Nouveau-Brunswick
Il s’agit d’une initiative de services de police intégrés axés sur le renseignement qui rassemble les organismes d’application de toute la province aux fins d’échange d’information et de renseignements. Elle appuie les efforts déployés par les organismes d’application de la loi pour repérer les groupes criminels organisés, leur nuire, les démanteler, et en empêcher la formation, et ce, dans l’ensemble du N. B. Le Service de renseignements criminels du Nouveau Brunswick et les sections régionales de groupes intégrés de renseignements, sont situées dans cinq domaines de compétence policière distincts du Nouveau Brunswick : Fredericton, Moncton, Saint Jean, St Leonard et Bathurst.
L’initiative est conçue pour encourager les organismes d’application de la loi au N. B. à mener ses opérations collectivement afin de faire de la province un endroit où il est sécuritaire de vivre, de travailler et de jouer. Voici certains objectifs de l’initiative :
Comité exécutif provincial du SRCNB – il s’agit d’un effort collectif sous l’orientation stratégique de l’organisme directeur des cadres de police pour la GRC, l’ASFC, le service de police de Saint John, le service de police de Fredericton, le service de police de Woodstock, le service de police d’Edmundston, le service de police de Grand Falls, le service régional de Codiac de la GRC, le service de police de Miramichi, service de police régional de Beresford, Nigadoo, Petit Rocher et Pointe Verte (BNPP), le service de police régional de Rothesay, le service de police de Bathurst et le ministère de la Sécurité publique du N. B. La GRC a endossé un rôle important de chef de file dans le cadre de cette initiative et elle est reconnue par les autres partenaires comme un acteur essentiel à la réussite collective des organismes d’application de la loi.
Al Bodechonal.bodechon@rcmp-grc.gc.ca
Échange de renseignements et participation directe dans toutes les enquêtes policières stratégiques, tactiques et opérationnelles.
Depuis l'automne 2010.
Trois déterminants clés ont motivé cette initiative. Il y avait une possibilité sur le plan économique, et c’était rentable. En outre, depuis sa création, l’initiative s’est avérée une option efficace pour la lutte contre le crime organisé et les crimes graves au N. B.Les organismes d’application de la loi du N. B. ont reconnu la nécessité d’établir une approche unifiée à la collecte, à l’analyse et à la diffusion de renseignements criminels. L’initiative a également renforcé nos capacités collectives, nos moyens d’action et la production de renseignements de divers niveaux de services de police et de nombreux organismes de services de police au N. B.
L’initiative a été possible parce que des fonds ont été accordés à tous les corps de police municipaux et régionaux dans le cadre d’un programme fédéral appelé le Fonds de recrutement des policiers (FRP). Toutefois, les chefs de police du N. B. ont déterminé que le programme serait plus bénéfique pour les citoyens du N. B. si les fonds étaient partagés entre les services de police municipaux et régionaux et la GRC. Dans une optique de compensation des frais de démarrage, l’initiative a été retardée de six mois, et les fonds pour les salaires ont été utilisés pour les coûts essentiels : véhicules, équipement, mobilier, etc. Environ 600 000 $ ont été dépensés pour les 5 GIRR en fonction des besoins qu’ils avaient démontrés. Il y a cinq groupes intégrés de renseignement (GIR) dans la province. Au total, 33 personnes travaillent dans ces groupes, y compris tous les organismes partenaires, qui sont des policiers ou des agents d’application de la loi (28) et des employés administratifs (5). Des 33 personnes, trois proviennent de l’ASFC; ils assument leurs propres coûts et pourraient être considérés comme des partenaires bénévoles. L’entente de financement pour les autres employés est partagée. Cinq des postes de la GRC sont financés par le gouvernement fédéral, et les autres, par le gouvernement provincial. Des postes financés par le gouvernement provincial, certains ont été financés par le FRP. Le FRP finance 16 postes, dont 6 sont des employés de la GRC et les autres proviennent des corps de police municipaux. Chacun des organismes de services de police au N. B. a un membre qui fait partie d’un GIR. Pour ce qui est du temps bénévole, tous les organismes, à des périodes différentes, prêtent des ressources dans le but de passer du produit du renseignement à l’application du renseignement dans un but tactique. Chacun des organismes assumerait ses propres coûts. Chaque GIR est géré par une équipe de gestion conjointe. Tous les organismes disposent d’un policier au niveau des cadres supérieurs qui fait partie de l’équipe de gestion conjointe, qui établit les directives opérationnelles pour les GIR. Cette participation est considérée comme du temps « bénévole ».
Cette initiative a été financée pour quatre ans avec une clause de réexamen établie au 31 mars 2013. Chaque Groupe intégré du renseignement était pourvu en personnel et équipé au 1er octobre 2009.
Tous les objectifs de cette initiative ont été atteints et font l’objet de rapports deux fois par année à l’intention des 14 cadres dirigeants les plus haut placés des services de police de la province, y compris le sous ministre adjoint de Sécurité publique Canada. L’initiative a atteint les objectifs établis et continue d’améliorer la qualité de l’échange de renseignements de même que la participation accrue aux opérations tactiques dans le cadre d’une approche intégrée qui bénéficie à tous les partenaires. Toutes les réussites fondées sur les objectifs établis ont été documentées et peuvent être présentées en détail au besoin. Avant la mise en œuvre de cette initiative, la GRC procédait à environ 2 à 4 enquêtes importantes sur des cibles de crime organisé, en moyenne, par année. Actuellement, il y a 17 enquêtes en cours dans la province, sous la forme d’une opération tactique ou de collecte de renseignements visant le crime organisé. L’échange de renseignements et d’information est à son plus haut niveau dans l’histoire des services de police de la province du N. B. Au total, 28 cibles de l’évaluation provinciale de la menace ou sujets d’intérêts ont fait l’objet de mesures depuis la création du programme. La GRC a été le chef de file des participants dans les vingt huit enquêtes.
Oui
Les messages clés touchent le secteur de l’application de la loi. La culture du domaine des services de police est en train de passer du « besoin de savoir et du droit de savoir » à « nous avons une responsabilité partagée ».Ce changement de culture s’est traduit en un succès accru de notre lutte collective contre le crime organisé. Tous les résultats ont été consignés et sont communiqués aux élus gouvernementaux dans une série d’exposés donnés par des représentants clés des organismes policiers du N. B.
Non
Nous n’avons pas encore effectué d’évaluation officielle, mais les succès ont été consignés et nous pouvons transmettre les documents pertinents aux responsables gouvernementaux.
S.O.
En résumé, l’initiative peut se définir par les avantages qu’elle procure aux organismes d’application de la loi et au N. B., devenu une province plus sécuritaire et un chef de file en matière d’échange d’information. Voici certains de ces avantages :
2013-08-01