Colombie-Britannique
Vancouver
Le programme, qui est en cours d’élaboration, sera lancé en 2013. Depuis toujours, nous comptons des agents assermentés et des membres civils. Toutefois, dans d’autres pays, les États-Unis par exemple, il y a une autre catégorie d’employés chargés de répondre aux appels touchant des situations moins complexes et impliquant un faible risque. L’idée est qu’« on ne demande pas à un médecin de mettre un petit pansement ». Le Service de police de Vancouver (SPV) est d’avis que des agents de la paix appartenant à une nouvelle catégorie peuvent répondre plus efficacement à ce genre d’appels qu’un policier dûment formé et équipé. Règle générale, les policiers s’occupent des affaires de biens volés et trouvés et d’autres tâches à faible risque nécessitant peu d’expertise, tâches don’t pourrait s’acquitter cette catégorie d’agents. Nous cherchons à mettre en place une personne intermédiaire qui pourrait être assermentée et jouer un rôle de gendarme spécial chargé de produire les rapports sur les incidents de faible niveau et risque, d’assurer la sécurité sur les lieux de crime, d’étiqueter les biens, etc. Les agents de première ligne pourront ainsi utiliser à bon escient leur formation et leurs compétences pour répondre à des appels liés à des crimes et à des situations d’urgence complexes comportant un risque élevé. Les agents du SPV auraient également plus de temps à consacrer de manière proactive à des activités de lutte contre la criminalité et de prévention du crime. Il serait ainsi possible de répondre plus rapidement aux appels des citoyens. Les agents intermédiaires formeraient peut-être aussi un bassin d’agents futurs et offriraient un moyen d’encourager des membres de la collectivité diversifiée de Vancouver (p. ex. Autochtones, personnes don’t l’anglais est la langue seconde, etc.) à travailler pour le SPV.
Le but est de créer une équipe d’agents de la paix portant un uniforme distinct montrant qu’ils font partie du SPV, mais qu’ils ne sont pas des policiers. Ces agents appuieront les opérations de première ligne, assureront une présence visible dans la collectivité et amélioreront les services offerts aux résidents, aux entreprises et aux visiteurs de Vancouver. Grâce à eux, les policiers dûment formés pourront répondre plus rapidement aux appels touchant des situations d’urgence et des crimes en misant sur leur formation et leurs compétences avancées.
Planification, recherche et vérification
Drazen Manojlovicdrazen.manojlovic.vpd.ca
Le syndicat des policiers de Vancouver a été directement consulté au sujet des tâches, des conditions de travail, de la rémunération, etc. La commission des services de police de Vancouver a approuvé le projet, et le conseil municipal de Vancouver a autorisé le financement.
Notre but est de mettre en oeuvre le programme d’ici le 1er avril 2013.
L’initiative a été lancée dans le but premier d’accroître l’efficacité et d’améliorer les services offerts aux citoyens de Vancouver tout en assurant une utilisation plus judicieuse de la formation et des compétences de nos policiers.
Les coûts de mise en œuvre comprendront ceux liés au recrutement, à la formation, à l’équipement, aux voitures ainsi que les autres coûts liés au personnel. Nous avons évalué ces coûts à 475 000 $.
Nous allons commencer par un projet pilote de trois ans, qui fera l’objet d’une évaluation constante.
S.O.
Oui
Nous avons expliqué que les citoyens pourront s’attendre à une réponse plus rapide aux appels ayant trait à des biens trouvés, ou encore à des affaires d’introduction par effraction ou de dommages aux biens lorsqu’il n’y a pas de suspect. Les membres du personnel affectés au Programme de sécurité communautaire ne remplaceront pas les policiers. Ils s’ajouteront aux ressources existantes et permettront aux policiers de se consacrer aux urgences et à des tâches complexes ainsi qu’à lutter contre le crime.
Non
Le programme débutera en 2013.
2013-08-01