| Objectif : |
La nécessité de mener ce projet a été relevée dans le cadre d'une étude effectuée par la Vancouver Native Health Society au sujet des difficultés auxquelles font face les jeunes autochtones qui passent d'un milieu rural à un milieu urbain. Selon cette étude, les organismes autochtones des centres urbains offrent toute une gamme de services visant à aider les jeunes qui présentent déjà des facteurs de risque. On a toutefois noté l'absence de mesures de protection ou de programmes visant à empêcher ces jeunes de participer à des activités criminelles ou de devenir des victimes. Le projet a donc été mis au point afin d'aider les jeunes et leurs communautés à bien comprendre les réalités de la vie en milieu urbain.
La Vancouver Native Health Society est l'organisme le mieux placé pour diriger ce projet compte tenu de son expérience dans le domaine de la prestation de différents services holistiques gratuits aux résidants du quartier Downtown Eastside. La VNHS a bonne réputation dans la collectivité et a établi des partenariats solides avec de nombreux organismes autochtones et non autochtones.
Pour nombre de jeunes, la vie sur les réserves est difficile et souvent même traumatique, habituellement marquée par la pauvreté, l'absence de possibilités d'emploi et d'études avancées, le manque de conseils et de services et une vie de famille dysfonctionnelle.
Ces facteurs incitent les jeunes à partir pour la ville dans le but d'améliorer leur sort. Or, les jeunes Autochtones défavorisés qui s'installent à Vancouver doivent faire face à une dure réalité sur le plan social et de l'emploi. Souvent, face à ces difficultés, ils se tournent vers la drogue et le crime.
Le projet vise à empêcher les jeunes Autochtones de se mêler à des activités criminelles ou de consommer des drogues en les faisant participer à un programme proactif visant à les protéger avant qu'ils n'adoptent des comportements à risque élevé ou ne deviennent des victimes d'actes criminels.
Des ateliers seront donnés dans six collectivités éloignées de la province afin de renseigner les jeunes sur les problèmes de transition auxquels doivent faire face les jeunes qui s'installent dans les centres urbains. Les ateliers visent aussi à fournir aux participants des compétences et des stratégies concrètes qui les aideront s'ils décident de s'installer dans la ville. Il y aura six ateliers intensifs d'une journée, au cours desquels des renseignements seront offerts sur la sécurité personnelle, la préparation d'un budget, la façon de trouver un logement, le marché du travail, les compétences professionnelles, les possibilités de s'instruire et les transports.
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