Objectif : |
Depuis 1960, la Société de criminologie du Québec est au carrefour de la pratique professionnelle, de la recherche scientifique et de l'action communautaire en matière de justice pénale. La Société de criminologie, par sa mission, contribue à favoriser notamment l'implication de la communauté et des aidants dans la prévention du crime et dans la réinsertion sociale. Elle effectue des études et des recherches destinées à contribuer à l'avancement du système de justice pénale et analyse des projets de législation et de politique.
Tous les deux ans, la Société de criminologie du Québec organise un grand congrès pour répondre aux besoins des intervenants du système de justice pénale et du milieu communautaire ayant à se repositionner face au système de justice à l'intérieur duquel ils oeuvrent et évoluent. Les sujets, généralement abordés par des experts ou des personnes proches du pouvoir décisionnel, sont de haut niveau et leur contenu scientifique contribue à l'avancement de la théorie et de la pratique en matière de justice et de criminologie.
La Société de criminologie du Québec s'est vu octroyer des subventions dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime, notamment pour la réalisation de congrès antérieurs, pour des projets portant sur le taxage et l'intimidation et pour une conférence sur les autochtones intitulée « La violence faite aux femmes et les jeunes » dans le cadre du 32e congrès biennal de la Société de criminologie du Québec.
Ce congrès, qui s'intitule « La peine, ça vaut la peine d'en parler » se déroulera sur trois jours. Il rejoint tout particulièrement les préoccupations de la Stratégie nationale pour la prévention du crime puisque l'accent sera mis sur les jeunes et la récidive. Il y aura une quinzaine d'ateliers dont : « Orientation et pratiques gagnantes en matière de toxicomanie », « La délinquance au féminin », « La violence conjugale en milieu ethnoculturel », « Référer les victimes d violence conjugale… : le point de vue des policiers et des victimes ». Ce projet jouit du soutient de plusieurs partenaires dont les ministères de la Justice du Canada et du Québec, les Services correctionnels du Canada et autres.
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