Colombie-Britannique
Victoria
L’équipe VICOT fournit des mesures de soutien intensives et adaptées à 65 personnes souffrant de maladies mentales persistantes qui sont confrontées à de multiples obstacles à la vie en autonomie, y compris la consommation d’alcool ou de drogues. Ces personnes ont été ciblées afin qu’elles reçoivent du soutien en raison de leur utilisation fréquente des services d’urgence supposant la participation du personnel de soins d’urgence et des policiers. L’équipe a été formée afin qu’elle s’occupe des enjeux complexes en fournissant aux clients un accès à une équipe de fournisseurs de services, notamment du personnel infirmier, des travailleurs des services d’approche, des travailleurs sociaux, un agent de probation, un policier et un travailleur du ministère du Développement social.Le tribunal intégré de Victoria fait partie intégrante des travaux réalisés par les agents de probation. Il travaille pour les clients de la VICOT et de l’ACT et s’assure que toutes les parties intéressées travaillent dans un but commun plutôt que d’uniquement prendre des mesures punitives.
Voir ci-dessus
Équipe de mise en application ciblée
Dave Bowndave.bown@vicpd.ca
Le niveau de participation est coopératif.
L’initiative est en place depuis 2007.
Dans la région de Victoria et de l’île de Vancouver, il y a un sous-ensemble de population chez qui on constate des troubles graves de santé mentale et de toxicomanie, des troubles cognitifs, des déficits cognitifs, des troubles du contrôle des impulsions et des besoins généraux élevés. Ces troubles mènent souvent à des problèmes de toxicomanie et d’itinérance. Ce sous-ensemble réagit généralement de façon favorable au soutien institutionnel actif; toutefois, une fois retournés dans la collectivité, leur état se dégrade souvent à un point tel qu’ils ont souvent affaire aux services de police et aux services de santé d’urgence. Ces personnes sont souvent arrêtées pour leur comportement chaotique, arrestation qui engendre l’incarcération et/ou une probation. Les retombées économiques sont sur le plan de l’importante réduction du nombre de jours de soins psychiatriques actifs et la réduction des appels de service à la police et aux services d’urgence.
Les fonds ont été principalement fournis par l’autorité de la santé, et les organismes participants ont fourni du personnel sans frais (agents de probation, policiers).
Depuis décembre 2006, le ministre du Développement social, la Vancouver Island Health Authority (VIHA), le service de police de Victoria, Division des services correctionnels communautaires (ministère de la Justice) et d’autres intervenants se sont rencontrés afin de discuter de la prestation de services au groupe cible, de la nécessité d’intégrer nos services, et de la nécessité de travailler à établir un modèle commun de prestation des services et des objectifs de programme. En juillet 2007, les partenaires ont convenu de procéder à la préparation d’un programme et d’une mise à l’essai de la prestation des services. La conception des services axe les ressources sur un petit groupe des personnes se trouvant dans les situations les plus difficiles qui font partie du groupe des clients partenaires dans le centre-ville de Victoria. Ce programme a été conçu pour fourni une occasion de mettre à l’essai l’approche aux services à la clientèle, de même qu’un volet d’évaluation combiné à des réunions d’un comité directeur fréquentes, dont les membres fournissent des commentaires et réalisent des examens. Ce processus et les résultats du projet ont servi de guide pour les partenaires dans l’élaboration d’une proposition d’intégration à long terme pour le centre ville.En octobre 2007, en réponse au groupe de travail du maire visant à briser le cycle de la maladie mentale, de la toxicomanie et de l’itinérance, la VIHA a convenu de financer l’élaboration de quatre nouvelles équipes chargées d’offrir des services aux personnes difficiles à loger souffrant de maladies mentales et de toxicomanies. La VICOT a été jugée comme étant la première de ces équipes, et des fonds permanents ont été fournis pour cinq employés, de l’espace à bureaux et des fournitures, à condition que chaque organisation partenaire fournisse le personnel nécessaire.
En fonction des statistiques recueillies des quatre secteurs de collecte de données : indicateurs de la santé, statistiques sur les services de police, statistiques sur la probation, statistiques du ministère du Développement social et statistiques des organismes de logement, il est évident que le modèle de la VICOT contribue à améliorer la santé et le bien être des clients. Par ailleurs, les scénarios présentés dans le document fournissent un aperçu des réussites des clients, qui illustrent le rôle positif que la VICOT joue dans la vie des clients qui sont confrontés à de nombreux obstacles au logement. Puisqu’ils sont appuyés par la VICOT, les clients sont impliqués dans un nombre moindre d’interactions policières, ils demeurent hébergés plus longtemps, réduisent leur utilisation des installations de soins d’urgence et de soins psychiatriques actifs, améliorent leur conformité au traitement – ce qui accroît leur bien être physique et mental, ils ont plus de possibilités de participer à des activités sociales ou de groupes et ont plus de possibilités de faire un travail productif qui leur permet de développer leurs compétences, leurs capacités et leur confiance. Le fait que les clients ont une capacité renforcée de bâtir et d’entretenir des relations avec les autres est peut-être l’un des indicateurs les plus importants du fait qu’ils ont l’impression que leur vie s’améliore.
Non
S.O.
Les statistiques du service de police de Victoria montrent une diminution de 67,15 appels pour les clients de la VICOT (pendant l’année 2011, la VICOT est venue en aide à 76 clients; toutefois, le nombre de cas est plus près de 65 à une période donnée) par mois au cours de 2011, ou de 805,8 pour l’année en entier. Cela représente environ un appel de moins par client par mois. Tandis que pour certains clients, le nombre d’appels à la police a diminué de façon assez importante, pour d’autres, il est resté le même ou a augmenté. En résumé, pour 55 clients de la VICOT, le nombre d’appels à la police a diminué, en moyenne de 1,4 appel par mois (16,8 appels par année). Pour ce qui est des clients dont le nombre d’appels à la police a augmenté, la moyenne était de 0,47 appel par mois (ou de 5,6 appels par année). Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi la majorité des clients ont eu moins d’interaction avec les policiers après avoir été aidés par la VICOT. Ces facteurs comprennent les suivants : acquisition d’un logement approprié, participation à des programmes de traitement des toxicomanies ou de rétablissement, sensibilisation accrue aux stratégies de réduction des méfaits, meilleur accès aux services de soutien en santé (y compris aux services de soutien en santé mentale), meilleure conformité au traitement, ainsi qu’une meilleure stabilité globale résultant d’un contact régulier avec du personnel infirmier, des travailleurs sociaux et des travailleurs des services d’approche qui les aident à gérer et à éviter les crises.
2013-08-01