Directives sur la présentation uniforme
Le présent site Web contient des documents relatifs à l'initiative du Système national d'alertes au public.
Version 2.0 des Directives sur la présentation uniforme
Ce document présente l'ensemble des spécifications, des décisions stratégiques et des pratiques recommandées relatives à la présentation uniforme des alertes au public liées à l'initiative du Système national d'alertes au public (SNAP). Il est destiné aux responsables des messages d'alerte, aux distributeurs d'information au public ci‐après nommés distributeurs de fin de ligne (DFL) et aux concepteurs des applications de diffusion de messages d'alertes au public canadien et des objectifs relatifs à l'uniformisation de la présentation. En outre, le présent document comprend un nombre limité d'énoncés sur l'intensification des efforts déployés pour relever les défis à court terme liés à la réalisation des objectifs pour une présentation uniforme.
Modèle de communication du SNAP
Le modèle de communication tous canaux du SNAP permet aux responsables de messages d'alerte de transmettre un seul fichier d'information portant sur une ou plusieurs alertes dans un point central de collecte pour diffusion au public au moyen d'un grand nombre de médias de communication. Comme il est illustré dans le tableau ci-après, cinq fonctions clés sont définies pour le SNAP : rédaction d'un message d'alerte, agrégation de tous les messages d'alerte, communication des messages d'alerte par l'entremise de canaux communications efficaces et diffusion des messages d'alerte au public par l'entremise d'un éventail de médias; enfin, le public reçoit le message d'alerte grâce à divers outils et applications de communication.
Principales fonctions du SNAP
La diffusion de messages d'alerte est volontaire, et le responsable des messages d'alerte exerce peu d'influence sur les modes de diffusion des messages d'alerte une fois qu'ils sont rendus publics.
À l'instar du contenu numérique, d'autres DFL et la population peuvent aussi rediffuser les messages d'alerte au moyen de plusieurs médias de communication. Dans certains cas, les responsables des messages d'alerte disposent de systèmes de diffusion, ce qui leur permet de transmettre des messages d'alerte à leurs homologues.
Les responsables des messages d'alerte doivent noter que toutes les alertes émises dans le système ADNA et dans celui de l'Alberta Emergency Alert se trouveront aussi dans le Système interorganisationnel de connaissance de la situation - échanges d'informations à l'échelle nationale (SICS-X), qui dessert le milieu de la sécurité publique au Canada.
Rôle du PAC - Protocole de message
Le Protocole d'alerte commun (PAC) est déterminant pour le modèle de communication du SNAP. Le PAC crée un seul fichier de message d'alerte, qui comprend un ensemble de messages d'alerte à diffuser au public (et les contenus auxquels ils font référence). En outre, un nombre suffisant de données, de même que certaines directives supplémentaires, sont transmises au distributeur de fin de ligne qui doit déterminer si les messages peuvent être diffusés par ses médias. Voir l'illustration ci-dessous.
Grâce au PAC, les responsables des messages d'alerte peuvent communiquer avec les DFL autrement que par courriel, télécopieur et téléphone, puisque le PC prend en charge le traitement et la diffusion automatisés des messages d'alerte par les DFL, de même que la diffusion à la multitude de DFL de façon plus complète et efficace.
Approche en matière de spécification
Le Protocole d'alerte commun n'est que l'une des nombreuses spécifications requises par le SNAP, et une hiérarchie est établie pour ces spécifications comme il est illustré ci-après.
La norme internationale du PAC a été adoptée pour s'adapter aux besoins de l'ensemble des pays, des systèmes et des communautés de pratique. Le Profil canadien du PAC (PC-PAC) est un ensemble de règles et de valeurs contrôlées qui doivent être appliquées conformément à la norme du PAC au Canada. Le présent document prévoit d'autres règles et directives concernant particulièrement les alertes au public, à l'exclusion des autres éléments du PC-PAC. Les spécifications particulières du système, à l'instar de celles du système ADNA, présentent notamment les versions des documents plus importantes à l'appui et les spécifications techniques à l'intention des canaux de distribution. Chaque document doit se conformer aux directives figurant dans le document de niveau supérieur dans la hiérarchie. Les documents de niveau inférieur sont de nature plus normative que ceux de niveau supérieur.
Un des objectifs de cette approche consiste à s'assurer que les exigences d'une communauté de pratique n'ont pas de conséquences négatives sur celles d'une autre communauté de pratique tout en établissant un nombre suffisant de règles pour assurer l'interopérabilité entre les systèmes. Par exemple, les autorités peuvent imposer l'inclusion d'un signal indiquant une diffusion immédiate pour les alertes au public liées au SNAP sans imposer un fardeau aux émetteurs d'alertes du PC-PAC conformes au Système interorganisationnel de connaissance de la situation (SICS), où ce signal serait inutile. Le SNAP doit permettre de réaliser les objectifs du système d'alerte au public alors que la spécification du système ADNA peut se limiter à des détails particuliers à un système (p. ex. les adresses URL, les signatures numériques, le logiciel Heartbeat). En outre, alors que des changements au PAC et au PC-PAC peuvent nécessiter des modifications techniques, les changements au SNAP et aux spécifications du système ADNA sont plus susceptibles de nécessiter uniquement une modification de la configuration.
Cette approche appuie le processus décisionnel qui satisfait le plus possible aux exigences des décideurs les plus compétents (c.-à-d. les utilisateurs internationaux du PAC ne définissent pas les exigences particulières au système ADNA, et les changements apportés à ce système n'entraînent pas de changements pour les utilisateurs internationaux du PAC.
Les couches (<layers>) du PAC ne sont que de simples mécanismes permettant d'ajouter des informations qui ne sont pas standardisées à un message d'alerte du PAC. Les responsables des messages d'alerte peuvent définir le paramètre (<parameter>) le nom de la valeur (<valueName>) et les valeurs (<values>) dans les couches qu'ils sont chargés de documenter officiellement. Voici des exemples de couches d'information : les CSRGU peuvent ajouter une couche des CSRGU - Diffusion immédiate dont la valeur est « Oui » (<Yes>), Environnement Canada peut ajouter des valeurs touchants des avertissements, des veilles, des avis dans les alertes météorologiques et Ressources naturelles Canada peut indiquer la magnitude d'un séisme dans les alertes du PAC. Conformément aux pratiques du Langage de balisage extensible (LBE), les destinataires peuvent simplement ignorer les éléments qui ne les concernent pas, ce que signifie que l'ajout de couches (<layers>) n'influe pas sur l'intégrité du PAC tant et aussi longtemps que ces couches sont ajoutées en conformité avec les pratiques acceptées du PAC
Version 1.2 des Directives sur la présentation uniforme (ARCHIVÉ)
Version 1.1 des Directives sur la présentation uniforme (ARCHIVÉ)
Version 1.0 des Directives sur la présentation uniforme (ARCHIVÉ)
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