défendue au monde.
Il serait difficile d’imaginer deux pays plus étroitement liés et alliés par l’intégration économique et par l’amitié que le Canada et les États-Unis.
Nous partageons la géographie, l’histoire, la culture et le commerce.
Nos peuples sont liés par nos valeurs communes et par nos économies.
Chaque jour, la valeur du commerce transfrontalier entre le Canada et les États-Unis dépasse 2,7 milliards de dollars.
Nos deux pays reconnaissent l’étroite intégration de nos économies et l’importance de notre collaboration afin de maintenir l’intégrité de cette frontière tout en continuant le commerce.
Cette importance se reflète dans l’entente conclue entre le Canada et les États-Unis pour restreindre temporairement tous les déplacements non essentiels à la frontière.
L’accord reconnaît que le commerce doit se poursuivre pendant cette période difficile.
Cette partie est essentielle étant donné que nos chaînes d’approvisionnement garantissent que la nourriture, le carburant et les médicaments vitaux continuent de se rendre aux gens des deux côtés de la frontière.
L’accord veille à ce que les lignes d’approvisionnement économiques essentielles pour la santé et la sécurité sont entretenues et permet une reprise économique.
Monsieur le Président, nous avons convenu de façon générale que les voyageurs ne seront plus autorisés à traverser la frontière entre le Canada et les États-Unis pour des activités récréatives ou touristiques.
Mais les déplacements essentiels ne seront pas entravés.
Comme je l’ai mentionné, les lignes d’approvisionnement sont essentielles.
Les Canadiens et les Américains traversent la frontière tous les jours pour travailler, par exemple dans les hôpitaux et dans d’autres secteurs de notre économie.
Toutes ces personnes et ces marchandises ne seront pas touchées par les nouvelles mesures.
De plus, les étudiants étrangers, les travailleurs titulaires de visas et les travailleurs étrangers temporaires dont le travail est important pour le maintien de notre pays pourront entrer au Canada.
Les citoyens et les résidents permanents canadiens et américains en visite peuvent toujours rentrer chez eux dans leur pays respectifs.
Monsieur le Président, à chaque étape, nous avons pris soin d’équilibrer les considérations économiques et les mesures de santé et de sécurité.
Ces mesures ont été soigneusement ciblées, fondées sur des données scientifiques et probantes, et mises au point avec l’entière collaboration de l’ensemble des partenaires et des administrations.
Monsieur le Président, notre réponse a commencé par une annonce immédiate de 1 milliard de dollars pour des mesures de santé publique visant à assurer la santé et la sécurité, et de 50 millions de dollars pour appuyer les mesures initiales, y compris les mesures touchant la frontière et les voyages.
Nous avons annoncé l’octroi de 500 millions de dollars aux provinces et aux territoires pour les efforts de préparation et d’atténuation à l’égard des besoins essentiels du système de soins de santé, étant entendu que les considérations financières ne devraient pas être un obstacle empêchant les hôpitaux et les systèmes de santé d’effectuer les préparations nécessaires et qu’elles ne constitueront pas un tel obstacle.
Nous avons également commencé par fournir 7,1 millions de dollars pour soutenir le rapatriement des Canadiens et 2 millions de dollars à l’Organisation mondiale de la santé pour appuyer leurs efforts visant à contenir l’épidémie.
Ce montant de 2 millions de dollars a été suivi d’une aide internationale supplémentaire de 50 millions de dollars versée à l’OMS et à d’autres partenaires pour un éventuel soutien bilatéral aux pays en développement en réponse à la COVID-19.
Nous fournissons des renseignements aux Canadiens à tous les jours, notamment par l’entremise d’un site Web et d’une ligne téléphonique, des comptes-rendus réguliers, des publicités dans les médias et des médias sociaux, et d’autres sources d’information.
Nous soutenons les voyageurs canadiens, par l’aide consulaire, l’aide aux départs, l’information aux aéroports et les mesures de contrôle pour protéger la santé de tous.
Nous diffusons régulièrement des conseils en santé publique aux partenaires et nous investissons dans la recherche.
Nous appuyons la capacité des essais et des laboratoires.
Nous veillons, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, à ce que le Canada dispose des fournitures de santé et de la capacité d’urgence nécessaires pour réagir à la pandémie.
Et nous continuons de travailler en étroite collaboration avec toutes les provinces, tous les territoires, les dirigeants autochtones, les municipalités et les partenaires internationaux au fur et à mesure que les événements se déroulent.
En effet, monsieur le Président, la COVID-19 continue d’évoluer rapidement, et le gouvernement du Canada travaille 24 heures sur 24 pour limiter sa propagation et faire tout ce qui est nécessaire pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens.
Le projet de loi qui nous est présenté aujourd’hui est absolument essentiel à cet effort.
Nous continuerons de prendre des mesures importantes fondées sur la science, d’accorder la priorité à la santé et à la sécurité des Canadiens, de renforcer la capacité de notre système de soins de santé, d’appuyer les efforts nationaux et internationaux et d’atténuer les répercussions économiques sur les Canadiens et les entreprises canadiennes.
Et j’encourage tous les députés à se joindre à moi pour appuyer ce projet de loi afin que nous soyons en mesure d’y parvenir.
Merci, Monsieur le Président.
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