Objectif : |
D'une durée de trois ans, cette initiative abordera directement le problème de la criminalité chez les jeunes dans une centaine de collectivités du Canada et profitera à environ 10 000 jeunes dès la première année. L'organisme parrain organisera et donnera une série d'ateliers et de séminaires durant les fins de semaine dans dix collectivités du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique, du Yukon, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve, de l'Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick. Parmi les participants, mentionnons les jeunes, les décideurs municipaux et communautaires, les fournisseurs de services à la jeunesse, des parents, des bénévoles et des représentants des maisons de jeunes. Les collectivités où seront tenus les ateliers et les séminaires ont été choisies en raison de leur proximité et de leur engagement à mobiliser dix autres collectivités avoisinantes, notamment à assurer la présence de 30 à 40 participants au moins.
Le projet contribuera à améliorer le fonctionnement des maisons des jeunes locales et à accroître le taux de participation des jeunes en présentant des programmes adaptés aux jeunes, en communiquant des outils éprouvés en matière d'augmentation de la capacité et de la durabilité, et en élargissant le réseautage parmi les centres communautaires grâce à une connexion au site Web du TYPS. Ces améliorations contribueront à accroître le profil communautaire et national des maisons de jeunes, menant à leur utilisation accrue (durabilité) et renforçant les facteurs de protection chez les jeunes.
Selon les recherches effectuées par le TYPS, les maisons des jeunes jouent un rôle de premier plan en ce qui concerne la réduction des facteurs de risque et des comportements à risque chez les jeunes tout en favorisant les facteurs de protection qui aideront ces derniers tout au long de leur vie. D'autres études sur le sujet confirment une augmentation des comportements à risque parmi la population de jeunes en général tout au long de l'adolescence, démontrant notamment que les jeunes qui participent à des activités organisées par les maisons de jeunes affichent une baisse des mêmes comportements à risque, et ce malgré le fait que les jeunes qui fréquentent des centres communautaires font déjà partie d'un segment plus à risque de la population de jeunes. D'autres études confirment que les jeunes en situation de crise sont deux fois plus susceptibles de se tourner vers des maisons de jeunes pour obtenir de l'aide et des conseils que vers d'autres installations ou ressources communautaires.
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