Objectif : |
Cette Phase 3 vise à mettre l'accent sur deux catégories de violence qui ne laissent pas de traces, il s'agit de la violence psychologique et de la violence verbale à laquelle les femmes et les filles immigrantes font face dans le milieu familial, et surtout leurs conséquences sur les enfants qui en sont témoins. Cette phase réunira trois composantes, une composante des femmes, une composante des hommes immigrants et une autre composante des jeunes en vue de débattre le thème de la violence conjugale pour les victimes, les auteurs et les témoins de la violence. Les deux catégories de violence qui ne laissent pas de traces sont la violence psychologique et la violence verbale. La violence psychologique est celle qui consiste à dévaloriser l'autre par des attitudes et des propos méprisants, par l'humiliation ou par le chantage. Dans le cas des femmes immigrantes francophones dont la majorité sont au Canada par la politique de la réunification familiale, cette catégorie est très fréquente dans leurs relations familiales. Quant à la violence verbale, elle se manifeste par des menaces, des insultes et des propos dégradants. Dans le cas des femmes immigrantes francophones, la majorité ont rapporté être victimes de cette catégorie de violence surtout l'hiver concernant la tenue vestimentaire ou au restaurant en étant victime des critiques. Par conséquent, la violence est le moyen choisi par l'auteur pour contrôler et dominer une autre personne, et affirmer son pouvoir sur elle. Dans le cadre de cette phase 3, nous allons travailler en ateliers sous forme de groupes de discussion avec les trois composantes. Nous appellerons ces ateliers « Ateliers d'entraide vers le changement de la violence familiale (ATEC-VF) ». Ces ateliers seront offerts 1 fois par mois pendant 10 mois aux participants. Au total, nous aurons 10 ateliers durant la durée du projet (1 année). |