Colombie-Britannique
Port Moody
Cette initiative vise à faire appliquer la loi de façon plus réfléchie et, idéalement, plus efficiente, au moyen de l’utilisation des statistiques informatiques ainsi que d’une composante de résolution de problèmes et d’établissement de la communication. Elle commence par des rencontres hebdomadaires du groupe d’action tactique. Notre analyste de la criminalité extrapole des statistiques sur la criminalité à partir du système et les présente d’une façon facilement compréhensible pour les policiers. Au cours de cette rencontre, nous examinons les statistiques et nous donnons notre opinion sur la situation. Nous regroupons également les problèmes (court terme, long terme, etc.). Nous tentons alors, en équipe, de trouver des solutions complètes qui demandent la participation de différentes sections de notre département. Tout le monde comprend alors ce que font les policiers face à un problème particulier; nous communiquons de façon ouverte et nous travaillons en équipe. Une fois par mois, nous organisons une réunion SMART, pendant laquelle nous examinons le fruit de nos efforts, ce qui comprend l’analyse des changements statistiques qui se sont produits au cours du mois précédent. À ce moment, nous choisissons de poursuivre nos efforts, de modifier notre approche ou d’essayer quelque chose de nouveau. Il est essentiel que nous travaillions ensemble, que nous communiquions et que nous ciblions nos efforts de façon stratégique.
L’initiative vise à permettre une approche coordonnée qui facilite une communication ouverte (ce qui améliore le travail d’équipe) et dont les résultats peuvent être mesurés à l’aide de statistiques.
Un analyste de la criminalité (membre civil) est responsable de la mise en œuvre de cette initiative.
Alex Tyakoff
Le rôle de l’autre groupe était principalement lié à l’échange d’information.
Le programme a débuté en septembre 2012.
Cette initiative a vu le jour lorsque certains membres subalternes se sont plaints que, parfois, ils avaient l’impression d’avoir besoin de davantage de directives quant à leur travail, ils désiraient plus d’uniformité et de travail d’équipe. En outre, les policiers ne cessaient de faire valoir qu’il fallait embaucher plus de membres pour accomplir le travail. Compte tenu de l’état des budgets actuels, je savais que ce serait impossible. Nous devons travailler de façon plus intelligente, plus efficiente, ce qui nécessite en partie d’établir clairement nos objectifs et la façon dont nous les atteindrons, ainsi que de diffuser cette information. Voici la stratégie que nous avons choisie et que nous désirons essayer.
Je prévois que nous aurons besoin d’une plus grande participation des employés pour aider l’analyste en criminalité à extrapoler l’information; nous avons également besoin d’un programme informatique qui coûte 15 000 $.
Le milieu policier est reconnu pour être réfractaire au changement, et j’en suis conscient. C’est pourquoi la mise en œuvre du programme se fera par étapes. Nous commencerons par une formation, puis nous irons de l’avant avec les rencontres hebdomadaires pendant quelques mois. Ensuite, nous intégrerons les contrôles mensuels de mesure du rendement et d’analyse des stratégies. Bref, le programme sera mis en place en deux étapes.
S.O.
Oui
La stratégie de communication est interne seulement, puisque l’initiative porte principalement sur les activités à l’intérieur du détachement. Le projet nécessite des rencontres avec les cadres supérieurs puis des réunions à plus grande échelle avec l’ensemble du personnel aux fins de diffusion des changements. Le message est axé sur le volet opérationnel : « quoi faire, de quelle façon et pourquoi? ».
Non
L’initiative n’est pas encore commencée, mais, en grande partie, elle se fondera sur l’utilisation de statistiques aux fins d’évaluation mensuelle.
2013-08-01